🐼 Autocollant Je Me Gare Ou Je Veux

Marquagede place de parking Forme T Durable, autocollant, paq. 10 unités. Réf : 11.154.153. Pour la signalisation des zones dangereuses, des emplacements, des trottoirs, etc. Antiabrasif et résistant. Symbole autocollant pour l'application aux sols à l'intérieur.
Depuis le dĂ©but du dĂ©confinement, les sols de gares se sont transformĂ©s en jeu de pistes, avec des cercles, des croix, des bĂątons et des chevrons qui guident les voyageurs en les empĂȘchant de trop s'approcher les uns des autres. "Ce qu'on voulait, c'Ă©tait donner un vocabulaire trĂšs simple, avec des signes trĂšs simples, et qui fonctionne dans nos gares", rĂ©sume Carole Tabourot, directrice de l'expĂ©rience clients de SNCF Gares & Connexions. La SNCF, comme les autres opĂ©rateurs de transports, a longtemps plaidĂ© pour que le port du masque permette de s'affranchir des rĂšgles de distanciation Ă  bord des trains et dans les gares. Mais le Premier ministre Edouard Philippe a douchĂ© ses espoirs, en annonçant le 28 avril comment la France serait dĂ©confinĂ©e Ă  partir du 11 mai avec une distanciation obligatoire dans les transports publics, en plus du masque obligatoire. SNCF Gares & Connexions a immĂ©diatement constituĂ© une brigade de choc avec l'agence d'architecture maison Arep pour inventer une signalĂ©tique de crise, destinĂ©e Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ©e dans les zones d'embarquement, sur les quais, sous les panneaux d'affichage, devant les boutiques et les automates... En 48 heures chrono, et en tĂ©lĂ©travail. Une petite rĂ©volution quand on est habituĂ© Ă  palabrer devant des plans Ă©talĂ©s sur des tables, raconte Isabelle Le Saux, responsable du "designlab" d'Arep, une structure participative destinĂ©e Ă  repenser les espaces des gares, qui a Ă©tĂ© mise Ă  contribution. Des passagers sur les quais Ă  la gare Montparnasse Ă  Paris, le 12 mai 2020 suivent les marquages au sol de distanciation sociale AFP/Archives - Thomas SAMSON "Il fallait que ce soit trĂšs intuitif. On a dĂ©fini un vocabulaire trĂšs, trĂšs simple avec ce cercle qui permet de dire +j'attends ici+, cette croix qui indique ce qui n'est plus en usage aujourd'hui, cette barre qui fait s'arrĂȘter et les flĂšches/chevrons pour circuler", explique cette spĂ©cialiste du design. "Ces quatre signes combinĂ©s les uns aux autres permettent de rĂ©pondre aux diffĂ©rents cas d'usage", ajoute-t-elle "+Je me pose lĂ +, +je circule+... Le rond avec le trait pour +je me pose lĂ  et j'attends qu'une place se libĂšre devant mois dans la file d'attente+, et aussi les lignes Ă  ne pas franchir". - "L'idĂ©e, c'est d'accompagner" - "C'est un peu comme un Lego", s'amuse Carole Tabourot. Son Ă©quipe a ajoutĂ© quelques pictogrammes pour dĂ©signer un train, un guichet, ou montrer qu'il faut appuyer avec son coude sur un bouton d'ascenseur. Existent aussi quelques petits personnages rassurants que l'on peut ajouter au besoin. Les chefs de gare ont reçu des "kits de distanciation physique", des petits catalogues expliquant comment dĂ©ployer cette signalĂ©tique sur place, avec les espacements Ă  respecter, les contraintes techniques, les diffĂ©rents stickers proposĂ©s, etc. Ils ont dĂ» commander les dizaines de milliers d'adhĂ©sifs antidĂ©rapants nĂ©cessaires, avant de les mettre en place. Le cahier des charges prĂ©voit notamment 1,5 mĂštre entre chaque symbole. Il a par exemple fallu une semaine pour Ă©quiper la Gare de Lyon, Ă  Paris, tĂ©moigne sa directrice Priscille Garcin. "Ce qui a Ă©tĂ© le plus long, c'Ă©tait les quais" oĂč les autocollants ne suffisaient pas, dit-elle. "On est allĂ© chercher un prestataire qui fait du marquage sur les routes de maniĂšre Ă  ce que ça soit plus efficace. Sur les quais, c'est vraiment de la peinture longue durĂ©e!" Marquages au sol Ă  la Gare Montparnasse Ă  Paris, le 12 mai 2020 AFP/Archives - Thomas SAMSON "Un des Ă©pidĂ©miologistes qui nous a accompagnĂ©s nous disait que le fait de contenir la maladie en dĂ©confinement va aussi se jouer sur l'Ă©quilibre entre la contrainte qu'impose cette Ă©pidĂ©mie et l'acceptation sociale", relĂšve Carole Tabourot. D'oĂč le choix du blanc dominant dans la signalĂ©tique de crise, l'absence de couleurs fortes. "L'idĂ©e, c'est d'accompagner", renchĂ©rit Isabelle Le Saux. Surtout pas de panneaux de sens interdit, donc, pour ne pas stresser les gens. Sur le terrain, les agents de la SNCF peuvent de toute façon remettre les voyageurs Ă©garĂ©s dans le sens des flĂšches tracĂ©es au sol. Y a-t-il eu des ratĂ©s? "Mais sĂ»rement!", rĂ©pond Mme Tabourot. "SĂ»rement, et on va le rectifier Ă  l'usage." SNCF Gares & Connexions promet un suivi en continu, d'autant que la frĂ©quentation des gares reprend peu Ă  peu.
Jai demandĂ© Ă  la police municipale de faire de mĂȘme sur le siĂšge en cuir de ma moto parce que je me garais sur un grand trottoir contre le mur. La plupart des villes s'en fichaient, celle-ci s'en moquait (malgrĂ© l'absence de places de stationnement pour vĂ©los, j'ai demandĂ© Ă  l'officier oĂč se trouvait la plus proche et il a simplement haussĂ© les Ă©paules). S'ils avaient abĂźmĂ© le
Si l’on veut vraiment sortir du modĂšle d’église du passĂ©, corrompue et fermĂ©e sur elle-mĂȘme, il faut mettre l’ouverture et l’accueil au cƓur de nos projets d’avenir. Caitlin Weaver Incroyable mais vrai je suis devenue catholique Ă  cause de la Gay Pride. Caitlin Weaver Peu aprĂšs notre mariage, mon mari a Ă©tĂ© mutĂ© de New York en GĂ©orgie. Nous avons donc dĂ©mĂ©nagĂ© dans une nouvelle ville pour construire notre vie commune. Pour moi, l'Eglise ne faisait pas partie de ce nouveau plan de vie. Mon mari a grandi dans une famille catholique et mĂȘme s'il n'a jamais Ă©tĂ© trĂšs pratiquant, il voulait que nos enfants si nous en avions un jour soient eux aussi Ă©levĂ©s dans la foi. Je n'Ă©tais pas emballĂ©e par cette idĂ©e, l'Église ayant toujours Ă©tĂ© associĂ©e dans mon esprit aux messes tristes et soporifiques ainsi qu'Ă  l'oppression des femmes et d'autres groupes marginalisĂ©s. Or, l'ennui et la patriarchie sont mes deux bĂȘtes noires. J'Ă©tais loin d'ĂȘtre athĂ©e. Je n'ai pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans une confession en particulier, mais j'ai dĂ©couvert Dieu plus tard dans le sous-sol d'une Ă©glise, lors d'un programme en 12 Ă©tapes suivi Ă  l'Ă©poque oĂč mon premier mariage battait de l'aile Ă  cause de la dĂ©pendance Ă  la drogue et Ă  l'alcool de mon mari. J'ai mĂȘme commencĂ© Ă  aller Ă  la messe le dimanche, en compagnie d'un ami sobre et de sa femme. C'Ă©tait une Ă©glise non confessionnelle d'East Village, oĂč se croisaient des vieux punks repentis, des jeunes familles de toutes les origines, et mĂȘme des lesbiennes pures et dures du centre-ville. Le pasteur Ă©tait couvert de tatouages, la musique assurĂ©e par un groupe Ă©patant et la mise en scĂšne digne des confĂ©rences TED ou d'un concert de Radiohead. Quand les choses sont devenues sĂ©rieuses avec mon futur mari, je me suis mise Ă  l'accompagner de temps en temps Ă  la messe. Il habitait en plein centre du quartier de théùtres de Broadway, Ă  New York, et frĂ©quentait une Ă©glise dans le quartier. La prestation de la chorale Ă©tait digne des concerts professionnels mais, Ă  part ça, je trouvais la messe trĂšs froide et impersonnelle. J'Ă©tais aussi gĂȘnĂ©e par le manque de diversitĂ© dans la congrĂ©gation rien Ă  voir avec les foules bigarrĂ©es de New-Yorkais que je croisais tous les jours dans le mĂ©tro. Rien ne me touchait dans cette expĂ©rience. Or, si j'allais Ă  l'Ă©glise, c'Ă©tait pour ressentir pleinement la grĂące divine, pas pour m'acquitter d'une tĂąche qui me vaudrait des bons points au ciel. En dĂ©mĂ©nageant dans le sud des États-Unis, le problĂšme ne s'est plus posĂ© pendant un temps, car nous n'avions pas d'Ă©glise sur place. Le week-end, nous Ă©tions pris par mille et une choses en essayant de construire notre nouvelle vie. Nous Ă©cumions les marchĂ©s bios, achetions des meubles, cherchions le meilleur brunch ou le meilleur Bloody Mary de la ville... Avec tout ça, pas le temps de chercher une Ă©glise! De plus, je ne pouvais pas m'empĂȘcher de penser que si nous n'avions pas rĂ©ussi Ă  trouver une Ă©glise catholique qui me semble assez ouverte Ă  New York, il n'y avait aucune chance pour qu'elle existe dans le Sud. J'ai prĂ©venu mon mari que je n'Ă©tais pas prĂȘte Ă  frĂ©quenter un lieu oĂč mes amis gays et lesbiennes ne se sentiraient pas bienvenus. Caitlin Weaver Caitlin Weaver Une amie m'a parlĂ© d'une nouvelle Ă©glise non confessionnelle qui ressemblait apparemment Ă  celle que j'avais adoptĂ©e Ă  New York, avec un groupe de musique et un jeune pasteur dont les prĂȘches vous embrasent le cƓur. Un jour, alors que nous traversions un festival LGBT dans un parc prĂšs de chez nous, j'ai Ă©voquĂ© cette Ă©glise avec mon mari. Et pile, Ă  ce moment-lĂ , j'ai vu un stand de cette Ă©glise. "La voilĂ !" ai-je criĂ©. "Et en plus, ils offrent des sucettes bio!" Nous avons discutĂ© quelques minutes avec ceux qui tenaient le stand et sommes repartis avec une belle brochure d'information et de dĂ©licieuses sucettes. "Qu'en penses-tu?" ai-je demandĂ© Ă  mon mari. "Ça a l'air cool, mais ils ne sont pas catholiques", a-t-il rĂ©pondu en haussant les Ă©paules. "Et ils sont oĂč, les Catholiques?" ai-je lancĂ© d'un ton agacĂ© en montrant les stands de mĂ©thodistes, de luthĂ©riens, d'Ă©piscopaliens et mĂȘme de synagogues qui s'alignaient lĂ . Mon mari n'a rien trouvĂ© Ă  rĂ©pondre et nous avons continuĂ© d'avancer. "Salut les gars!" C'Ă©taient les membres du Sanctuaire de l'ImmaculĂ©e conception, une Ă©glise catholique du centre d'Atlanta. VĂȘtus de T-shirts arc-en-ciel, ils nous saluaient avec un grand sourire. AprĂšs un Ă©change chaleureux, nous sommes repartis Ă  la maison avec des aimants aux couleurs chatoyantes et des T-shirts, en promettant de passer Ă  la messe le lendemain, leur Ă©glise Ă©tant Ă  quelques kilomĂštres Ă  peine de chez nous. Le lendemain matin, nous nous sommes garĂ©s dans une rue vide d'un quartier du centre-ville, surtout connu pour ses centres d'accueil pour sans-abris et ses bĂątiments publics en ruine. L'Ă©glise se dressait fiĂšrement dans ce cadre dĂ©labrĂ©. À l'intĂ©rieur, nous avons Ă©tĂ© accueillis par une foule de gens qui Ă©changeaient des salutations en se serrant dans les bras. PrĂšs de la moitiĂ© de l'assemblĂ©e portait un T-shirt arc-en-ciel avec le nom de la paroisse imprimĂ© dessus. Dans cette rĂ©gion du Sud oĂč les Blancs et les Noirs se mĂ©langent peu, cette Ă©glise Ă©tait un exemple unique de mixitĂ©, avec des gens de tous les pays, de tous les Ăąges et de toutes les orientations sexuelles. Chaque rangĂ©e reprĂ©sentait Ă  elle seule l'Ă©quivalent d'une rame de mĂ©tro new-yorkais l'odeur en moins. Le prĂȘtre, un type sympathique aux airs de PĂšre NoĂ«l, a Ă©voquĂ© avec passion l'amour de JĂ©sus pour toute l'humanitĂ©. Il a rappelĂ© aux paroissiens de porter leurs T-shirts au dĂ©filĂ© de Gay Pride aprĂšs la messe et de ne pas manquer le prochain repas partagĂ© spĂ©cial LGBT organisĂ© par l'Ă©glise le vendredi suivant. Le chƓur a fait vibrer les vitraux en entonnant un cantique entraĂźnant, au son duquel tout le monde a tapĂ© des mains et dansĂ©. À la fin de la messe, le prĂȘtre et les diacres ont quittĂ© leurs robes pour rĂ©vĂ©ler leurs propres T-shirts multicolores, et ont traversĂ© fiĂšrement l'Ă©glise sous un tonnerre d'applaudissements. Mon mari s'est tournĂ© vers moi, ahuri. "Je n'avais jamais vu ça dans une Ă©glise catholique!" "Super! Alors nous avons trouvĂ© la nĂŽtre Ă©glise", ai-je rĂ©pondu. Notre Ă©glise est unique en son genre, et c'est bien dommage. Comme beaucoup d'autres aux Etats-Unis, elle s'est vidĂ©e quand la population est partie du centre-ville pour s'installer en banlieue. Mais au lieu de fermer ses portes, elle les a ouvertes en grand pour servir ceux qui Ă©taient restĂ©s. C'Ă©tait l'une des premiĂšres Ă©glises du coin Ă  aller vers les victimes du SIDA. Elle a instaurĂ© des repas hebdomadaires que le prĂȘtre et les paroissiens partageaient avec les personnes malades et en souffrance, venant surtout du milieu LGBT, de loin le plus touchĂ© par l'Ă©pidĂ©mie. Ces repas se sont poursuivis jusqu'au milieu des annĂ©es 1990. Dans la communautĂ© homosexuelle, le bruit s'est rĂ©pandu qu'il existait un endroit oĂč les gays pouvaient recevoir l'amour de Dieu comme tout le monde. Dans la pĂ©riode actuelle de scandales horribles impliquant l'Église catholique, il n'est pas Ă©tonnant qu'elle compte de moins en moins de fidĂšles. Si l'on veut vraiment sortir du modĂšle d'Ă©glise du passĂ©, corrompue et fermĂ©e sur elle-mĂȘme, il faut mettre l'ouverture et l'accueil au cƓur de nos projets d'avenir. Beaucoup de Catholiques partagent cette conviction. Non seulement sont-ils horrifiĂ©s par les accusations d'agressions sexuelles qui touchent l'Église, mais deux tiers d'entre eux sont pour le mariage homosexuel. Pourtant, le message vĂ©hiculĂ© par les prĂȘtres et les paroissiens reflĂšte rarement ces valeurs. C'est ce dĂ©calage profond qui cantonne l'Église catholique au passĂ©. Pourtant, quand je regarde mon l'Ă©glise, je vois un avenir dont je veux faire partie. VoilĂ  pourquoi vous me trouverez tous les dimanches matin Ă  la messe, moi qui n'ai jamais voulu y aller. J'ai baptisĂ© mon fils ici, je m'y implique et j'ai mĂȘme collĂ© sur ma voiture un autocollant Ă  l'effigie de ma paroisse. J'ai deux mariages Ă  mon actif, mais c'est la premiĂšre fois que je saute le pas de l'autocollant. C'est dire si mon engagement est sĂ©rieux! Il faut se rendre Ă  l'Ă©vidence, je crois que je suis devenue une ouaille de Dieu. Cette annĂ©e, en dĂ©filant Ă  la gay pride avec d'autres membres de ma paroisse, je serai sans doute peinĂ©e de constater l'absence d'autres Ă©glises catholiques Ă  nos cĂŽtĂ©s. Mais je serai aussi profondĂ©ment reconnaissante d'avoir trouvĂ© l'endroit oĂč je me sens bien, du moins pour l'instant, oĂč la grĂące abonde et oĂč tous sont bienvenus pour la partager. Ce blog, publiĂ© Ă  l'origine sur le HuffPost amĂ©ricain, a Ă©tĂ© traduit par Valeriya Macogon pour Fast for Word. À voir Ă©galement sur Le HuffPost LIRE AUSSI Gay Pride 2018 le mot d'ordre pour la Marche des FiertĂ©s montre que la bataille de la PMA se rapproche Gay Pride 2018 Connaissez-vous tous les symboles de la culture queer?

Pourla rouille esseye du coca cola ca a l'air bĂȘte mais ca marche!!Pour la colle des plomb si tu veux attend que l'on se voiyent pour les MF et je te Detailing Esthauto, apprendre le detailing. Accueil Forums > Techniques en Detailing > Dressing et autres surfaces > Les anciennes traces des plomb! Discussion dans 'Dressing et autres surfaces' créé par El Barto,

Ca y est tous les Robins des Bois des temps modernes ont trouvĂ© la solution au parking photo Davy de GCUMQui n’a jamais fait de gros yeux et n’a pas ralenti en voyant un vĂ©hicule se garer sur une place rĂ©servĂ©e aux handicapĂ©s. Qui n’a pas attendu de voir la personne sortir du vĂ©hicule pour se dire “non mais quelle honte
” ou faire le tour de la voiture pour vĂ©rifier que le petit macaron Ă©tait bien en peut lĂ©gitimement penser qu’une jeune femme juchĂ©e sur des talons de 10 cms avec une micro-jupe et 10 paquets dans les mains n’est pas Ă  proprement parlĂ© handicapĂ©e
. son portefeuille peut ĂȘtre par contre
Et lĂ  situation de stress post-traumatique vous vous retrouvez dĂ©semparĂ©, vous Ă©touffez un juron et une bouffĂ©e de chaleur, vous plissez les yeux mĂ©chamment, serrez les dents et portez un regard assassin sur le contrevenant. Et parfois mĂȘme, si vous ĂȘtes vraiment Ă  bout vous allez peut ĂȘtre mettre un coup de pied rageur dans les pneus
 A partir de maintenant plus de frustration enfouie, petit sourire en coin vous attendez que le conducteur s’éloigne en lui faisant un petit signe de la main et lĂ  bim ! un sticker anti-violation des places handicapĂ©s GCUM en plein sur le pare-brise. Tout de suite vous respirez mieux, mieux qu’un cours de yoga ou qu’un bon repas gastronomique et si moi je dis ça vous pouvez me croire ! .Alors pour toutes les associations qui luttent pour le bien-ĂȘtre des personnes handicapĂ©es, GCUM s’engage ! Contactez-nous ! Ou Ă  titre individuel commandez directement depuis notre boutique en de
BonjourĂ  tous, suite Ă  certaines de vos propositions, il y a des nouveautĂ©s concernant les fiches horaires sur la ligne J. En effet, sur certaines destinations, il faut parfois utiliser plusieurs fiches. Par exemple, Ă  Conflans, il faut regarder la fiche Paris – Mantes-La-Jolie via Conflans mais aussi celle de Paris – Gisors.
Comme nous avons un jour fĂ©riĂ© cette semaine, j’ai donc plus de temps pour mon dĂ©fi, et je vais attaquer par le plus difficile pour moi Les Papiers Administratifs ! Objectif de la semaine Se dĂ©barrasser des papiers qui n’ont pas besoin d’ĂȘtre gardĂ©s. Pour ça, je me base sur ces recommandations du Service Public. Un petit bilan Ă  la fin de la semaine s’impose! Et comme je voudrais rĂ©gler une bonne fois pour toutes le tri des papiers, je me mets des objectifs pour les mois Ă  venir. Objectif mois Mai RĂ©soudre les problĂšmes Ă  la source et demander Ă  recevoir les correspondances par email que par courrier. Mettre en place un systĂšme de gestion de courrier. J’ai dĂ©jĂ  entamĂ© une partie de ce travail il y a quelques temps j’ai mis un autocollant “stop pub” sur ma boite aux lettres et je me suis dĂ©sabonnĂ©e des ventes par correspondance. Se dĂ©sabonner de ces courriers peut ĂȘtre fastidieux, car certains demandent Ă  ce que vous fassiez la demande par courrier, sans possibilitĂ© de le faire en ligne eh oui, on est en 2015 pourtant
. Mais je peux vous assurer que ne pas recevoir toutes ces pubs papiers vont vous allĂ©ger. Pensez donc plus de voyages continuels entre la boite aux lettres, la maison et la poubelle. Si toutefois vous vous posez la question de comment connaitre les dates de promotion de votre supermarchĂ©, car vous faites vos courses alimentaires suivant les promos trĂšs bonne idĂ©e pour faire des Ă©conomies, ceci dit, vous pourriez toujours les consulter sur internet via ce site par exemple ou l’application Tiendeo. Objectif mois de Juin AllĂ©ger encore plus les papiers administratifs en les numĂ©risant. Scanner les papiers importants et dĂ©truire les originaux pour ceux qui peuvent l’ĂȘtre. LES ETAPES A SUIVRE POUR RANGER ET SIMPLIFIER LES PAPIERS ADMINISTRATIFS Si vous ĂȘtes Ă©galement dans cet objectif de vous occuper de vos papiers administratifs, en partant de zĂ©ro, voici les Ă©tapes que je conseillerais 1 – D’abord, s’occuper de la source du problĂšme pour couper les rentrĂ©es de papiers Ă  la maison stop pub, dĂ©sabonnement, passage Ă  la correspondance par email 2 – Jetez les papiers inutiles dĂ©jĂ  prĂ©sents Ă  la maison liste des papiers Ă  conserver et classez-les suivant la logique qui marche pour vous par catĂ©gorie, par annĂ©e
 3 – NumĂ©risez autant que possible pour vous dĂ©sencombrer des papiers physiques. Pour les stocker vous avez au choix les garder dans un disque dur externe chez vous, mais gare aux incendies, inondations et vols. Ou les mettre sur le cloud, mais gare au piratage informatique. A chacun de juger ce qui lui convient. On se retrouve Ă  la fin de la semaine! CrĂ©dit photo Vangelis Thomaidis ForfaitĂ©chu : pour les abonnĂ©s ayant souscrit un abonnement avant le 1 er avril 2009. et ayant respectĂ© les obligations de consommation annuelle minimale pour conserver la dĂ©gressivitĂ© des prix. Elle s’applique sur l’ensemble des lignes Ă  tarification SNCF et donc sur tout le parcours INTERCITÉS entre Nevers et Paris (dans les deux Cette page prĂ©sente uniquement les Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et d’Utilisation du Passe Navigo DĂ©couverte. 1 – PrĂ©sentation et Conditions d' Le passe Navigo DĂ©couverte, se compose d’une carte Ă  puce, d’une Carte Nominative Transport et d’un Ă©tui. Un mĂȘme numĂ©ro Ă  6 chiffres est imprimĂ© sur la carte Ă  puce et sur la Carte Nominative Transport. Les deux cartes sont rigoureusement personnelles, incessibles et indissociables. Elles doivent toujours ĂȘtre utilisĂ©es et prĂ©sentĂ©es conjointement. L’obtention n’est pas assortie de l’inscription du titulaire dans un Le passe Navigo DĂ©couverte est la propriĂ©tĂ© du Syndicat des Transports d’Îlede-France et des transporteurs RATP, SNCF MobilitĂ©s et Optile mandataire des opĂ©rateurs privĂ©s, ci-aprĂšs dĂ©signĂ©s les transporteurs ». Pour ĂȘtre valable, le titulaire doit inscrire ses nom et prĂ©nom, coller sa photo de face, tĂȘte nue, fond neutre, non utilisĂ©e, non scannĂ©e, non photocopiĂ©e et apposer le rabat autocollant sur la Carte Nominative Le passe Navigo DĂ©couverte est utilisable dans la rĂ©gion Île-de-France sur les rĂ©seaux des Le passe Navigo DĂ©couverte sert de support aux forfaits suivants Forfait Navigo Mois ou Semaine,Forfait Navigo JourForfait Navigo Jeunes Week-enddont les Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et d’Utilisation CGVU en vigueur sont disponibles Le passe Navigo DĂ©couverte est distribuĂ©, au prix TTC fixĂ© par le Syndicat des Transports d’Île-de-France dans les guichets RATP et SNCF et dans tous les comptoirs de la RATPchez les commerçants dĂ©positaires de la RATP et des entreprises d’OptileLa remise du passe est immĂ©diate sans contrĂŽle d’identitĂ© ni de Le passe Navigo DĂ©couverte est dĂ©livrĂ© non chargĂ© d’un titre de Le passe Navigo DĂ©couverte seul sans forfait valide ou la Carte Nominative Transport seule n’est pas un titre de Pour voyager, le titulaire d’un passe Navigo DĂ©couverte doit l’avoir prĂ©alablement chargĂ© d’un titre de transport et avoir validĂ© celui-ci sur les appareils de validation des transporteurs avant chaque trajet lors de son entrĂ©e sur le rĂ©seau et/ou de sa montĂ©e dans le vĂ©hicule, mais aussi, le cas Ă©chĂ©ant, lors des correspondances et en sortie, sous peine de se trouver en Lors des contrĂŽles, le passe Navigo DĂ©couverte doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© chargĂ© d’un forfait ou contrat en cours de validitĂ© et validĂ©. A dĂ©faut, le titulaire est redevable d’une indemnitĂ© forfaitaire conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation applicable aux services de transports publics de Le passe Navigo DĂ©couverte validĂ© et chargĂ© d’un forfait en cours, ainsi que la Carte Nominative Transport non raturĂ©s, non surchargĂ©s, photo non dĂ©collĂ©e, rabat apposĂ© doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s ensemble lors du contrĂŽle. Toute utilisation irrĂ©guliĂšre du passe Navigo DĂ©couverte constatĂ©e lors d’un contrĂŽle entraĂźne le paiement d’une indemnitĂ© forfaitaire conformĂ©ment Ă  la rĂšglementation applicable aux services de transports publics de Toute utilisation frauduleuse du passe Navigo DĂ©couverte falsification, contrefaçon, utilisation par un tiers, constatĂ©e lors d’un contrĂŽle, entraĂźne le retrait immĂ©diat du passe et peut donner lieu Ă  des poursuites devant les – Perte ou En cas de perte ou de vol du passe Navigo DĂ©couverte ou d’un des deux Ă©lĂ©ments le composant carte Ă  puce ou Carte Nominative Transport, aucune carte ne peut ĂȘtre remplacĂ©e, ni remboursĂ©e. 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Lorsque la puce du passe est lisible et qu’il contient un forfait en cours de validitĂ© ou futur, un coupon de dĂ©pannage permettant au titulaire de voyager jusqu’à la fin de validitĂ© du ou des forfaits initialement chargĂ©s sur son passe lui est remis, sauf s’il s’agit d’un forfait Navigo Jour qui ne peut en aucun cas ĂȘtre Au-delĂ , pour continuer Ă  voyager, le titulaire devra racheter un nouveau passe Navigo DĂ©couverte qui pourra lui ĂȘtre remboursĂ© si la dĂ©tĂ©rioration n’est pas de son fait. Les modalitĂ©s de ce remboursement lui seront indiquĂ©es par l’agent commercial du Lorsque la puce du passe est illisible, il n’est pas possible de remettre au titulaire un titre de dĂ©pannage lui permettant de voyager, il doit acheter un nouveau titre de nouveau titre de transport achetĂ© pourra lui ĂȘtre remboursĂ© si la dĂ©tĂ©rioration du passe Navigo DĂ©couverte remplacĂ© n’est pas de son fait. Les modalitĂ©s de ce remboursement lui seront indiquĂ©es par l’agent commercialdu La demande de remboursement fournie et tamponnĂ©e par le transporteur doit ĂȘtre accompagnĂ©e du passe dĂ©tĂ©riorĂ©, de la Carte Nominative Transport et des justificatifs d’ doit ĂȘtre envoyĂ©e au transporteur qui a rĂ©alisĂ© le remplacement soit Ă  RATP – Service clientĂšle – TSA 81250 – 75564 Paris Cedex 12soit Ă  SNCF – via le formulaire ;ou par courrier postal Relations ClientĂšle SNCF Transilien CS 61139 80001AMIENS CEDEX Attention si le passe Navigo DĂ©couverte contient un forfait Navigo Jour, il ne peut en aucun cas ĂȘtre reconstituĂ©. Il peut faire l’objet d’un remboursement conformĂ©ment aux Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et d’Utilisation du forfait Navigo Jour en vigueur disponibles sur – Renouvellement du passeLes transporteurs se rĂ©servent le droit de renouveler le passe Navigo DĂ©couvertepour des raisons techniques ou – PartenariatsLes passes Navigo DĂ©couverte peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans le cadre de certaines prestations fournies par les partenaires de la mobilitĂ© durable du Syndicat des Transports d’Île-de-France. Les transporteurs et le Syndicat des Transports d’Île-deFrance dĂ©clinent toute responsabilitĂ© relative Ă  l’utilisation du passe Navigo DĂ©couverte dans le cadre d’une application qui n’aurait pas fait l’objet d’une convention de partenariat avec le Syndicat des Transports d’Île-de-France. Le partenaire reste seul responsable des engagements contractuels pris vis-Ă -vis du titulaire du passe Navigo – PrĂ©cautions d'utilisation du passeLe passe Navigo DĂ©couverte dispose d’une puce Ă  microprocesseur et d’une antenne radio dont le bon fonctionnement dĂ©pend de quelques prĂ©cautions d’utilisation de base que le titulaire s’engage Ă  respecter. Il doit notamment ne pas soumettre le passe Navigo DĂ©couverte Ă  des torsions, pliages, dĂ©coupages, Ă  de hautes ou basses tempĂ©ratures, Ă  des effets Ă©lectromagnĂ©tiques, Ă  un niveau d’humiditĂ© Ă©levĂ© et Ă  n’importe quel autre traitement manifestement inappropriĂ© au bon fonctionnement du passe Navigo DĂ©couverte. Il est vivement recommandĂ© de laisser le passe Navigo DĂ©couverte dans un Ă©tui – Application des conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation Le Syndicat des Transports d’Île-de-France et les transporteurs se rĂ©servent le droit de faire Ă©voluer les prĂ©sentes Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et d’ ce cas, les nouvelles conditions gĂ©nĂ©rales seront portĂ©es Ă  la connaissance des clients par voie de publication au recueil des actes administratifs du Syndicat des Transports d’Île-de-France ainsi que sur les sites internet ou/et par voie d’affichage dans les bus ou/et les gares ou/et les stations ou/et les tramways.1 Liste des agences commerciales et des comptoirs-club RATP et des Guichets Services Navigo SNCF sur du passe Navigo DĂ©couverte est subordonnĂ©e Ă  la connaissance et l’acceptation pleine, entiĂšre et sans rĂ©serve par le titulaire des prĂ©sentes Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et d’Utilisation ainsi que celles relatives au titre de transport chargĂ© sur le passe dĂ©nomination titulaire » indique nommĂ©ment la personne dont la photo et le nom/prĂ©noms figurent sur la carte Nominative titulaire d’un passe Navigo DĂ©couverte n’est inscrit dans aucun fichier. Cesautocollants sont idĂ©als pour marquer les vĂ©hicules mal garĂ©s. Attention, il est recommandĂ© de ne coller qu’un autocollant par vĂ©hicule et l'autocollant ne doit pas gĂȘner la vue du conducteur. Vous ne devez donc pas coller l'autocollant sur le pare-brise, la vitre arriĂšre, les rĂ©troviseurs et sur la carrosserie du vĂ©hicule. DROIT DE REPONSE sur le commentaire ci Bonjour r/EnculerLesVoitures !Savez-vous s'il existe des autocollants a placer sur les voitures qui obstruent les trottoirs et les pistes cyclables ?Ça m'évitera de griffonner des messages avec mes clés sur la sérieusement, je crois qu'il existe ce genre d'autocollant pour que les aveugles/malvoyants puissent "prévenir" les automobilistes dont la bagnole bloque un trottoir qu'ils ont dû se mettre en danger pour contourner la voiture mal garé me dis que ce serait bien d'avoir un autocollant pour les voitures garées sur les pistes qu'un autocollant ne constitue pas une dégradation du véhicule s'il est suffisamment facile à enlever. Mais je n'y connais pas grand-chose, peut-ÃÂȘtre que quelqu'un qui s'y connait en droit pourrait confirmer ?
