⛄ Explication De Texte Durkheim De La Division Du Travail Social
, « Sommes-nous responsables de l’avenir ? » et le dernier était une explication de texte d’Émile Durkheim issu de La Division du travail social. Ainsi, chacun lance ses pronostics à propos des sujets pour l’épreuve de philo. Le site Annabac a lancé les cinq sujets les plus probables de tomber. En tête, le site met donc la liberté, la conscience, le devoir, la La division du travail social n’apparaît plus que comme une forme particulière de ce processus général, et les sociétés, en se conformant à cette loi, semblent céder à un courant qui est né bien avant elles et qui entraîne dans le même sens le monde vivant tout entier. Un pareil fait ne peut évidemment pas se produire sans affecter profondément notre constitution morale ; car le développement de l’homme se fera dans deux sens tout à fait différents, suivant que nous nous abandonnerons à ce mouvement ou que nous y résisterons. […] La division du travail, en même temps qu’elle est une loi de la nature, est-elle une règle de conduite humaine, et si elle a ce caractère, pour quelles causes et dans quelle mesure ? » Durkheim analyse le rôle que les groupements professionnels sont destinés à remplir dans l’organisation sociale des peuples contemporains ». Constatant le développement des fonctions économiques dans la société, il plaide pour une moralisation et une normalisation des relations entre les différents acteurs de la vie économique. Son analyse est encore de nos jours d’une pertinence confondante, ainsi que le relève Serge Paugam dans sa préface, il insiste sur l’importance de l’analyse et sur la méthode de Durkheim. Ouvrages Références », Des mondes numériques au passage à l'acte, De Boeck Supérieur, 2018. En lignePourl’explication de texte, on retrouve la morale, la sociét DURKHEIM, De la Division du travail social (1893) sujet-philosophie-bac-general-2021-metropole. Les corrigés du bac de philo. Afin que tu puisses te faire une idée des réponses attendues, nos professeurs certifiés ont réalisé la correction des quatre sujets de philosophie de terminale générale sous
De la division du travail social correspond à la thèse principale de Durkheim qui avait pour sous-titre Étude sur l’organisa-tion des sociétés supérieures. Elle fut soutenue le 3 mars 1893 à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Cette thèse est fondamentale pour trois raisons. Il s’agit tout d’abord du premier livre de Durkheim dans lequel il tente de fonder la sociologie. L’ouvrage paraît deux ans avant Les règles de la méthode sociologique 1894 et quatre ans avant Le Suicide 1897. Il constitue donc en quelque sorte la pierre angulaire » de cet édifice nouveau qu’est la sociologie. Par cette thèse, dont les membres du jury admirèrent la qualité et la profondeur, Durkheim s’affirme aux yeux de tous comme le représentant français du projet sociologique. De la division du travail social est donc un passage obligé pour les sociologues, une introduction à cette discipline. Cette thèse appartient également au patrimoine conceptuel des sciences sociales. Elle est enseignée à ce titre dans les facultés de sociologie du monde entier. Les recherches en sciences sociales ne cessent depuis plus d’un siècle de se référer àla solidarité mécanique etàla solidarité organique, tant ces deux concepts constituent des fondements de notre compréhension du monde social. Durkheim aborde, à travers les métamorphoses de la notion de solidarité, la question du lien social. Il offre ainsi un cadre analytique pour analyser à la fois le processus de différenciation des individus et la cohésion des sociétés modernes… L’ambition de Durkheim Les fondements du lien social La question des formes anormales La solidarité organique aujourd’hui Les mutations du monde du travail La logique de la démarchandisation » Il vous reste à lire 98 % de ce chapitre. Conclusionde la division du travail social : notre premier devoir, pour Durkheim, c'est de nous faire une morale. Il est nécessaire que les sociétés modernes se donnent un socle de valeurs partagées, composées des valeurs héritées des Lumières, de la Révolution française, de la confiance en la science, etc. Durkheim est à la fois Pour Durkheim, la moralité ne peut être que sociale, car les individus ne possèdent pas de moralité antérieure à l'état de la société. Dans quelle mesure la morale fait-elle partie intégrante du fait social et participe à la bonne relation entre les individus ? Pour commencer, nous verrons que la société est conçue et est à l’origine de cette vision de la moralité qui façonne les relations sociales. Puis, nous étudierions la moralité comme l’exercice d’un ensemble de règles pour préserver la bonne entente entre les différents membres. I. La morale, une interprétation sociale et culturelle La