Jeveux faire du vĂ©lo d'Ijmuiden Ă  la gare de Schiphol et prendre le train pour Groningue - un problĂšme avec ça? Krist van Besien. Vous pouvez prendre votre vĂ©lo dans les trains nĂ©erlandais. Les vĂ©los pliants qui ne prennent pas plus de place qu'un bagage normal voyagent gratuitement, mais ils doivent ĂȘtre entiĂšrement pliĂ©s pendant le voyage. Cependant, pour les vĂ©los de taille
Skip to content Albums Studio Albums Live Compilations Participations Playlists GĂ©ographie du vide 2021 01. Du soleil dans ma rue Paroles 03. Fotheringhay 1587 Paroles 04. La fin du roman Paroles 05. Nuits blanches Paroles 07. PriĂšre pour Ba'al Azabab Paroles 09. Vers la folie Paroles 10. L’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© Paroles 11. Combien de jours encore Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Albums Studio GĂ©ographie du vide 2021 ✕ GĂ©ographie du vide 2021 01. Du soleil dans ma rue Paroles 03. Fotheringhay 1587 Paroles 04. La fin du roman Paroles 05. Nuits blanches Paroles 07. PriĂšre pour Ba'al Azabab Paroles 09. Vers la folie Paroles 10. L’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© Paroles 11. Combien de jours encore Paroles ÉCOUTER / COMMANDER STRATÉGIE DE L’INESPOIR 2014 ✕ STRATÉGIE DE L’INESPOIR 2014 01. En remontant le fleuve Paroles 03. FenĂȘtre sur dĂ©sert Paroles 04. StratĂ©gie de l'inespoir Paroles 05. Karaganda Camp 99 Paroles 06. MytilĂšne Island Paroles 07. RĂ©silience zĂ©ro Paroles 08. Lubies sentimentales Paroles 09. Amour dĂ©saffectĂ© Paroles 10. MĂ©diocratie... Paroles 11. Retour Ă  CĂ©lingrad Paroles ÉCOUTER / COMMANDER SupplĂ©ments de mensonge 2011 ✕ SupplĂ©ments de mensonge 2011 01. La ruelle des morts Paroles 02. FiĂšvre resurrectionnelle Paroles 03. Trois poĂšmes pour Annabel Lee Paroles 04. Garbo XW Machine Paroles 05. Petit matin heure d'Ă©tĂ© Paroles 06. Compartiment C voiture 293 Edward Hopper 1938 Paroles 07. Infinitives voiles Paroles 08. Ta vamp orchidoclaste Paroles 09. Lobotomie Sporting Club Paroles 10. Les ombres du soir Paroles 11. Quebec November Hotel Paroles 12. Les filles du sud Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Amicalement Blues 2007 ✕ Amicalement Blues 2007 01. Avenue de l'amour Paroles 02. Emeute Ă©motionnelle Paroles 03. Amant sous contrĂŽle Paroles 04. Strindberg 2007 Paroles 05. L'appel de la forĂȘt Paroles 06. Les douceurs de la vengeance Paroles 08. Rendez-vous au dernier carrefour Paroles 09. SpĂ©cial ado SMS blues Paroles 10. Photographie d'un rĂȘveur Paroles 11. Your Terraplane Is Ready Mister Bob! Paroles 12. Juste avant l'enfer Paroles 13. Le vieux bluesman & la bimbo Paroles ÉCOUTER / COMMANDER SCANDALE MÉLANCOLIQUE 2005 ✕ SCANDALE MÉLANCOLIQUE 2005 01. Libido moriendi Paroles 02. Scandale mĂ©lancolique Paroles 04. Confessions d'un Never Been Paroles 05. Le jeu de la folie Paroles 06. Last Exit to Paradise Paroles 07. L'Ă©tranger dans la glace Paroles 08. Les jardins sauvages Paroles 09. TĂ©lĂ©gramme 2003 Paroles 10. Loin des temples en marbre de lune Paroles 11. La nuit de la Samain Paroles 12. When Maurice Meets Alice Paroles 13. That Angry Man on the Pier Paroles ÉCOUTER / COMMANDER DĂ©floration 13 2001 ✕ DĂ©floration 13 2001 01. Une ambulance pour Elmo Lewis Paroles 02. Quand la banlieue descendra sur la ville Paroles 03. Le touquet juillet 1925 Paroles 04. Also sprach Winnie l'ourson Paroles 06. Joli mai mois de Marie Paroles 07. Camelia Huile sur toile A Charles belle Paroles 08. Parano Safari en ego-trip-transit ou comment plumer son ange gardien Paroles 09. Eloge de la tristesse Paroles 10. Roots & dĂ©routes + croisement Paroles 11. Les fastes de la solitude Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Le bonheur de la tentation 1998 ✕ Le bonheur de la tentation 1998 01. Retour Vers La Lune Noire Paroles 02. La Ballade D'Abdallah GĂ©ronimo Cohen Paroles 03. Empreintes Sur NĂ©gatif Paroles 04. MĂ©thode de dissection du pigeon Ă  Zone-la-Ville Paroles 05. Dans quel Ă©tat terre Paroles 06. Bouton De Rose Paroles 07. 27Ăšme Heure Suite Faunesque Paroles 08. Eurydice Nonante Sept Paroles 09. Le Chaos De La Philosophie Paroles 10. Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable Paroles ÉCOUTER / COMMANDER LA TENTATION DU BONHEUR 1996 ✕ LA TENTATION DU BONHEUR 1996 01. 24 heures dans la nuit d'un faune Paroles 02. Critique du chapitre 3 Paroles 03. La nostalgie de Dieu Paroles 04. OrphĂ©e nonante huit Paroles 05. Tita Dong-Dong Song Paroles 06. Sentiments numĂ©riques revisitĂ©s Paroles 07. Mojo - dĂ©panneur tv 1948-2023 Paroles 08. Copyright apĂ©ro mundi Paroles 09. Psychopompes, mĂ©tempsychose & sportswear Paroles 10. Des adieux ... / ... Paroles 11. La philosophie du chaos Paroles 12. La nostalgie de Dieu Version Unplugged Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Fragments d’hĂ©bĂ©tude 1993 ✕ Fragments d’hĂ©bĂ©tude 1993 01. CrĂ©puscule - transfert Paroles 02. Les mouches bleues Paroles 03. Est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire? Paroles 04. Bruits de bulles Paroles 05. Fin de partie Paroles 06. Animal en quarantaine Paroles 07. SĂ©rie de 7 rĂȘves en Crash Position Paroles 08. Juste une valse noire Paroles 09. ParanoĂŻd Game Paroles 10. Maalox Texas Blues Paroles 11. La terre tremble Paroles 12. Une provinciale de petite bourgeoisie Paroles 13. Encore un petit cafĂ© Paroles 14. Terrien, t'es rien Paroles ÉCOUTER / COMMANDER CHRONIQUES BLUESYMENTALES 1990 ✕ CHRONIQUES BLUESYMENTALES 1990 01. Demain Les Kids Paroles 02. Pogo Sur La Deadline Paroles 03. Un Automne A Tanger AntinoĂŒs Nostalgia Paroles 04. CamĂ©ra Terminus Paroles 05. 542 Lunes Et 7 Jours Environ Paroles 06. Zoo Zumains ZĂ©bus Paroles 07. Portrait De Femme En 1922 Paroles 08. Misty Dog In Love Paroles 09. Villes Natales Et Frenchitude Paroles ÉCOUTER / COMMANDER EROS ÜBER ALLES 1988 ✕ EROS ÜBER ALLES 1988 01. Was ist das Rock'n'Roll? Paroles 02. Je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir Paroles 03. Amants Destroy Paroles 04. Pulque, mescal y tequila Paroles 05. Septembre rose Paroles 06. Syndrome albatros Paroles 08. Je suis partout Paroles ÉCOUTER / COMMANDER MÉTÉO FÜR NADA 1986 ✕ MÉTÉO FÜR NADA 1986 01. Dies olĂ© sparadrap Joey Paroles 02. Zone chaude, mĂŽme Paroles 03. PrĂ©cox Éjaculator Paroles 04. Narine narchande Paroles 05. Affaire Rimbaud Paroles 06. BipĂšde Ă  station verticale Paroles 07. Sweet amanite phalloĂŻde queen Paroles 08. DiogĂšne sĂ©rie 87 Paroles 09. Errer humanum est Paroles ÉCOUTER / COMMANDER ALAMBIC / SORTIE-SUD 1984 ✕ ALAMBIC / SORTIE-SUD 1984 02. Whiskeuses images again Paroles 03. Nyctalopus Airline Paroles 04. Femme de Loth Paroles 05. Buenas noches Jo Paroles 06. Un vendredi 13 Ă  5h Paroles 07. Chambre 2023 & des poussiĂšres Paroles ÉCOUTER / COMMANDER SOLEIL CHERCHE FUTUR 1982 ✕ SOLEIL CHERCHE FUTUR 1982 01. Soleil cherche futur Paroles 02. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 03. Autoroutes jeudi d'automne Paroles 04. Ad orgasmum aeternum Paroles 05. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 06. Exit to chatagoune-goune Paroles 08. Solexine et ganja Paroles ÉCOUTER / COMMANDER DERNIÈRES BALISES AVANT MUTATION 1981 ✕ DERNIÈRES BALISES AVANT MUTATION 1981 01. 113Ăšme cigarette sans dormir Paroles 03. MathĂ©matiques souterraines Paroles 04. Taxiphonant d'un pack de kro Paroles 05. ScĂšnes de panique tranquille Paroles 06. Cabaret Sainte-Lilith Paroles 07. Photographie-Tendresse Paroles 08. Une fille au rhĂ©sus nĂ©gatif Paroles 09. Exil sur planĂšte-fantĂŽme Paroles 10. Redescente climatisĂ©e Paroles ÉCOUTER / COMMANDER De l’amour, de l’art ou du cochon ? 1980 ✕ De l’amour, de l’art ou du cochon ? 1980 01. Psychanalyse du singe Paroles 02. Groupie 89 turbo 6 Paroles 04. Scorbut Du Film Rock Ă  la prĂ©fecture » Paroles 05. Comme un chien dans un cimetiĂšre Le 14 Juillet Paroles 06. De l'amour, de l'art ou du cochon? Paroles 07. L'agence des amants de Madame MĂŒller Paroles 08. VendĂŽme Gardenal Snack Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Autorisation de dĂ©lirer 1979 ✕ Autorisation de dĂ©lirer 1979 01. La vierge au dodge 51 Paroles 02. Court-mĂ©trage Paroles 03. La mĂŽme kalĂ©idoscope Paroles 04. L'homme politique, le roll-mops et la cuve Ă  mazout Paroles 05. Variations autour du complexe d'Icare Paroles 06. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs Paroles 08. DerniĂšre station avant l'autoroute Paroles 09. Rock-autopsie Paroles 10. Autorisation de dĂ©lirer Paroles 11. Alligators 427 Paroles ÉCOUTER / COMMANDER TOUT CORPS VIVANT BRANCHÉ SUR LE SECTEUR ÉTANT APPELÉ À S’ÉMOUVOIR
 1978 ✕ TOUT CORPS VIVANT BRANCHÉ SUR LE SECTEUR ÉTANT APPELÉ À S’ÉMOUVOIR
 1978 01. L'ascenseur de 22h43 1Ăšre partie Paroles 02. La fin du Saint-Empire Romain Germanique Paroles 03. Je t'en remets au vent Paroles 04. La maison Borniol Paroles 05. La Cancoillotte Paroles 06. L'ascenseur de 22h43 2Ăšme partie Paroles 07. PremiĂšre descente aux enfers par la face nord Paroles 09. La dĂšche, le twist & le reste Paroles 10. La fille du coupeur de joints Paroles 11. Le chant du fou Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Albums Live 40 ans de chansons sur scĂšne 2019 ✕ 40 ans de chansons sur scĂšne 2019 04. Eloge de la tristesse Paroles 05. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 06. Le jeu de la folie Paroles 07. CrĂ©puscule - transfert Paroles 08. La ruelle des morts Paroles 09. La vierge au Dodge 51 Paroles 10. Septembre rose Paroles 11. Critique du chapitre 3 Paroles 12. Lorelei SĂ©basto cha Paroles 13. Exil sur la planĂšte-fantĂŽme Paroles 14. Affaire Rimbaud Paroles 15. Confessions d'un never been Paroles 16. MathĂ©matiques souterraines Paroles 17. Un vendredi 13 Ă  5h Paroles 18. L'agence des amants de madame MĂŒller Paroles 19. Je t'en remets au vent Paroles 20. La dĂšche, le twist & le reste Paroles 21. Un automne Ă  Tanger Paroles 22. L'ascenceur de 22h43 Paroles 23. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs Paroles 24. Alligators 427 Paroles 25. Sweet Amanite phalloĂŻde queen Paroles 26. La maison Borniol Paroles 27. Soleil cherche futur Paroles 28. Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable Paroles 30. La fille du coupeur de joints Paroles 31. DerniĂšre station avant l'autoroute Paroles ÉCOUTER / COMMANDER VIXI TOUR XVII 2016 ✕ VIXI TOUR XVII 2016 01. En remontant le fleuve 05. Confessions d'un Never Been 08. Autoroutes jeudi d'automne 13. Je t'en remets au vent 14. Petit matin heure d'Ă©tĂ© 16. StratĂ©gie de l'inespoir 18. 113Ăšme cigarette sans dormir 19. BipĂšde Ă  station verticale 20. Sentiments numĂ©riques revisitĂ©s 22. Les fastes de la solitude 23. Les dingues et les paumĂ©s 24. La fille du coupeur de joints ÉCOUTER / COMMANDER HOMO PLEBIS ULTIMAE TOUR 2012 ✕ HOMO PLEBIS ULTIMAE TOUR 2012 02. FiĂšvre rĂ©surrectionnelle 06. Petit matin heure d'Ă©tĂ© 08. Confessions d'un Never Been 09. Les dingues et les paumĂ©s 10. L'Ă©tranger dans la glace 11. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen 13. 113Ăšme cigarette sans dormir 16. MathĂ©matiques souterraines 17. Ta vamp orchidoclaste 19. Autorisation de dĂ©lirer 22. La fille du coupeur de joints 24. Lobotomie Sporting Club ÉCOUTER / COMMANDER Scandale mĂ©lancolique tour 2007 ✕ Scandale mĂ©lancolique tour 2007 01. Cabaret Sainte Lilith 02. When Maurice meets Alice 04. Autoroutes jeudi d'automne 05. Confessions d'un never been 06. Quand la banlieue descendra sur la ville 07. Comme un chien dans un cimetiĂšre 08. Sweet amanite phalloide queen 09. Scandale mĂ©lancolique 10. Psychanalyse du singe 12. BipĂšde Ă  station verticale 15. PremiĂšre descente aux enfers 17. Les dingues et les paumĂ©s 18. L'Ă©tranger dans La glace 19. MathĂ©matiques souterraines 21. La fille du coupeur de joints ÉCOUTER / COMMANDER AU BATACLAN 2002 ✕ AU BATACLAN 2002 01. Une ambulance pour Elmo Lewis 02. Quand la banlieue descendra sur la ville 03. Dies ole sparadrap joey 04. Psychopompes, mĂ©tempsychose & sportswear 06. Redescente climatisĂ©e 07. Les dingues et les paumĂ©s 09. Le touquet juillet 1927 10. Joli mai mois de Marie ÉCOUTER / COMMANDER En concert Ă  Bercy 1999 ✕ En concert Ă  Bercy 1999 01. L'ascenseur de 22h43 2Ăšme partie 02. Exil sur planĂšte-fantĂŽme 03. Autoroutes jeudi d'automne 05. 113Ăšme cigarette sans dormir 08. MĂ©thode de dissection du pigeon Ă  Zone-la-Ville 10. Was ist das, Rock'n'Roll 11. MathĂ©matiques souterraines 12. La vierge au Dodge 51 13. BipĂšde Ă  station verticale 16. Je t'en remets au vent 17. La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen 22. Les dingues et les paumĂ©s 23. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen 26. La philosophie du chaos 27. Le chaos de la philosophie 28. Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable 32. La fille du coupeur de joints ÉCOUTER / COMMANDER Paris-ZĂ©nith 1995 ✕ Paris-ZĂ©nith 1995 04. Est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire? 05. Animal en quarantaine 07. Les dingues et les paumĂ©s 08. Pulque, mescal y tequila 09. Medley 1 Paris-ZĂ©nith 10. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs 12. La dĂšche, le twist et le reste 15. Je t'en remets au vent 16. CrĂ©puscule - Transfert 17. Medley 2 Paris-ZĂ©nith 18. SĂ©rie de 7 rĂȘves en Crash Position ÉCOUTER / COMMANDER Bluesymental Tour 1991 ✕ Bluesymental Tour 1991 03. Dies OlĂ© Sparadrap Joey 05. Les dingues et les paumĂ©s 08. L'agence des amants de Madame MĂŒller 12. MathĂ©matiques souterraines 13. Sweet amanite phalloĂŻde Queen 15. Was ist das, Rock'n'Roll 17. La fille du coupeur de joints 18. DerniĂšre station avant l'autoroute ÉCOUTER / COMMANDER Routes 88 1988 ✕ Routes 88 1988 01. La vierge au dodge WC 51 02. BipĂšde Ă  station verticale 03. Was ist das, Rock'n'Roll 05. Exil sur planĂšte-fantĂŽme 06. Chambre 2023 et des poussiĂšres 07. Les dingues et les paumĂ©s 10. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen 12. Je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir 15. MathĂ©matiques souterraines 16. La fille du coupeur de joints ÉCOUTER / COMMANDER En Concert 1986 ✕ En Concert 1986 02. Psychanalyse du singe 03. Whiskeuses Images Again 07. Taxiphonant d'un pack de kro 08. Autoroutes jeudi d'automne ÉCOUTER / COMMANDER En Concert 1983 ✕ En Concert 1983 01. Les dingues et les paumĂ©s 05. Exil sur planĂšte-fantĂŽme 06. MathĂ©matiques souterraines 07. Photographie tendresse 08. Une fille au rhĂ©sus nĂ©gatif 10. Cabaret Sainte-Lilith 11. Exit to Chatagoune-goune 13. PremiĂšre descente aux enfers par la face nord 15. 113Ăšme cigarette sans dormir 16. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs 18. DerniĂšre station avant l'autoroute 19. La fille du coupeur de joints ÉCOUTER / COMMANDER Compilations 40 ans de chansons 2018 ✕ 40 ans de chansons 2018 01. Je t'en remets au vent Paroles 02. La fille du coupeur de joints Paroles 03. La dĂšche le twist et le reste Paroles 04. La mĂŽme kalĂ©idoscope Paroles 05. Alligators 427 Paroles 06. Groupie 89 turbo 6 Paroles 07. 113Ă©me cigarette sans dormir Paroles 09. MathĂ©matiques souterraines Paroles 10. Soleil cherche futur Paroles 11. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 12. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 14. Femme de Loth Paroles 15. Dies OlĂ© Sparadrap Joey Paroles 16. BipĂšde Ă  station verticale Paroles 17. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 18. Was ist das Rock'n'Roll Paroles 19. Septembre Rose Paroles 20. Demain les Kids Paroles 21. Un automne Ă  Tanger antinoĂŒs nostalgia Paroles 22. CrĂ©puscule - transfert Paroles 23. Animal en quarantaine Paroles 24. Des adieux.../... Paroles 25. La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen Paroles 26. Quand la banlieue descendra sur la ville Paroles 27. Confession d'un Never Been Paroles 28. Le jeu de la folie Paroles 29. Avenue de l'amour Paroles 30. La ruelle des morts Paroles 31. FiĂšvre resurrectionnelle Paroles 32. Petit matin heure d'Ă©tĂ© Paroles 34. StratĂ©gie de l'inespoir Paroles 35. Karaganda Camp 99 Paroles 36. Le temps des tachyons Paroles ÉCOUTER / COMMANDER SÉQUELLES 2009 ✕ SÉQUELLES 2009 01. La fille du coupeur de joints Paroles 02. MathĂ©matiques souterraines Paroles 03. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 04. 542 lunes et 7 jours environ Paroles 05. Scandale mĂ©lancolique Paroles 06. Soleil cherche futur Paroles 07. Critique du chapitre 3 Paroles 08. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 09. Alligators 427 Paroles 10. 113Ăšme cigarette sans dormir Paroles 11. Je t'en remets au vent Paroles 12. Septembre rose Paroles 14. Confessions d'un Never Been Paroles 15. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 16. Pulque, mescal y tequila Paroles 17. Des adieux ... / ... Paroles ÉCOUTER / COMMANDER LES FILS DU COUPEUR DE JOINTS 2002 ✕ LES FILS DU COUPEUR DE JOINTS 2002 01. La fille du coupeur de joints - Chair Chant Corps Paroles 02. Lorelei Sebasto Cha - Tryo & Tarace Boulba Paroles 03. Eloge de la tristesse - Sanseverino Paroles 04. Guichet 102 - Aldebert Paroles 05. Les dingues et les paumĂ©s - Mister Gang Paroles 06. La vierge au Dodge 51 - Mickey 3D Paroles 07. DiogĂšne serie 87 - Brank Shme Bleu Paroles 08. Demain les kids - Zen Zila Paroles 09. L'ascenseur de 22h43 - Pascal Parisot Paroles 10. Soleil cherche futur - Marousse Paroles 11. DerniĂšre station avant l'autoroute - Les Wampas Paroles 12. Animal en quarantaine - La Grande Sophie Paroles 13. Nostalgie de dieu - BĂ©nabar Paroles 14. Alligators 427 - Matmatah Paroles ÉCOUTER / COMMANDER 78/98 1998 ✕ 78/98 1998 01. Je t'en remets au vent Paroles 02. La fille du coupeur de joints Paroles 03. La vierge au Dodge 51 Paroles 04. Alligators 427 Paroles 05. Groupie 89 turbo 6 Paroles 06. 113e cigarette sans dormir Paroles 07. MathĂ©matiques souterrraines Paroles 09. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 10. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 12. Zone chaude, mĂŽme Paroles 13. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 14. Was ist das Rock'n'Roll Paroles 15. Un automne Ă  Tanger Paroles 16. Les mouches bleues Paroles 17. La philosophie du chaos Paroles 18. La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen Paroles ÉCOUTER / COMMANDER – ENREGISTREMENTS ORIGINAUX 1989 ✕ – ENREGISTREMENTS ORIGINAUX 1989 02. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 03. Zone chaude, mĂŽme Paroles 04. Pulque, mescal y tequila Paroles 05. Septembre rose Paroles 06. Precox ejaculator Paroles 07. SyndrĂŽme albatros Paroles 08. Affaire Rimbaud Paroles 09. Whiskeuses Images Again Paroles 10. Chambre 2023 et des poussiĂšres Paroles ÉCOUTER / COMMANDER 1978-1983 1988 ✕ 1978-1983 1988 02. Psychanalyse du singe Paroles 03. MathĂ©matiques souterraines Paroles 04. La vierge au Dodge 51 Paroles 05. Groupie 89 turbo 6 Paroles 06. La fille du coupeur de joints Paroles 07. Rock-autopsie Paroles 08. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 09. Soleil cherche futur Paroles 10. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 11. Je t'en remets au vent Paroles 12. Alligators 427 Live Paroles ÉCOUTER / COMMANDER Participations Laurel Canyon Arman MĂ©liĂšs 2021 ✕ Laurel Canyon Arman MĂ©liĂšs 2021 02. MĂ©tĂ©ores avec Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ÉCOUTER / COMMANDER XXV TRYO 2020 ✕ XXV TRYO 2020 04. Pour un flirt avec la crise 06. DĂ©solĂ© pour hier soir 08. Apocalypticodramatic avec Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine 11. L'hymne de nos campagnes 14. Un homme qui aime les femmes 21. L'hymne de nos campagnes ÉCOUTER / COMMANDER Duos Volatils VĂ©ronique Sanson 2018 ✕ Duos Volatils VĂ©ronique Sanson 2018 01. Chanson sur ma drĂŽle de vie 05. C'est long, c'est court 07. Une nuit sur son Ă©paule 09. Tu sais que je t'aime bien 10. Toute une vie sans te voir 11. Redoutable avec Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine 12. Doux dehors, fou dedans 13. Celui qui n'essaie pas ne se trompe qu'une seule fois 15. Avec un homme comme toi ÉCOUTER / COMMANDER LES CARNETS DU SOUS-SOL DOSTOIEVSKI 2017 ✕ LES CARNETS DU SOUS-SOL DOSTOIEVSKI 2017 01. Chapitre 1 – je suis un homme malade
 je suis un homme mĂ©chant 02. Chapitre 3 – parce que chez ceux qu isavent se venger 03. Chapitre 4 – ha! ha! ha! mais aprĂšs ça vous trouverez mĂȘme du plaisir 04. Chapitre 6 – si c'Ă©tait seulement par paresse que je ne faisais 05. Chapitre 8 – ha! ha! ha! mais votre volontĂ©, au fond, si vous voulez 06. Chapitre 9 – mais, oui, je plaisante messieurs 07. Chapitre 11 – a la fin des fins, messieurs mieux vaut ne rien faire du tout 08. Chapitre 1 – a cette epoque, je n'avais que vingt-quatre ans 09. Je me fis cueillir par un officier dĂšs le premier pas. 10. Mais ma pĂ©riode de dĂ©bauchettes s'achevait 11. Chapitre 3 – je l'ai trouvĂ© avec deux autres de mes camarades 12. Chapitre 4 je savais encore la veille que j'arriverais le premier 13. Chapitre 5 – alors la voilĂ  donc, la voilĂ  donc cette confrontation 14. Chapitre 6 – je ne sais oĂč derriĂšre la cloison 15. Je me retournai avec degoĂ»t 16. Chapitre 7 – enfin, lisa, comment peux-tu me dire "comme un livre" 17. Chapitre 8 – cette vĂ©ritĂ©, n'empĂȘche, j'ai quand meme mis du temps Ă  l'accepter 18. Encore heureux, au mĂȘme moment, apollon me distrayait avec ses grossiertĂ©s 19. Chapitre 9 –je me tenais devant elle, assassinĂ©, Ă©crabouillĂ© 20. Chapitre 10 – un quart d'heure plus tard, je courais de long en large ÉCOUTER / COMMANDER Boris Bergman et ses interprĂštes 2016 ✕ Boris Bergman et ses interprĂštes 2016 02. Les feuilles de tabac 14. Le cimetiĂšre des baleines 15. Plus jamais m'laisser blueser Live From Paris / 1997 19. Tu peux prĂ©parer le cafĂ© noir 21. Peggy Sue vient d’épouser un sot 22. On va vous en donner du rock 26. Tu touches pas Ă  mon pote 28. Spiele Mich An Die Wand 30. Beaujolais Novo Globo 32. J'ai rĂȘvĂ© que je te reveux 33. Strangers When We Leave Vertige De L'Amour 37. J'sors avec ma frangine 38. Toujours sur la ligne blanche 39. Je fume pour oublier que tu bois 40. Du cĂŽtĂ© de chez Alain ÉCOUTER / COMMANDER Hommage Ă  Jean Ferrat Des airs de libertĂ© 2015 ✕ Hommage Ă  Jean Ferrat Des airs de libertĂ© 2015 03. Aimer Ă  perdre la raison 04. La femme est l'avenir de l'homme 07. J'arrive oĂč je suis Ă©tranger 08. Que serais-je sans toi 12. En groupe en ligue en procession 13. Nous dormirons ensemble ÉCOUTER / COMMANDER Il nous restera ça Grand Corps Malade 2015 ✕ Il nous restera ça Grand Corps Malade 2015 04. Quand nous aurons cent ans 08. Interlude "Spectacle vivant" 11. Le temps des tachyons ÉCOUTER / COMMANDER La Bande Ă  Renaud 2014 ✕ La Bande Ă  Renaud 2014 09. La Ballade Nord-Irlandaise 11. C'est quand qu'on va oĂč ? 12. Je suis une bande de jeunes 14. DĂšs que le vent soufflera ÉCOUTER / COMMANDER Enfantillages Aldebert 2009 ✕ Enfantillages Aldebert 2009 01. Et si c'Ă©tait les marmots 04. On ne peut rien faire quand on est petit 06. Les oiseaux dans les grands magasins 09. Plus tard quand tu seras grand 11. Douce nuit enfin presque ! 15. Pas plus compliquĂ© que ça 16. Quelle histoire de fou ! 17. Le goĂ»ter extraordinaire 19. On m'a volĂ© mon nin-nin ÉCOUTER / COMMANDER Tous ces mots terribles hommage Ă  François BĂ©ranger 2008 ✕ Tous ces mots terribles hommage Ă  François BĂ©ranger 2008 06. Le monument aux oiseaux 14. Tous ces mots terribles ÉCOUTER / COMMANDER Patchwork Ă©lectrique Paul Personne 2000 ✕ Du soleil dans ma rue y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire dans les jardins de la vertu Minerve s’habille en guerriĂšre mais moi qu’ai rien d’un Mantegna d’un Bellini d’un Delacroix je la peins sous les traits d’un rat dans la poussiĂšre, les bras en croix* bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire je me sens comme un ange dĂ©chu qui se s’rait trompĂ© d’atmosphĂšre la premiĂšre meuf que j’ai connue m’a expulsĂ© Ă  4 du mat dans une maternitĂ© perdue qui fabriquait des automates bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire j’évolue & je vole Ă  vue loin des circuits rĂšglementaires avec mes pensĂ©es qui s’encrassent dans le froid de mes nuits d’exil j’arrive plus Ă  faire cette grimace qui sert de rire aux imbĂ©ciles bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire la fille du soldat inconnu me dit putain beau militaire avec l’arsenal souterrain planquĂ© Ă  l’abri de tes lois chacun des 7 milliards d’humains peut ĂȘtre tuĂ© quarante mille fois** bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire le soleil c’est vice & vertu mais la vie me visse Ă  l’envers laisse-moi te prendre par la taille & me noyer dans tes cheveux sur le capriccio de Kodaly faisons semblant d’ĂȘtre amoureux bis * Johnny Hallyday, Les bras en croix 1963. Auteur Jean-Philippe Smet & Jan / Compositeur Gilbert Guenet / Éditeur Tulsa soc Universal Publishing. ** cf. Hubert Reeves, Patience dans l’azur, Seuil 1981. ✕ Page noire nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire d’imaginer la peur Ă  l’heure du temps zĂ©ro nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps de flirter avec les chaĂźnes-info notre besoin de paix, d’amour & d’illusions s’est perdu dans le feu de notre hypocrisie quand nous cherchions en vain lĂ -bas dans les bas-fonds sous le marbre des morts l’entrĂ©e d’un paradis nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire d’imaginer nos yeux de chiens hallucinĂ©s nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps d’éviter Ă  nos corps de sombrer les rats inoculĂ©s ont quittĂ© l’arriĂšre-cour & les mouches tombent avant de goĂ»ter aux festins quand de joyeux banquiers cherchent un nouveau tambour pour battre le retour du veau d’or clandestin nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire d’imaginer nos lois tombant d’un SinaĂŻ nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps d’oublier ceux qui nous ont trahis le dĂ©calogue se brise en milliards de versions mais les nouveaux MoĂŻse n’intĂ©ressent plus Rembrandt & dans les ruines obscures des salles de rĂ©daction les rotatives annulent le sacre du printemps nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire d’imaginer nos pleurs d’esclaves Ă  Babylone nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps de prier les vierges & les madones j’entends les harmonies d’un chant de rĂ©mission d’un cantique atonal aussi vieux que nos races & puis j’entends les cloches de la rĂ©surrection quand j’arrache le suaire qui nous colle Ă  la face nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire d’imaginer nos rĂȘves au rythme du chaos nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps d’affronter la beautĂ© de nos maux j’ai rangĂ© nos dĂ©sirs au fond de l’univers entre deux mĂ©tĂ©ores & une comĂšte en feu & j’ai mis de cĂŽtĂ© Telemann & Mahler pour ne pas oublier la BO de nos jeux nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire d’imaginer l’amour au temps des sentiments nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires la nuit gronde & se lĂšve du cĂŽtĂ© de l’Orient les visions incolores des peuples asservis demain joueront peut-ĂȘtre avec un jour nouveau quand les enfants-cosmos en visite Ă  Paris caresseront les chevreuils aux sorties du mĂ©tro ✕ Fotheringhay 1587 En ma fin git mon commencement » Mary Stuart en ma fin git mon commencement mon chemin traverse le temps l’amour aussi parfois peut servir de guide j’envie ta survie le destin n’est qu’un arrangement un festin pour un couronnement la haine aussi parfois peut lâcher la bride j’envie ta survie & tournent tournent dans le vent les heures de renaissance d’une reine en instance & tournent tournent dans le vent les souvenirs d’enfance qui tournent ailleurs maintenant si lointain le soleil levant le jardin sous un ciel si blanc l’amour aussi parfois peut être insipide j’envie ta survie demain devient transparent & demain s’enivre de sang la haine aussi souvent flirte avec le vide j’envie ta survie & tournent tournent dans le vent la musique & la danse d’une reine adolescente & tournent tournent dans le vent les souvenirs d’enfance qui tournent ailleurs maintenant en ma fin git mon commencement mon chemin traverse le temps l’horreur aussi parfois rend le cƓur aride j’envie ta survie & tourne tourne dans le vent le chant désespérant d’un hiver sans printemps & tournent tournent dans le vent les souvenirs d’enfance qui tournent ailleurs maintenant bis ✕ La fin du roman suis la flèche dis-moi ce que tu vois je crois que les gardiens changent de voie suis la flèche dis-moi si t’aperçois les chasseurs d’illusions sur les toits dans le ciel comme un ouragan l’air prend la couleur d’un voile sanglant en sommeil depuis dix mille ans on entend gronder d’anciens volcans dis-moi comment sortir des écrans s’enfuir du présent changer d’océans dis-moi comment écrire en chantant la fin du roman heureux dans l’instant dis-moi
 suis la flèche dis-moi si tu sens la cruelle odeur des innocents suis la flèche dis-moi si t’entends les sƓurs fatales & leurs boniments dis-moi comment sortir des écrans s’enfuir du présent changer d’océans dis-moi comment écrire en chantant la fin du roman heureux dans l’instant suis la flèche dis-moi ce que tu vois je crois que les gardiens changent de croix suis la flèche dis-moi si t’aperçois là-bas au loin les jongleurs sans lois dis-moi comment sortir des écrans s’enfuir du présent changer d’océans dis-moi comment écrire en chantant la fin du roman heureux dans l’instant ✕ Nuits blanches parfois dans les lueurs des nuits blanches & hostiles lorsque j’entends gémir les moisissures du temps & qu’à travers mes tristes pensées se faufile le jeu des fantaisies de mes féeries d’enfant je trace sur le vélin gris de mes insomnies des esquisses enflammées où des figures folles défilent & font des feux au fond de l’infini & de joyeux bûchers pour brûler nos idoles au matin la lumière joue avec les vitraux où j’ai peint mes délires aux accents ingénus avec un clair-obscur sous mes coups de pinceau & des visages austères qui ne reviendront plus alors dans l’angle mort de mes saisons futures je te laisse en partant mon sourire le plus doux mes larmes les plus tendres & mes tendres murmures juste le temps d’apprendre à redevenir fou dans la zone onirique où je gare ma planète un vieux cadran fossile mesure le temps perdu & je vois des mutants pendus à la sonnette de ce que je croyais un domicile connu alors sous mes tatouages aux slogans indigo qui me donnent des allures de vieux boxeur mafieux de vieux Mickey Cohen remis de ses je t’envoie mes sonnets d’écolier besogneux au matin la lumière joue avec les vitraux où j’ai peint mes délires aux accents ingénus avec un clair-obscur sous mes coups de pinceau & des visages austères qui ne reviendront plus alors dans l’angle mort de mes saisons futures je te laisse en partant mon sourire le plus doux mes larmes les plus tendres & mes tendres murmures juste le temps d’apprendre à redevenir fou ✕ Eux chercher l’amour dans un champ miné ils te voient seul & sans voix dans l’immensité d’un ciel brisé si tu veux tu peux entrer dans leur mais ça suppose prendre la pose avec eux si tu veux tu peux entrer dans leur JEU mais ça suppose d’être quand même un peu comme eux chercher l’amour sous une pluie d’été sur la lande leur sarabande t’invite à danser à rêver chercher l’amour sous une pluie d’étĂ© sur la lande leur sarabande t’invite Ă  danser Ă  rĂȘver chercher l’amour sous une pluie d’étĂ© dans les airs l’atmosphĂšre se perd en Ă©clairs tamisĂ©s si tu veux tu peux entrer dans leur jeu leurs trombones claironnent carillonnent si tu veux tu peux leur musique est un jeu m ais ça suppose d’être quand même un peu comme eux 
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 si tu veux tu peux entrer dans leur jeu mais ça suppose prendre la pose avec eux si tu veux tu peux leur survie est un jeu mais ça suppose d’être quand même un peu comme eux si tu veux tu peux entrer dans leur jeu mais ça suppose d’être quand même un peu comme eux bis ✕ PriĂšre pour Ba'al Azabab L’araignĂ©e mortifĂšre joue avec les dĂ©lices De mes vices qui sĂ©vissent au bord des prĂ©cipices CƓur monstrueux qui traĂźne mon Ăąme en bandouliĂšre Sur un furieux passeport de mĂ©duses en croisiĂšres Le vieux passeur gitan au large de minuit Me fait franchir des villes au cƓur sombre & meurtri D’oĂč je sens Ă  travers mes harmonies brumeuses La matiĂšre dĂ©lĂ©tĂšre, glaciale et vaporeuse J’entends des voix Ă©tranges dĂ©bordant d’indĂ©cence & je vois des passants pliĂ©s sur l’arrogance Des cerveaux plastifiĂ©s sur des statues toltĂšques Et des anges enchaĂźnes violĂ©s par des Ă©vĂȘques Ô Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Ô Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Une fatigue noire envahit mes paupiĂšres & fait trembler l’azur de mes visions guerriĂšres Orages oranges et rouges, magnificence obscĂšne & turbulence ouvertes aux nuĂ©es et souterraines HiĂ©roglyphe qui se troublent, Ă©criture entravĂ©e PensĂ©es incontrĂŽlables informations figĂ©es Saintes images engluĂ©es dans la morve d’un dieu FĂ©tide prisonnier d’un futur mis Ă  feu PiĂ©gĂ© dans la gelĂ©e ambrĂ©e de mon passĂ© Mon esprit fracturĂ© semble s’illuminer Je vois des peintures fraĂźches au fond des catacombes Et des Nagasaki satori sur ma tombe Ô Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Ô Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Les cerbĂšres de mon Ăąme digĂšrent mal mes pensĂ©es Quand je brise la structure de ma rĂ©alitĂ© Cartographie mentale tracĂ©e pas des vampires Aux immortelles passions sur mes Ă©clats de rire ✕ Reykjavik & c’est une autre longue nuit qui commence ExilĂ© dans l’odeur du couloir de ce vieil hĂŽtel OĂč les esprits anciens scellĂ©s aux murs de leur absence Veillent sur les aiguillages des courant d’air intemporels & me voilĂ  jouant sous la pleine lune Ă  ReykjavĂ­k Dans une parade Ă©trange d’allĂ©gorie sans voix Les bars sont silencieux et les capteurs fantĂŽmes l’indiquĐ”nt Pas d’autre alternative pas d’autrĐ” issue pas d’autre voie & je suis lĂ  je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs & je suis lĂ  je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs Les enfants joyeux passent avec des Sundae caramel Parmi ces rues vitrines oĂč nos reflets cachent un mirage OĂč des spectres obsolĂštes revisitĂ©s par Beau Brummell DĂ©filent dans un paraĂźtre inutile morne et sans visage Les hauts talons des femmes rĂ©sonnent dans ma tĂȘte Les hauts-parleurs distillent des invitations pour une fĂȘte Mais perdu dans ces rues bercĂ©es de noires complaintes Je me vois enfermĂ© dans l’Ɠil glacĂ© d’un labyrinthe & je suis lĂ  je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs & je suis lĂ  je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs & c’est une longue longue nuit qui commence Toujours plongĂ© plus bas dans le vertige de nos passions Jusqu’à ce que l’élastique tendu au bout de la romance Nous change en marionnette ou en petit soldat de plomb ✕ Vers la folie Dans la nuit le brouillard Les dangers du hasard L’heure qu’il est on sait pas On se perd dans nos pas Mais t’es qui toi Oui t’es qui RĂ©veille moi J’entends des cris j’entends des voix RĂ©veille moi Dans la nuit des bĂątards Des loups des salopards Ce qu’on fait on sait pas On se perd dans nos pas Mais t’es qui toi Oui t’es qui RĂ©veille moi À travers les orniĂšres Les gouffres et les congĂšres Le blanchisseur de neigĐ” Nous lance un sortilĂšge On est maudit Pris au piĂšgĐ” RĂ©veille moi J’entends des cris j’entends des voix rĂ©veille moi Dans le froid le brouillard OĂč s’engluent nos regards Qui je suis je sais pas Mais je trouve plus mes pas Mais t’es qui toi Toi qui cherche un asile En marchant sur le fil De mes rĂ©miniscences Garde bien la distance Dis moi t’es qui Dis moi t’es quoi Toi la folie RĂ©veille moi J’entends des cris j’entends des voix rĂ©veille moi Dans la nuit il est tard On s’annule on s’égare OĂč l’on est on sait pas On se perd dans nos pas Mais t’es qui toi Oui t’es qui RĂ©veille moi Dans le creux de tes yeux Le bleu de tes cheveux Je m’abandonne ailleurs Dans les goĂ»ts des couleurs Est-ce que je ne suis qu’une erreur RĂ©veille moi J’entends des cris j’entends des voix rĂ©veille moi Dans le froid le brouillard OĂč s’engluent nos regards Qui je suis je sais pas Mais je trouve plus mes pas Mais t’es qui toi Toi qui cherche un asile En marchant sur le fil De mes rĂ©miniscences Garde bien la distance Dis moi t’es qui Dis moi t’es quoi Toi la folie RĂ©veille moi ✕ L’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© Quelque part dans la brume un voyant solitaire S’éloigne & disparaĂźt sous les traits d’un enfant & son langage abstrait Ă©toilĂ© de mystĂšre Nous dĂ©voile un futur prophĂ©tique alarmant Sous les bulles de rosĂ©e & les vagues incertaines Qui brillent dans nos regards lointains de naufragĂ©s On entend le murmure effrayant des sirĂšnes On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© On redevient toujours l’ombre qui sonne le glas Le trou noir qui dĂ©vore son Ă©toile Đ”n faillite On redeviĐ”nt toujours l’ombre dans le magma Qui souffle d’effarants degrĂ©s Fahrenheit On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© Le nom des prĂ©datrices nous remonte en mĂ©moire À travers l’alphabet les souvenirs malsains Quand les amants perdus s’inventent un purgatoire & mendient l’assistance des esprits souterrains Dais loin des muses obscĂšnes aux sourire cannibale Des Ă©rinnyes toxiques dont on a fait sĂ©cher Le venin qui sert d’encre au tampon pour leur bal On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© On redevient toujours l’ombre qui sonne le glas Du trou noir qui dĂ©vore son Ă©toile en faillite On redevient toujours l’ombre dans le magma Qui souffle d’effarants degrĂ©s Fahrenheit On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© AprĂšs les ovations du dimanche des rameaux Le dieu mourant revient pour son vendredi saint À l’heure oĂč les putains, les traĂźtres & les bourreaux Se rassemblent & dĂ©filent devant le sanhĂ©drin L’heure oĂč l’on voit tourner les dĂ©mons de nos veilles Sur l’éternel manĂšge ou sombrent nos pensĂ©es & Quel que soit le sens des astres dans le ciel On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© On redevient toujours l’ombre qui sonne le glas Du trou noir qui dĂ©vore son Ă©toile en faillite On redevient toujours l’ombre dans le magma Qui souffle d’effarants degrĂ©s Fahrenheit On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ© Dans l’alchimie des villes Ă©claboussĂ©es de sĂšve On voit des molĂ©cules qui cherchent l’horizon Des archets de violons qui se transforment en glaives & des chants inutiles sur de vaines partitions Nos corps sont des accords sur des ruines en puissance La musique c’est la mort qui s’invite dans la danse & les mots sont des trous sanglants dans le silence ✕ Combien de jours encore Combien de jours encore Ă  regarder le ciel À fixer les Ă©crans foudroyants de nos rĂȘves À sentir le satin caresser mes voyelles AuprĂšs de muses en rade sur des refrains en grĂšve Combien de jours encore Ă  contempler l’automne À surveiller l’orage dans le cri des guetteurs À pleurer dans les bras de ceux qui abandonnent Qui s’envolent Ă  jamais vers un nouvel ailleurs Combien de jours encore Ă  regarder l’horloge À regarder passer l’infini dans ma loge Combien de jours encore Ă  subir les quidams Qui grimpe sur l’étable en scalpant les Ă©toiles À vibrer en solo sous les pĂ©tales en flamme Des crĂ©puscules marins dĂ©chirĂ©s sous nos voiles Combien de jours encore Ă  narguer l’horizon À taguer nos passĂ©s d’atomes en transhumance À fabriquer des flingues dans du mauvais savon Pour s’enfuir des miroirs cafardeux de l’enfance Combien de jours encore Ă  regarder l’horloge À regarder passer l’infini dans ma loge Combien de jours encore au milieu des tempĂȘtes Devrons-nous piĂ©tiner au fond des corridors Avec nos voix blasĂ©es et nos cƓurs qui s’entĂȘtent Et cette odeur de fiĂšvre aux abords de nos corps Combien de jours encore et combien de tunnels Avant de chevaucher les annĂ©es sans lumiĂšre Avant d’effeuiller l’ombre et le vide Ă©ternel DĂ©livrĂ© Ă  jamais du poids de l’univers Combien de jours encore Ă  regarder l’horloge Encore À regarder passer l’infini dans ma loge Encore Combien de jours encore Ă  regarder l’horloge À regarder passer l’infini dans ma loge combien de jours encore
 bis ✕ Elle danse Elle danse en plein cƓur de l’étĂ© PrĂšs du vieux bus abandonnĂ© Elle danse sur l’herbe dessĂ©chĂ©e Elle danse sur ses amours blessĂ©s Sur ses vieux rĂȘves inachevĂ©s Elle danse pour ne plus pardonner Elle danse Ă  travers la lumiĂšre Les yeux brĂ»lants de mille Ă©clairs Elle danse comme on danse en enfer Elle danse Elle danse Elle danse sur des ombres effacĂ©es Sur des adresses oblitĂ©rĂ©es Elle danse sur des noms pĂ©rimĂ©s Elle danse Elle danse sur sa mĂ©moire troublĂ©e Sur ses souvenirs dĂ©vastĂ©s Elle danse pour ne plus oublier Elle danse Elle danse en attendant l’hiver Les heures de glace Ă  fleur de pierre Elle danse comme on danse en enfer Elle danse Elle danse Elle danse ✕ 22 mai 22 mai 1968 3 heures de l’aprĂšs-midi le printemps qui refleurit fait transpirer le macadam sur l’autoroute de l’ouest un sĂ©minariste Ă  moto j’ai bien dit Ă  moto roule Ă  toute allure vers un point non dĂ©fini sur le porte-bagages le saint-esprit qui jusque-lĂ  Ă©tait restĂ© bien sagement assis se coince soudain l’aile gauche dans les rayons de la roue arriĂšre ah ! ah ! ah ! 3 fois le sĂ©minariste perd le contrĂŽle de sa motocyclette & vient percuter de plein fouet un pylĂŽne garĂ© en stationnement illicite sur le bas-cĂŽtĂ© de l’autoroute Ă  ce mĂȘme moment un chinois de hambourg dĂ©guisĂ© en touriste amĂ©ricain au volant d’un cabriolet de 22 chevaux immatriculĂ© en espagne se dit qu’il lui faut porter secours Ă  ce sĂ©minariste mais bientĂŽt cette idĂ©e lui paraĂźt ridicule Ă©tant donnĂ© petit a qu’il ne roule pas sur la mĂȘme autoroute petit b qu’il n’est pas au courant de cet accident & ce fut sans doute l’évĂ©nement le plus important de ce mois de mai ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Stalag-tilt milliards d’étoiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin d’orifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent m’emmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les p’tites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je m’ébranle dans le chambranle des pages tournĂ©es 
 tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Eloge de la tristesse tu vides des packs de mauvaise biĂšre bercĂ© par france tĂ©lĂ©vision qui t’offre ses documentaires sur les stations d’épuration mĂȘme l’étĂ© sous la canicule t’as froid dans ton thermolactyl & tu pleures au milieu des bulles de ton sushi rayĂ© des Ăźles apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours t’as pas appris dans ton enfance l’amour, la joie ni le bonheur t’as juste Ă©tudiĂ© l’arrogance dans l’angoisse, la honte & la peur ton fax fixe un dĂ©mon qui passe Ă  l’heure oĂč tout devient trop clair oĂč tu contemples dans ta glace une certaine idĂ©e de l’enfer apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre qu’un jour chez norauto tu verras ta reine arriver au volant de la stĂ©rĂ©o d’un tuning-car customisĂ© mais l’amour s’use Ă  la lumiĂšre & les louttes sont toutes un peu louffes elles te feront jouer du somnifĂšre dans un avec les oufs apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre qu’en smurfant sur ta folie tu deviendras l’idole des bas-fonds Ă  qui le branleux tout-paris fera sa standing ovation mais d’applauses en salamalecs de backstages en mondanitĂ©s la rĂ©ussite est un Ă©chec pour celui qui veut plus danser apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers & s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’roll puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveau puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka en se faisant danser jusqu’au dernier mambo ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru s’enivrer des chants de maldoror & maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă  leur reine en riant du boycott la solitude n’est plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Le jeu de la folie cimetiĂšre de charleville, cimetiĂšre d’auvers-sur-oise mon Ăąme funĂ©railleuse me fusille le cerveau il est fini le temps des laudanums-framboises & le temps des visites au corbeau d’allan poe voici la voile noire du navire de thĂ©sĂ©e qui me dĂ©chire les yeux au large de sounion oĂč un stupide anglais prĂ©tentieux a gravĂ© comme un vulgaire touriste le nom de lord byron le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices ne m’attends pas ce soir car la nuit sera noire & blanche, illuminĂ©e, rue de la vieille lanterne oĂč nerval a pendu son linge & sa mĂ©moire sous le regard des dieux au bout d’un drap en berne je rĂȘve de transparence & d’épouvantes mystiques le long de la frontiĂšre qui jouxte l’inconnu en traĂźnant mon cadavre & mon vide pathĂ©tique & ma douleur femelle sur mon dos de bossu le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices baudelaire est mort hier Ă  11 heures du matin en zoomant d’apaisantes nuĂ©es crĂ©pusculaires fatiguĂ© d’un Ă©tĂ© qui le rongeait sans fin & de l’hargneuse odeur des furies sanitaires moi je pars pour dublin sur un nuiteux cargo qui traverse le temps perdu de la sagesse & rejoins le bateau ivre d’arthur rimbaud dans le flux des bateaux tankers d’arthur guiness le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis ✕ CrĂ©puscule - transfert dans la clartĂ© morne & glaciale d’un tĂ©nĂ©breux soleil d’hiver tu te blottis comme un animal sous les tĂŽles rouillĂ©es d’une chrysler entre une laverie automatique en train de cramer & un bunker y’a plus grand-chose de magnĂ©tique sur la bande son de ton flipper
 les gens tristement quotidiens dans leur normalitĂ© baveuse traĂźnent leur futur d’euro-pingouins au bout de leurs graisses albumineuses & toi tu n’sais plus oĂč aller de cul-de-sac en voie sans issue t’as juste appris Ă  Ă©viter les snipers & les tirs d’obus l’horreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur l’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! sous les regards torves & nighteux des cyborgs aux circuits moisis les cerveaux devenus poreux s’en retournent Ă  la barbarie & tu traĂźnes tes tendres annĂ©es d’incertitude & d’impuissance parfois tu rĂȘves de t’envoler de mourir par inadvertance l’horreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur l’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! dans les dĂ©dales vertigineux & sĂ©culaires de ta mĂ©moire tu froisses un vieux cahier poisseux plein de formules d’algĂšbre noire Ă  quoi peut ressembler ton spleen ton dĂ©sespoir & ton chagrin vus d’une des Ă©toiles anonymes de la constellation du chien ? l’horreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur l’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La ruelle des morts avec nos bidons en fer blanc on descendait chercher le lait Ă  la ferme au soleil couchant dans l’odeur des soirs de juillet on avait l’ñge des confitures des billes & des Ăźles aux trĂ©sors & l’on allait cueillir les mĂ»res en bas dans la ruelle des morts on nous disait que barberousse avait ici sa garnison & que dans ce coin de cambrousse il avait vaincu des dragons on avait l’ñge de nos fĂȘlures & l’on Ă©tait conquistadors on dĂ©terrait casques & fĂ©murs en bas dans la ruelle des morts on arrosait toutes nos victoires Ă  grands coups de verre de kĂ©fir ivres de joie & sans le savoir on reprenait mers el-kĂ©bir puis c’était nos chars en dinky contre les tigres-doryphores qui libĂ©raient la french county en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les printemps Ă  l’heure des sorties de l’école quand les filles nous jouent leurs 16 ans pour une bouiffe de royale menthol je ne sais plus si c’était françoise martine, claudine ou marie-laure qui nous faisaient goĂ»ter leurs framboises en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les automnes quand sonne l’heure de nos folies j’ai comme un bourdon qui rĂ©sonne au clocher de ma nostalgie les enfants cueillent des immortelles des chrysanthĂšmes, des boutons d’or les deuils se ramassent Ă  la pelle en bas dans la ruelle des morts Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier ✕ La vierge au Dodge 51 ce matin le marchand de coco n’est pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă  l’école tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă  casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus
 sur ma porte j’ai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens
 les cinĂ©mas sont fermĂ©s, c’est la grĂšve des clowns
 alors je reste Ă  la fenĂȘtre Ă  regarder passer les camions militaires
 puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de l’écouteur tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit j’ai comptĂ© les morceaux
 c’est alors que j’ai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă  travers les pales du ventilateur tout en te faisant l’amour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Septembre rose naufragĂ© virtuose d’un amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant d’une vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© l’ouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque d’habitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose d’amour-apothĂ©ose baby boy
 passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs d’automne reflĂštent Ă  fleur de flamme ta jeune Ă©corce d’homme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy
 sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Critique du chapitre 3 Du Livre De L’écclĂ©siaste & les roses de l’étĂ© sont souvent aussi noires que les charmes exhalĂ©s dans nos trous de mĂ©moire les vaccins de la vie sur les bleus de nos cƓurs ont la mĂ©lancolie des sols bĂ©mols mineurs pour un temps d’amour tant de haine en retour quelques froides statues aux pieds des sycomores rappellent un jamais plus avec le nom des morts un oiseau de chagrin dans le ciel assombri chante un nouveau matin sur des ruines en bosnie pour un temps d’amour tant de haine en retour je visionne les miroirs de ces vies dĂ©chirĂ©es maintenant que le soir ne cesse de tomber & ma colĂšre qui monte & ma haine accrochĂ©e au-dessus de ces tombes oĂč je n’ose pas cracher pour un temps d’amour tant de haine en retour d’autres salauds cosmiques s’enivrent Ă  bĂ©telgeuse dans les chants magnĂ©tiques des putains nĂ©buleuses l’humain peut disparaĂźtre & son monde avec lui qu’est-ce que la planĂšte terre dans l’Ɠil d’un rat maudit ? pour un temps d’amour tant de haine en retour Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Lorelei SĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heure juste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball & remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui & pendant que le lit croise l’aĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourg quand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follet tu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant c’est mon tour de t’offrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on s’en va mon amour recoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Exil sur la planĂšte-fantĂŽme en ce temps-lĂ  nos fleurs vendaient leur viande aux chiens & nous habitions tous de sordides tripots avec des aiguillages pour nos petits matins quand le beau macadam nous traitait de salauds 
 nous traitait de salauds nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles & gerbions nos enzymes en nous gueulant moteur ! mais entre deux voyages, entre deux verres d’alcool nous n’avions pas le temps de dĂ©compter nos heures 
 de dĂ©compter nos heures nous Ă©tions les danseurs d’un monde Ă  l’agonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients d’ĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs d’un monde Ă  l’agonie en ce temps-lĂ  le rien s’appelait quotidien & nous allions pointer dans les jobs interdits dans les musiques blĂȘmes, dans les sombres parfums dans les dĂ©dales obscurs oĂč plane la folie 
 oĂč plane la folie & nous avions des gueules Ă  briser les miroirs Ă  ne montrer nos yeux que dans le contre-jour mais entre deux dĂ©lires, entre deux idĂ©es noires nous Ă©tions les plus beaux, nous vivions Ă  rebours 
 nous vivions Ă  rebours nous Ă©tions les danseurs d’un monde Ă  l’agonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients d’ĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs d’un monde Ă  l’agonie en ce temps-lĂ  les gens s’appelaient citoyens nous, nous Ă©tions mutants, nous Ă©tions androgynes aujourd’hui la tempĂȘte a lynchĂ© mes copains & je suis le dernier Ă  rater mon suicide 
 Ă  rater mon suicide mais je veux vivre encore plus ivre de cramĂ© je veux ronger le mal jusque dans ses recoins j’ai traĂźnĂ© mes vingt siĂšcles d’inutilitĂ© je n’ai plus rien Ă  perdre, mais j’en veux pour ma fin 
 j’en veux pour ma faim Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Affaire Rimbaud la jambe de rimbaud de retour Ă  marseille comme un affreux cargo chargĂ© d’étrons vermeils dĂ©rive en immondices Ă  travers les Ă©gouts la beautĂ© fut assise un soir sur ce genou horreur harar arthur & tu l’as injuriĂ©e horreur harar arthur tu l’as trouvĂ©e amĂšre
 la beautĂ© ? une saison en enfer foudroie l’abyssinie ĂŽ sorciĂšre, ĂŽ misĂšre ĂŽ haine, ĂŽ guerre voici le temps des assassins que tu sponsorisas en livrant tous tes flingues au royaume de choa horreur harar arthur ĂŽ bentley, ĂŽ chĂąteaux horreur harar arthur quelle Ăąme, arthur
 est sans dĂ©faut ? les poĂštes aujourd’hui ont la farce plus tranquille quand ils chantent au profit des derniers danakil juste une affaire d’honneur mouillĂ©e de quelques larmes c’est quand mĂȘme un des leurs qui fournissait les armes horreur harar arthur t’es vraiment d’outre-tombe horreur harar arthur & pas
 de commission horreur harar arthur & pas de cresson bleu horreur harar arthur oĂč la lumiĂšre
 pleut Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Confessions d'un never been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans l’algĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles d’insomnie ça sent la vieille guenille & l’épicier cafard dans ce chagrin des glandes qu’on appelle l’amour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! je rĂȘve d’ĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© d’un diesel Ă  la manufacture mĂ©taphysique d’effluves oĂč mes synapses explosent en millions d’étincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que j’embrasse Ă  turin pour en faire un complice ivre de prolixine & d’acide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main d’omĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs d’ammoniac d’un sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© d’amour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis l’évĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Natafles joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans l’algĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles d’insomnie ça sent la vieille guenille & l’épicier cafard dans ce chagrin des glandes qu’on appelle l’amour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! je rĂȘve d’ĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© d’un diesel Ă  la manufacture mĂ©taphysique d’effluves oĂč mes synapses explosent en millions d’étincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que j’embrasse Ă  turin pour en faire un complice ivre de prolixine & d’acide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main d’omĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs d’ammoniac d’un sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© d’amour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis l’évĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Natafle jeu ✕ MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & t’as mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais t’en crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă  5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă  contrecƓur l’escalier de service tu voudrais qu’y ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 maintenant tu m’offres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si t’as peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & j’ai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Un vendredi 13 Ă  5h ce sera sans doute le jour de l’immatriculĂ©e contraception ou une connerie comme ça
 cette annĂ©e-lĂ  exceptionnellement, le 15 aoĂ»t tombera un vendredi 13 & j’apprendrai par radio mongole internationale la nouvelle de cette catastrophe aĂ©rienne dans le secteur septentrional de mes hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©belleux
 lĂ  oĂč je mouille mes tankers de luciditĂ© comique les nuits oĂč je descends la derniĂšre avenue du globe en traĂźnant ma tĂȘte dans un sac en plastique un vendredi 13 Ă  5 heures 
/
 ce jour-lĂ  je pĂšterai mon cockpit dans la barranca del muerto avec ma terre promise en kit & ma dysenterie en solo & les anges de la derniĂšre scĂšne viendront s’affronter Ă  ma trouille passeport, visa, contrĂŽle des gĂšnes & radiographie de ma chtouille je tomberai comme un numĂ©ro sur le compteur nuage glacĂ© Ă  fleur de peau dans l’étrange ivresse des lenteurs & pour arroser mon dĂ©part je voudrais que mon corps soit distillĂ© & qu’on paie Ă  tous les traĂźne-bars la der des ders de mes tournĂ©es be still my soul allez ! couchĂ©e mon Ăąme
 au pied, tranquille ! be still my soul tout ira bien
 au pied ! couchĂ©e
 hĂ©, couchĂ©e ! je m’écraserai sur omĂ©ga chez les clowns du monde inversĂ© en suppliant wakan tanka d’oublier de me rĂ©incarner 
/
 un vendredi 13 Ă  5 heures Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ L'agence des amants de madame MĂŒller un jour
 un jour ou l’autre, je sais que la police viendra chez moi pour une sombre histoire de mƓurs ou pour me fournir des yogourts Ă  la myrtille
 Ă  moins que ce ne soit plutĂŽt pour l’affaire de cette madame mĂŒller
 de rage, je jetterai mes chats par la fenĂȘtre du douziĂšme Ă©tage, je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme & je leur dirai je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! messieurs de la police, je n’suis qu’un pauvre musicien, je joue de la chasse d’eau dans un orchestre de free-jazz
 vous ĂȘtes un peu barjos mais, je suis un peu naze
 mais, qu’est-ce que vous faites ? bis vous ĂȘtes fous ? bis non ! arrĂȘtez ! arrĂȘtez ! ah !
 oui c’est moi
 monsieur le commissaire, vous savez c’est pas tous les jours facile de vivre en sociĂ©tĂ© quand on a un peu d’imagination
 monsieur le commissaire, j’ai ma nĂ©vrose
 mais monsieur le commissaire, qui n’a pas sa nĂ©vrose ? je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! je n’ai absolument aucun alibi, ce soir-lĂ  justement j’étais sur un coup
 sur un coup foireux
 j’étais entrĂ© dans un bar-tabac & j’avais demandĂ© un paquet de cigarettes-filtre & trois timbres Ă  100 balles pour poster des lettres Ă  quelques amis
 elle est entrĂ©e Ă  ce moment prĂ©cis, nos regards se sont touchĂ©s
 intĂ©rieurement, j’ai craqué  j’ai craqué  bis j’ai collĂ© mes trois timbres Ă  100 balles sur mon paquet de cigarettes-filtre & j’ai fumĂ© mes lettres ! je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! monsieur le prĂ©sident, cette insoupçonnable & somptueuse inconnue Ă©tait vĂȘtue d’un sweater de couleur pastel & d’un jean taillĂ© dans de la toile d’emballage de la manufacture des armes & cycles de saint-Ă©tienne
 quand nos regards se sont identifiĂ©s
 j’ai simplement prononcĂ© ces quelques mots dis-moi qui tu suis
 je te dirai qui je hais ! elle m’a rĂ©pondu prends-moi
 prends-moi ! bis alors je l’ai prise & nos corps se sont mĂ©langĂ©s sur le bitume du trottoir devant les yeux dĂ©chirĂ©s & hagards des badauds
 je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! entre ces quatre murs, je ne sais vraiment pas quoi faire pour calmer mon ennui
 bien sĂ»r, deux fois par jour un infirmier entre dans ma cellule pour contrĂŽler & poinçonner mon ticket ! mais, pour me passer le temps
 je n’ai guĂšre que ce souvenir
 que ce souvenir ! ce souvenir ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Je t'en remets au vent d’avoir voulu vivre avec moi t’as gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă  ta croix Ă  veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă  moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans l’existence tu m’encourageais Ă  Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă  tes envies Ă  mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă  tant d’amour j’accuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je n’ai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La dĂšche, le twist & le reste tous les deux on pousse nos haillons dans un igloo Ă  bon marchĂ© sous les toits d’une masure bidon en compagnie des araignĂ©es toi tu vis ta vie d’alcoolique entre ces quatre murs lamentables moi je bricole & je fabrique des chansons qui sont invendables twiste & chante, moi je flippe bis on bouffe une fois tous les trois jours avec des boĂźtes de cassoulet qu’on arrive Ă  paner en douce dans leurs superbes supermarchĂ©s & quand on est Ă  bout de fric tu fous le camp chez les Ă©migrĂ©s leur faire dĂ©couvrir l’amĂ©rique dans des passes non dĂ©clarĂ©es twiste & chante, moi je flippe bis & quand je m’en vais prendre l’air du cĂŽtĂ© des femmes faciles tu te jettes sur la bouteille d’éther pour ton vol planĂ© Ă  2000 on ne s’aime plus d’amour & d’eau fraĂźche la vue de l’eau te fait hurler & notre amour Ă  coups de dĂšche s’est peu Ă  peu dĂ©sintĂ©grĂ© twiste & chante, moi je flippe bis on vit comme ça par habitude & surtout parce que c’est pratique de pallier la solitude en buvant Ă  la mĂȘme barrique ça peut durer jusqu’à toujours Ă  moins que l’on ait le courage de se dire merde un beau jour & de mettre fin au naufrage twiste & chante, moi je flippe bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Un automne Ă  Tanger lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e nous venions du soleil comme des goĂ©lands les yeux fardĂ©s de ciel & la queue dans le vent mais nous nous sommes perdus sous le joug des terriens dans ces rades & ces rues rĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glingué  les vagues mourraient blessĂ©es Ă  la marĂ©e sans lune en venant fĂ©conder le ventre des lagunes & nos corps Ă©corchĂ©s s’immolaient en riant sous les embruns glacĂ©s d’une chambre ocĂ©an lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e 
 d’ivresse en arrogance je reste & je survis sans doute par Ă©lĂ©gance peut-ĂȘtre par courtoisie mais je devrais me cacher & parler Ă  personne & ne plus frĂ©quenter les miroirs autochtones lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ L'ascenceur de 22h43 attention, attention ! la concierge se trouve actuellement dans l’escalier mais comme elle ne le sait pas vous ĂȘtes priĂ©s de ne pas la dĂ©ranger j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone les quais seront encombrĂ©s de pendus laissant claquer leurs mĂąchoires dans le vent en guise de discours de bienvenue bis j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone je ne connaĂźtrai rien de tes habitudes il se peut mĂȘme que tu sois dĂ©cĂ©dĂ©e mais j’demanderai ta main pour la couper bis attention, attention ! sur le palier numĂ©ro 2 l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone est annoncé  veuillez dĂ©gager le vide-ordure s’il vous plaĂźt & ne pas laisser les enfants s’amuser avec les fils Ă  haute tension tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă  s’émouvoir
 j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cƓur rien ne sera plus jamais comme avant bis tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă  s’émouvoir
 j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cƓur rien ne sera plus jamais comme avant bis attention, attention ! le surveillant gĂ©nĂ©ral vient de sortir de son laboratoire & en refermant sa braguette il a dit aux oiseaux qui piaillaient dans la cour de rĂ©crĂ©ation hep vous lĂ -bas ! si ça continue faudra que ça cesse
 agagagaga ! attention, attention ! dĂ©sormais vous ĂȘtes invitĂ©s Ă  laisser l’état dans les WC oĂč vous l’avez trouvĂ© en entrant
 & puis surtout, n’oubliez pas de me faire envoyer la liste des erreurs constatĂ©es au F 756 du 72 03 10 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs y’a ta mĂšre qui m’attend avec une mitrailleuse je ne peux plus m’enfuir les WC sont bouchĂ©s j’aurais encore aimĂ© franchir ta nĂ©buleuse mais ton corps est cousu de fils blancs barbelĂ©s oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis y’a ton beauf qu’est revenu dans sa tenue lĂ©opard avec tous ses copains armĂ©s jusqu’au nombril on voit qu’ils sont heureux de ressortir leurs pĂ©tards ça doit leur rappeler le bon temps de l’algĂ©rie oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis maintenant voilĂ  ton pĂšre dĂ©guisĂ© en indien avec une plume dans le fion & ses cartes d’indochine s’il veut refaire sur moi ce qu’il a fait au tonkin bientĂŽt je ne serai plus qu’une vieille tache d’hĂ©moglobine oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis dĂ©jĂ  tous tes voisins entonnent le te deum ne tire pas la chasse d’eau on va se faire repĂ©rer passe moi plutĂŽt le bickford qu’est planquĂ© dans ton chewing-gum & maintenant tiens-toi bien on va tout faire sauter oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants j’ai troquĂ© mon cƓur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent l’agonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă  la queue de zinc et de sang je m’tape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu l’homo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler y’aura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches s’apprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & j’attends que se dressent vos prochains charniers j’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographie j’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă  mon squelette je vous attends l’idiot du village fait la queue & tend sa carte d’adhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends j’entends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes d’or & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie l’atome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă  l’ombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants s’appelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & d’argent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique j’ai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Sweet Amanite phalloĂŻde queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors d’usage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain m’achab aux ordres d’une beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre d’azur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies d’amour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ La maison Borniol hĂ©, y’a quelqu’un ? oh, y’a quelqu’un ? c’est moi borniol & je viens livrer le cercueil si vous m’payez un coup d’alcool ben moi j’vous fais les clous Ă  l’Ɠil ouais, c’est moi borniol service rapide & je contente mĂȘme la veuve du guignol vu qu’je fais le service aprĂšs-vente les temps sont durs, c’est pas mariole vivement que revienne le cholĂ©ra je pourrai changer de chignole & me payer le cinĂ©ma & si le cholĂ©ra marche bien je pourrai faire des folies j’agrandirai mon magasin & je prendrai des apprentis je serai la maison borniol le supermarchĂ© de la mort cercueils Ă  fleurs pour les pauvres mĂŽmes & Ă  roulettes pour les vieillards je serai la maison borniol
 borniol
 borniol maison borniol bis biĂšres, cercueils, catafalques maison borniol bis demandez notre catalogue automne/hiver maison borniol bis 15 % de rĂ©duction sur suicide collectif maison borniol bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Soleil cherche futur l’infirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă  noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ  partis vers d’autres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă  filer mes temps morts Ă  la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier m’attend Ă  chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais j’traĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer d’amour & j’tombe sur l’autre chinetoque dans cette soute Ă  proxos qui me dit viens prendre un verre tu m’as l’air fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano c’est depuis le dĂ©but du monde que l’homme s’est dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !
 rat !
 rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent s’engouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons d’amour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă  nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable coupable !
 coupable ! je me sens coupable d’avoir assassinĂ© mon double dans le ventre de ma mĂšre & de l’avoir mangĂ© je me sens coupable d’avoir attentĂ© Ă  mon entitĂ© vitale en ayant tentĂ© de me pendre avec mon cordon ombilical je me sens coupable d’avoir offensĂ© & souillĂ© la lumiĂšre du jour en essayant de me dĂ©barrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la premiĂšre fois oĂč j’ai voulu voir oĂč j’en Ă©tais je me sens coupable d’avoir mĂ©prisĂ© tous ces petits barbares dĂ©biles, insensibles, insipides & minables qui couraient en culotte courte derriĂšre un ballon dans les cours de rĂ©crĂ©ation & je me sens coupable d’avoir continuĂ© Ă  les mĂ©priser beaucoup plus tard encore alors qu’ils Ă©taient dĂ©jĂ  devenus des banquiers, des juges, des dealers, des Ă©piciers, des fonctionnaires, des proxĂ©nĂštes, des Ă©vĂȘques ou des chimpanzĂ©s nĂ©vropathes je me sens coupable des lambeaux de leur Ăąme dĂ©chirĂ©e par la honte & par les ricanements cyniques & confus de mes cellules nerveuses je me sens coupable !
 coupable ! je me sens coupable d’avoir Ă©tĂ© dans une vie antĂ©rieure l’une de ces charmantes petites crĂ©atures que l’on rencontre au fond des bouteilles de mescal & d’en ressentir Ă  tout jamais un sentiment mĂ©lancolique de paradis perdu je me sens coupable d’ĂȘtre tombĂ© d’un tabouret de bar dans un palace pour vieilles dames dĂ©guisĂ©es en rockstar, aprĂšs avoir Ă©clusĂ© sept bouteilles de dom pĂ© 67 dans le seul but d’obtenir des notes de frais Ă  dĂ©duire de mes impĂŽts je me sens coupable d’avoir arrĂȘtĂ© de picoler alors qu’il y a des milliers d’envapĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă  souffrir d’une cirrhose ou d’un cancer du foie ou des consĂ©quences d’accidents provoquĂ©s par l’alcool de mĂȘme que je me sens coupable d’avoir arrĂȘtĂ© de fumer alors qu’il y a des milliers d’embrumĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă  souffrir pour les mĂȘmes raisons, Ă  dĂ©calquer sur les poumons en suivant les pointillĂ©s & je me sens aussi coupable d’ĂȘtre tombĂ© de cĂ©nobite en anachorĂšte & d’avoir arrĂȘtĂ© de partouzer alors qu’il y a des milliers d’obsĂ©dĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă  souffrir d’un claquage de la bite, d’un durillon du clitoris, d’un anthrax max aux roubignolles, d’une overdose de chagatte folle, d’un lent pourrissement scrofuleux du scrotum & du gland, de gono, de blenno, de trĂ©ponem, de chancres mous, d’HIV ou de salpingite je me sens coupable !