conception de la société de Durkheim fait de la vie sociale un phénomène essentiellement moral. Pour Durkheim, partout où il y a société, il y a altruisme et, par conséquent, vie morale chaque peuple a sa morale ». Notre comportement proprement social n'est pas seulement orienté vers la satisfaction de nos intérêts et ne fait pas des autres un moyen d'arriver à nos fins. Cela ne signifie pas que les conflits n'existent pas dans la société, mais que leur source est le monde intrinsèquement non régulé des intérêts économiques, un monde que la société, dans des conditions normales, tend à réguler[1]. La vie sociale exige de nous des sacrifices et des renoncements, mais le groupe a un tel prestige et une telle autorité que nous accomplissons nos devoirs motivés par le sentiment d'obligation, le sens du devoir et non la crainte des sanctions agir moralement, c’est faire son devoir ». L'application de cette vision de la société au monde moderne oblige Durkheim à remettre en question la vision de la société présente dans l'économie classique. Durkheim doit montrer qu'il ne suffit pas, pour rendre compte de la cohésion que présente la société moderne, de la considérer comme le résultat d'une myriade d'actions égoïstes, dans lesquelles les individus agissent guidés par la seule maximisation de leurs intérêts limité par les autres exigences de notre nature ». C'est contre cette vision, prédominante dans l'économie classique et le libéralisme, que Durkheim se retourne dans la division du travail social[2]. Son idée est que la division du travail n'est pas seulement un phénomène économique, comme le voudraient les économistes, mais un phénomène social et, par conséquent, un générateur de liens de solidarité. La division du travail ne génère pas seulement une interdépendance objective, dans le sens où, dans une société où le travail social est divisé, nous dépendons les uns des autres pour la satisfaction de nos intérêts. Durkheim veut aller au-delà de cette idée, déjà dûment explorée par les économistes classiques. La division du travail aurait un effet beaucoup plus important, atteignant les couches les plus profondes de la conscience morale en plus de pousser les hommes à s'entraider, qu'ils le veuillent ou non, elle les pousse à se respecter mutuellement, générant un système d'obligations morales. En participant à la division du travail social, chaque membre de la société ressent l'importance des autres, comprend que personne ne se suffit à lui-même et qu'ils font tous partie d'un tout plus grand. C'est cet effet moralisateur que Durkheim souligne dans sa réaction à l'interprétation économique de la division du travail, qui mettait beaucoup plus l'accent sur les aspects matériels, comme l'augmentation de la productivité. La religion, selon Durkheim, serait la représentation de la société idéalisée elle-même, elle est le produit de la vie collective réglementation impérative ». Pour lui, les croyances état des opinions et des représentations et les rites comportements seraient des phénomènes religieux, qui établissent les normes de conduite individuelle et collective et qu'il classe en deux catégories le sacré et le profane. La théorie morale de Durkheim est particulièrement originale, car elle se caractérise à la fois par le rejet des préceptes moraux a priori et par le recours au raisonnement logique et abstrait pour la construction des systèmes éthiques. Au contraire, partant de l'idée que la société est un ensemble d'interactions et de représentations sociales historiquement et socialement élaborées, il affirme que l'origine de la morale, les phénomènes et les faits liés à la morale sont fondamentalement situés dans la société elle-même, de sorte que c'est en elle que doivent être trouvées les catégories fondamentales pour l'analyse sociologique de la morale. Selon les propres mots de Durkheim, c'est la société qui institue la moralité, car c'est elle qui l'enseigne[3]. Même si l'on suppose qu'il est possible de démontrer la vérité morale en dehors du temps et de l'espace, pour que cette vérité morale devienne une réalité, il faudra qu'il y ait des sociétés qui puissent s'y conformer, qui la sanctionnent et qui en fassent une réalité. Pour que la justice que nous demandons existe, il faut qu'il y ait des législateurs qui la fassent pénétrer dans les lois. La morale n'est pas une affaire de livres ; elle jaillit des sources mêmes de la vie et devient un facteur réel dans la vie des hommes. Elle n'existe que dans la société et par la société[4]. II. La morale, un instrument au service de la paix sociale Ainsi, Durkheim comprend que chaque société, au cours de son histoire, crée ses propres règles morales qui, considérées comme un système, sont profondément distinctes des autres ensembles moraux des autres sociétés. Cela signifie que chaque société, prise