 coupable ! je me sens coupable d’ĂȘtre nĂ© français, de parents français, d’arriĂšre arriĂšre etc
 grands-parents français, dans un pays oĂč les indigĂšnes pendant l’occupation allemande Ă©crivirent un si grand nombre de lettres de dĂ©nonciation que les nazis les plus compĂ©tents & les mieux expĂ©rimentĂ©s en matiĂšre de cruautĂ© & de crimes contre l’humanitĂ© en furent stupĂ©faits & mĂȘme un peu jaloux je me sens coupable de pouvoir affirmer qu’aujourd’hui ce genre de pratique de dĂ©lation typiquement française est toujours en usage & je prends Ă  tĂ©moin certains policiers compatissants, certains douaniers Ă©cƓurĂ©s, certains fonctionnaires de certaines administrations particuliĂšrement troublĂ©s & choquĂ©s par ce genre de pratique je me sens coupable d’imaginer la tĂȘte laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux & dĂ©risoires, appliquĂ©s Ă  Ă©crire consciencieusement ce genre de chef d’Ɠuvre de l’anonymat je me sens coupable d’avoir une gueule Ă  ĂȘtre dĂ©noncĂ© ! je me sens coupable !
 coupable ! je me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majoritĂ© de mes trĂšs chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses Ă  travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c’est la turlute finale ! je me sens coupable de remettre de jour en jour l’idĂ©e de me retirer chez mes Nibelungen intimes & privĂ©s dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de m’y repaĂźtre de ma haine contre la race humaine & mĂȘme contre certaines espĂšces animales particuliĂšrement sordides, serviles & domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chĂšvres, les tamagoshis & les poissons rouges je me sens coupable de ne pas ĂȘtre mort le 30 septembre 1955 un peu aprĂšs 17h40 au volant du spider porsche 550 qui percuta le coupĂ© ford de monsieur donald turnupseed je me sens coupable d’avoir commencĂ© d’arrĂȘter de respirer alors qu’il y a quelques 6 milliards de joyeux fĂȘtards crapoteux qui continuent de se battre entre eux & de s’accrocher Ă  leur triste petite part de nĂ©ant cafardeux je me sens coupable !
 coupable ! bis coupable !
 coupable ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine, Patrice Marzin & Valentin Cobranera ✕ Toboggan trafiquant de rĂ©miniscences volĂ©es Ă  des foules amnĂ©siques j’ai longtemps laissĂ© ma conscience vagabonder sur sa musique les vents violents venus des villes m’entraĂźnent au cƓur d’un ouragan & dĂ©jĂ  je suis dans la file qui conduit vers le toboggan bis je me souviens d’étoiles filantes distordues dans mes galaxies d’oĂč j’appelais l’horloge parlante pour avoir de la compagnie les feux de mes nuits Ă©phĂ©mĂšres tracent un point d’orgue sur mon chant je n’suis qu’un escroc solitaire un truand qui blanchit du vent qui blanchit des mots & du vent inutile, absurde & tremblant dans l’ordre d’un destin troublant j’écoute le souffle de l’instant & l’accĂ©lĂ©ration du temps lĂ -bas devant le toboggan bis poursuivi par des vieilles rengaines des mots d’amour, des mails transis j’abandonne Ă  la faune urbaine les garanties de ma survie les vents violents venus d’ailleurs soufflent & sifflent en se lamentant & maintenant devrais-je avoir peur & fuir devant le toboggan ? bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Christopher Board ✕ La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’lamenter sur notre malheur en se disant qu’on se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne v’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles & qu’elle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taille puis qu’elle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’payer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que c’était bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ DerniĂšre station avant l'autoroute on s’est aimĂ© dans les maĂŻs t’en souviens-tu, mon anaĂŻs ? le ciel Ă©tait couleur de pomme & l’on mĂąchait le mĂȘme chewing-gum Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Je t'en remets au vent d’avoir voulu vivre avec moit’as gĂąchĂ© deux ans de ta viedeux ans suspendue Ă  ta croixĂ  veiller sur mes insomniespourtant toi tu as tout donnĂ©& tout le meilleur de toi-mĂȘmeĂ  moi qui ai tout su gardertoujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amoursois plus heureuse maintenantmon pauvre amourje t’en remets au vent toi tu essayais de comprendrece que mes chansons voulaient direagenouillĂ©e dans l’existencetu m’encourageais Ă  Ă©criremais moi je restais hermĂ©tiqueindiffĂ©rent Ă  tes enviesĂ  mettre sa vie en musiqueon en oublie parfois de vivre mon pauvre amoursois plus heureuse maintenantmon pauvre amourje t’en remets au vent tout est de ma faute en ce jour& je reconnais mes erreursindiffĂ©rent Ă  tant d’amourj’accuse mes imbuvables humeursmais toi ne te retourne pasva droit sur ton nouveau cheminje n’ai jamais aimĂ© que moi& je reste sans lendemain mon pauvre amoursois plus heureuse maintenantmon pauvre amourje t’en remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagnesur un chariot chargĂ© de paillesur un chariot chargĂ© de foinla fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagneen chantant une chanson paillardeune chanson de collĂ©gienla fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeursĂ  s’lamenter sur notre malheuren se disant qu’on se taperait bienla fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagnev’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles& qu’elle nous fait coucou les gens !la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taillepuis qu’elle nous emmĂšne sur sa pailleelle nous fait le coup du zeppelinla fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeursĂ  s’payer une tranche de bonheurune tranche de tagada tsoin-tsoinla fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferrailleelle nous fit fumer de sa paillesacrĂ© bon dieu que c’était bienla fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travailon pĂ©dalait dans les nuagesau milieu des petits lapinsla fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagneen chantant une chanson paillardeune chanson de collĂ©gienla fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La dĂšche le twist et le reste tous les deux on pousse nos haillonsdans un igloo Ă  bon marchĂ©sous les toits d’une masure bidonen compagnie des araignĂ©estoi tu vis ta vie d’alcooliqueentre ces quatre murs lamentablesmoi je bricole & je fabriquedes chansons qui sont invendablestwiste & chante, moi je flippe bis on bouffe une fois tous les trois joursavec des boĂźtes de cassouletqu’on arrive Ă  paner en doucedans leurs superbes supermarchĂ©s& quand on est Ă  bout de frictu fous le camp chez les Ă©migrĂ©sleur faire dĂ©couvrir l’amĂ©riquedans des passes non dĂ©clarĂ©estwiste & chante, moi je flippe bis & quand je m’en vais prendre l’airdu cĂŽtĂ© des femmes facilestu te jettes sur la bouteille d’étherpour ton vol planĂ© Ă  2000on ne s’aime plus d’amour & d’eau fraĂźchela vue de l’eau te fait hurler& notre amour Ă  coups de dĂšches’est peu Ă  peu dĂ©sintĂ©grĂ©twiste & chante, moi je flippe bis on vit comme ça par habitude& surtout parce que c’est pratiquede pallier la solitudeen buvant Ă  la mĂȘme barriqueça peut durer jusqu’à toujoursĂ  moins que l’on ait le couragede se dire merde un beau jour& de mettre fin au naufragetwiste & chante, moi je flippe bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La mĂŽme kalĂ©idoscope j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscopecelle qui faisait son numĂ©rotous les soirs devant le jukeboxpour les beaux dollars des gogosj’avais tous les macs Ă  mes pieds& tous les clients qui lorgnaientj’étais la reine du pavĂ©& l’oseille ça dĂ©gringolaitmais l’ombre des plaisirs s’enfuittoujours plus loin vers l’inconnuon m’a relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscopec’est moi qu’je faisais le trottoir d’en facedu temps oĂč j’avais dans le carrosseune chatte qu’était pas radada& je carburais du siphonĂ  dĂ©traquer tous les gravosqui venaient s’faire graisser leur oignonavant de replonger au boulotmais la brume est tombĂ©e trop viteen oubliant les chats perduson m’a relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscopej’avais des robes Ă  200 sacs& c’était pas dans le viandoxqu’on pouvait me voir planquer mon tracj’en ai connu des gigolosqu’en pinçaient maxi pour mes michesqui m’offraient la vie de chĂąteau& le foie gras dans mes sandwichesmais les pavots se sont flĂ©trisdans les champs du dernier saluton m’a relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscopej’avais des actions dans le bitumemais j’taillais mĂȘme celle du clodoqu’avait jamais l’ombre d’une thunej’étais la Sainte Vierge des paumĂ©sla p’tite infirmiĂšre des fantĂŽmesje raccommodais les yeux crevĂ©sje rafistolais les chromosomesmais le passĂ© n’a pas d’amisquand il vient lĂ©cher les statueson m’a relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscopemais j’ai plus de couleur Ă  la peaules mecs m’ont sucĂ©e jusqu’à l’ossans mĂȘme me lĂącher du magotj’habite rue des amours lynchĂ©es& je peux voir de mon grabatd’autres mĂŽmes se faire dĂ©foncerpour des clopes & de la cocatu peux venir lĂ  oĂč je suisl’ennui c’est que je ne suis pluson m’a relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas d’invendus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Alligators 427 alligators 427aux ailes de cachemire-safranje grille ma derniĂšre cigaretteje vous attendssur cette autoroute hystĂ©riquequi nous conduit chez les mutantsj’ai troquĂ© mon cƓur contre une triqueje vous attendsje sais que vous avez la beautĂ© destructive& le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupirje sais que vos mĂąchoires distillent l’agoniemoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427Ă  la queue de zinc et de sangje m’tape une petite renifletteje vous attendsdans cet Ă©trange carnavalon a vendu l’homo sapienspour racheter du nĂ©andertalje vous attends& les manufactures ont beau se recyclery’aura jamais assez de morphine pour tout le mondesurtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durermoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427aux longs regards phosphorescentsje mouche mon nez, remonte mes chaussettesje vous attends& je bloque mes lendemainsje sais que les mouches s’apprĂȘtentautour des tables du festinje vous attends& j’attends que se dressent vos prochains charniersj’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographiej’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©smoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427aux crocs venimeux & gluantsje donne un coup de brosse Ă  mon squeletteje vous attendsl’idiot du village fait la queue& tend sa carte d’adhĂ©rentpour prendre place dans le grand feuje vous attendsj’entends siffler le vent au-dessus des calvaires& je vois les vampires sortir de leurs cercueilspour venir saluer les anges nuclĂ©airesmoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427aux griffes d’or & de diamantje sais que la cigĂŒe est prĂȘteje vous attendsje sais que dans votre alchimiel’atome ça vaut des travellers-chĂšques& ça suffit comme alibije vous attendsĂ  l’ombre de vos centrales je crache mon cancerje cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphoseje sais que mes enfants s’appelleront vers de terremoi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427au cerveau de jaspe & d’argentil est temps de sonner la fĂȘteje vous attendsvous avez le goĂ»t du grand art& sur mon compteur Ă©lectriquej’ai le portrait du prince-ringardje vous attendsje sais que dĂ©sormais vivre est un calembourla mort est devenue un Ă©tat permanentle monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautoursmoi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Groupie 89 turbo 6 c’est juste une fille un peu perversequi me plante des couteaux dans les fesses& qui me coince dans les urinoirsen sortant sa lame de rasoirc’est juste une fille un peu fritĂ©equi s’amuse avec ma santĂ©& qui m’dĂ©goupille les gonadesjuste au moment oĂč je prends mon fadeoh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tapetape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille un peu rockyqui grimpe Ă  moto sur mon lit& qui sort sa chaĂźne de vĂ©loen me disant je t’aime saignant salaud !c’est juste une fille un peu brutalequi dĂ©chire mes chemises, mes futalsen me disant fais gaffe baba coolj’mets mes crampons gare tes bidoules !oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tapetape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moienfin je crois plutĂŽt comme toiune fille qui s’amuse dans la vie& qui n’a pas honte quand elle ritc’est juste une fille choubidoubidouwa ! bisc’est juste une fille qui s’en balancemais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! c’est juste une fille un peu rĂ©troqui rĂȘve d’ĂȘtre une panzerfrau& qui me dĂ©guise en nymphomanepour que j’me tape son dobermanc’est juste une fille un peu olĂ©qui s’coupe les nibards pour frimermais c’est si bon de jouer son jeuquand elle dĂ©croche le nerf de bƓufoh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tapetape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moienfin je crois plutĂŽt comme toiune fille qui s’amuse dans la vie& qui n’a pas honte quand elle ritc’est juste une fille choubidoubidouwa ! bisc’est juste une fille qui s’en balancemais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la courfrite-moi la gueule ĂŽ mon amour !vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corpsvas-y mimine fais-moi la mortfais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 113Ă©me cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©ondans leurs mains tiennent leurs roustonss’ils ont compris tous les clichĂ©sça fera de la bidoche pour l’armĂ©eles partouzeurs de miss mĂ©tropatrouillent au fond des souterrainsmais ils rĂȘvent d’ĂȘtre en hĂ©licoĂ  se faire du nĂšg’ & du youpin les vopos gravent leurs initialesdans le brouillard des no man’s land& les dĂ©masqueurs de scandalesprennent le goulag pour disneylandles gringos sortent un vieux croonerpour le western du silencedemain au bĂŒrgerbrĂ€ukellerje lĂšguerai mon Ăąme Ă  la science car moi je n’irai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă  m’en faire crever ! les petites filles de mahometmouillent aux anticoagulantsdepuis qu’un mĂ©chant grosminetjoue au flip avec leur coranles dieux changent le beurre en vaseline& les prophĂštes jouent draculas’il vous reste un fond de margarinej’en aurai besoin pour ma coda car moi je n’irai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă  m’en faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive& t’hĂ©sites Ă  choisir ton campt’as des aminches Ă  tel aviv& des amours Ă  tĂ©hĂ©ransi tu veux jouer les maquisardsva jouer plus loin j’ai ma blennotu trouveras toujours d’autres fĂȘtardsc’est si facile d’ĂȘtre un hĂ©ros mais moi je n’irai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă  m’en faire crever ! retour aux joints & Ă  la biĂšredĂ©sertion du rayon kĂ©pisj’ai rien contre vos partenairesmais rien contre vos p’tites sƓurs ennemiesmanipulez-vous dans la haine& dĂ©pecez-vous dans la joiele crapaud qui gueulait je t’aime !a fini plantĂ© sur une croix & moi je n’irai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersnon moi je n’irai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă  m’en faire crever !Ă  m’en faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en facedes miroirs oĂč glissait ton corpsmais tout s’efface laissant la placeĂ  ce larsen qui te distordtu glisses ta carte perforĂ©edans ce flipper oĂč tu t’enfuis& tu fais semblant de rockerpour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta pistey’a des traces de pneu sur ton flip& ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe tu t’en retournes Ă  tes banlieuesdans ce couloir oĂč tu te grimeste maquillant le bout des yeuxd’un nouveau regard anonymele futur te sniffe Ă  rebourste plantant sur un look rĂ©trote reste-t-il assez d’amourpour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta pistey’a des traces de pneu sur ton flip& ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe les chiens t’attendent au bout du quaiavec des plumes & du goudronils vendent des orgasmes en sachetsmais font la gerbe en locationtu pensais franchir le miroirsans avoir Ă  changer de gueuletu craches le sang dans ta baignoire& tu t’essuies dans un linceul
 la nuit te glace au fond d’un trainoĂč tu croyais trouver l’oublivoyageur des petits matinstu rentres de tes insomniestu rayes les mentions inutilesau bas de ton carnet d’absence& tu t’accroches au bout du filqui te ramĂšne Ă  ton silence narcisse ! balise ta pistey’a des traces de pneu sur ton flip& ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourricearrachĂ©e du soleilil pleut toujours sur ta valise& t’as mal aux oneillestu zones toujours entre deux dursentre deux SOStu veux jouer ton aventuremais t’en crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rientu craques ta mĂ©lancode 4 Ă  5 heures du matinau fond des caboulots& tu remontes Ă  contrecƓurl’escalier de servicetu voudrais qu’y ait des ascenseursau fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©y’a personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se broutentoh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©y’a personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se mouchentdans la soute Ă  cartouches
 maintenant tu m’offres tes carencestu cherches un prĂ©ambulequelque chose qui nous foute en transequi fasse mousser nos bullesmais si t’as peur de nos silencesreprends ta latitudeil est minuit sur ma frĂ©quence& j’ai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©y’a personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se broutentoh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©y’a personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se mouchentdans la soute Ă  cartouches
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Soleil cherche futur l’infirmier de minuit distribue le cyanure& demande Ă  noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnuresmais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ?& les voilĂ  partis vers d’autres aventuresvers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie& moi je reste assis, les poumons dans la sciureĂ  filer mes temps morts Ă  la mĂ©lancoliesoleil ! soleil !n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier m’attend Ă  chihuahuaou bien dans un clandĂ© brumeux de singapourmais j’traĂźne les PMU avec ma gueule de boisen rĂȘvant que la barmaid viendra me causer d’amour& j’tombe sur l’autre chinetoque dans cette soute Ă  proxosqui me dit viens prendre un verre tu m’as l’air fatiguĂ©laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©canoc’est depuis le dĂ©but du monde que l’homme s’est dĂ©chirĂ©soleil ! soleil !n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !
 rat !
 rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara !on se fait des idoles pour planquer nos moignonsmaintenant le vent s’engouffre dans les nirvĂąnas& nous sommes prisonniers de nos regards bidonles monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiementssur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons d’amourmais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdantsserions-nous condamnĂ©s Ă  nous sentir trop lourds ?soleil ! soleil !n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animaldans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heurejuste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball& remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteurton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacaldans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui& pendant que le lit croise l’aĂ©ropostaletu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei !ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raillelorelei ! lorelei !& j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourden me disant reviens maintenant je te connaistu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourgquand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follettu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘteavec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit& tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘtereviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei !ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raillelorelei ! lorelei !& j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibalesdans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespearele rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ralle rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs& je te dis reviens maintenant c’est mon tourde t’offrir le voyage pour les galapagos& je te dis reviens on s’en va mon amourrecoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei !ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raillelorelei ! lorelei !& j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs maniesdans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores& quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortieils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores& leurs aĂ©roports se transforment en bunkersĂ  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phonequand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers& s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie& se font boire le sang de leurs visions perdues& dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgieils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnueils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruinecrachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropolesils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin& retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgiasuivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’rollpuis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by nightessayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl& lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ©ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins& sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©sramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta& se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveaupuis s’offrent des mygales au bout d’un bazookaen se faisant danser jusqu’au dernier mamboce sont des loups frileux au bras d’une autre mortpiĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du malils ont cru s’enivrer des chants de maldoror& maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichottesur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveusespuis ils disent Ă  leur reine en riant du boycottla solitude n’est plus une maladie honteusereprends tes walkyries pour tes valseurs masosmon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar& cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud !m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Stalag-tilt milliards d’étoilesmettant leurs voilescarbonisĂ©essoleils facticesfin d’orificesclimatisĂ©sreviensreviens petiteles stalactitesveulent m’emmurerreviensdĂ©conne passans toi mon casest pĂ©rimĂ© bis les p’tites franginesdes magazinesme laissent leurs clĂ©s& je m’ébranledans le chambranledes pages tournĂ©es
 tournez !reviensreviens petitedans ma guĂ©riteĂ©rotiserreviensdĂ©conne passans toi mon casest pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Femme de Loth j’écoute siffler le vent Ă  11 500 mĂštrespendant que ma voisine clignote sur mon vumĂštre& j’imagine son cri, ses crimes & ses dentelles
moi qui me croyais gazĂ© v’lĂ  que je dĂ©conne pour elle ! mĂ©tĂ©o-sex-appeal en matant la dĂ©rivedu sĂšvres-babylone correspondance ninive& je change Ă  sodome, Ă  gomorrhe j’ouvre un packavant de me tirer de ce putain d’eden-parkne te retourne pas ! bis j’ai ma bombe Ă  Ă©trons & j’ai mes droits de l’homme& j’ai ma panoplie de pantin dĂ©glinguĂ©& j’ai ces voix dĂ©biles qui m’gueulent dans l’hygiaphone ne vous retournez pas la facture est salĂ©e ! ne te retourne pas ! lady
 prends tes distancesla terre joue au bingo sa crise d’adolescence bis nous sommes les naufragĂ©s dans cet avion-taxiavec nos yeux perdus vers d’autres galaxiesnous rĂȘvons d’ascenseurs au bout d’un arc-en-cieloĂč nos cerveaux malades sortiraient du sommeilne te retourne pas ! ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Dies OlĂ© Sparadrap Joey coincĂ© entre deux bidons d’huiledans ce motel dĂ©saffectĂ©j’prends des notes sur la chute des tuiles& sur les corps coagulĂ©scause les ramoneurs du racketm’ont passĂ© Ă  l’attendrisseurj’ai trois tonnes de trous dans la tĂȘte& un tomahawk sur le cƓur dies olĂ© sparadrap joeydoucement les filles faut pas flipperla bidoche est faite pour saigner ! j’filais cette mĂŽme un peu mariolequi frimait dans sa studebakermais j’ai dĂ» forcer sur la gnĂŽleau lieu de bosser mon bullworkerj’me suis retrouvĂ© au chaparralce rade oĂč rĂŽdent les rattlesnakesentre de fausses lauren bacall& des bogart Ă  moitiĂ© cake dies olĂ© sparadrap joeydoucement les filles faut pas flipperla bidoche est faite pour saigner ! la suite m’a laissĂ© amnĂ©siquej’ai coulĂ© dans mon bathyscaphesous des uppercuts olympiquesqui m’dĂ©fonçaient le sismographe
 j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© ma carcassedans une piaule de cette taule en ruineoĂč ça renifle la vieille radassequi met du gasoil dans son ginsi un jour je retrouve la mĂ©moire& deux-trois biĂšres pour ma moquetteje balancerai Ă  la sĂ©rie noireun truc Ă  faire chialer hammett dies olĂ© sparadrap joeydoucement les filles faut pas flipperla bidoche est faite pour saigner ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ BipĂšde Ă  station verticale 15 milliards d’annĂ©es sont passĂ©esdepuis cette affaire de big bangvieux singe au cƓur fossilisĂ©j’ai des rhumatismes Ă  ma gangueavec mon parachute en torche& ma gueule de caterpillarparaĂźt que je viens d’une catastrophemais les dieux sont pas trĂšs bavards bipĂšde Ă  station verticaletoujours faut se tenir deboutbipĂšde Ă  station verticaleparfois
 parfois
j’ai la nostalgie de la gadoue ! malgrĂ© le computeur centralqui veille sur la zoo-cliniqueje suis l’animal bluesymentalaux vieux relents d’amour gothiquej’tombe amoureux des Ă©prouvettesavec lesquelles je dois flirterpour l’usine de stupre en paillettesqui garantit mon pĂ©digrĂ©e bipĂšde Ă  station verticaletoujours faut se tenir deboutbipĂšde Ă  station verticale la nuit je fouille les no man’s landscomme un hibou dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©cherchant le message d’un atlanteou la formule d’un initiĂ©cĂąblĂ© sur x moins zĂ©roĂ  l’heure des infos galactiquesje mets mon badge ecce homo »& j’suis fier d’ĂȘtre un con cosmique bipĂšde Ă  station verticaletoujours faut se tenir deboutbipĂšde Ă  station verticaleparfois
 parfois
j’ai la nostalgie de la gadoue ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latinedans ce vieux satellite-usinemanufacture de recyclagedes mĂ©lancolies hors d’usageĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain m’achabaux ordres d’une beautĂ©-nababprima belladona made inmoloch city destroy-machineĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradisequand elle fumivore ses king-sizedans son antichambre d’azuravant la sĂ©ance de tortureĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ©au service de sa majestĂ©la reine aux dĂ©sirs Ă©carlatesdes galaxies d’amour-pirateĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Was ist das Rock'n'Roll 200 000 ans dĂ©jĂ  que je zone sur la terredans le grognement lourd des groins qui s’entrechoquentde nature solitaire, je me terre pour me tairemais mon double pervers joue dans un groupe de rock j’ai quelque mauvais don d’acrobatie verbalesurtout les soirs d’hiver quand j’suis black & d’équerretel un douanier rousseau du graffiti vocalj’fais des bulles & des rots en astiquant mes verswas ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? terwas ist das rock’n’roll ? j’suis un vieux dĂ©sespoir de la chanson françaisequi fait blinder ses tiags pour marcher quand ça losema langue natale est morte dans ses charentaisesfaute d’avoir su swinguer au rythme de son blueswas ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? terwas ist das rock’n’roll ? mais je veux de la miouze qui braquemarde & qui beugleavec beethov en sourd, je suis borgne Ă  toulouseen attendant de chanter en braille chez les aveuglesje sors ma winchester pour mieux cracher mon blues fin d’autorisation de dĂ©lirer sans finj’dois contrĂŽler le vumĂštre avant que ça passe au rougemes idoles dĂ©functĂ©es se saoulent avec mon vin& traĂźnent leurs feux follets hilares au fond des bougeswas ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? und so weiter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet ✕ Septembre Rose naufragĂ© virtuosed’un amour clandestindans la mĂ©tamorphosedes embruns souterrainstu jaillis ruisselantd’une vague utĂ©rinesur ce ventre brĂ»lantde tendresse fĂ©mininebaby boy
sweet baby boymy baby boy bis ton premier cri rĂ©veillede son Ă©cho brisĂ©l’ouragan qui sommeilledans mes veines oxydĂ©es& nos regards prĂ©ludentle jeu de la pudeurquand par manque d’habitudeon se mĂ©fie du bonheurbaby boy
sweet baby boymy baby boy bis oh ! my son of the windmy little wunderkindoh ! mon septembre rosed’amour-apothĂ©osebaby boy
 passĂ©es les cruautĂ©sdu théùtre organiquetu retournes apaisĂ©vers ta faune oniriqueoĂč les miroirs d’automnereflĂštent Ă  fleur de flammeta jeune Ă©corce d’hommeĂ©claboussĂ©e de femmebaby boy
sweet baby boymy baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Demain les Kids les charognards titubent au-dessus des couveuses& croassent de lugubres & funĂšbres berceuseskill the kid pendant que nos sorciĂšres sanitaires & barbuescentrifugent nos clones au fond de leurs cornueskill the kid dans les ruines de l’école oĂč brĂ»le un tableau noirune craie s’est brisĂ©e en Ă©crivant espoirkill the kid dĂ©jĂ  les mitrailleuses ont regagnĂ© leurs nidsseule une mouche bourdonne sur la classe endormiekill the kid les guerriers de l’absurde & de l’enfer affrontentles dĂ©lices de la mort sous le fer de la hontekill the kid beyrouth aĂ©roport ou mozambic cityle sang des tout-petits coule aux surprises-partieskill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštess’il vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘteskill the kid s’il vous faut tout ce sang pour jouir Ă  vos fĂȘtessacrifiez les enfants, fusillez les poĂšteskill the kid quelque Ă©pave au regard usĂ© par le dĂ©lirepoursuit dans sa folie le chant d’un enfant-lyrekill the kid & dans ses yeux squameux grouillant de noires visionsle dĂ©sir se transforme en essaim de scorpionskill the kid petite poupĂ©e brisĂ©e entre les mains salacesde l’ordure ordinaire putride & dĂ©gueulassekill the kid tu n’es plus que l’otage, la prochaine victimesur l’autel Ă©cƓurant de l’horreur anonymekill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštess’il vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘteskill the kid s’il vous faut tout ce sang pour jouir Ă  vos fĂȘtessacrifiez les enfants, fusillez les poĂšteskill the kid les charognards titubent au-dessus des couveuses& croassent de lugubres & funĂšbres berceuseskill the kid pendant qu’un abraham ivre de sacrificesoffre Ă  son dieu vengeur les sanglots de son filskill the kid mais l’ovule qui s’accroche au ventre de la femmea dĂ©jĂ  mis son casque & sorti son lance-flammekill the kid attention monde adulte inutile & chagrindemain les kids en armes, demain les kids enfindemain les kids Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Un automne Ă  Tanger antinoĂŒs nostalgia lui, sous la pluied’un automne Ă  tangerlui qui poursuitson puzzle dĂ©glinguĂ©lui, dans sa nuitd’un automne Ă  tangerlui qui dĂ©truitson ombre inachevĂ©e nous venions du soleilcomme des goĂ©landsles yeux fardĂ©s de ciel& la queue dans le ventmais nous nous sommes perdussous le joug des terriensdans ces rades & ces ruesrĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluied’un automne Ă  tangerlui qui poursuitson puzzle dĂ©glingué  les vagues mourraient blessĂ©esĂ  la marĂ©e sans luneen venant fĂ©conderle ventre des lagunes& nos corps Ă©corchĂ©ss’immolaient en riantsous les embruns glacĂ©sd’une chambre ocĂ©an lui, dans sa nuitd’un automne Ă  tangerlui qui dĂ©truitson ombre inachevĂ©e 
 d’ivresse en arroganceje reste & je survissans doute par Ă©lĂ©gancepeut-ĂȘtre par courtoisiemais je devrais me cacher& parler Ă  personne& ne plus frĂ©quenterles miroirs autochtones lui, sous la pluied’un automne Ă  tangerlui qui poursuitson puzzle dĂ©glinguĂ©lui, dans sa nuitd’un automne Ă  tangerlui qui dĂ©truitson ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ CrĂ©puscule - transfert dans la clartĂ© morne & glacialed’un tĂ©nĂ©breux soleil d’hivertu te blottis comme un animalsous les tĂŽles rouillĂ©es d’une chryslerentre une laverie automatiqueen train de cramer & un bunkery’a plus grand-chose de magnĂ©tiquesur la bande son de ton flipper
 les gens tristement quotidiensdans leur normalitĂ© baveusetraĂźnent leur futur d’euro-pingouinsau bout de leurs graisses albumineuses& toi tu n’sais plus oĂč allerde cul-de-sac en voie sans issuet’as juste appris Ă  Ă©viterles snipers & les tirs d’obus l’horreur est humaine, clinique & banaleenfant de la haine, enfant de la peurl’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©galeenfant de la haine, que ta joie demeure ! sous les regards torves & nighteuxdes cyborgs aux circuits moisisles cerveaux devenus poreuxs’en retournent Ă  la barbarie& tu traĂźnes tes tendres annĂ©esd’incertitude & d’impuissanceparfois tu rĂȘves de t’envolerde mourir par inadvertance l’horreur est humaine, clinique & banaleenfant de la haine, enfant de la peurl’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©galeenfant de la haine, que ta joie demeure ! dans les dĂ©dales vertigineux& sĂ©culaires de ta mĂ©moiretu froisses un vieux cahier poisseuxplein de formules d’algĂšbre noireĂ  quoi peut ressembler ton spleenton dĂ©sespoir & ton chagrinvus d’une des Ă©toiles anonymesde la constellation du chien ? l’horreur est humaine, clinique & banaleenfant de la haine, enfant de la peurl’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©galeenfant de la haine, que ta joie demeure ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Animal en quarantaine oh ! le vent se lĂšveau large des galaxies& je dĂ©rĂȘvedĂ©rive Ă  l’infinioh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! torturĂ©je m’imagineen ombre vaporeuseĂąme anonymeerrante & silencieuseoh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! dĂ©pouillĂ©exigeant l’immortalitĂ©& refusant de retournerpeu Ă  peu vers la face cachĂ©ede la nuit
 vers l’autre mondedans le dernier taxiles infos grondent& le temps s’obscurcitoh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! torturĂ©exigeons l’immortalitĂ©& refusons de retournerpeu Ă  peu vers la face cachĂ©ede la nuit
 oh ! le vent se lĂšveau large des galaxies& je dĂ©rĂȘvedĂ©rive Ă  l’infinioh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! torturĂ©exigeons l’immortalitĂ©& refusons de retournerpeu Ă  peu vers la face cachĂ©ede la nuit
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Des adieux.../... dans les carnets intimes du messager des runesl’écriture est en transe & clignote Ă  la unedes mystĂšres, des amants & de leurs infortunesdes adieux 
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 bis & des mains maladroites & moites au soir trop chaudraturent les fantaisies de schuman au pianoles cris des martinets sur les toits de sohodes adieux 
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 bis & les noires sentinelles drapĂ©es dans leurs guĂ©ritesn’ont plus besoin d’antennes-paraboles-satellitespour capter le chagrin Ă  son extrĂȘme limitedes adieux 
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 bis aprĂšs de vagues lueurs, d’ultimes prolongationson repart Ă  genoux le cƓur sous perfusionau bord de la faillite mentale mais sans passiondes adieux 
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 bis dĂ©jĂ  le vieux veilleur mĂ©lancolique nous guetteannonçant des avis d’orage & de tempĂȘtemais bientĂŽt le silence nous fait mal Ă  la tĂȘtedes adieux 
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 bis mais on finit toujours par noyer son cafarddans un taxi-dancing ou dans un topless-baron finit toujours sur l’éternel quai de garedes adieux 
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 bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves& ses frelons d’écume froissĂ©e sur ses claviers d’alcĂŽveavec ses dieux chromĂ©s, ses fusibles hallucinogĂšnes& ses mitrailleurs albinos sur ses zones Ă©rogĂšnesc’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes& qui se caresse le placebo sur la derniĂšre rengainela ballade d’abdallah geronimo cohen bis avec ses vieux dĂ©mons, ses vieux tex avery sumĂ©riensqui hantent les hootnannies de ses mĂ©tamondes souterrainsavec l’insurrection de ses airbags sur sa poitrine& ses jukebox hurlant dans le labyrinthe de son spleenc’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes& qui se caresse le distinguo sur la derniĂšre rengainela ballade d’abdallah geronimo cohen bis abdallah geronimo cohen terĂ©tait nĂ© d’un croisement sur une vieille banquette citroĂ«nde gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang& de zorba johnny strogonof garcia m’golo m’golo langtous deux de race humaine de nationalitĂ© terrienne bisabdallah geronimo cohen bis avec ses doc martens Ă  pointes & son tutu fluopour le casting de casse-noisette dans sa version technoavec son casque obligatoire pour ratisser les feuillestombĂ©es sur son balcon parmi ses disques durs en deuilc’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes& qui se caresse la libido sur la derniĂšre rengainela ballade d’abdallah geronimo cohen bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Quand la banlieue descendra sur la ville combattants dans les rues qui puent la triquela moiteur rance & la mauvaise consciencegargouilles ricanantes aux vitrines gothiquesdans la noria des brancards en cadenceon n’entend plus crapuler dans le ventles discours des leaders & des tribunstous les mornes aboyeurs de slogansles sycophantes & les thĂ©oriciens bourgeoises hallucinĂ©es dans les poubellesqu’elles n’auraient jamais dĂ» quitter naguĂšre89 c’était leur chiffre Ă  ellesmaintenant ça change de date partenairesj’espĂšre que l’on assassinera mozart& sa zicmu pour noces & matchs de foot& qu’y aura du beau tag sur ces boulevardsplus spleeneux qu’une seringue aprĂšs un shoot quand la banlieue descendra sur la ville bispour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la ville bispour le grand basta des rastas eh mec, tu t’acharnes Ă  tirer les storespour te cacher de la rue en chaleur& tu dis du bout de tes dents en or dommage que dieu soit plus Ă  la hauteur !faut ĂȘtre saturĂ© d’un rare espoirpour danser dans les ruines des limousinesy’a ta BM qui crame sur le trottoirdis-toi que c’est beau comme un chƓur d’orphelines quand la banlieue descendra sur la ville bis mercenaires de lilith contre miliciens d’ùvedans la fumĂ©e des incendies sanglantsla rue s’effondre & le peuple se lĂšve& j’avoue que ça m’laisse pas indiffĂ©rentj’dĂ©bouche un autre vieux corton-charlemagneen compagnie de ravissantes callgirlsqui fument joyeuses en dĂ©grafant leurs pagnesde la sinsĂ©milia dans mon brĂ»le-gueule quand la banlieue descendra sur la ville bispour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la ville bispour le grand basta des rastas Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Confession d'un Never Been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©esse vautrent dans l’algĂšbre des mĂ©lancoliestraĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ©entre les draps poisseux des siĂšcles d’insomnieça sent la vieille guenille & l’épicier cafarddans ce chagrin des glandes qu’on appelle l’amouroĂč les noirs funambules du vieux cirque barbarese pissent dans le froc en riant de leurs tours j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoonj’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonj’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! je rĂȘve d’ĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve& me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© d’un dieselĂ  la manufacture mĂ©taphysique d’effluvesoĂč mes synapses explosent en millions d’étincellesreflets de flammes en fleurs dans les yeux du chevalque j’embrasse Ă  turin pour en faire un compliceivre de prolixine & d’acide corticalje dĂ©gaine mon walther ppk de service j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoonj’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonj’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid backrasta lunaire baisant la main d’omĂ©ga queenje crache dans ma tĂȘte les vapeurs d’ammoniacd’un sturm und drang sans fin au bout du never beenfac-similĂ© d’amour & de tranquillisantsdans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©raleje suis l’évĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errantqui patrouille dans le gel obscur de mon mental j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoonj’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonj’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique JP Natafles joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans l’algĂšbre des mĂ©lancoliestraĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ©entre les draps poisseux des siĂšcles d’insomnieça sent la vieille guenille & l’épicier cafarddans ce chagrin des glandes qu’on appelle l’amouroĂč les noirs funambules du vieux cirque barbarese pissent dans le froc en riant de leurs tours j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoonj’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonj’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! je rĂȘve d’ĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve& me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© d’un dieselĂ  la manufacture mĂ©taphysique d’effluvesoĂč mes synapses explosent en millions d’étincellesreflets de flammes en fleurs dans les yeux du chevalque j’embrasse Ă  turin pour en faire un compliceivre de prolixine & d’acide corticalje dĂ©gaine mon walther ppk de service j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoonj’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonj’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid backrasta lunaire baisant la main d’omĂ©ga queenje crache dans ma tĂȘte les vapeurs d’ammoniacd’un sturm und drang sans fin au bout du never beenfac-similĂ© d’amour & de tranquillisantsdans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©raleje suis l’évĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errantqui patrouille dans le gel obscur de mon mental j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoonj’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clownun clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonj’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique JP Natafle jeu ✕ Le jeu de la folie cimetiĂšre de charleville, cimetiĂšre d’auvers-sur-oisemon Ăąme funĂ©railleuse me fusille le cerveauil est fini le temps des laudanums-framboises& le temps des visites au corbeau d’allan poevoici la voile noire du navire de thĂ©sĂ©equi me dĂ©chire les yeux au large de sounionoĂč un stupide anglais prĂ©tentieux a gravĂ©comme un vulgaire touriste le nom de lord byron le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘmequi se pratique souvent au bord des prĂ©cipicesoĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmesdes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices ne m’attends pas ce soir car la nuit sera noire& blanche, illuminĂ©e, rue de la vieille lanterneoĂč nerval a pendu son linge & sa mĂ©moiresous le regard des dieux au bout d’un drap en berneje rĂȘve de transparence & d’épouvantes mystiquesle long de la frontiĂšre qui jouxte l’inconnuen traĂźnant mon cadavre & mon vide pathĂ©tique& ma douleur femelle sur mon dos de bossu le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘmequi se pratique souvent au bord des prĂ©cipicesoĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmesdes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices baudelaire est mort hier Ă  11 heures du matinen zoomant d’apaisantes nuĂ©es crĂ©pusculairesfatiguĂ© d’un Ă©tĂ© qui le rongeait sans fin& de l’hargneuse odeur des furies sanitairesmoi je pars pour dublin sur un nuiteux cargoqui traverse le temps perdu de la sagesse& rejoins le bateau ivre d’arthur rimbauddans le flux des bateaux tankers d’arthur guiness le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘmequi se pratique souvent au bord des prĂ©cipicesoĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmesdes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Philippe Paradis ✕ Avenue de l'amour yeah, yeah ! est-ce que tu te souviens ?on n’était pas des starsplutĂŽt un peu zonardsjuste au bord du riennos peines au bord du journos regards de chiens& tous ces toursavenue de l’amour bis on Ă©tait un peu blondsun peu trop niais sans doute& nous nous amusionsau jeu de la routehambourg ou amsterdamcĂŽtĂ© quartier dames& tous ces toursavenue de l’amour bis tu te souviensça jouait losetous ces chagrins& tout ce bluesnous n’étions que des survivants
 nos histoires noiresnos nuits blanchesplantĂ©s en plein manque de toutcherchant le jouravenue de l’amour oh ! te laisse pas allermon amicette fille t’a laissĂ© tomberviens faire un touravenue de l’amour ter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Paul Personne ✕ La ruelle des morts avec nos bidons en fer blancon descendait chercher le laitĂ  la ferme au soleil couchantdans l’odeur des soirs de juilleton avait l’ñge des confituresdes billes & des Ăźles aux trĂ©sors& l’on allait cueillir les mĂ»resen bas dans la ruelle des morts on nous disait que barberousseavait ici sa garnison& que dans ce coin de cambrousseil avait vaincu des dragonson avait l’ñge de nos fĂȘlures& l’on Ă©tait conquistadorson dĂ©terrait casques & fĂ©mursen bas dans la ruelle des morts on arrosait toutes nos victoiresĂ  grands coups de verre de kĂ©firivres de joie & sans le savoiron reprenait mers el-kĂ©birpuis c’était nos chars en dinkycontre les tigres-doryphoresqui libĂ©raient la french countyen bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les printempsĂ  l’heure des sorties de l’écolequand les filles nous jouent leurs 16 anspour une bouiffe de royale mentholje ne sais plus si c’était françoisemartine, claudine ou marie-laurequi nous faisaient goĂ»ter leurs framboisesen bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les automnesquand sonne l’heure de nos foliesj’ai comme un bourdon qui rĂ©sonneau clocher de ma nostalgieles enfants cueillent des immortellesdes chrysanthĂšmes, des boutons d’orles deuils se ramassent Ă  la pelleen bas dans la ruelle des morts Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier ✕ FiĂšvre resurrectionnelle sous un brouillard d’acierdans les banlieues d’izmir, de suse ou santa fe6 milliards de pantins au bout de la lumiĂšrequi se mettent Ă  rĂȘver d’un nouvel univers& toi tu restes ailleurs dans un buzz immortelĂ  fabriquer des leurres en fleurs artificiellespour les mendiants qui prient les dieux & les chimĂšresles trafiquants d’espoir aux sorties des vestiairesje t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘvesje t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve& le soleil 
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 dans un rideau de feudans les banlieues d’auckland, de cuzco ou montreux6 milliards de fantĂŽmes qui cherchent la sortieavec des sonotones & des cannes assortiesmais toi tu viens d’ailleurs, d’une Ă©trange spiraled’un maelström unique dans la brĂšche spatialeavec autour du cou des cordes de piano& au poignet des clous pour taper le mamboje t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘvesje t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve& le soleil 
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 dans son plasma féériquedans les banlieues d’hanoĂŻ, de sfax ou de munich6 milliards de lĂ©preux qui cherchent leur pitancedans les rues de l’amour en suivant la cadencemais toi tu cherches ailleurs les spasmes Ă©lĂ©mentairesqui traduisent nos pensĂ©es comme on traduit homĂšre& tu m’apprends les vers d’anna akhmatovapendant que je te joue cage Ă  l’harmonicaje t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘvesje t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve& le soleil 
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 ivres de ces vieux orsdans les banlieues d’angkor, d’oz, d’oulan-bator6 milliards de paumĂ©s levant la tĂȘte au cielpour y chercher l’erreur dans un vol d’hirondellesmais toi tu planes ailleurs sur des nuages flousdans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables moustu chantes des arias d’espoir universelpour faire que le soleil se lĂšve sur nos e-mailsje t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘvesje t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve& le soleil 
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 lĂ -bas sur l’horizonvenant d’hĂ©liopolis en jouant hypĂ©rion6 milliards de groupies qui l’attendent hystĂ©riquesdans le stade au jour J en brouillant la musiquemais toi tu squattes ailleurs dans un dĂ©sert de pluieen attendant les heures plus fraĂźches de la nuit& tu me fais danser lĂ -haut sur ta collinedans ton souffle Ă©thĂ©rĂ© de douceurs fĂ©mininesje t’aime & je te veux Ă  l’ombre de mes rĂȘvesje t’aime & je te veux & le soleil se lĂšve Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique LudĂ©al ✕ Petit matin heure d'Ă©tĂ© le temps passe si lentement& je me sens si fatiguĂ©le silence des morts est violentquand il m’arrache Ă  mes pensĂ©esje rĂȘve de ces tĂ©nĂšbres froidesĂ©lectriques & majestueusesoĂč les dandys se tiennent roidesloin de leurs pulsions pĂ©rilleusesje rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber dans cette foire aux Ăąmes brisĂ©esoĂč le vieux drame humain se jouela folie m’a toujours sauvĂ©& m’a empĂȘchĂ© d’ĂȘtre fouje me regarde au fond des yeuxdans le miroir des souvenirssi partir c’est mourir un peuj’ai passĂ© ma vie à
 partirje rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber mes yeux gris reflĂštent un hiverqui paralyse les cƓurs meurtrismon regard vient de l’ùre glaciairemon esprit est une fleur flĂ©trieje n’ai plus rien Ă  exposerdans la galerie des sentimentsje laisse ma place aux nouveau-nĂ©ssur le marchĂ© des morts-vivantsje rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber je fixe un ocĂ©an perverspeuplĂ© de pieuvres & de murĂšnestandis que mon vaisseau se perddans les brouillards d’un happy endinutile de graver mon nomsur la liste des disparusj’ai broyĂ© mon propre horizon& retourne Ă  mon inconnuje rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber dĂ©jĂ  je m’avance en bavantdans les vapeurs d’un vague espoirl’heure avant l’aube du jour suivantest toujours si cruellement noiredans le jardin d’éden dĂ©sertles Ă©toiles n’ont plus de discours& j’hĂ©site entre un revolverun speedball ou un whisky sourje rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ AngĂ©lus je te salue seigneur du fond de l’inutileĂ  travers la tendresse de mes cauchemars d’enfantle calme dĂ©sespoir de mon bonheur tranquille& la sĂ©rĂ©nitĂ© de mon joyeux nĂ©ant & je m’en vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je m’en vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je m’en vais ce soir
 pendant que mes ennemis amnistient leurs consciencesque mes anciens amis font tomber leurs sentencesles citoyens frigides tremblent dans leurs cervellesquand les clochards lucides retournent Ă  leurs poubelles & je m’en vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je m’en vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je m’en vais ce soir
 je te salue seigneur du fond de tes abĂźmesde tes clochers trompeurs, de tes Ă©glises videsje suis ton cƓur blessĂ©, le fruit de ta dĂ©primeje suis ton assassin, je suis ton dĂ©icide & je m’en vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je m’en vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je m’en vais ce soir
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Yan PĂ©chin ✕ StratĂ©gie de l'inespoir je croise des soleils aux ardeurs Ă©rotiquesavec des cris perdus sur des sourires de femmesbercĂ© par les Ă©toiles d’une essence romantiquej’ai trop longtemps cherchĂ© mes visions dans les flammesje veux brĂ»ler pour toi petiteje veux brĂ»ler pour toi la vitesse de la lune autour de nos orbitesn’arrĂȘte pas les sanglots froids de l’humanitĂ©& l’Ɠil dĂ©sespĂ©rĂ© dans son triangle en kitsemble soudain jaloux de nos fiĂ©vreux baisersje veux brĂ»ler pour toi petiteje veux brĂ»ler pour toi je veux brĂ»ler pour toi petitemais gĂąche pas mon enfer avec ton paradisje veux brĂ»ler pour toi petitemais lĂąche pas tes priĂšres sur mes cris hypocrites d’aucuns me disent rebelle & d’autres ignifugĂ©mais mes divagations n’emmerdent plus personneje caresse mon corbeau en chantant duruflĂ©& joue pour les voyous virĂ©s de la sorbonneje veux brĂ»ler pour toi petiteje veux brĂ»ler pour toi Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier ✕ Karaganda Camp 99 des visages incolores, des voyageurs abstraitsdes passagers perdus, des Ă©migrants inquietsqui marchent lentement Ă  travers nos regretsnos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaitsfantĂŽmes aux danses astrales, aux rhapsodiques pleursvisages camĂ©s bleuis graffitĂ©s par la peurqui marchent lentement vers l’incinĂ©rateurvers la mĂ©tallurgie des gĂ©nies prĂ©dateurs c’est l’histoire assassine qui rougit sous nos pasc’est la voix de staline, c’est le rire de bĂ©riac’est la rime racoleuse d’aragon & d’elsac’est le cri des enfants morts Ă  karaganda brumes noires sur l’occident, murmures de rĂȘves confusbarbares ivres de sang, vampires au cƓur fonduqui marchent lentement au bord des avenuesdes mondes agonisants, des dĂ©serts corrompusça sent la chair fĂ©tide, le rat dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©le module androĂŻde, le paradoxe usĂ©le spectre de mutant au cerveau trafiquĂ©qui marche en militant sur nos crĂąnes irradiĂ©s c’est l’histoire assassine qui rougit sous nos pasc’est la voix de staline, c’est le rire de bĂ©riac’est la rime racoleuse d’aragon & d’elsac’est le cri des enfants morts Ă  karaganda des visages incolores, des voyageurs abstraitsdes passagers perdus, des Ă©migrants inquietsqui marchent lentement Ă  travers nos regretsnos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaitspeuples gores & peineux aux pensĂ©es anomiquesnations mornes & fangeuses, esclaves anachroniquesqui marchent lentement sous l’insulte & la triquedes tribuns revenus de la nuit soviĂ©tique c’est l’histoire assassine qui rougit sous nos pasc’est la voix de staline, c’est le rire de bĂ©riac’est la rime racoleuse d’aragon & d’elsac’est le cri des enfants morts Ă  karaganda Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Le temps des tachyons les forains squattent sur les pavĂ©s des villes en fĂȘte oĂč les chiens se dĂ©chirent en s’arrachant la tĂȘte. les vagues d’intimitĂ© se voilent de brume & d’ombres avec le bruit du temps qui frappe Ă  la pĂ©nombre fĂ©minitĂ© pulpeuse et BeautĂ© mystĂ©rieuse dans le reflet des Ăąmes et des pensĂ©es houleusesc’est la noce des nues, la noce des hobosc’est le train de minuit qui roule au point zĂ©ro MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux lĂ -bas, sur les terrains, vagues de nos citĂ©s l’avenir se dĂ©place en vĂ©hicule blindĂ©symphonie suburbaine et sombre fulguranceĂ  l’heure oĂč les sirĂšnes traversent nos silences il nous restera ça, au moins de romantiquequelques statues brisĂ©es sur fond de ruine gothique et des saints dĂ©froquĂ©s noyĂ©s dans le formolavec d’étranges trainĂ©es rougeĂątres aux aurĂ©oles MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux pas d’émeutes aujourd’hui dans la ville aux yeux videsjuste quelques ados qui s’exercent au suicideet quelques fols hurlants roulant des quatre feuilles au terminal central des retours de cercueils clairvoyance Ă©garĂ©e dans les versets d’un drame oĂč l’on achĂšte le vent, oĂč l’on revend les ĂąmesoĂč les soleils’ austĂšres des aurores Ă©ternelles s’attaquent aux somnambules qui sortent leurs poubelles MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux les machines Ă  Ă©crire s’enflamment sur la neigeles auto-mitrailleuses encerclent les manĂšgesla roue tourne en saignant sur son axe indĂ©cis entraĂźnant des enfants aux allures de zombis c’est Goethe Ă  Weimar qui n’a pas vu le temps futur des Dakotas dans les tĂ©nĂšbres en sang c’est l’onde de chaleur, dans le dĂ©sert glacĂ©qui annonce le retour des printemps meurtriers MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’lamenter sur notre malheur en se disant qu’on se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne v’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles & qu’elle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taille puis qu’elle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’payer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que c’était bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & t’as mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais t’en crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă  5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă  contrecƓur l’escalier de service tu voudrais qu’y ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 maintenant tu m’offres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si t’as peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & j’ai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heure juste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball & remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui & pendant que le lit croise l’aĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourg quand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follet tu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant c’est mon tour de t’offrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on s’en va mon amour recoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ 542 lunes et 7 jours environ la terre est un macdo recouvert de ketchup oĂč l’homo cannibale fait des gloups & des beurps oĂč les clowns en treillis font gĂ©mir la musique entre les staccatos des armes automatiques j’y suis nĂ© d’une vidange de carter sĂ©minal dans le garage intime d’une fleur sentimentale quand j’ai ouvert les yeux la lumiĂšre vagabonde filait Ă  300 000 kilomĂštres Ă  la seconde j’ai failli me tirer mais j’ai fait bof areuh j’suis qu’un intĂ©rimaire dans la continuitĂ© de l’espĂšce & coucou beuh 
 coucou beuh ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, j’suis toujours aussi con une fille dans chaque port & un porc qui sommeille dans chaque salaud qui rĂȘve d’une crampette au soleil & les meufs ça couinait juteuses & parfumĂ©es dans le bleu carnaval des printemps cutanĂ©s j’en ai connu des chaudes Ă  la bouche animale Ă  genoux dans les toilettes ou dans la sciure des stalles hĂ©las pour mon malheur j’en ai connu des pires qui voulaient que j’leur cause en mourant d’un soupir & puis je t’ai connue mais j’vais pas trop charrier attendu que je suis lĂąche & que ton flingue est chargĂ© oh ma sweet yĂ©yĂ©yĂ© ! sweet lady ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, j’suis toujours aussi con la geisha funĂ©raire s’tape des rassis crĂ©meux chaque fois que j’raye un jour d’une croix sur mon pieu pourtant j’contrĂŽle mes viandes, je surveille mes systoles & me tiens Ă  l’écart des odeurs de formol mais un jour faut partir & finir aux enchĂšres entre les gants stĂ©riles d’une sƓur hospitaliĂšre & je me vois dĂ©jĂ  guignol au petit matin traĂźnant mon vieux flight-case dans le cimetiĂšre des chiens oh meine kleine mutter mehr licht ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, j’suis toujours aussi con Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Scandale mĂ©lancolique scandale mĂ©lancolique sentiments discordants le parme des colchiques rend le ciel aveuglant la beautĂ© de l’ennui dans la nuit qui bourdonne a la galeuse fĂ©erie des crĂ©puscules d’automne scandale mĂ©lancolique les morts parlent en dormant & leurs cris oniriques traversent nos Ă©crans vieil Ă©cho sibyllin qui bogue entre deux mails avec des mots fusains sous le flou des pastels de la folie des ombres Ă  l’alchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs c’est juste une pĂ©nombre au fond de la douleur c’est juste un coin trop sombre au bout d’un autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique ivres & gorgĂ©es de sang les dĂ©mones antiques jouent avec nos enfants de vĂ©nĂ©neux parfums en chimĂ©riques errances l’éternel rĂȘve humain a le charme un peu rance de la folie des ombres Ă  l’alchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs c’est juste une pĂ©nombre au fond de la douleur c’est juste un coin trop sombre au bout d’un autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique Ă  l’ouest du nĂ©ant dans leur marbre gothique besognĂ©es par le temps les reines immortelles ont le silence austĂšre des mĂšres qui nous rappellent sous leur lingerie de pierre de la folie des ombres Ă  l’alchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs c’est juste une pĂ©nombre au fond de la douleur c’est juste un coin trop sombre au bout d’un autre ailleurs bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique FrĂ©dĂ©ric Lo ✕ Soleil cherche futur l’infirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă  noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ  partis vers d’autres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă  filer mes temps morts Ă  la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier m’attend Ă  chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais j’traĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer d’amour & j’tombe sur l’autre chinetoque dans cette soute Ă  proxos qui me dit viens prendre un verre tu m’as l’air fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano c’est depuis le dĂ©but du monde que l’homme s’est dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !
 rat !
 rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent s’engouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons d’amour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă  nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Critique du chapitre 3 & les roses de l’étĂ© sont souvent aussi noires que les charmes exhalĂ©s dans nos trous de mĂ©moire les vaccins de la vie sur les bleus de nos cƓurs ont la mĂ©lancolie des sols bĂ©mols mineurs pour un temps d’amour tant de haine en retour quelques froides statues aux pieds des sycomores rappellent un jamais plus avec le nom des morts un oiseau de chagrin dans le ciel assombri chante un nouveau matin sur des ruines en bosnie pour un temps d’amour tant de haine en retour je visionne les miroirs de ces vies dĂ©chirĂ©es maintenant que le soir ne cesse de tomber & ma colĂšre qui monte & ma haine accrochĂ©e au-dessus de ces tombes oĂč je n’ose pas cracher pour un temps d’amour tant de haine en retour d’autres salauds cosmiques s’enivrent Ă  bĂ©telgeuse dans les chants magnĂ©tiques des putains nĂ©buleuses l’humain peut disparaĂźtre & son monde avec lui qu’est-ce que la planĂšte terre dans l’Ɠil d’un rat maudit ? pour un temps d’amour tant de haine en retour Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers & s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’roll puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveau puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka en se faisant danser jusqu’au dernier mambo ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru s’enivrer des chants de maldoror & maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă  leur reine en riant du boycott la solitude n’est plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants j’ai troquĂ© mon cƓur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent l’agonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă  la queue de zinc et de sang je m’tape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu l’homo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler y’aura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches s’apprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & j’attends que se dressent vos prochains charniers j’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographie j’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă  mon squelette je vous attends l’idiot du village fait la queue & tend sa carte d’adhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends j’entends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes d’or & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie l’atome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă  l’ombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants s’appelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & d’argent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique j’ai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 113Ăšme cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©on dans leurs mains tiennent leurs roustons s’ils ont compris tous les clichĂ©s ça fera de la bidoche pour l’armĂ©e les partouzeurs de miss mĂ©tro patrouillent au fond des souterrains mais ils rĂȘvent d’ĂȘtre en hĂ©lico Ă  se faire du nĂšg’ & du youpin les vopos gravent leurs initiales dans le brouillard des no man’s land & les dĂ©masqueurs de scandales prennent le goulag pour disneyland les gringos sortent un vieux crooner pour le western du silence demain au bĂŒrgerbrĂ€ukeller je lĂšguerai mon Ăąme Ă  la science car moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! les petites filles de mahomet mouillent aux anticoagulants depuis qu’un mĂ©chant grosminet joue au flip avec leur coran les dieux changent le beurre en vaseline & les prophĂštes jouent dracula s’il vous reste un fond de margarine j’en aurai besoin pour ma coda car moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive & t’hĂ©sites Ă  choisir ton camp t’as des aminches Ă  tel aviv & des amours Ă  tĂ©hĂ©ran si tu veux jouer les maquisards va jouer plus loin j’ai ma blenno tu trouveras toujours d’autres fĂȘtards c’est si facile d’ĂȘtre un hĂ©ros mais moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! retour aux joints & Ă  la biĂšre dĂ©sertion du rayon kĂ©pis j’ai rien contre vos partenaires mais rien contre vos p’tites sƓurs ennemies manipulez-vous dans la haine & dĂ©pecez-vous dans la joie le crapaud qui gueulait je t’aime ! a fini plantĂ© sur une croix & moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers non moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! Ă  m’en faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Je t'en remets au vent d’avoir voulu vivre avec moi t’as gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă  ta croix Ă  veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă  moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans l’existence tu m’encourageais Ă  Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă  tes envies Ă  mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă  tant d’amour j’accuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je n’ai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Septembre rose naufragĂ© virtuose d’un amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant d’une vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© l’ouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque d’habitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose d’amour-apothĂ©ose baby boy
 passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs d’automne reflĂštent Ă  fleur de flamme ta jeune Ă©corce d’homme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy
 sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Stalag-tilt milliards d’étoiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin d’orifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent m’emmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les p’tites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je m’ébranle dans le chambranle des pages tournĂ©es 
 tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Confessions d'un Never Been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans l’algĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles d’insomnie ça sent la vieille guenille & l’épicier cafard dans ce chagrin des glandes qu’on appelle l’amour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! je rĂȘve d’ĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© d’un diesel Ă  la manufacture mĂ©taphysique d’effluves oĂč mes synapses explosent en millions d’étincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que j’embrasse Ă  turin pour en faire un complice ivre de prolixine & d’acide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main d’omĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs d’ammoniac d’un sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© d’amour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis l’évĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf ✕ Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors d’usage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain m’achab aux ordres d’une beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre d’azur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies d’amour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Pulque, mescal y tequila tombĂ© d’un DC 10 fantĂŽme sur un aĂ©roport dĂ©sert j’ai confiĂ© mon Ăąme Ă  un gnome qui jonglait sous un revolver puis j’ai pris la premiĂšre tangente qui conduit vers les cantinas oĂč la musique se fait bandante pour la piĂ©ta dolorosa pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je serai borracho hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? dans le bus pour cuernavaca j’rĂ©vise ma tendresse des volcans hĂŽtel-casino de la selva le soleil se perd au ponant & je picole en compagnie d’un spectre imbibĂ© de strychnine welcome señor malcolm lowry sous la lune caustique & sanguine pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir nous serons borrachos hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? jour des morts Ă  oaxaca prĂšs de la tombe n°7 je promĂšne ma calavera en procession jusqu’aux toilettes & dans la douceur des latrines loin des clameurs de la calle je respire l’odeur alcaline des relents d’amour pĂ©rimĂ© no se puede vivir sin amor ter chinga de su madre otro cuba libre borracho ! como no ? de retour Ă  tĂ©nochtitlan au parc de chapultepec les singes me balancent des bananes sur des slogans de fiĂšvre aztĂšque & dans ma tristesse animale d’indien qu’on soĂ»le & qu’on oublie je m’écroule devant le terminal des bus Ă  mexico city pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je suis el borracho hombre, un perdido de mejico ! borracho ! como no ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Des adieux ... / ... dans les carnets intimes du messager des runes l’écriture est en transe & clignote Ă  la une des mystĂšres, des amants & de leurs infortunes des adieux 
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 bis & des mains maladroites & moites au soir trop chaud raturent les fantaisies de schuman au piano les cris des martinets sur les toits de soho des adieux 
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 bis & les noires sentinelles drapĂ©es dans leurs guĂ©rites n’ont plus besoin d’antennes-paraboles-satellites pour capter le chagrin Ă  son extrĂȘme limite des adieux 
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 bis aprĂšs de vagues lueurs, d’ultimes prolongations on repart Ă  genoux le cƓur sous perfusion au bord de la faillite mentale mais sans passion des adieux 
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 bis dĂ©jĂ  le vieux veilleur mĂ©lancolique nous guette annonçant des avis d’orage & de tempĂȘte mais bientĂŽt le silence nous fait mal Ă  la tĂȘte des adieux 
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 bis mais on finit toujours par noyer son cafard dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar on finit toujours sur l’éternel quai de gare des adieux 
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 bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Annihilation qu’en est-il de ces heures troubles & dĂ©sabusĂ©es ? oĂč les dieux impuissants fixent la voie lactĂ©e oĂč les diet nazis s’installent au pentagone oĂč marilyn revĂȘt son treillis d’antigone on n’en finit jamais d’écrire la mĂȘme chanson avec les mĂȘmes discours, les mĂȘmes connotations on n’en finit jamais de rejouer guignol chez les torquemada, chez les savonarole qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? lassĂ© de grimacer sur l’écran des vigiles je revisite l’enfer de dante & de virgile je chante des cantiques mĂ©caniques & barbares Ă  des poupĂ©es barbie barbouillĂ©es de brouillard c’est l’heure oĂč les esprits dansent le pogo nuptial l’heure oĂč les vieux kapos changent ma pile corticale c’est l’heure oĂč les morts pleurent sous leur dalle de granit lorsque leur double astral percute un satellite qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes ? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? crucifixion avec la vierge & dix-sept saints fra angelico met des larmes dans mon vin la piĂ©tĂ© phagocyte mes priĂšres & mes gammes quand mes tarots s’enflamment sur la treiziĂšme lame on meurt tous de stupeur & de bonheur tragique au cƓur de nos centrales de rĂȘves analgĂ©siques on joue les trapĂ©zistes de l’antimatiĂšre cherchant des Ă©toiles noires au fond de nos dĂ©serts qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? je dĂ©rĂšgle mes sens & j’affĂ»te ma schizo vous est un autre je & j’aime jouer mĂ©lo anĂ©antissement tranquille & dĂ©licieux dans un dĂ©cor d’absinthe aux tableaux vĂ©roleux memento, remember, je tremble & me souviens des moments familiers des labos clandestins oĂč le vieil alchimiste me rĂ©pĂ©tait tout bas si tu veux pas noircir, tu ne blanchiras pas qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes ? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? je calcule mes efforts & mesure la distance qui me reste Ă  blĂȘmir avant ma transhumance je fais des inventaires dans mon pandĂ©monium cerveau sous cellophane, cƓur dans l’aluminium j’écoute la nuit danser derriĂšre les persiennes les grillons rĂ©sonner dans ma mĂ©moire indienne & j’attends le zippo du diable pour cramer la toile d’araignĂ©e oĂč mon Ăąme est piĂ©gĂ©e qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes ? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? 
 qui donc ? Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fille du coupeur de joints - Chair Chant Corps elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’lamenter sur notre malheur en se disant qu’on se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne v’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles & qu’elle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taille puis qu’elle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’payer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que c’était bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Lorelei Sebasto Cha - Tryo & Tarace Boulba mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heure juste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball & remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui & pendant que le lit croise l’aĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourg quand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follet tu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant c’est mon tour de t’offrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on s’en va mon amour recoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Eloge de la tristesse - Sanseverino tu vides des packs de mauvaise biĂšre bercĂ© par france tĂ©lĂ©vision qui t’offre ses documentaires sur les stations d’épuration mĂȘme l’étĂ© sous la canicule t’as froid dans ton thermolactyl & tu pleures au milieu des bulles de ton sushi rayĂ© des Ăźles apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours t’as pas appris dans ton enfance l’amour, la joie ni le bonheur t’as juste Ă©tudiĂ© l’arrogance dans l’angoisse, la honte & la peur ton fax fixe un dĂ©mon qui passe Ă  l’heure oĂč tout devient trop clair oĂč tu contemples dans ta glace une certaine idĂ©e de l’enfer apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre qu’un jour chez norauto tu verras ta reine arriver au volant de la stĂ©rĂ©o d’un tuning-car customisĂ© mais l’amour s’use Ă  la lumiĂšre & les louttes sont toutes un peu louffes elles te feront jouer du somnifĂšre dans un avec les oufs apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre qu’en smurfant sur ta folie tu deviendras l’idole des bas-fonds Ă  qui le branleux tout-paris fera sa standing ovation mais d’applauses en salamalecs de backstages en mondanitĂ©s la rĂ©ussite est un Ă©chec pour celui qui veut plus danser apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Guichet 102 - Aldebert la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce mes yeux dingues & opaques taillĂ©s dans du verre-cathĂ©drale & rouillĂ©s Ă  la fleur de pack qui perdent leur vision normale ? ou bien sont-ce ses doux effluves de petit animal pastel qui plongent mes rĂȘves dans une Ă©tuve & brĂ»lent mes nerfs aux Ă©tincelles ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les derniĂšres lueurs du jour au rythme bleu des ambulances qui libĂšrent un appel d’amour dans ma tĂȘte rongĂ©e de silence ? ou bien sont-ce ses seins si frĂȘles sous son zomblou de basketteuse son sourire de jaguar femelle dans l’Ɠil de ma dĂ©broussailleuse ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce ses nĂ©nuphars si doux ses roses parfums de vieil empire ou ses lotus Ă  feuilles d’hibou qui viennent tourmenter mes dĂ©sirs ? sont-ce ses oiseaux migrateurs dans le fouillis de ses cheveux soleils au chakra de son cƓur qui frappent au clavier de mes vƓux ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les visions de sa fĂȘlure aux lĂšvres lilas de son spleen qui me font hisser la mĂąture & gonfler ma voile zinzoline ? sont-ce ses doigts de chloroforme sur son petit castor fendu qui miaule Ă  minuit pour la forme au rayon des fruits dĂ©fendus ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Les dingues et les paumĂ©s - Mister Gang les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers & s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’roll puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveau puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka en se faisant danser jusqu’au dernier mambo ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru s’enivrer des chants de maldoror & maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă  leur reine en riant du boycott la solitude n’est plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ La vierge au Dodge 51 - Mickey 3D ce matin le marchand de coco n’est pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă  l’école tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă  casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus
 sur ma porte j’ai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens
 les cinĂ©mas sont fermĂ©s, c’est la grĂšve des clowns
 alors je reste Ă  la fenĂȘtre Ă  regarder passer les camions militaires
 puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de l’écouteur tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit j’ai comptĂ© les morceaux
 c’est alors que j’ai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă  travers les pales du ventilateur tout en te faisant l’amour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ DiogĂšne serie 87 - Brank Shme Bleu clochard Ă  buzenval-station ou Ă  rockabilly-picpus tu cuis ton cƓur au bourre-couillon & l’offre aux filles des abribus pochtron 24 heures sur 24 joyeux bignole de l’inferno tu fais tes rallyes de 4×4 dans les Ă©gouts de nos cerveaux diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro & tu rigoles des histrions qui cherchent dans l’opera mundi le succĂšs-sucette Ă  crampons qui nous fera goder pour la nuit pinocchios des arts mĂ©daillĂ©s stropias du mĂ©rite rock’n’roll docteurs honoris variĂ©tĂ© branlĂ©s Ă  blanc par la gloriole diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro trop lessivĂ© pour faire le beau avec ces pitres besogneux & l’cƓur trop niquĂ©, trop pseudo pour te prendre encore au sĂ©rieux tu viens rĂȘver sous les glaviots ricanant putois solitaire & me faire vibrer de tes rots & de tes rires crĂ©pusculaires diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Demain les kids - Zen Zila les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant que nos sorciĂšres sanitaires & barbues centrifugent nos clones au fond de leurs cornues kill the kid dans les ruines de l’école oĂč brĂ»le un tableau noir une craie s’est brisĂ©e en Ă©crivant espoir kill the kid dĂ©jĂ  les mitrailleuses ont regagnĂ© leurs nids seule une mouche bourdonne sur la classe endormie kill the kid les guerriers de l’absurde & de l’enfer affrontent les dĂ©lices de la mort sous le fer de la honte kill the kid beyrouth aĂ©roport ou mozambic city le sang des tout-petits coule aux surprises-parties kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes s’il vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid s’il vous faut tout ce sang pour jouir Ă  vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid quelque Ă©pave au regard usĂ© par le dĂ©lire poursuit dans sa folie le chant d’un enfant-lyre kill the kid & dans ses yeux squameux grouillant de noires visions le dĂ©sir se transforme en essaim de scorpions kill the kid petite poupĂ©e brisĂ©e entre les mains salaces de l’ordure ordinaire putride & dĂ©gueulasse kill the kid tu n’es plus que l’otage, la prochaine victime sur l’autel Ă©cƓurant de l’horreur anonyme kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes s’il vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid s’il vous faut tout ce sang pour jouir Ă  vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant qu’un abraham ivre de sacrifices offre Ă  son dieu vengeur les sanglots de son fils kill the kid mais l’ovule qui s’accroche au ventre de la femme a dĂ©jĂ  mis son casque & sorti son lance-flamme kill the kid attention monde adulte inutile & chagrin demain les kids en armes, demain les kids enfin demain les kids Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ L'ascenseur de 22h43 - Pascal Parisot attention, attention ! la concierge se trouve actuellement dans l’escalier mais comme elle ne le sait pas vous ĂȘtes priĂ©s de ne pas la dĂ©ranger j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone les quais seront encombrĂ©s de pendus laissant claquer leurs mĂąchoires dans le vent en guise de discours de bienvenue bis j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone je ne connaĂźtrai rien de tes habitudes il se peut mĂȘme que tu sois dĂ©cĂ©dĂ©e mais j’demanderai ta main pour la couper bis attention, attention ! sur le palier numĂ©ro 2 l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone est annoncé  veuillez dĂ©gager le vide-ordure s’il vous plaĂźt & ne pas laisser les enfants s’amuser avec les fils Ă  haute tension tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă  s’émouvoir
 j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cƓur rien ne sera plus jamais comme avant bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Soleil cherche futur - Marousse l’infirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă  noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ  partis vers d’autres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă  filer mes temps morts Ă  la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier m’attend Ă  chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais j’traĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer d’amour & j’tombe sur l’autre chinetoque dans cette soute Ă  proxos qui me dit viens prendre un verre tu m’as l’air fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano c’est depuis le dĂ©but du monde que l’homme s’est dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !
 rat !
 rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent s’engouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons d’amour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă  nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ DerniĂšre station avant l'autoroute - Les Wampas on s’est aimĂ© dans les maĂŻs t’en souviens-tu, mon anaĂŻs ? le ciel Ă©tait couleur de pomme & l’on mĂąchait le mĂȘme chewing-gum Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Animal en quarantaine - La Grande Sophie oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă  l’infini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© je m’imagine en ombre vaporeuse Ăąme anonyme errante & silencieuse oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! dĂ©pouillĂ© exigeant l’immortalitĂ© & refusant de retourner peu Ă  peu vers la face cachĂ©e de la nuit
 vers l’autre monde dans le dernier taxi les infos grondent & le temps s’obscurcit oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons l’immortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă  peu vers la face cachĂ©e de la nuit
 oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă  l’infini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons l’immortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă  peu vers la face cachĂ©e de la nuit
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Nostalgie de dieu - BĂ©nabar en ce quinziĂšme dimanche aprĂšs carnaval je me souviens d’avoir lu quelque part dans le journal Ă  moins que ce ne soit dans la bible des gidĂ©ons volĂ©e dans un de ces motels Ă  la mords-moi-le-mormon je me souviens d’avoir lu que le dĂ©miurge au chĂŽmage un jour d’ennui avait fabriquĂ© l’homme Ă  son image lucy n’était pas encore nĂ©e quant Ă  l’abel du tchad il n’avait pas encore testĂ© l’usage de ses gonades le dĂ©miurge au chĂŽmage fit l’homme Ă  son image c’est une histoire d’amour d’amour, d’amour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! cette histoire s’est passĂ©e trĂšs loin des oxydes de carbone environ 3 millions d’annĂ©es avant michael jackson on peut donc affirmer sans offenser son archevĂȘque que dieu a la gueule & l’aspect d’un australopithĂšque dieu est un drĂŽle de mec un australopithĂšque oui mais on l’aime quand mĂȘme dieu est amour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! dieu est amour – deus ex machina dieu est amour – deus ex testa rossa dieu est amour – deus ex lamborghini dieu est amour – deus ex maserati dieu est amour – deus ex aston martin dieu est amour – deus ex machine dieu est amour – deus sex machine dieu est amour – god is sex machine god gode !
 god gode ! dieu est in ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Alligators 427 - Matmatah alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants j’ai troquĂ© mon cƓur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent l’agonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă  la queue de zinc et de sang je m’tape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu l’homo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler y’aura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches s’apprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & j’attends que se dressent vos prochains charniers j’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographie j’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă  mon squelette je vous attends l’idiot du village fait la queue & tend sa carte d’adhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends j’entends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes d’or & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie l’atome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă  l’ombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants s’appelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & d’argent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique j’ai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Je t'en remets au vent d’avoir voulu vivre avec moi t’as gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă  ta croix Ă  veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă  moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans l’existence tu m’encourageais Ă  Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă  tes envies Ă  mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă  tant d’amour j’accuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je n’ai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’lamenter sur notre malheur en se disant qu’on se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne v’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles & qu’elle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taille puis qu’elle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’payer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que c’était bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La vierge au Dodge 51 ce matin le marchand de coco n’est pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă  l’école tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă  casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus
 sur ma porte j’ai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens
 les cinĂ©mas sont fermĂ©s, c’est la grĂšve des clowns
 alors je reste Ă  la fenĂȘtre Ă  regarder passer les camions militaires
 puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de l’écouteur tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit j’ai comptĂ© les morceaux
 c’est alors que j’ai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă  travers les pales du ventilateur tout en te faisant l’amour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants j’ai troquĂ© mon cƓur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent l’agonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă  la queue de zinc et de sang je m’tape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu l’homo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler y’aura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches s’apprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & j’attends que se dressent vos prochains charniers j’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographie j’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă  mon squelette je vous attends l’idiot du village fait la queue & tend sa carte d’adhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends j’entends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes d’or & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie l’atome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă  l’ombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants s’appelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & d’argent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique j’ai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Groupie 89 turbo 6 c’est juste une fille un peu perverse qui me plante des couteaux dans les fesses & qui me coince dans les urinoirs en sortant sa lame de rasoir c’est juste une fille un peu fritĂ©e qui s’amuse avec ma santĂ© & qui m’dĂ©goupille les gonades juste au moment oĂč je prends mon fade oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille un peu rocky qui grimpe Ă  moto sur mon lit & qui sort sa chaĂźne de vĂ©lo en me disant je t’aime saignant salaud ! c’est juste une fille un peu brutale qui dĂ©chire mes chemises, mes futals en me disant fais gaffe baba cool j’mets mes crampons gare tes bidoules ! oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui s’amuse dans la vie & qui n’a pas honte quand elle rit c’est juste une fille choubidoubidouwa ! bis c’est juste une fille qui s’en balance mais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! c’est juste une fille un peu rĂ©tro qui rĂȘve d’ĂȘtre une panzerfrau & qui me dĂ©guise en nymphomane pour que j’me tape son doberman c’est juste une fille un peu olĂ© qui s’coupe les nibards pour frimer mais c’est si bon de jouer son jeu quand elle dĂ©croche le nerf de bƓuf oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui s’amuse dans la vie & qui n’a pas honte quand elle rit c’est juste une fille choubidoubidouwa ! bis c’est juste une fille qui s’en balance mais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la cour frite-moi la gueule ĂŽ mon amour ! vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corps vas-y mimine fais-moi la mort fais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 113e cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©on dans leurs mains tiennent leurs roustons s’ils ont compris tous les clichĂ©s ça fera de la bidoche pour l’armĂ©e les partouzeurs de miss mĂ©tro patrouillent au fond des souterrains mais ils rĂȘvent d’ĂȘtre en hĂ©lico Ă  se faire du nĂšg’ & du youpin les vopos gravent leurs initiales dans le brouillard des no man’s land & les dĂ©masqueurs de scandales prennent le goulag pour disneyland les gringos sortent un vieux crooner pour le western du silence demain au bĂŒrgerbrĂ€ukeller je lĂšguerai mon Ăąme Ă  la science car moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! les petites filles de mahomet mouillent aux anticoagulants depuis qu’un mĂ©chant grosminet joue au flip avec leur coran les dieux changent le beurre en vaseline & les prophĂštes jouent dracula s’il vous reste un fond de margarine j’en aurai besoin pour ma coda car moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive & t’hĂ©sites Ă  choisir ton camp t’as des aminches Ă  tel aviv & des amours Ă  tĂ©hĂ©ran si tu veux jouer les maquisards va jouer plus loin j’ai ma blenno tu trouveras toujours d’autres fĂȘtards c’est si facile d’ĂȘtre un hĂ©ros mais moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! retour aux joints & Ă  la biĂšre dĂ©sertion du rayon kĂ©pis j’ai rien contre vos partenaires mais rien contre vos p’tites sƓurs ennemies manipulez-vous dans la haine & dĂ©pecez-vous dans la joie le crapaud qui gueulait je t’aime ! a fini plantĂ© sur une croix & moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers non moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! Ă  m’en faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ MathĂ©matiques souterrraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & t’as mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais t’en crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă  5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă  contrecƓur l’escalier de service tu voudrais qu’y ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 maintenant tu m’offres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si t’as peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & j’ai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en face des miroirs oĂč glissait ton corps mais tout s’efface laissant la place Ă  ce larsen qui te distord tu glisses ta carte perforĂ©e dans ce flipper oĂč tu t’enfuis & tu fais semblant de rocker pour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe tu t’en retournes Ă  tes banlieues dans ce couloir oĂč tu te grimes te maquillant le bout des yeux d’un nouveau regard anonyme le futur te sniffe Ă  rebours te plantant sur un look rĂ©tro te reste-t-il assez d’amour pour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe les chiens t’attendent au bout du quai avec des plumes & du goudron ils vendent des orgasmes en sachets mais font la gerbe en location tu pensais franchir le miroir sans avoir Ă  changer de gueule tu craches le sang dans ta baignoire & tu t’essuies dans un linceul
 la nuit te glace au fond d’un train oĂč tu croyais trouver l’oubli voyageur des petits matins tu rentres de tes insomnies tu rayes les mentions inutiles au bas de ton carnet d’absence & tu t’accroches au bout du fil qui te ramĂšne Ă  ton silence narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers & s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’roll puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveau puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka en se faisant danser jusqu’au dernier mambo ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru s’enivrer des chants de maldoror & maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă  leur reine en riant du boycott la solitude n’est plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heure juste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball & remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui & pendant que le lit croise l’aĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourg quand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follet tu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant c’est mon tour de t’offrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on s’en va mon amour recoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Stalag-tilt milliards d’étoiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin d’orifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent m’emmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les p’tites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je m’ébranle dans le chambranle des pages tournĂ©es 
 tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Zone chaude, mĂŽme ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je ne sais pas si tu viens d’un continent perdu ou bien si t’es tombĂ©e d’une comĂšte inconnue mais j’crois qu’il Ă©tait temps que tu me prennes en main j’ai cru mourir de froid chez mes contemporains ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme & c’est comme un soupir aprĂšs 100 triples croches quand le pianiste s’endort devant son double scotch dans ces bastringues d’automne oĂč ça brame Ă  minuit les vieux cerfs encornĂ©s dans les bras des ladies oh chaudes chaudes chaudes ! j’en oublie la moiteur de ces ports tropicaux oĂč ça sentait la gnĂŽle & chauds les ventres chauds Ă  chercher le pĂ©rou sur ma radio-inca j’ai trouvĂ© la frĂ©quence que je n’attendais pas oh chaude ! je ne sais pas si tu viens d’une ville ultramarine ou bien si tu descends d’une planĂšte androgyne mĂ©tĂ©orite in love tu vois je vole aussi en reniflant d’un Ɠil tes bas sur le tapis ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je vais p’t-ĂȘtre encore attendre avant de mourir d’amour j’entends des cons qui causent d’un Ă©ternel retour & j’ai pas trĂšs envie de repartir Ă  zĂ©ro j’ai pas tout bien compris comme c’est bon quand c’est chaud ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors d’usage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain m’achab aux ordres d’une beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre d’azur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies d’amour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Was ist das Rock'n'Roll 200 000 ans dĂ©jĂ  que je zone sur la terre dans le grognement lourd des groins qui s’entrechoquent de nature solitaire, je me terre pour me taire mais mon double pervers joue dans un groupe de rock j’ai quelque mauvais don d’acrobatie verbale surtout les soirs d’hiver quand j’suis black & d’équerre tel un douanier rousseau du graffiti vocal j’fais des bulles & des rots en astiquant mes vers was ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? ter was ist das rock’n’roll ? j’suis un vieux dĂ©sespoir de la chanson française qui fait blinder ses tiags pour marcher quand ça lose ma langue natale est morte dans ses charentaises faute d’avoir su swinguer au rythme de son blues was ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? ter was ist das rock’n’roll ? mais je veux de la miouze qui braquemarde & qui beugle avec beethov en sourd, je suis borgne Ă  toulouse en attendant de chanter en braille chez les aveugles je sors ma winchester pour mieux cracher mon blues fin d’autorisation de dĂ©lirer sans fin j’dois contrĂŽler le vumĂštre avant que ça passe au rouge mes idoles dĂ©functĂ©es se saoulent avec mon vin & traĂźnent leurs feux follets hilares au fond des bouges was ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? und so weiter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Un automne Ă  Tanger lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e nous venions du soleil comme des goĂ©lands les yeux fardĂ©s de ciel & la queue dans le vent mais nous nous sommes perdus sous le joug des terriens dans ces rades & ces rues rĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glingué  les vagues mourraient blessĂ©es Ă  la marĂ©e sans lune en venant fĂ©conder le ventre des lagunes & nos corps Ă©corchĂ©s s’immolaient en riant sous les embruns glacĂ©s d’une chambre ocĂ©an lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e 
 d’ivresse en arrogance je reste & je survis sans doute par Ă©lĂ©gance peut-ĂȘtre par courtoisie mais je devrais me cacher & parler Ă  personne & ne plus frĂ©quenter les miroirs autochtones lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Les mouches bleues l’ours en cage est au pied du mur en train d’équarrir son dresseur vapeurs d’oxyde & de luxure c’est dĂ©jĂ  demain & d’ailleurs c’est juste une visite au musĂ©e pour mater les singes acrobates avant qu’je donne ma tĂȘte Ă  couper & peut-ĂȘtre ma langue Ă  ta chatte c’est Ă©trange comme les mots se troublent Ă  l’intĂ©rieur de mon cerveau chromosomes noircis au chiroubles au gasoil & Ă  la nitro il est trop tard pour s’abĂźmer dans des scories Ă©motionnelles je veux mourir estrangulĂ© sous tes nylons & tes dentelles peu Ă  peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne peu Ă  peu je vois s’estomper les rĂȘves de mon esprit tordu je commence mĂȘme Ă  oublier les choses que je n’ai jamais sues peut-ĂȘtre eussĂ©-je dĂ» frapper plus & me lever tĂŽt le matin ? peut-ĂȘtre encore eĂ»t-il fallusse baby que j’buvasse un peu moins ? peu Ă  peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La philosophie du chaos c’est pas parce qu’on n’aime pas les gens qu’on doit aimer les chiens c’est pas parce qu’on a mis le pied dedans qu’on doit y mettre les mains j’ai mon orang-outang qui m’lĂšche & me chatouille les reins pendant que sa maman me sĂšche & m’essuie le bassin & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on n’aime pas le coran qu’on doit finir chrĂ©tien c’est pas parce qu’on est dĂ©connant qu’on doit devenir crĂ©tin j’ai mon orang-outang qui grille sur mon vieux barbecue pendant que sa maman s’étrille & se met au garde-Ă -vous & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on n’est pas bandant qu’on doit rougir d’ĂȘtre saint c’est pas parce qu’on flingue ses amants qu’on doit se passer de cĂąlins j’ai mon orang-outang qui fond doucement sous mes papilles pendant que sa maman se tond pour devenir un gorille & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on n’aime pas les gens qu’on doit aimer les chiens c’est pas parce qu’on a mis le pied dedans qu’on doit y mettre les mains j’ai mon nouveau gorille qui me lĂšche & me chatouille les reins pendant que le nĂ©ant me sĂšche au fond de son bassin & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on enlĂšve son gant qu’on doit serrer des mains & c’est pas parce qu’on montauban qu’on doit descendre agen j’ai mon nouveau gorille qui grille son gras sous mes aloufs pendant que le nĂ©ant m’étrille Ă  mort & me rend louf & yop !
 & yop ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves & ses frelons d’écume froissĂ©e sur ses claviers d’alcĂŽve avec ses dieux chromĂ©s, ses fusibles hallucinogĂšnes & ses mitrailleurs albinos sur ses zones Ă©rogĂšnes c’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le placebo sur la derniĂšre rengaine la ballade d’abdallah geronimo cohen bis avec ses vieux dĂ©mons, ses vieux tex avery sumĂ©riens qui hantent les hootnannies de ses mĂ©tamondes souterrains avec l’insurrection de ses airbags sur sa poitrine & ses jukebox hurlant dans le labyrinthe de son spleen c’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le distinguo sur la derniĂšre rengaine la ballade d’abdallah geronimo cohen bis abdallah geronimo cohen ter Ă©tait nĂ© d’un croisement sur une vieille banquette citroĂ«n de gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang & de zorba johnny strogonof garcia m’golo m’golo lang tous deux de race humaine de nationalitĂ© terrienne bis abdallah geronimo cohen bis avec ses doc martens Ă  pointes & son tutu fluo pour le casting de casse-noisette dans sa version techno avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles tombĂ©es sur son balcon parmi ses disques durs en deuil c’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse la libido sur la derniĂšre rengaine la ballade d’abdallah geronimo cohen bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Stalag-tilt milliards d’étoiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin d’orifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent m’emmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les p’tites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je m’ébranle dans le chambranle des pages tournĂ©es 
 tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors d’usage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain m’achab aux ordres d’une beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre d’azur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies d’amour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Zone chaude, mĂŽme ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je ne sais pas si tu viens d’un continent perdu ou bien si t’es tombĂ©e d’une comĂšte inconnue mais j’crois qu’il Ă©tait temps que tu me prennes en main j’ai cru mourir de froid chez mes contemporains ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme & c’est comme un soupir aprĂšs 100 triples croches quand le pianiste s’endort devant son double scotch dans ces bastringues d’automne oĂč ça brame Ă  minuit les vieux cerfs encornĂ©s dans les bras des ladies oh chaudes chaudes chaudes ! j’en oublie la moiteur de ces ports tropicaux oĂč ça sentait la gnĂŽle & chauds les ventres chauds Ă  chercher le pĂ©rou sur ma radio-inca j’ai trouvĂ© la frĂ©quence que je n’attendais pas oh chaude ! je ne sais pas si tu viens d’une ville ultramarine ou bien si tu descends d’une planĂšte androgyne mĂ©tĂ©orite in love tu vois je vole aussi en reniflant d’un Ɠil tes bas sur le tapis ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je vais p’t-ĂȘtre encore attendre avant de mourir d’amour j’entends des cons qui causent d’un Ă©ternel retour & j’ai pas trĂšs envie de repartir Ă  zĂ©ro j’ai pas tout bien compris comme c’est bon quand c’est chaud ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Pulque, mescal y tequila tombĂ© d’un DC 10 fantĂŽme sur un aĂ©roport dĂ©sert j’ai confiĂ© mon Ăąme Ă  un gnome qui jonglait sous un revolver puis j’ai pris la premiĂšre tangente qui conduit vers les cantinas oĂč la musique se fait bandante pour la piĂ©ta dolorosa pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je serai borracho hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? dans le bus pour cuernavaca j’rĂ©vise ma tendresse des volcans hĂŽtel-casino de la selva le soleil se perd au ponant & je picole en compagnie d’un spectre imbibĂ© de strychnine welcome señor malcolm lowry sous la lune caustique & sanguine pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir nous serons borrachos hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? jour des morts Ă  oaxaca prĂšs de la tombe n°7 je promĂšne ma calavera en procession jusqu’aux toilettes & dans la douceur des latrines loin des clameurs de la calle je respire l’odeur alcaline des relents d’amour pĂ©rimĂ© no se puede vivir sin amor ter chinga de su madre otro cuba libre borracho ! como no ? de retour Ă  tĂ©nochtitlan au parc de chapultepec les singes me balancent des bananes sur des slogans de fiĂšvre aztĂšque & dans ma tristesse animale d’indien qu’on soĂ»le & qu’on oublie je m’écroule devant le terminal des bus Ă  mexico city pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je suis el borracho hombre, un perdido de mejico ! borracho ! como no ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Septembre rose naufragĂ© virtuose d’un amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant d’une vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© l’ouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque d’habitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose d’amour-apothĂ©ose baby boy
 passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs d’automne reflĂštent Ă  fleur de flamme ta jeune Ă©corce d’homme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy
 sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Precox ejaculator ne cherche pas d’oĂč vient le vent ce soir tu t’es trompĂ©e d’amant & l’attaque du fourgon postal se termine en bataille navale devant une camomille-tilleul je te laisse te finir toute seule le garçon-vipĂšre-vidĂ©o qui contrĂŽlait tout mon rĂ©seau Ă  sautĂ© sur la minuterie en cĂąblant la copie-sosie mais ce que j’en dis tu t’en bats l’Ɠil je te laisse te finir toute seule j’voulais t’offrir une nuit d’enfer 7,5 sur l’échelle de Richter mais j’ai tout donnĂ© en bakchich & je m’en retourne Ă  la niche la queue basse comme un Ă©pagneul je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor tu m’enverras tes pinkerton pour m’éplucher tous les neurones & m’enduire de plumes & de poix direct au pressing du chinois un ange passe Ă©quipĂ© d’un treuil je te laisse te finir toute seule dĂ©jĂ  ton syndicat des langues mortes a clouĂ© une chouette sur ma porte en m’interdisant dĂ©sormais de chanter mes conneries en français intĂ©rĂȘt Ă  boucler ma gueule je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ SyndrĂŽme albatros clown masquĂ© dĂ©cryptant les arcanes de la nuit dans les eaux troubles & noires des amours-commando tu croises des regards alourdis par l’oubli & des ombres affolĂ©es sous la terreur des mots toi qui voulais baiser la terre dans son ghetto tu en reviens meurtri vidĂ© par sa violence & tu fuis ce vieux monstre Ă  l’écaille indigo comme on fuit les cauchemars souterrains de l’enfance de crise en dĂ©lirium, de fiĂšvre en mĂ©lodrame franchissant la frontiĂšre aux fresques nĂ©crophiles tu cherches dans les cercles oĂč se perdent les Ăąmes les amants fous, maudits, couchĂ©s sur le grĂ©sil & dans le froid torride des heures Ă©cartelĂ©es tu retranscris l’enfer sur la braise de tes gammes fier de ton dĂ©shonneur de poĂšte estropiĂ© tu jouis comme un phĂ©nix ivre-mort sous les flammes puis en busard blessĂ© cernĂ© par les corbeaux tu remontes vers l’azur, flashant de mille Ă©clats & malgrĂ© les brĂ»lures qui t’écorchent la peau tu fixes dans les brumes terra prohibida » doux chaman en exil interdit de sabbat tu pressens de lĂ -haut les fastes Ă  venir comme cette odeur de mort qui prĂ©cĂšde les combats & marque le dĂ©but des vocations martyres mais loin de ces orages, vibrant de solitude t’inventes un labyrinthe aux couleurs d’arc-en-ciel & tu t’en vas couler tes flots d’incertitude dans la bleue transparence d’un soleil torrentiel vois la fille ocĂ©ane des vagues providentielles qui t’appelle dans le vert des cathĂ©drales marines c’est une fille albatros, ta petite sƓur jumelle qui t’appelle & te veut dans son rĂȘve androgyne Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Affaire Rimbaud la jambe de rimbaud de retour Ă  marseille comme un affreux cargo chargĂ© d’étrons vermeils dĂ©rive en immondices Ă  travers les Ă©gouts la beautĂ© fut assise un soir sur ce genou horreur harar arthur & tu l’as injuriĂ©e horreur harar arthur tu l’as trouvĂ©e amĂšre
 la beautĂ© ? une saison en enfer foudroie l’abyssinie ĂŽ sorciĂšre, ĂŽ misĂšre ĂŽ haine, ĂŽ guerre voici le temps des assassins que tu sponsorisas en livrant tous tes flingues au royaume de choa horreur harar arthur ĂŽ bentley, ĂŽ chĂąteaux horreur harar arthur quelle Ăąme, arthur
 est sans dĂ©faut ? les poĂštes aujourd’hui ont la farce plus tranquille quand ils chantent au profit des derniers danakil juste une affaire d’honneur mouillĂ©e de quelques larmes c’est quand mĂȘme un des leurs qui fournissait les armes horreur harar arthur t’es vraiment d’outre-tombe horreur harar arthur & pas
 de commission horreur harar arthur & pas de cresson bleu horreur harar arthur oĂč la lumiĂšre
 pleut Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Whiskeuses Images Again vieille copie du terrien-terreur tirĂ©e au ronĂ©ochibreur souvent j’aimerais faire fonctionner la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e comme un pou dans une cage en feu j’tĂ©lĂ©graphie mon code foireux attention traversĂ©e d’engins sur livre des morts europĂ©ens oh bloody man ! fatiguĂ© des drapeaux en berne je m’amuse Ă  quitter la caverne Ă  voir si l’on danse en Ă©veil dans les particules du soleil mais j’atterris sur des cols durs au pied de la mangeuse d’ordures le cul poisseux dans le caniveau Ă  baiser mon porte-manteau oh bloody man ! ĂŒbermensch ou underdog, man ? hĂ© ! toi l’animal futurien toi qu’as bien connu les martiens t’as p’tĂȘt l’horaire des boute-en-train Ă  quelle heure passe le prochain bar ? que j’paie une biĂšre Ă  mon clĂ©bard oh bloody man ! certaines nuits j’imagine l’exit du labyrinthe dans le transit de 40 milliards de couleurs se reniflant avec l’Ɠil du cƓur mais je me rĂ©veille dĂ©glinguĂ© avec un casque sur le nez & j’ai beau raccorder les fils j’traĂźne une vieille caisse marquĂ©e fragile oh bloody man ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Chambre 2023 et des poussiĂšres j’étais caĂŻn junior le fils de belzĂ©buth chevauchant dans la nuit mes dragons Ă©carlates & m’arrĂȘtant souvent chez les succubes en rut j’y buvais le venin dans le creux de leur chatte & les ptĂ©rodactyles me jouaient du trombone au 14Ăšme sous-sol 42Ăšme couloir oĂč les anges dĂ©chus sous un ciel de carbone aux heures crĂ©pusculaires sodomisent les miroirs allez roule – roule – lady, roule en moi & les filles des banshees m’entraĂźnaient dans la brume & me faisaient ramper devant la lune noire enivrĂ© de pollen & de parfums-bitume j’ai vu ta dĂ©panneuse garĂ©e sur mon trottoir & depuis je suis lĂ  moi le cradingue amant soufflant dans mon pipeau la chanson d’eurydice mais mĂ©fie-toi miquette je joue contre le vent pour mieux te polluer avec mes immondices allez roule – roule – lady, dĂ©vaste-moi allez roule – roule – lady, nullifie-moi allez roule – roule – lady, engloutis-moi les nĂ©ons du drugstore flirtent avec les abĂźmes de cette chambre enfumĂ©e oĂč brĂ»le ma norma jean cholest-et-rock-and-roll pour deux cinglĂ©s sublimes dans le chaud maelström de l’érotico-stream Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en face des miroirs oĂč glissait ton corps mais tout s’efface laissant la place Ă  ce larsen qui te distord tu glisses ta carte perforĂ©e dans ce flipper oĂč tu t’enfuis & tu fais semblant de rocker pour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe tu t’en retournes Ă  tes banlieues dans ce couloir oĂč tu te grimes te maquillant le bout des yeux d’un nouveau regard anonyme le futur te sniffe Ă  rebours te plantant sur un look rĂ©tro te reste-t-il assez d’amour pour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe les chiens t’attendent au bout du quai avec des plumes & du goudron ils vendent des orgasmes en sachets mais font la gerbe en location tu pensais franchir le miroir sans avoir Ă  changer de gueule tu craches le sang dans ta baignoire & tu t’essuies dans un linceul
 la nuit te glace au fond d’un train oĂč tu croyais trouver l’oubli voyageur des petits matins tu rentres de tes insomnies tu rayes les mentions inutiles au bas de ton carnet d’absence & tu t’accroches au bout du fil qui te ramĂšne Ă  ton silence narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Psychanalyse du singe tu vois moi, ben si j’étais dieu je croirais pas en moi, oh non ! mais si j’étais moi, ben j’me mĂ©fierais 
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 j’ai appris Ă  jouer la guitare avec la mĂ©thode ogino Ă©merveillĂ© par l’art pour l’art comme une poule devant un mĂ©got j’étais dĂ©jĂ  un petit barbare qui chantait pour sa libido & franchement c’est beaucoup plus tard que j’appris Ă  ĂȘtre cabot je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rentre intĂ©ressant pour ĂȘtre chanteur populaire faut avoir l’esprit de mission la position du missionnaire ça manque pas d’imagination & je me jette sous les projos avec mon sourire engagĂ© en me disant vas-y coco t’as la meilleure place pour draguer ! je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant 
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 le jour de ma naissance un Ă©lĂ©phant est mort & depuis ce jour-lĂ  je le porte Ă  mon cou ! je me fais un peu prĂ©tentiard mais c’est la rĂšgle du boulot si tu joues pas les vieux ringards on te prend pour un rigolo alors je me montre Ă  la barre avec mes trucs & mon zozio pour pas pisser dans ma guitare en refoulant ma parano je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & t’as mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais t’en crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă  5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă  contrecƓur l’escalier de service tu voudrais qu’y ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 maintenant tu m’offres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si t’as peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & j’ai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La vierge au Dodge 51 ce matin le marchand de coco n’est pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă  l’école tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă  casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus
 sur ma porte j’ai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens
 les cinĂ©mas sont fermĂ©s, c’est la grĂšve des clowns
 alors je reste Ă  la fenĂȘtre Ă  regarder passer les camions militaires
 puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de l’écouteur tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit j’ai comptĂ© les morceaux
 c’est alors que j’ai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă  travers les pales du ventilateur tout en te faisant l’amour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Groupie 89 turbo 6 c’est juste une fille un peu perverse qui me plante des couteaux dans les fesses & qui me coince dans les urinoirs en sortant sa lame de rasoir c’est juste une fille un peu fritĂ©e qui s’amuse avec ma santĂ© & qui m’dĂ©goupille les gonades juste au moment oĂč je prends mon fade oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille un peu rocky qui grimpe Ă  moto sur mon lit & qui sort sa chaĂźne de vĂ©lo en me disant je t’aime saignant salaud ! c’est juste une fille un peu brutale qui dĂ©chire mes chemises, mes futals en me disant fais gaffe baba cool j’mets mes crampons gare tes bidoules ! oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui s’amuse dans la vie & qui n’a pas honte quand elle rit c’est juste une fille choubidoubidouwa ! bis c’est juste une fille qui s’en balance mais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! c’est juste une fille un peu rĂ©tro qui rĂȘve d’ĂȘtre une panzerfrau & qui me dĂ©guise en nymphomane pour que j’me tape son doberman c’est juste une fille un peu olĂ© qui s’coupe les nibards pour frimer mais c’est si bon de jouer son jeu quand elle dĂ©croche le nerf de bƓuf oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui s’amuse dans la vie & qui n’a pas honte quand elle rit c’est juste une fille choubidoubidouwa ! bis c’est juste une fille qui s’en balance mais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la cour frite-moi la gueule ĂŽ mon amour ! vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corps vas-y mimine fais-moi la mort fais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’lamenter sur notre malheur en se disant qu’on se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne v’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles & qu’elle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taille puis qu’elle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’payer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que c’était bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Rock-autopsie quelque part sur la sixty-one abraham s’est flinguĂ© en voyant dieu sur sa guitare complĂštement dĂ©foncĂ© mais le guignol au tambourin doublĂ© des mĂŽmes 12 & 35 n’arrive mĂȘme plus Ă  jouer baby ça vient ne change pas de joint ! satan va plus chez mick jagger voir ses admiratrices bouffer la bidoche de leurs mĂšres dans des tubes en plastique au dernier banquet des zonards j’ai failli m’étrangler quand j’y ai vu lady jane au bras d’un prĂȘtre ouvrier veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! les beatles ont bouffĂ© leur pomme en se grattant le nƓud pendant que lady madona suçait le marchand d’Ɠufs mais qui donc a dit Ă  lucy qu’on a besoin d’amour c’est en s’tapant de vieux rassis que beethoven devint sourd qui donc peut me dire qui est qui ? » in my generation c’est-y-toi monseigneur lefĂšbvre ou c’est toi pete townsend ? quand on descendait liverpool debout sur nos scooters paraĂźt que la reine bandait en reprenant du camembert veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! manhattan ou berlin pas mĂȘme une chatte sur le trottoir lou reed a dĂ©rapĂ© sur la peau d’un revendeur noir mais les mecs de son fan-club se sont encore sentis frustrĂ©s quand ils ont su qu’loulou mettait de l’eau dans son LSD les requins du showbiz ont enterrĂ© l’enfant vaudou j’ai retrouvĂ© son mĂ©diator qui traĂźnait dans la boue paraĂźt que son remplaçant est un vieux soliste manchot qui joue de la pedal steel avec sa pompe Ă  vĂ©lo veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! grand-mĂšre va plus au pĂšre lachaise pleurer sur morrison avec ses melody maker elle fait des paillassons mais elle m’a dit qu’elle irait bien se taper du friskies au prochain festival de colombey-les-deux-Ă©glises mon beauf ne veut plus jouer love me tender sur sa fender & je suis trop crevĂ© pour faire la partoche Ă  ma sƓur alors je reste Ă  la maison sur du traditionnel avec de vieux bouseux qu’essaient de jouer carol sur une vielle veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heure juste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball & remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui & pendant que le lit croise l’aĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourg quand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follet tu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant c’est mon tour de t’offrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on s’en va mon amour recoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Soleil cherche futur l’infirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă  noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ  partis vers d’autres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă  filer mes temps morts Ă  la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier m’attend Ă  chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais j’traĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer d’amour & j’tombe sur l’autre chinetoque dans cette soute Ă  proxos qui me dit viens prendre un verre tu m’as l’air fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano c’est depuis le dĂ©but du monde que l’homme s’est dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !
 rat !
 rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent s’engouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons d’amour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă  nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers & s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’roll puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveau puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka en se faisant danser jusqu’au dernier mambo ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru s’enivrer des chants de maldoror & maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă  leur reine en riant du boycott la solitude n’est plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Je t'en remets au vent d’avoir voulu vivre avec moi t’as gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă  ta croix Ă  veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă  moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans l’existence tu m’encourageais Ă  Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă  tes envies Ă  mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă  tant d’amour j’accuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je n’ai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Alligators 427 Live alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants j’ai troquĂ© mon cƓur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent l’agonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă  la queue de zinc et de sang je m’tape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu l’homo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler y’aura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches s’apprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & j’attends que se dressent vos prochains charniers j’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographie j’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă  mon squelette je vous attends l’idiot du village fait la queue & tend sa carte d’adhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends j’entends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes d’or & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie l’atome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă  l’ombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants s’appelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & d’argent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique j’ai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ En remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ  des rapides au-delĂ  des falaises accrochĂ©es sur le vide oĂč la faune & la flore jouent avec les langueurs de la nuit qui s’étale ivre de sa moiteur en remontant le fleuve oĂč d’étranges prĂ©sences invisibles nous guettent & murmurent en silence oĂč sales & fatiguĂ©s sous les ombres englouties nous fixons les lueurs d’un faux jour qui s’enfuit en remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ  des rapides au-delĂ  des clameurs & des foules insipides oĂč nos corps Ă©puisĂ©s sous la mousse espagnole ressemblent aux marbres usĂ©s brisĂ©s des nĂ©cropoles oĂč nautoniers des brumes dans l’odeur sulfureuse des moisissures d’épaves aigres & marĂ©cageuses nous conduisons nos Ăąmes aux frontiĂšres du chaos vers la clartĂ© confuse de notre ultime Ă©cho en remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ  des rapides au-delĂ  des aveux de nos dĂ©sirs avides jusqu’au berceau final sous les vanilles en fleurs jusqu’à l’extrĂȘme arcane, jusqu’à l’ultime peur en remontant le fleuve vers cette Ă©ternitĂ© oĂč les dieux s’encanaillent en nous voyant pleurer oĂč les stryges en colĂšre au sourire arrogant manipulent les rostres de notre inconscient en remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ  des rapides au-delĂ  des remous de nos sanglots stupides oĂč cruels & lugubres au bout des rĂ©pugnances nous fuyons les brouillards gris de notre impuissance vers les feux de nos doutes, jusqu’au dernier mensonge dans la complexitĂ© sinistre de nos songes oĂč de furieux miroirs nous balancent en cadence la somptueuse noirceur de nos Ăąmes en souffrance en remontant le fleuve Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ AngĂ©lus je te salue seigneur du fond de l’inutile Ă  travers la tendresse de mes cauchemars d’enfant le calme dĂ©sespoir de mon bonheur tranquille & la sĂ©rĂ©nitĂ© de mon joyeux nĂ©ant & je m’en vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je m’en vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je m’en vais ce soir
 pendant que mes ennemis amnistient leurs consciences que mes anciens amis font tomber leurs sentences les citoyens frigides tremblent dans leurs cervelles quand les clochards lucides retournent Ă  leurs poubelles & je m’en vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je m’en vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je m’en vais ce soir
 je te salue seigneur du fond de tes abĂźmes de tes clochers trompeurs, de tes Ă©glises vides je suis ton cƓur blessĂ©, le fruit de ta dĂ©prime je suis ton assassin, je suis ton dĂ©icide & je m’en vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je m’en vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je m’en vais ce soir
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Yan PĂ©chin ✕ FenĂȘtre sur dĂ©sert derriĂšre les buissons d’amarante qui roulent sous le vent du dĂ©sert je vois des ombres lancinantes qui rĂŽdent affreuses & solitaires des ombres ailĂ©es sous la grande ourse du temps des Ă©tĂ©s dĂ©lĂ©tĂšres oĂč je jouais les garçons de courses au service de tes jeux pervers souvenirs de baisers volĂ©s de cercles vicieux infernaux de lĂšvres au goĂ»t d’herbe mouillĂ©e & de dĂ©mons Ă  fleur de peau 
 Ă  fleur de peau je me revois rĂȘveur errant riant au milieu des pourceaux Ă  qui tu jetais tes diamants tes perles & tes vade retro pour toi j’ai dansĂ© chez les faunes les baltringues & les souffreteux & j’ai brĂ»lĂ© ma couche d’ozone en voulant traverser tes yeux souvenirs de baisers volĂ©s de cercles vicieux infernaux de lĂšvres au goĂ»t d’herbe mouillĂ©e & de dĂ©mons Ă  fleur de peau 
 Ă  fleur de peau je me gare plus en double file devant l’hĂŽtel des vieux amants & l’on me ramĂšne Ă  l’asile aprĂšs avis d’internement j’écoute les jours qui s’enfuient dans les eaux noires d’un lit glacĂ© j’ai trop traĂźnĂ© devant tes nuits dont les portes m’étaient fermĂ©es souvenirs de baisers volĂ©s de cercles vicieux infernaux de lĂšvres au goĂ»t d’herbe mouillĂ©e & de dĂ©mons Ă  fleur de peau 
 Ă  fleur de peau Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs ✕ StratĂ©gie de l'inespoir je croise des soleils aux ardeurs Ă©rotiques avec des cris perdus sur des sourires de femmes bercĂ© par les Ă©toiles d’une essence romantique j’ai trop longtemps cherchĂ© mes visions dans les flammes je veux brĂ»ler pour toi petite je veux brĂ»ler pour toi la vitesse de la lune autour de nos orbites n’arrĂȘte pas les sanglots froids de l’humanitĂ© & l’Ɠil dĂ©sespĂ©rĂ© dans son triangle en kit semble soudain jaloux de nos fiĂ©vreux baisers je veux brĂ»ler pour toi petite je veux brĂ»ler pour toi je veux brĂ»ler pour toi petite mais gĂąche pas mon enfer avec ton paradis je veux brĂ»ler pour toi petite mais lĂąche pas tes priĂšres sur mes cris hypocrites d’aucuns me disent rebelle & d’autres ignifugĂ© mais mes divagations n’emmerdent plus personne je caresse mon corbeau en chantant duruflĂ© & joue pour les voyous virĂ©s de la sorbonne je veux brĂ»ler pour toi petite je veux brĂ»ler pour toi Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier ✕ Karaganda Camp 99 des visages incolores, des voyageurs abstraits des passagers perdus, des Ă©migrants inquiets qui marchent lentement Ă  travers nos regrets nos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaits fantĂŽmes aux danses astrales, aux rhapsodiques pleurs visages camĂ©s bleuis graffitĂ©s par la peur qui marchent lentement vers l’incinĂ©rateur vers la mĂ©tallurgie des gĂ©nies prĂ©dateurs c’est l’histoire assassine qui rougit sous nos pas c’est la voix de staline, c’est le rire de bĂ©ria c’est la rime racoleuse d’aragon & d’elsa c’est le cri des enfants morts Ă  karaganda brumes noires sur l’occident, murmures de rĂȘves confus barbares ivres de sang, vampires au cƓur fondu qui marchent lentement au bord des avenues des mondes agonisants, des dĂ©serts corrompus ça sent la chair fĂ©tide, le rat dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© le module androĂŻde, le paradoxe usĂ© le spectre de mutant au cerveau trafiquĂ© qui marche en militant sur nos crĂąnes irradiĂ©s c’est l’histoire assassine qui rougit sous nos pas c’est la voix de staline, c’est le rire de bĂ©ria c’est la rime racoleuse d’aragon & d’elsa c’est le cri des enfants morts Ă  karaganda des visages incolores, des voyageurs abstraits des passagers perdus, des Ă©migrants inquiets qui marchent lentement Ă  travers nos regrets nos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaits peuples gores & peineux aux pensĂ©es anomiques nations mornes & fangeuses, esclaves anachroniques qui marchent lentement sous l’insulte & la trique des tribuns revenus de la nuit soviĂ©tique c’est l’histoire assassine qui rougit sous nos pas c’est la voix de staline, c’est le rire de bĂ©ria c’est la rime racoleuse d’aragon & d’elsa c’est le cri des enfants morts Ă  karaganda Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ MytilĂšne Island elles se caressent en m’ignorant moi qui les mate en me noyant elles sont si belles & si troublantes si profondĂ©ment Ă©mouvantes sous l’Ɠil de la lune en Ă©pure leur ombre au bord de la piscine ondule avec leurs chevelures brĂ»lant d’une fĂ©erie libertine leurs lĂšvres tremblent & se bousculent dans un grave & lĂ©ger baiser tandis que leurs doigts manipulent la soie de leurs seins dĂ©grafĂ©s elles se caressent en m’ignorant moi qui les mate en me noyant elles sont si belles & si troublantes si profondĂ©ment Ă©mouvantes une main sur le ventre de l’autre elles goĂ»tent au satin de leur peau sans que leurs dĂ©sirs ne se sauvent ne se perdent au bout de leurs mots elles ont la grĂące & l’élĂ©gance fragile de la peinture flamande & je contemple le silence des nuits de mytilĂšne island elles se caressent en m’ignorant moi qui les mate en me noyant elles sont si belles & si troublantes si profondĂ©ment Ă©mouvantes Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Jeanne Cherhal ✕ RĂ©silience zĂ©ro ma mĂ©moire joue sur les reflets des Ă©toiles mortes au firmament des regards aveugles & muets dans l’immobilitĂ© du temps l’aubĂ©pine se prend pour la rose & l’idiot devient prĂ©sident les naĂŻades se mĂ©tamorphosent mais le passĂ© reste au prĂ©sent on n’oublie jamais nos secrets d’enfant on n’oublie jamais nos violents tourments l’instituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang on n’oublie jamais nos secrets d’enfant les lueurs des rĂȘves enfantins dans leur transparence Ă©dulcorent les derniers soleils du matin sur les frissons bleus de nos corps c’est le lent crĂ©puscule d’automne sous la pluie des mortes saisons c’est la cloche des lundis qui sonne les heures de la dĂ©solation on n’oublie jamais nos secrets d’enfant on n’oublie jamais nos violents tourments l’instituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang on n’oublie jamais nos secrets d’enfant au commencement Ă©tait le verbe intransitif & dĂ©routant venu des profondeurs acerbes & noires des garderies d’enfants les rugissements de l’univers dans les cours de rĂ©crĂ©ation Ă©corchaient les pieds de mes vers boiteux sous les humiliations on n’oublie jamais les secrets on n’oublie jamais les tourments l’instituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang
 on n’oublie jamais les secrets on n’oublie jamais les tourments l’instituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs ✕ Lubies sentimentales son sourire est si mystĂ©rieux quand elle exorcise mes regrets Ă  l’heure oĂč s’éteignent ses yeux chargĂ©s d’impalpables secrets ses lĂšvres aux discours silencieux ses larmes aux langueurs enfantines son regard inquiet qui s’émeut d’un poĂšme aux rimes androgynes dans le jasmin de ses cheveux oĂč se dĂ©nouent mes doigts fĂ©briles je m’enivre au voluptueux parfum de son Ăąme indocile son rire agite les girandoles d’un feu d’artifice Ă©tonnant mes lĂšvres sur les arĂ©oles de ses seins aux dessins troublants flamboyante ivresse de mes jours fulgurante astrĂ©e de mes nuits dĂ©licieuse hĂŽtesse au long cours qui m’éclaire & qui m’éblouit dĂ©esse de mes gravures anciennes fille de mes Ă©quations paĂŻennes ange quantique & dĂ©mon fatal de mes lubies sentimentales lorsque son souffle accĂ©lĂ©rĂ© me dĂ©voile dans un murmure le charme des verbes oubliĂ©s sous les mailles de mon armure ses jeux inĂ©dits, ses baisers magnifient sa beautĂ© rebelle quand elle pleure dans l’intimitĂ© souriante de ses dentelles flamboyante ivresse de mes jours fulgurante astrĂ©e de mes nuits dĂ©licieuse hĂŽtesse au long cours qui m’éclaire & qui m’éblouit dĂ©esse de mes gravures anciennes fille de mes Ă©quations paĂŻennes ange quantique & dĂ©mon fatal de mes lubies sentimentales Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Cali ✕ Amour dĂ©saffectĂ© les chevaux sont partis courir lĂ -bas au pied de l’arc-en-ciel ils emportent le souvenir de nos baisers chargĂ©s de fiel les chevaux sont partis courir je crois que je vais faire pareil la rouille fait grincer les couleurs dans le matin Ă  contre-jour nos regards en apesanteur fixent le point de non-retour la rouille fait grincer les couleurs & bloque les issues de secours c’est juste la fin maintenant d’une histoire qui tombe en poussiĂšre c’est juste la fin maintenant d’un amour sinistre & dĂ©sert inutile de nous retourner sur les raisons de nos mensonges de nos certitudes incrustĂ©es au plus profond creux de nos songes inutile de nous retourner sur le mal cachĂ© qui nous ronge c’est juste la fin maintenant d’une histoire qui tombe en poussiĂšre c’est juste la fin maintenant d’un amour sinistre & dĂ©sert c’est juste la fin maintenant d’une histoire qui tombe en poussiĂšre c’est juste la fin maintenant 
 juste la fin maintenant les chevaux sont partis courir lĂ -bas au pied de l’arc-en-ciel les chevaux sont partis courir je crois que je vais faire pareil
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf ✕ MĂ©diocratie... question gun & mĂąchicoulis un GI vaut 2000 hoplites mais au rayon philosophie on est restĂ© chez dĂ©mocrite on joue les chasseurs d’arc-en-ciel meublĂ©s chez stark & compagnie mais on sort d’un vieux logiciel made in nĂ©anderthal city mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains dans nos quartiers ça manque un peu d’humanitĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! ça manque un peu de verbe aimer de respect, de fraternitĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! dans le grand jeu des anonymes la fiction s’adoube au virtuel on s’additionne, on tchate, on frime & l’on se soustrait au rĂ©el baisĂ©s grave & manipulĂ©s devant nos Ă©crans de facebook on n’a qu’un pseudo pour rĂȘver & s’inventer un autre look mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains dans nos quartiers ça manque un peu d’humanitĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! ça manque un peu de verbe aimer de respect, de fraternitĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains, frangins damnĂ©s sous la plage y a les pavĂ©s mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! des pavĂ©s bien intentionnĂ©s pour un enfer climatisĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! devant toutes ces news qui nous soĂ»lent ces flashs qui nous anesthĂ©sient DJ god a perdu la boule & mixe Ă  l’envers nos envies devons-nous croire Ă  un rĂ©veil dans l’au-delĂ  des jours fĂ©riĂ©s avec la photo du soleil brillant sur nos calendriers ? mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains dans nos quartiers ça manque un peu d’humanitĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! ça manque un peu de verbe aimer de respect, de fraternitĂ© mĂ©diocratie
 mĂ©diacritĂ© ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Mathieu Monnaert ✕ Retour Ă  CĂ©lingrad dĂ©bris d’hĂ©lices carbonisĂ©es
 bruits des mots brĂ»lĂ©s au phosphore
 guignols & fĂ©eries vitrifiĂ©s sur la butte Ă  l’heure oĂč ça mord
 oberflicfĂŒhrer dans la danse
 bignolles en transe
 valsez, gamĂštes !
 rastaquouĂšres de la survivance qui frappent le bulleux dans sa tĂȘte !
 pristis ! grabataires & fienteux !
 navadavouilles & ragoteux !
 gadouilleux caves ! morues en rade !
 nous v’lĂ  de retour Ă  cĂ©lingrad !
 gibbons motorisĂ©s tout naves dans les rues de sigmaringen
 d’un chĂąteau l’autre un port d’épaves bien germaneux hohenzollern
 on rote son Ăąme
 de profondis !
 dans les vapes des gaz hilarants
 la mort Ă  crĂ©dit d’un clown triste ça fait bander sartre & vaillant
 pristis grabataires & fienteux !
 navadavouilles & ragoteux !
 gadouilleux caves ! morues en rade !
 nous v’lĂ  de retour Ă  cĂ©lingrad !
 seigneur bĂ©bert du rigodon c’est le temps de mettre Ă  la vague
 le temps de voguer sur meudon loin des cachots de copenhague
 on entend les sirĂšnes au port
 & les hiboux du cimetiĂšre
 crĂšve raisonneux ! j’veux pas qu’ma mort me vienne des hommes & de leurs maniĂšres
 pristis grabataires & fienteux !
 navadavouilles & ragoteux !
 gadouilleux caves ! morues en rade !
 nous v’lĂ  de retour Ă  cĂ©lingrad !
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Julien Perez ✕ Toboggan trafiquant de rĂ©miniscences volĂ©es Ă  des foules amnĂ©siques j’ai longtemps laissĂ© ma conscience vagabonder sur sa musique les vents violents venus des villes m’entraĂźnent au cƓur d’un ouragan & dĂ©jĂ  je suis dans la file qui conduit vers le toboggan bis je me souviens d’étoiles filantes distordues dans mes galaxies d’oĂč j’appelais l’horloge parlante pour avoir de la compagnie les feux de mes nuits Ă©phĂ©mĂšres tracent un point d’orgue sur mon chant je n’suis qu’un escroc solitaire un truand qui blanchit du vent qui blanchit des mots & du vent inutile, absurde & tremblant dans l’ordre d’un destin troublant j’écoute le souffle de l’instant & l’accĂ©lĂ©ration du temps lĂ -bas devant le toboggan bis poursuivi par des vieilles rengaines des mots d’amour, des mails transis j’abandonne Ă  la faune urbaine les garanties de ma survie les vents violents venus d’ailleurs soufflent & sifflent en se lamentant & maintenant devrais-je avoir peur & fuir devant le toboggan ? bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Christopher Board ✕ La ruelle des morts avec nos bidons en fer blanc on descendait chercher le lait Ă  la ferme au soleil couchant dans l’odeur des soirs de juillet on avait l’ñge des confitures des billes & des Ăźles aux trĂ©sors & l’on allait cueillir les mĂ»res en bas dans la ruelle des morts on nous disait que barberousse avait ici sa garnison & que dans ce coin de cambrousse il avait vaincu des dragons on avait l’ñge de nos fĂȘlures & l’on Ă©tait conquistadors on dĂ©terrait casques & fĂ©murs en bas dans la ruelle des morts on arrosait toutes nos victoires Ă  grands coups de verre de kĂ©fir ivres de joie & sans le savoir on reprenait mers el-kĂ©bir puis c’était nos chars en dinky contre les tigres-doryphores qui libĂ©raient la french county en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les printemps Ă  l’heure des sorties de l’école quand les filles nous jouent leurs 16 ans pour une bouiffe de royale menthol je ne sais plus si c’était françoise martine, claudine ou marie-laure qui nous faisaient goĂ»ter leurs framboises en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les automnes quand sonne l’heure de nos folies j’ai comme un bourdon qui rĂ©sonne au clocher de ma nostalgie les enfants cueillent des immortelles des chrysanthĂšmes, des boutons d’or les deuils se ramassent Ă  la pelle en bas dans la ruelle des morts Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier ✕ FiĂšvre resurrectionnelle sous un brouillard d’acier dans les banlieues d’izmir, de suse ou santa fe 6 milliards de pantins au bout de la lumiĂšre qui se mettent Ă  rĂȘver d’un nouvel univers & toi tu restes ailleurs dans un buzz immortel Ă  fabriquer des leurres en fleurs artificielles pour les mendiants qui prient les dieux & les chimĂšres les trafiquants d’espoir aux sorties des vestiaires je t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘves je t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve & le soleil 
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 dans un rideau de feu dans les banlieues d’auckland, de cuzco ou montreux 6 milliards de fantĂŽmes qui cherchent la sortie avec des sonotones & des cannes assorties mais toi tu viens d’ailleurs, d’une Ă©trange spirale d’un maelström unique dans la brĂšche spatiale avec autour du cou des cordes de piano & au poignet des clous pour taper le mambo je t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘves je t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve & le soleil 
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 dans son plasma féérique dans les banlieues d’hanoĂŻ, de sfax ou de munich 6 milliards de lĂ©preux qui cherchent leur pitance dans les rues de l’amour en suivant la cadence mais toi tu cherches ailleurs les spasmes Ă©lĂ©mentaires qui traduisent nos pensĂ©es comme on traduit homĂšre & tu m’apprends les vers d’anna akhmatova pendant que je te joue cage Ă  l’harmonica je t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘves je t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve & le soleil 
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 ivres de ces vieux ors dans les banlieues d’angkor, d’oz, d’oulan-bator 6 milliards de paumĂ©s levant la tĂȘte au ciel pour y chercher l’erreur dans un vol d’hirondelles mais toi tu planes ailleurs sur des nuages flous dans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables mous tu chantes des arias d’espoir universel pour faire que le soleil se lĂšve sur nos e-mails je t’aime & je t’attends Ă  l’ombre de mes rĂȘves je t’aime & je t’attends & le soleil se lĂšve & le soleil 
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 lĂ -bas sur l’horizon venant d’hĂ©liopolis en jouant hypĂ©rion 6 milliards de groupies qui l’attendent hystĂ©riques dans le stade au jour J en brouillant la musique mais toi tu squattes ailleurs dans un dĂ©sert de pluie en attendant les heures plus fraĂźches de la nuit & tu me fais danser lĂ -haut sur ta colline dans ton souffle Ă©thĂ©rĂ© de douceurs fĂ©minines je t’aime & je te veux Ă  l’ombre de mes rĂȘves je t’aime & je te veux & le soleil se lĂšve Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique LudĂ©al ✕ Trois poĂšmes pour Annabel Lee la lune s’attarde au dessus des collines & je sens les lueurs des Ă©toiles sous ta peau fleur de jacaranda & parfum d’aubĂ©pine dans cet or de la nuit tes cheveux coulent Ă  flots les groseilles borĂ©ales & les airelles fauves au velours de tes lĂšvres humides & licencieuses me laissent dans la bouche un goĂ»t de folie mauve un arĂŽme estival aux couleurs silencieuses annabel lee pas un seul cheveu blanc n’a poussĂ© sur mes rĂȘves annabel lee au roman des amants je feuillette tes lĂšvres
 vapeurs de canneberge oubliĂ©es dans la bruine & sur les pĂ©troglyphes de tes bleus sanctuaires l’esprit de la mangrove suit l’ombre de tes djinns & dĂ©zeste les grumes aux subtils estuaires ne laisse pas la peur entrouvrir le passage obscur & vĂ©nĂ©neux dans l’argent de tes yeux mais donne Ă  la lumiĂšre tes pensĂ©es les plus sages pour un instant de calme, de plaisir dĂ©licieux annabel lee pas un seul cheveu blanc n’a poussĂ© sur mes rĂȘves annabel lee au roman des amants je feuillette tes lĂšvres annabel lee j’ai dans mes rĂ©cepteurs le parfum de ta voix annabel lee je te connais par cƓur sur le bout de mes doigts au loin dans la vallĂ©e la brume se mĂ©lange aux pastels de safran, de violette & d’orange & j’en vois les reflets dans ton regard voilĂ© par des rĂ©miniscences d’antiques cruautĂ©s ne laisse pas les mĂšres de vinaigre envahir tes pensĂ©es, ta mĂ©moire, tes rĂȘves & ton sourire chasse au loin ta dĂ©tresse, laisse entrer le printemps le temps de la tendresse & de l’apaisement annabel lee pas un seul cheveu blanc n’a poussĂ© sur mes rĂȘves annabel lee au roman des amants je feuillette tes lĂšvres annabel lee j’ai dans mes rĂ©cepteurs le parfum de ta voix annabel lee je te connais par cƓur sur le bout de mes doigts Paroles Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs ✕ Garbo XW Machine j’ai longtemps kiffĂ© dans la boue sur de longs chemins chaotiques en transmutant le je » en nous » dans une alchimie romantique mes actions d’amour dĂ©valuĂ©es m’ont laissĂ© des larmes Ă  crĂ©dit & maintenant je viens m’annuler devant ton lapis-lazuli prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine prends mon pion dans ton circuit j’aime tant ta froideur fĂ©minine prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine machine ! machine ! machine ! ne me dis pas que tes anglais ont attaquĂ© ta forteresse que je dois dĂ©clarer forfait avec mon doberman en laisse tel un disciple de jĂ©sus je boirai le sang de ta plaie & deviendrai le vampire nu dans le coffre de tes jouets prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine prends mon pion dans ton circuit j’aime tant ta froideur fĂ©minine prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine machine ! machine ! machine ! je te laisserai me dĂ©chirer m’arracher la chair & les os me greffer d’infernales idĂ©es dans le gouffre de mon cerveau tandis que mes doigts sous ta soie chercheront la corde sensible celle qui remonte jusqu’à ta voix en hurlant au cƓur de ma cible prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine prends mon pion dans ton circuit j’aime tant ta froideur fĂ©minine prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine machine ! machine ! machine ! Paroles Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf ✕ Petit matin heure d'Ă©tĂ© le temps passe si lentement & je me sens si fatiguĂ© le silence des morts est violent quand il m’arrache Ă  mes pensĂ©es je rĂȘve de ces tĂ©nĂšbres froides Ă©lectriques & majestueuses oĂč les dandys se tiennent roides loin de leurs pulsions pĂ©rilleuses je rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber dans cette foire aux Ăąmes brisĂ©es oĂč le vieux drame humain se joue la folie m’a toujours sauvĂ© & m’a empĂȘchĂ© d’ĂȘtre fou je me regarde au fond des yeux dans le miroir des souvenirs si partir c’est mourir un peu j’ai passĂ© ma vie à
 partir je rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber mes yeux gris reflĂštent un hiver qui paralyse les cƓurs meurtris mon regard vient de l’ùre glaciaire mon esprit est une fleur flĂ©trie je n’ai plus rien Ă  exposer dans la galerie des sentiments je laisse ma place aux nouveau-nĂ©s sur le marchĂ© des morts-vivants je rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber je fixe un ocĂ©an pervers peuplĂ© de pieuvres & de murĂšnes tandis que mon vaisseau se perd dans les brouillards d’un happy end inutile de graver mon nom sur la liste des disparus j’ai broyĂ© mon propre horizon & retourne Ă  mon inconnu je rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber dĂ©jĂ  je m’avance en bavant dans les vapeurs d’un vague espoir l’heure avant l’aube du jour suivant est toujours si cruellement noire dans le jardin d’éden dĂ©sert les Ă©toiles n’ont plus de discours & j’hĂ©site entre un revolver un speedball ou un whisky sour je rĂȘve tellement d’avoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Compartiment C voiture 293 Edward Hopper 1938 tu sembles si loin si proche Ă  la fois dans l’ordre incertain d’un silence bourgeois voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre les pages que tu lis nous cachent ton regard te cachent-elles aussi qu’une guerre se prĂ©pare ? voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre est-ce que tu fuis dans ce train quelque amant qui chercherait Ă  briser ton silence ? est-ce que tu fuis dans ce train quelque enfant qui volerait ton indĂ©pendance ? ton compartiment reflĂšte sans passion ton comportement de femme de salon voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre le soleil couchant joue avec l’horizon & tes sentiments se cherchent une raison voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre est-ce que tu fuis dans ce train quelque amant qui chercherait Ă  briser ton silence ? est-ce que tu fuis dans ce train des serments prononcĂ©s lors d’une derniĂšre danse ? est-ce que tu fuis dans ce train quelque amant qui chercherait Ă  briser ton silence ? est-ce que tu fuis dans ce train quelque enfant qui volerait ton indĂ©pendance ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Roberto Briot ✕ Infinitives voiles infinitives voiles qui hantez mes doux rĂȘves je m’en vais ce matin recueillir votre sĂšve dans l’ambulance tiĂšde qui m’arrache Ă  l’horreur des troubles de mon double ivre & blasphĂ©mateur je m’en vais ce matin vers les bleus paradis les couloirs lumineux oĂč je laisse la copie de mes fiĂšvres insomniaques, excĂšs de bile noire dans le cadre inversĂ© d’un combat sans espoir infinitives voiles qui venez me bercer quand les infos se vrillent au fond de ma pensĂ©e bis infinitives voiles qui hantez mes doux rĂȘves laissez-moi lĂącher prise dans le vent qui se lĂšve laissez-moi dĂ©charger mes cargos migrateurs & m’envoler lĂ -bas vers les premiĂšres lueurs dans le blanc des sommets des montagnes perdues retrouver l’équation de mon ombre inconnue & le miroir intime d’une enfance bĂąclĂ©e pour y graver l’espoir d’un futur dĂ©sirĂ© infinitives voiles qui venez me bercer quand les infos se vrillent au fond de ma pensĂ©e bis infinitives voiles qui hantez mes doux rĂȘves je marcherai sur l’eau, je remplirai mes brĂšves avec d’autres comptines, avec d’autres histoires que celles qui se racontent en bordure des comptoirs j’arracherai mon masque & ma stupide armure mes scarifications de guerrier de l’absurde & je viendrai poser ma tĂȘte d’enfant sage sur les grĂ©ements chauffĂ©s Ă  blanc de vos rivages infinitives voiles qui venez me bercer quand les infos se vrillent au fond de ma pensĂ©e bis Paroles Hubert fĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs ✕ Ta vamp orchidoclaste j’ai rencontrĂ© des meufs que j’ai su Ă©viter mais je crois que la chance n’est pas de ton cĂŽtĂ© si les hommes viennent de mars & les femmes de pigalle t’as trouvĂ© la plus dingue des espĂšces infernales ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste ta cendrillon tarĂ©e vient d’un autre univers vu les traces de trou noir sur sa chaussure de vair elle court dans tes couloirs, elle rue dans tes converses & t’entraĂźne en hurlant dans des voies qui s’inversent ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste c’est une brise-burnes, une casse-burettes un cauchemar diurne, une trouble-fĂȘte une tornade en croco qui se chauffe aux benzos aux vibrations nĂ©fastes ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste tu n’es pas fatiguĂ© d’offrir tes vieux dĂ©mons Ă  cette fille des sixties qui traĂźne avec ton nom plus vite qu’un mocassin dans la boue des bayous elle pompe ton Ă©nergie sur un rythme vaudou ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste elle te couvre les yeux d’une peau de panthĂšre noire qui t’empĂȘche de penser & qui t’empĂȘche de voir la vĂ©ritĂ© en face & la rĂ©alitĂ© de ce que tu seras quand elle t’aura vidĂ© ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste c’est une brise-burnes, une casse-burettes un cauchemar diurne, une trouble-fĂȘte une tornade en croco qui se chauffe aux benzos aux vibrations nĂ©fastes ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste si elle perd sous la pluie ses clopes & sa barrette ta gorgone se transforme en furie sous amphĂštes & j’en deviens baba & les 40 voleurs sous ses yeux de sorciĂšre & de ventilateur ta vamp orchido
 ta vamp orchidoclaste toujours Ă  critiquer, toujours Ă  raconter quelque sordide horreur sur tes amis passĂ©s elle t’entraĂźne dans un gouffre aux multiples rancƓurs d’oĂč je prĂ©fĂšre m’enfuir en te laissant l’honneur l’honneur de lui chanter t’es une brise-burnes, une casse-burettes un cauchemar diurne, une trouble-fĂȘte une tornade en croco qui se chauffe aux benzos aux vibrations nĂ©fastes ta vamp orchido 
 ta vamp orchidoclaste Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Guillaume Soulan ✕ Lobotomie Sporting Club frelons hurlant dans nos crĂąnes scorpions rampant dans le crash de nos Ăąmes serpents visqueux engluĂ©s dans les squames de nos bourbeuses mĂ©moires d’humanoĂŻdes insanes nous n’sommes que des branleurs gĂ©latineux babouins des crapoteux glandeurs clowns & sacs Ă  vin pignoles ! envie de tout plomber envie de tout scratcher
 de tout dĂ©sintĂ©grer faire cramer les tĂ©lĂ©s avant que de crever de peur dans les coulisses des shows climatisĂ©s soleil-cafard futur glacĂ© matin blafard cerveaux dĂ©traquĂ©s fleurs suburbaines crasseuses beautĂ©s anges de la haine fin programmĂ©e nervis casquĂ©s d’étincelles rottweilers devant les maternelles banniĂšres dĂ©sĂ©toilĂ©es, camĂ©ras & dentelles dans l’Ɠil des rats squattant les paradis virtuels lobotomie-mĂ©dia 
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 propaganda flippĂ©e lobotomie-mĂ©dia 
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 propaganda fliquĂ©e soleil-cafard futur glacĂ© matin blafard cerveaux dĂ©traquĂ©s fleurs suburbaines crasseuses beautĂ©s anges de la haine fin programmĂ©e Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier ✕ Les ombres du soir elle dort au milieu des serpents sous la tonnelle, prĂšs des marais les yeux au-delĂ  des diamants qu’elle a incrustĂ©s dans ses plaies elle dit c’est pas saint augustin qui joue du violon dans les bois & paganini encore moins ça semble Ă©trange mais je la crois j’ai rien entendu par ici depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir lĂ -bas, plus loin coule une riviĂšre qui nous sert de dĂ©marcation enfin j’veux dire pendant les guerres quand on a une occupation les spectres des morts lumineux se promĂšnent la nuit sous les saules & ceux qu’oublient de faire un vƓu en perdent soudain leur self-control on les retrouve collĂ©s Ă  la pluie depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir j’ai vu pas mal de filles tomber souvent lĂ -bas, du haut du pont & faire semblant de se noyer en chevauchant leurs illusions elle, elle me fixe tendrement elle caresse un aspic & dit rien vu de tel depuis longtemps oh non rien de tel, mon ami ! pas vu de telles orgies ici depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir au souffle brumeux des vipĂšres elle me montre du doigt la sphaigne oĂč tritons, salamandres en guerre se battent au milieu des chĂątaignes tu sais dĂ©jĂ , me murmure-t-elle qu’il faut sĂ©duire pour mieux dĂ©truire & dans un geste & des bruits d’ailes elle disparaĂźt dans un sourire puis elle revient & me poursuit depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir hum
 elle joue avec ses serpents sous la tonnelle, prĂšs des marais mais ses visions ne durent qu’un temps & le temps lui-mĂȘme disparaĂźt les heures se courbent dans l’espace & tournent autour d’un monde ancien oĂč les lunes s’estompent & s’effacent en glissant sur un flux sans fin d’aucuns en cherchent la sortie depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Quebec November Hotel le ciel bleu sur le saint-laurent semble jaillir de l’ocĂ©an & je me refais la banane les yeux masquĂ©s sous mes ray-ban 2700 tours cap nord-est balises Ă  l’ouest d’halifax nouveau-brunswick j’fais de mon best pour me recentrer sur mon axe fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je monte Ă  2000 pieds