individuellement, est la genèse de ses principes moraux. De plus, selon la théorie de Durkheim, pour analyser les phénomènes moraux, le théoricien de la morale, en tant que sociologue des moeurs, doit prendre en considération l'historicité des moeurs. C’est notamment le cas de l’institution religieuse. La religion s'articule donc autour d'une morale qui régit la vie des individus en même temps qu'elle est considérée comme nécessaire et indispensable. Dans la conception des hommes, le sacré et le profane seraient des genres incompatibles, assumant une position dualiste. L'utilisation de ces idées de sacré et de profane ordonne le comportement des individus et de la collectivité, à la recherche d'une cohésion sociale et d'une plus grande solidarité entre les individus[5]. Les cérémonies religieuses seront fondamentales pour maintenir la solidarité, car ces cérémonies établissent une plus grande proximité entre ses membres, permettant un meilleur contact. Ce n'est que lorsque "les passions sont contenues" qu'elles peuvent s'harmoniser avec les facultés et être satisfaites. En bref, la moralité est tout ce qui est source d'intégration. La fonction essentielle des règles morales est de "réguler la conduite", d'éviter la guerre de tous contre tous qui mène à l'absolutisme de tels troubles ». L'individu qui adhère fermement au corps social partagera les idées qui composent cette société. Où le respect des valeurs du sacré et du profane permettra de maintenir la solidarité et aussi de réprimander ceux qui ignorent ces règles. L'environnement social imprime aux individus des idées et des sentiments favorables à la préservation de la société, une morale pour la société. Il existe des liens invisibles qui nous lient au groupe dont nous faisons partie et font de nous ses "instruments dociles". Prendre conscience de "cette subordination nécessaire" est la "meilleure direction" à prendre. Or, dans les sociétés complexes, dans la même mesure où il existe différents groupes, il existe des morales différentes et qui se chevauchent. Il existe une morale pour chaque classe et chaque profession, ainsi qu'une morale "véritablement nationale", commune à tout le peuple[6]. Toutes ces morales sont en conflit permanent. Mais il existe une instance qui assure l'ordre parmi ces éléments hétérogènes le droit régler notre vie temporelle ». De la même manière que la morale contraint chaque individu à participer à l'unité sociale, le droit établit les règles de la concurrence. " C'est le traité de paix qui met un terme provisoire à la guerre des classes il ne fait que traduire et sanctionner les résultats de la lutte ". Toute modification de la situation des éléments sociaux entraîne des changements dans l'ordre juridique, a un impact sur les consciences et donne naissance à une nouvelle moralité. La moralité découle du droit, mais le droit à son tour manque de force s'il n'est pas soutenu par la moralité, c'est-à-dire s'il ne "plonge pas ses racines dans le coeur des citoyens". Pour conclure, Durkheim affirme que la moralité consiste en la réalisation en nous de " la conscience collective du groupe dont nous faisons partie ". Ce groupe n'est pas l'ensemble de l'humanité, un collectif trop abstrait et impossible à appréhender pour l'individu, mais la société concrète dont nous faisons partie. Par conséquent, chaque peuple, à chaque époque particulière, a sa propre morale. Or, si l'on considère la question d'un point de vue historique, il existe deux formes principales de liens moraux. Dans les sociétés prémodernes, la conscience individuelle tente de s'identifier complètement à la conscience collective, c'est-à-dire aux idées et aux valeurs acceptées par l'ensemble de la communauté. Il s'agit d'une solidarité mécanique. Les sociétés modernes, en revanche, "ne peuvent être maintenues en équilibre que si le travail est divisé" ; cela génère une solidarité organique, qui relie des individus très différents les uns des autres. [1] Boudon, R. 2006. Nouveau Durkheim ? Vrai Durkheim ? Durkheimian Studies, 121. [2] Juan, S. 2019. Durkheim et la sociologie française. D’hier à aujourd’hui French Edition. Sciences Humaines. [3] Fouillée, A. 2016. La Science des mœurs remplacera-t-elle la morale ? CreateSpace Independent Publishing Platform. [4] Lagrésille, H. 2012. Vues Contemporaines De Sociologie Et De Morale Sociale. Nabu Press. [5] Maleki, K. 2015. Durkheim et le mécontentement social. Sciences de la société, 94, 219‑232. [6] Müller, H. P. 2013. Société, morale et individualisme. La théorie morale d’Emile Durkheim. Trivium, 13. durkheimde la division du travail social april 27th, 2020 - corrigé de la dissertation explication de texte durkheim de la division du travail social si richement doués que nous soyons il nous manque toujours quelque chos' 'WIKIZERO DE LA DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL FEBRUARY 4TH, 2020 - DE LA DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL A éTé à Résumé du document C'est le point de départ de la réflexion de Durkheim. Qu'est-ce qui fait que dans des sociétés modernes qui se différentient toujours plus ou la division du travail social est toujours grandissante, ces sociétés tiennent ensemble qu'est-ce qui fait la cohésion sociale dans des sociétés toujours plus différentiées, qui donnent toujours plus de place à l'individu ? Cette question reste une question actuelle. Ce mouvement se poursuit dans nos sociétés modernes. Des normes collectives sont-elles encore capables de réguler les rapports entre individus, individus que tout tend en apparence à séparer plutôt qu'à lier. C'est la préoccupation de Durkheim face au devenir de la morale ». Il s'agit ici de la division du travail social et non industriel, le sous-titre étant étude sur l'organisation des sociétés supérieures occidentales modernes ». Division du travail en société, dans les sociétés modernes. Cette question n'est pas nouvelle. Elle préoccupe depuis longtemps les économistes, dont Adam Smith. Sommaire Analyse fonctionnelle et analyse causale Une fonction intégrer le corps social Deux types solidarité mécanique et solidarité organique Un symbole les formes du droit Sociétés modernes et sociétés traditionnelles Un principe tout fait social doit s'expliquer par un autre fait social Trois causes volume de la société, densité matérielle et densité dynamique dite aussi densité morale Le double diagnostic durkheimien Division du travail, conflit social et anomie Culte de l'individu et déclin de la conscience collective quels risques ? Extraits [...] En même temps, le savant est complètement animé par du normatif. Il a une manière de s'inquiéter de la société moderne dans une forme de nostalgie pour l'harmonie perdue des sociétés primitives. Donc attention à toujours relever les traces normatives derrière un discours positif. On peut dire aussi que la manière dont Durkheim pense la société est toujours dans un cadre national. Ce qu'il appelle la société c'est souvent la nation une nation est d'abord née de la volonté de vivre ensemble, plus que la langue, etc.. [...] [...] Mais ce culte ruine la croyance en d'autres valeurs. Cette foi commune n'est possible que par la ruine des autres et ne pourrait donc produire l'effet de toutes les autres éteintes. Et si cette croyance est commune, car partagée par la communauté, elle est individuelle par son objet, car son objet est l'individu. Ce culte n'est pas à la société qu'il nous attache c'est à nous-mêmes. Ce culte ne constitue pas un lien social véritable crainte de voir le lien social se défaire sous l'impact de ce culte, il tend plutôt à les éloigner. [...] [...] Conclusion de la division du travail social notre premier devoir, pour Durkheim, c'est de nous faire une morale. Il est nécessaire que les sociétés modernes se donnent un socle de valeurs partagées, composées des valeurs héritées des Lumières, de la Révolution française, de la confiance en la science, etc. Durkheim est à la fois réformiste et conservateur, savant soucieux d'être utile . b. Culte de l'individu et déclin de la conscience collective quels risques ? Il termine sa thèse avec quelques remarques s'agissant du culte de l'individu. [...] [...] Ces trois facteurs expliquent comment on passe de société à solidarité mécanique à des sociétés à solidarité organique. Durkheim pense la causalité à sens unique. Jamais il ne pense une possible rétroaction de l'effet sur la cause. Ex. le travail des femmes explique-t-il qu'on fait mois d'enfants ? Donc la division du travail affecte-t-elle la démographie en retour. À partir de cette explication par trois causes, Durkheim va poser un diagnostic sur les formes pathologiques ou anormales de la division du travail social. [...] [...] Il va proposer des remèdes. III. Le double diagnostic durkheimien a. Division du travail, conflit social et anomie état d'indétermination, durable ou transitoire, quant aux normes, règles et valeurs sur lesquelles fonder la vie en société. Durkheim dit qu'il y a anomalie ou pathologie chaque fois que cette division du travail ne produit pas un accroissement de la solidarité social, mais son contraire, à commencer par l'antagonisme du travail et du capital. À mesure que les fonctions industrielles se spécialisent, la lutte devient plus vive bien loin que la solidarité augmente. [...] Extraitdu document. Fiche de lecture sur le texte de Durkheim : La Division Du Travail Social « De la division du travail social » est une œuvre sociologique et même philosophique que Durkheim a rédigé dans le but de mieux saisir la méthode de formation de la société à partir de l’union des hommes. Elle traite du lien social dans