 direction saint-pierre-et-miquelon je slow bine face Ă  la mousson je toffe les runs j’sus sur le go ben d’équerre dans mon lumbago faut que je pense Ă  mes aiguillages Ă  ma benzine faut que j’abreuve mes 700 chevaux dans les nuages avant la tempĂȘte Ă  terre-neuve fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je monte Ă  2000 pieds fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je monte Ă  2000 pieds allo y’a quelqu’un Ă  saint-pierre ? je suis passĂ© en vent arriĂšre je me pointe en approche finale dans l’angle septentrional alertez la morue joyeuse dites-leur que le fantĂŽme d’al capone cherche un taxi & des chauffeuses pour aller danser la chaconne fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok j’sus prĂȘt Ă  m’atterrer fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je vais finir Ă  pied Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Dominique Dalcan ✕ Les filles du sud souvent je pense Ă  toutes ces nuits oĂč j’ai tentĂ© de m’engloutir les yeux brĂ»lĂ©s par l’insomnie le corps ivre de se dĂ©truire dans mes notes d’un souterrain je repense Ă  svidrigaĂŻlov les amants & les assassins ont souvent manquĂ© d’un my love » mais peu importe la sourate ce qui doit ĂȘtre dit est dit si j’dois m’écrouler sous une batte c’est pas la faute Ă  je n’sais qui les seules qui pourront dire leur nom sur l’interphone des solitudes sont celles qui m’auront fait leur don du regard noir des filles du sud elles ont la tristesse silencieuse derriĂšre la beautĂ© d’un sourire & puis se perdent en amoureuses devant l’idiot qui les fait rire & soudain elles changent de dĂ©cor elles deviennent l’ombre de leur lit & je lis les lignes de leurs corps en en Ă©pousant les replis mais peu importe la sourate ce qui doit ĂȘtre dit est dit si j’dois m’écrouler sous une batte c’est pas la faute Ă  je n’sais qui les seules qui pourront dire leur nom sur l’interphone des solitudes sont celles qui m’auront fait leur don du regard noir des filles du sud plus tard la mĂ©diterranĂ©e viendra troubler nos attitudes le vent laisse d’étranges traĂźnĂ©es sur les quais de nos certitudes mais la belle innamorata est une femme au corps allongĂ© entre le doute & son karma entre ses formes & sa pensĂ©e mais peu importe la sourate ce qui doit ĂȘtre dit est dit si j’dois m’écrouler sous une batte c’est pas la faute Ă  je n’sais qui les seules qui pourront dire leur nom sur l’interphone des solitudes sont celles qui m’auront fait leur don du regard noir des filles du sud Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Avenue de l'amour yeah, yeah ! est-ce que tu te souviens ? on n’était pas des stars plutĂŽt un peu zonards juste au bord du rien nos peines au bord du jour nos regards de chiens & tous ces tours avenue de l’amour bis on Ă©tait un peu blonds un peu trop niais sans doute & nous nous amusions au jeu de la route hambourg ou amsterdam cĂŽtĂ© quartier dames & tous ces tours avenue de l’amour bis tu te souviens ça jouait lose tous ces chagrins & tout ce blues nous n’étions que des survivants
 nos histoires noires nos nuits blanches plantĂ©s en plein manque de tout cherchant le jour avenue de l’amour oh ! te laisse pas aller mon ami cette fille t’a laissĂ© tomber viens faire un tour avenue de l’amour ter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Emeute Ă©motionnelle ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je m’sens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord d’un blues tordu Ă  cette si belle rĂ©ception entre ton lou & ton charmel je me sens comme un mauvais garçon les doigts poisseux sous tes dentelles libĂšre-toi & casse ta porte je suis pas fan des escortes Ă  cloportes ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je m’sens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord d’un blues tordu peut-ĂȘtre suis-je trop gĂ©nĂ©reux payant le lait pour tes chats les vieux rognons pour tes pitbulls crasseux & la morphine pour ta mama ? libĂšre-toi ! casse ta porte ! je suis pas fan des cloportes ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je m’sens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord d’un blues tordu j’ai connu trop d’ñmes interlopes de filles au cƓur de janjawid qui quittent les Ă©gouts pour fumer leur clope avec des rats riches en glucides ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je m’sens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord d’un blues tordu Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Amant sous contrĂŽle tu m’as gonflĂ© ces derniers soirs avec ton vague regard fĂȘlĂ© de fille qui joue madame beauvoir en sĂ©golĂšne ivre & camĂ©e mais ça va bien mes dĂ©sirs sont en tungstĂšne mais ça va bien j’te sens blottie au fond de mes veines les pĂąles ombres de tes cils sur ma pauvre Ăąme damnĂ©e me rappellent que toutes les femmes sont futiles quand elles oublient de nous flinguer mais ça va bien mes dĂ©sirs sont un peu blĂȘmes mais ça va bien j’te sens blottie au fond de mes veines tu es mon Ăźle dans mes amours insensĂ©es tu es de celles qui ont le style gravĂ©es au fond de mes pensĂ©es aussi sexy, ma baby je t’ai souvent priĂ©e comme une dĂ©esse te suppliant de m’aimer de me donner de la tendresse alors que j’étais blessĂ© mais ça va bien mes dĂ©sirs sont dans la peine mais ça va bien j’te sens blottie au fond de mes veines mais ça va bien, ça va bien
 blottis-toi, blottis-toi
 pĂ©nĂštre dans mes veines
 ĂŽ ma baby, pĂ©nĂštre en moi
 ça va bien, ça va bien
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Strindberg 2007 je n’ai pas vu finir notre pauvre amour je n’ai pas vu mourir nos derniers beaux jours j’étais si amoureux que j’ai oubliĂ© de te le dire je m’sentais si heureux les yeux dans tes soupirs je regarde les putes au bras de leurs maris & je ficelle au catgut les cris de leur ennui j’étais si amoureux que j’ai oubliĂ© de te le dire je m’sentais si heureux ma langue sous ton empire t’étais juste une fille comme les autres jolies rondeurs, belles fissures blonde mais pas de quoi faire honneur Ă  mes trop anciennes blessures un homme un peu prudent doit savoir Ă©viter les regards sĂ©duisants des starlettes affairĂ©es j’ai Ă©tĂ© si niaiseux que je ne peux qu’en rire j’essaierai d’ĂȘtre sĂ©rieux Ă  mon dernier soupir Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ L'appel de la forĂȘt prĂšs de la riviĂšre j’entends de mĂ©chants bruits hum ! j’ai mon mauser & j’ai mon vieil uzi un cerf est passĂ© & ton oiseau de nuit semble nous dire de ne pas blesser son ami prĂšs de cette riviĂšre si bleue ne sois pas de celles qui jouent les Ă©trangĂšres prĂšs de cette riviĂšre tellement bleue pense Ă  notre amour & prends-le jusqu’au p’tit jour le vent s’essouffle pourtant je sens mon cƓur palpiter tout prĂšs du velours de tes seins tu m’époustoufles Ă©coute le chant des fleurs profitons-en jusqu’au petit matin prĂšs de cette riviĂšre si bleue ne sois pas de celles qui jouent les Ă©trangĂšres prĂšs de cette riviĂšre tellement bleue pense Ă  notre amour & prends-le jusqu’au p’tit jour oh, tendre bĂ©bĂ© ! ici on ne vend pas de ces foutues pilules qui donnent de la tendresse faut toujours tout dealer mais je crois que chez moi tu es prise dans le piĂšge de mes caresses prĂšs de cette riviĂšre si bleue ne sois pas de celles qui jouent les Ă©trangĂšres prĂšs de cette riviĂšre tellement bleue pense Ă  notre amour & prends-le jusqu’au p’tit jour Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Les douceurs de la vengeance viens me planter ton petit poing sur le nez viens me claquer tes petits mots sur les nerfs quand je te vois en colĂšre ça finit par me plaire t’es bien roulĂ©e mais tu me vends que du vent tu fais chanter mes ressentiments rire mes tourments pleure pas pour moi mĂȘme si j’aime tes kleenex usĂ©s pleure pas pour moi bĂ©bĂ© tu m’as dĂ©jĂ  dĂ©vastĂ© tu ne trouves de plaisir qu’en me voyant souffrir pleure pas pour moi Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Distance je crois que c’est la nuit mes larmes cachent le jour je n’vois que la pluie j’ai dĂ» laisser passer mon tour je ne comprends plus je n’ai plus de repĂšres au fond de ma propre rue je sais plus, je me perds vraiment je sais plus un fantĂŽme est en moi j’ai perdu la vue j’ai dĂ» cramer ma voix je ne vois plus rien j’ai perdu mon passĂ© je suis comme un chien aboyant sur le pavĂ© je ne suis plus rien juste une Ă©pave Ă  brader oh ! tant de distance dans tes yeux mon amour oh ! tant de distance dans ce foutu contre-jour tant de distance qui a changĂ© ton discours oh ! tant de distance qui tue ta tendre beautĂ© enroulĂ©e dans mon corps en cette nuit d’étĂ© je te vois encore ivre de nos baisers ta façon de me dire un petit white russian guy ? ta maniĂšre de rire en jouant les canailles mais je n’vois maintenant que le mot fin sur l’écran oh ! tant de distance dans ton regard mon amour tant de distance dans ce drame Ă  contre-jour tant de distance qui a changĂ© ton discours oh ! tant de distance qui flingue ta fĂ©minitĂ© Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Rendez-vous au dernier carrefour est-ce que t’as trouvĂ© le permis pour tromper tous tes vieux amis tous ceux qui t’ont trop aimĂ©e ? tu t’en retournes en arriĂšre auprĂšs des chiens de l’enfer est-ce que t’as trouvĂ© la sortie hallucinĂ©e que tu cherchais ici quand nous voulions juste t’aider ? mais tu retournes en arriĂšre vers tes fĂ©eries solitaires & tu marches sur ton ombre de nouveau du cĂŽtĂ© sombre t’as perdu le goĂ»t du jour rendez-vous au dernier carrefour est-ce que t’as trouvĂ© un soleil noir cachĂ© ? tu venais du paradis petite fille un peu paumĂ©e & tu retournes au dĂ©sert auprĂšs des chiens de l’enfer & tu marches sur ton ombre de nouveau du cĂŽtĂ© sombre t’as perdu le goĂ»t du jour rendez-vous au dernier carrefour Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ SpĂ©cial ado SMS blues nĂ© d’un spectre Ă©rubescent dans un dĂ©sert opiacĂ© j’bois du jus de charbon ardent je fume des fleurs de sorciers oh ! c’est tellement bon ! surtout t’inquiĂšte pas maman t’inquiĂšte demain je rentre Ă  la maison je partouze au golgotha & je dĂ©bloque chez les angels je lis l’évangile d’attila je prends des bains d’eau de javel oh ! ça tourne rond ! mais surtout t’inquiĂšte pas m’man t’inquiĂšte demain je rentre Ă  la maison au nom de mon nom je suis seul dans ma peur en solo je vois mes dĂ©mons & je kiffe quand je sniffe mes odeurs d’inferno le temps perd ses tristes ratures la terre prend de la distance je me sens comme une bavure d’un dieu crevant de son silence oh ! ça devient long ! mais surtout t’inquiĂšte pas m’man t’inquiĂšte on a les mĂȘmes Ă  la maison au nom de mon nom je suis seul dans ma peur en solo je vois mes dĂ©mons & je kiffe quand je sniffe
 au nom de mon nom je suis seul dans ma peur en solo je vois mes dĂ©mons & je kiffe quand je sniffe mes odeurs d’inferno Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Photographie d'un rĂȘveur je ne suis qu’un rĂȘveur planant sur ta vie un esprit tapageur qui vient troubler tes nuits prisonnier de ton rire esclave de ton corps je veux juste t’offrir l’amour sans la mort qu’un rĂȘveur ! Ă  l’ombre de ta beautĂ© qu’un rĂȘveur ! sous tes parfums satinĂ©s qu’un rĂȘveur ! qui ne pense qu’à t’aimer qu’un rĂȘveur ! qu’en veut trop
 si parfois je ruisselle comme un vieux troubadour sous les yeux maternels d’une barmaid trop glamour c’est pour mieux revenir vagabond dans ta rue & pour mieux ressentir tes baisers perdus qu’un rĂȘveur ! Ă  l’ombre de ta beautĂ© qu’un rĂȘveur ! sous tes regards bleutĂ©s qu’un rĂȘveur ! qui ne pense qu’à t’aimer qu’un rĂȘveur ! qu’en veut trop
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Your Terraplane Is Ready Mister Bob! le temps passe toujours un peu vite & c’est peut-ĂȘtre notre chance c’est au coin de nihil street que j’ai croisĂ© l’infini beaucoup pensent qu’ils ont du mĂ©rite dans leurs souterrains rances Ă  ces nouveaux gueux de la guĂ©rite j’prĂ©fĂšre ta porte de sortie dĂ©jĂ  les filles du silence aux magnolias en fleurs jouaient de ma patience en me moissonnant le cƓur ma sorciĂšre a trempĂ© ses doigts dans le sang chaud & j’ai goulĂ»ment lĂ©chĂ© les pores de sa peau j’ai jamais bien supportĂ© les vieilles polkas nazies & me voilĂ  plantĂ© dans un trou du missouri je retrouve le carrefour le diable & son contrat mais soudain mon rĂȘve devient lourd je m’rĂ©veille trempĂ© dans tes draps Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Juste avant l'enfer qu’est-ce t’allais foutre Ă  4 du mat chez ce clown allumĂ© ? bis me prends pas pour un abruti un idiot pervers fais de ta vie ce que tu veux mais me colle pas la poisse bis j’ai payĂ© pour des conneries que je ne veux plus faire donne, donne, donne ce que tu me caches ter Ă  quoi peut servir une aiguille quand on n’a pas le style ? bis le fil Ă  retordre la vie juste avant l’enfer donne, donne, donne ce que tu me caches bis donne, donne, donne
 sous ton vieux sweater oh, fais pas la con sister ! donne, donne, donne down, down, down Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Le vieux bluesman & la bimbo tu m’as fait danser sur du verre pilĂ© tu m’as fait croire Ă  un amour cinglĂ© moi j’étais fou de ta pĂąleur nocturne & de ta soif Ă  me lĂ©cher les burnes t’as mis mon cƓur Ă  brĂ»ler sur ton grill t’as mis mon Ăąme Ă  sĂ©cher sur ton fil & moi je n’étais qu’un vieux saltimbanque un clochard en smoking &
 toujours en manque quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand j’aurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? il est trop tard pour marquer l’horizon d’une flĂšche illisible & sans dĂ©rision tu joues les barbies, tu joues les bimbos tu joues Ă  te perdre dans ton Ă©go il est trop tĂŽt pour dĂ©calquer ma peau sur ton tambour en faisant des saltos je m’écorche en dansant sous les regards de tes crapauds crapuleux & blafards quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand j’aurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? j’ai tentĂ© de m’abrutir dans la musique l’alcool, le sexe & les barbituriques j’ai tout fait pour nullifier mes espoirs dĂšs le petit matin j’attends le soir dĂ©jĂ  petit dans les cours de rĂ©crĂ© quand on parlait de nos futures annĂ©es moi je disais que je connaissais mon sort quand j’serai grand moi, j’veux ĂȘtre mort ! quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand j’aurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? reviens encore vers moi une derniĂšre fois le temps d’un cunnilingus & d’une gueule de bois le temps d’un dust my broom ou d’un johnny guitar le temps d’un jack daniel’s & d’un bon vieux pĂ©tard reviens encore vers moi ma douce beautĂ© l’avenir est en route vers mon passĂ© ton string n’est plus qu’une boule de nylon & je te tends ma bouteille de bourbon quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu p’tite dis-moi quel Ăąge ? quand j’aurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne ✕ Libido moriendi on pleure pas parce qu’un train s’en va bis on reste lĂ  sur le quai on attend
 on attend sous un ciel de suie que les dieux nous mĂ©tamorphosent & ça sent le sexe transi sous le rose de nos ecchymoses on attend sous l’Ɠil du cyclone l’ouragan de nos souvenirs tous ces milliers de bouts d’icĂŽnes dans nos boĂźtes crĂąniennes en dĂ©lire on pleure pas parce qu’un train s’en va bis on reste lĂ  sur le quai on attend
 on attend l’ange inquisiteur dans le calme froid de l’aurore quand les chiens vitreux de la peur flairent l’odeur sucrĂ©e de la mort on pleure pas parce qu’un train s’en va bis on reste lĂ  sur le quai on attend
 on attend l’ultime prĂ©datrice dans sa robe de vamp-araignĂ©e & l’acier de son ladysmith au moment du dernier baiser Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis ✕ Scandale mĂ©lancolique scandale mĂ©lancolique sentiments discordants le parme des colchiques rend le ciel aveuglant la beautĂ© de l’ennui dans la nuit qui bourdonne a la galeuse fĂ©erie des crĂ©puscules d’automne scandale mĂ©lancolique les morts parlent en dormant & leurs cris oniriques traversent nos Ă©crans vieil Ă©cho sibyllin qui bogue entre deux mails avec des mots fusains sous le flou des pastels de la folie des ombres Ă  l’alchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs c’est juste une pĂ©nombre au fond de la douleur c’est juste un coin trop sombre au bout d’un autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique ivres & gorgĂ©es de sang les dĂ©mones antiques jouent avec nos enfants de vĂ©nĂ©neux parfums en chimĂ©riques errances l’éternel rĂȘve humain a le charme un peu rance de la folie des ombres Ă  l’alchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs c’est juste une pĂ©nombre au fond de la douleur c’est juste un coin trop sombre au bout d’un autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique Ă  l’ouest du nĂ©ant dans leur marbre gothique besognĂ©es par le temps les reines immortelles ont le silence austĂšre des mĂšres qui nous rappellent sous leur lingerie de pierre de la folie des ombres Ă  l’alchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs c’est juste une pĂ©nombre au fond de la douleur c’est juste un coin trop sombre au bout d’un autre ailleurs bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique FrĂ©dĂ©ric Lo ✕ GynĂ©cĂ©es nous sommes tous un peu trop fragiles Ă  regarder tomber la nuit sur le vert-de-gris de nos villes avec nos amours sous la pluie dans cette grisaille silencieuse oĂč les regards de nos dĂ©esses deviennent des ombres orageuses & chargĂ©es d’étrange tristesse elles magnifiquement belles elles magnifiquement
 elles ont cette folie si tranquille ce calme Ă©trange au bord du stress quand nous traĂźnons sur nos bĂ©quilles Ă  leur mendier de la tendresse elles sont si brillantes & si vraies dans le chaud velours de leurs nids pour nous piĂštres morveux distraits qui nous prenons pour des gĂ©nies elles magnifiquement belles elles magnifiquement
 elles portent en nous des cris d’enfants comme au temps des cours de rĂ©crĂ© quand on attend l’heure des mamans au bout de nos cƓurs estropiĂ©s elles ont le monde entre leurs seins & nous sommes des oiseaux perdus des ptĂ©rodactyles en dĂ©clin avec des sentiments tordus elles magnifiquement belles elles magnifiquement
 nous sommes tous un peu trop fragiles Ă  regarder tomber la nuit sur le vert-de-gris de nos villes avec nos amours sous la pluie Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Cali ✕ Confessions d'un Never Been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans l’algĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles d’insomnie ça sent la vieille guenille & l’épicier cafard dans ce chagrin des glandes qu’on appelle l’amour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! je rĂȘve d’ĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© d’un diesel Ă  la manufacture mĂ©taphysique d’effluves oĂč mes synapses explosent en millions d’étincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que j’embrasse Ă  turin pour en faire un complice ivre de prolixine & d’acide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main d’omĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs d’ammoniac d’un sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© d’amour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis l’évĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un cloclo mĂ©canique du rock’n’roll cartoon j’ai volĂ© mon Ăąme Ă  un clown un clone au cƓur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon j’ai volĂ© mon Ăąme
 Ă  un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf ✕ Le jeu de la folie cimetiĂšre de charleville, cimetiĂšre d’auvers-sur-oise mon Ăąme funĂ©railleuse me fusille le cerveau il est fini le temps des laudanums-framboises & le temps des visites au corbeau d’allan poe voici la voile noire du navire de thĂ©sĂ©e qui me dĂ©chire les yeux au large de sounion oĂč un stupide anglais prĂ©tentieux a gravĂ© comme un vulgaire touriste le nom de lord byron le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices ne m’attends pas ce soir car la nuit sera noire & blanche, illuminĂ©e, rue de la vieille lanterne oĂč nerval a pendu son linge & sa mĂ©moire sous le regard des dieux au bout d’un drap en berne je rĂȘve de transparence & d’épouvantes mystiques le long de la frontiĂšre qui jouxte l’inconnu en traĂźnant mon cadavre & mon vide pathĂ©tique & ma douleur femelle sur mon dos de bossu le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices baudelaire est mort hier Ă  11 heures du matin en zoomant d’apaisantes nuĂ©es crĂ©pusculaires fatiguĂ© d’un Ă©tĂ© qui le rongeait sans fin & de l’hargneuse odeur des furies sanitaires moi je pars pour dublin sur un nuiteux cargo qui traverse le temps perdu de la sagesse & rejoins le bateau ivre d’arthur rimbaud dans le flux des bateaux tankers d’arthur guiness le jeu de la folie est un sport de l’extrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis ✕ Last Exit to Paradise les hĂ©misphĂšres bleus de la lune jouent avec ton regard troublant quand tu te fous de l’amertume de ceux qui te baisent en rĂȘvant je reste lĂ  dans ta dĂ©rive Ă  contempler le jour naissant de ta frĂȘle beautĂ© qui esquive tous les futurs compromettants last exit to paradise come into my dream come into my vice last exit to paradise or else i’ll scream or else i’ll cry last exit to paradise or else i get out of your stream out of your sky & les cracheurs d’étoiles filantes t’offrent leur flamme Ă©nigmatique pour Ă©clairer les dĂ©ferlantes au fond de tes yeux magnĂ©tiques les chƓurs de l’armĂ©e du salut se mettent en transe lorsque tu danses & dieu tĂ©lĂ©phone au samu pour qu’on le ramĂšne aux urgences last exit to paradise come into my dream come into my vice last exit to paradise or else i’m gonna scream or else i’m gonna cry last exit to paradise or else i get out of your stream out of your sky & quand tu verras refleurir le temps des rires & des glaĂŻeuls je viendrai dans tes souvenirs pour te sentir un peu moins seule je serai ton joyeux fantĂŽme Ă©mĂ©chĂ© du petit matin celui des triptyques & des dĂŽmes du quattrocento florentin Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis ✕ L'Ă©tranger dans la glace descendre dans la soufflerie oĂč se terre le mystĂšre inquiet des ondes & de l’asymĂ©trie des paramĂštres au cƓur violet je vois des voiles d’aluminium au fond de mon regard distrait des odeurs de mercurochrome sur le registre des mes plaies le vent glacĂ© sur mon sourire laisse une traĂźnĂ©e de buĂ©e quand je regarde l’avenir au fond de mes yeux nĂ©crosĂ©s le vide a des lueurs d’espoir qui laissent une ombre inachevĂ©e sur les pages moisies de l’histoire oĂč je traĂźne ma frise argentĂ©e mais mon regard s’efface je suis l’étranger dans la glace ma mĂ©moire s’efface la brume adoucit les contours des ratures sur mes triolets la valse des nuits & des jours se perd dans un murmure discret les matins bleus de ma jeunesse s’irisent en flou multicolore sur les molĂ©cules en dĂ©tresse dans le gris des laboratoires mais mon regard s’efface je suis l’étranger dans la glace ma mĂ©moire s’efface Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JĂ©rĂ©mie Kisling ✕ Les jardins sauvages j’aime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages aux parfums d’ardoises & de rues des villes avant l’orage la rosĂ©e de leurs yeux trop mauves reflĂšte une lumiĂšre qui conduit parfois les vieux fauves & les anges en enfer j’aime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages & m’égarer dans les ciguĂ«s & dans les saxifrages sentir la chair d’une figue verte qui s’offre lentement sur le rose d’une corolle ouverte Ă  mon souffle tremblant j’aime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages aux nuances des gris-bleus des grues des banlieues de passage le velours de leurs lĂšvres humides Ă  l’ombre de leurs voiles m’entraĂźne & m’attire vers le vide oĂč murmurent les Ă©toiles j’aime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages aux parfums d’ardoises & de rues des villes avant l’orage suivre le jeu d’une Ă©tamine sur un Ɠillet violet qui s’entrouvre & qui s’illumine d’une larme de lait Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Mickael Furnon ✕ TĂ©lĂ©gramme 2003 j’ai trĂšs souvent pensĂ© Ă  toi depuis ce matin de juillet oĂč je t’ai vu traĂźner ta croix pendant que les idiots causaient le chagrin joue avec les lois & les lois jouent avec nos plaies les salauds sont pas ceux qu’on croit quand tout bascule Ă  l’imparfait ronge tes barreaux avec les dents le soleil est lĂ  qui t’attend ronge tes barreaux avec les dents tes amis deviennent impatients j’imagine ton cƓur & ton corps piĂ©tinĂ©s au fil des journĂ©es & je te vois dans un remords imprimĂ© pour l’éternitĂ© je rĂȘve pour toi de rĂ©confort de joie & de paix retrouvĂ©e si tu pouvais sourire encore quand tes larmes seront sĂ©chĂ©es ronge tes barreaux avec les dents le soleil est lĂ  qui t’attend ronge tes barreaux avec les dents tes amis deviennent impatients tu as perdu ton bel amour tu as perdu tes rĂȘves d’enfant & tu passes Ă  travers le jour pĂąle, Ă©phĂ©mĂšre & transparent on aimerait te voir de retour dans l’univers des survivants villon prisonnier de la tour qui sera ton charles d’orlĂ©ans ronge tes barreaux avec les dents le soleil est lĂ  qui t’attend ronge tes barreaux avec les dents tes amis deviennent impatients Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Elista ✕ Loin des temples en marbre de lune on vient tous d’une capote usĂ©e on vient tous d’un immense amour d’une histoire d’acides aminĂ©s pour caniches & pour troubadours l’annuaire des cycles ovariens remplit les pages des tabloĂŻds oĂč les princesses royal canin » jouent avec leurs Ă©phĂ©mĂ©rides on met des mots sur le silence pour ĂȘtre sĂ»r d’avoir raison surtout pas troubler nos consciences dans le vertige des vibrations mais le vent tourne & le temps passe enfin tranquille & sans rancune je vois s’éloigner les rapaces loin des temples en marbre de lune j’ai dĂ©couvert la solitude le jour de ma fĂ©condation et bien que j’en aie pris l’habitude j’attends l’heure de ma rĂ©demption les nĂ©ons noirs de l’espĂ©rance Ă©clairent mon ombre & mes soupirs sur la blancheur de l’innocence de mon plus macabre sourire j’envisage une fin qui dĂ©tonne comme un jet de gaz ionisĂ© imprimĂ©e sur ma remington calibre 12 & canon sciĂ© car le vent tourne & le temps passe enfin tranquille & sans rancune je vois s’éloigner les rapaces loin de ma tombe en larme de lune Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis ✕ La nuit de la Samain la douceur convulsive des ventres funĂ©raires accouche de revenants aux yeux pĂąles & meurtris parmi les os broyĂ©s des squelettes en poussiĂšre couronnĂ©s de lauriers dessĂ©chĂ©s & flĂ©tris de gĂ©nĂ©reuses harpies aux aboiements lubriques offrent leur cellulite & leurs nichons blafards Ă  de quelconques fouines en robes synthĂ©tiques fendues jusqu’aux nĂ©ons de leur croupe ovipare mouvement chorĂ©graphique d’un trip au bord du vide oĂč le danseur en croix sodomise un lĂ©preux devant les camĂ©ras saturnales & fĂ©tides de la pensĂ©e commune aux troubles nausĂ©eux la nuit de la samain, sainte citrouille halloween carnaval souterrain, lampions dans les latrines la nuit de la samain, gueule de pine halloween jocrisses & palotins, sulfateuses endocrines je vois des cavaliers qui te sucrent tes tours sur l’échiquier barbare au style mahomĂ©tan & puis ta reine en garde & tes pions qui dĂ©bourrent en cramant la mosquĂ©e oĂč je fume en afghan projection primitive d’un logiciel sans fin j’attends la fleur fĂ©line aux yeux mouillĂ©s de chrome sous le plumage poisseux des regards clandestins rivĂ©s sur le cockpit de mon vaisseau fantĂŽme la nuit de la samain, sainte citrouille halloween carnaval souterrain, lampions dans les latrines la nuit de la samain, gueule de pine halloween jocrisses & palotins, sulfateuses endocrines la vidĂ©o mentale projette sur mes capteurs l’imago populaire, hystĂ©rique & banal d’un Ă©gout surpeuplĂ© de monstres tapageurs en quĂȘte d’une orgie sur l’écran terminal la nuit de la samain, sainte citrouille halloween carnaval souterrain, lampions dans les latrines la nuit de la samain, gueule de pine halloween jocrisses & palotins, sulfateuses endocrines Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Roberto Briot ✕ When Maurice Meets Alice beaucoup de mes formules ignares flottent au-dessus de vagues hospices derriĂšre les Ă©cluses & les gares derriĂšre les glands des frontispices oĂč les amants d’une autre guerre ont jouĂ© sur d’autres marelles un pied sur le continent terre & l’autre sur l’écran du ciel when maurice meets alice ils Ă©taient sortis de l’enfance comme les fantĂŽmes d’un vestibule avec un fichier sur leurs chances & des fleurs sur leurs matricules elle Ă©tait belle comme un enfer avec ses yeux bleus d’insomnie il Ă©tait fort comme l’est un pĂšre quand on le regarde petit when maurice meets alice elle, elle Ă©tait surtout fortiche pour faire les mĂŽmes & les aimer lui, il rallumait sa cibiche avant de partir pour pointer & nous on Ă©tait la marmaille disciplinĂ©e mais bordĂ©lique Ă  les emmerder vaille que vaille pour les rendre plus prophĂ©tiques when maurice meets alice Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis ✕ That Angry Man on the Pier hard enough to be yourself too much work to be somebody else it’s too much work and a lot of make up my dear for that angry man standing on the pier don’t you think it’s hard enough to be yourself too much work to be somebody else Ń‡Ń‚ĐŸĐ±Ń‹ ŃĐœŃŃ‚ŃŒ с сДрЎца ĐșĐ°ĐŒĐ”ĐœŃŒ ĐŽĐŸĐ»Đ¶Đ”Đœ уĐčто я ĐŸŃ‚ ŃĐ”Đ±Ń hard enough not to be anybody to slay the beast, to kill the fear for that man in his fifties staring at the sea that angry man standing on the pier don’t you think it’s hard enough to be yourself too much work to be somebody else vire cette pierre de ton cƓur elle fait plus le poids faut parfois sortir de soi 
 just an angry man standing on the pier Paroles Boris Bergman Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Une ambulance pour Elmo Lewis vapeurs paradisiaques de souvenirs toxiques dans l’ombre aphrodisiaque d’un junkie mĂ©canique n’est-ce pas le cri du vent qui souffle Ă  travers nos amplis ou ce reflux du temps dans les couloirs des nostalgies ? n’est-ce pas la nuit en transe qui peint en noir nos artifices ? comme une sentence envoyez l’ambulance pour elmo lewis silhouette embrumĂ©e dans le matin banal d’un idiot naufragĂ© quittant ses bacchanales n’est-ce pas lady black-out lĂ -bas au coin de l’infirmerie qui joue les talent-scouts & jongle avec nos veines meurtries ? n’est-ce pas l’étrange absence de chien funĂšbre au box-office ? comme une sentence envoyez l’ambulance pour elmo lewis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Quand la banlieue descendra sur la ville combattants dans les rues qui puent la trique la moiteur rance & la mauvaise conscience gargouilles ricanantes aux vitrines gothiques dans la noria des brancards en cadence on n’entend plus crapuler dans le vent les discours des leaders & des tribuns tous les mornes aboyeurs de slogans les sycophantes & les thĂ©oriciens bourgeoises hallucinĂ©es dans les poubelles qu’elles n’auraient jamais dĂ» quitter naguĂšre 89 c’était leur chiffre Ă  elles maintenant ça change de date partenaires j’espĂšre que l’on assassinera mozart & sa zicmu pour noces & matchs de foot & qu’y aura du beau tag sur ces boulevards plus spleeneux qu’une seringue aprĂšs un shoot quand la banlieue descendra sur la ville bis pour la grande razzia des parias quand la banlieue descendra sur la ville bis pour le grand basta des rastas eh mec, tu t’acharnes Ă  tirer les stores pour te cacher de la rue en chaleur & tu dis du bout de tes dents en or dommage que dieu soit plus Ă  la hauteur ! faut ĂȘtre saturĂ© d’un rare espoir pour danser dans les ruines des limousines y’a ta BM qui crame sur le trottoir dis-toi que c’est beau comme un chƓur d’orphelines quand la banlieue descendra sur la ville bis mercenaires de lilith contre miliciens d’ùve dans la fumĂ©e des incendies sanglants la rue s’effondre & le peuple se lĂšve & j’avoue que ça m’laisse pas indiffĂ©rent j’dĂ©bouche un autre vieux corton-charlemagne en compagnie de ravissantes callgirls qui fument joyeuses en dĂ©grafant leurs pagnes de la sinsĂ©milia dans mon brĂ»le-gueule quand la banlieue descendra sur la ville bis pour la grande razzia des parias quand la banlieue descendra sur la ville bis pour le grand basta des rastas Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Le touquet juillet 1925 le soleil joue sur nous bis & vous vous avez l’air si sĂ»re de tout whaou ! le soleil joue sur nous bis & je vous avoue que je suis jaloux & fou de vous & maintenant je m’imagine sous vos dentelles, vos crinolines le cƓur coincĂ© dans la portiĂšre de votre chenard & walcker au fond de vos yeux bleus d’agate je vois vos scissures & vos strates & ce dĂ©sir qui vous habite lorsque ma bouche touche aux limites de votre split le soleil joue sur nous bis whaou ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Also sprach Winnie l'ourson la nuit s’achĂšve, les Ă©toiles pĂšlent, le jour se lĂšve ta mĂšre vĂȘle & ton rĂȘve amer commence en transe & sans trĂȘve en enfer car tu sais qu’on achĂšve les nouveau-nĂ©s, les veaux de l’annĂ©e qui cassent la cadence dĂšs que tu nais on te met le pied Ă  l’étrier & faut ramer toute la journĂ©e tu es damnĂ© tu es fichĂ© sur le fichier qui fait chier les fauchĂ©s Ă©chauffĂ©s & les chattes Ă©chaudĂ©es & giflĂ© par le chef qui te dit l’apprenti si tu fais ci, tu fais pas ça, tu sais la vie c’est pas du cinĂ©ma, qui rit le mercredi vendredi pleurera & sans doute cramera son karma comme un rat le mardi, oh la la ! l’abruti qui l’employĂ© du mois jamais ne deviendra also sprach winnie l’ourson bis peu Ă  peu t’avances dans la danse mais faut apprendre Ă  reculer, Ă  t’effacer, faut pas comprendre faut pas toucher, pas mettre les yeux dans l’mĂȘme panier ni les doigts dans le nez des mĂ©mĂ©s aux gros nĂ©nĂ©s pas fumer dans les cabinets, ni picoler sur l’oreiller boire ou bander il faut choiser ! la vie c’est pas comme dans une salle de projection avec du pop-corn Ă  la con & les deux mains nichĂ©es sur des nichons au bout de l’hameçon de l’ñme-sƓur qui te fait l’ascension de ton bandonĂ©on & quand les p’tites culottes mouillent & se retrouvent soĂ»les dans la foule vas-y cool, roule & roucoule ma poule la vie c’est pas qu’un vit y’a tous les sans QI qui drucker le dimanche & nohain le jeudi also sprach winnie l’ourson bis mais y’a pas que les conneries futiles & dĂ©risoires qui flinguent le quotidien du citoyen moyen il y a les horreurs que nous livre l’histoire Ă  la une des journaux pour faire jouir TF1 entre bombardements, accidents, tremblements de terre ici ou lĂ  dans l’attentat du temps pas la peine de t’inscrire pour les tribulations du roumi jean-marie parti en algĂ©rie pour que t’aies la vision des cruelles perversions ineffables infamies de ces dĂ©mocraties it’s not utile itou de relire cheyenne autumn ou autre chose de mari sandoz pour connaĂźtre la cause des nĂ©vroses, des nĂ©croses, overdoses, cirrhoses des autochtones piĂ©gĂ©s par la psychose des visages roses moroses also sprach winnie l’ourson bis pas la peine de revoir le mĂ©pris de godard ni la honte de bergman ni gang-bang Ă  cuba pour finir en paumĂ© Ă  la sortie des gares entre une vieille hĂ©tĂ©ro, deux diesels & trois rats & quelques veuves austĂšres-militantes limitĂ©es dĂ©vorant les rognons de leurs enfants mort-nĂ©s pas la peine d’écouter la fin du titanic vue par gavin bryars dĂ©jĂ  tu coules Ă  pic dĂ©jĂ  l’ultime question n’attend plus les rĂ©ponses aux mĂ©taphores obscures, obsolĂštes & absconses les mots sont des rapaces qui tournent hallucinĂ©s au-dessus du corral oĂč pleurent des fiancĂ©s l’amour est un enfant de coyote enragĂ© qui fuit le chaparral en emportant les clĂ©s also sprach winnie l’ourson bis mais faudra te relever, embrayer, faire semblant de gagner, de boxer, de montrer toutes tes dents les gens d’ici n’aiment pas les souffreteux-gisants qui leur donnent l’impression que la vie c’est pas kiffant tu devras leur faire croire que tu t’en es sorti que maintenant tu t’en fous, que ce qui est dit est dit mĂȘme si ça veut rien dire les gens d’ici s’épanchent si tu leur donnes pas l’illuse d’ĂȘtre des museaux de tanches parfois faudra aussi faire croire que tu les aimes que tes synapses cramĂ©es te servent encore d’antennes & leur servir Ă  boire, les noyer dans l’amour dans l’ivresse des caresses, des baisers de velours l’amour est un enfant de poĂšme incongru qui bugle de son muggle aux remugles d’hallus les morues de la rue also sprach winnie l’ourson bis maintenant t’es mĂ»r pour le combat dans ton hamac tu sais tout, tu sais rien, c’est pareil c’est en vrac c’est l’éternel scĂ©nar, c’est l’éternel roman c’est ce qu’on nous apprend dans l’ancien testament dans l’odyssĂ©e d’homĂšre, dans playboy, dans france-soir dans les piĂšces de shakespeare, les manuels d’histoire dans le journal de mickey, dans les modes & travelos dans vĂ©lo magazine, dans mets-la-moi-rocco dans le petit albert, dans le livre des morts dans le coran, dans l’argus, dans le journal des sports dans batman, aristote, bukowski ou schiller van gogh, warhol, pollock, debussy ou mahler dans fustel de coulanges, notorious big aussi & puis dans la naissance de la tragĂ©die & dans winnie ! oui dans winnie ! also sprach winnie l’ourson ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Franck Pilant ✕ Guichet 102 la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce mes yeux dingues & opaques taillĂ©s dans du verre-cathĂ©drale & rouillĂ©s Ă  la fleur de pack qui perdent leur vision normale ? ou bien sont-ce ses doux effluves de petit animal pastel qui plongent mes rĂȘves dans une Ă©tuve & brĂ»lent mes nerfs aux Ă©tincelles ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les derniĂšres lueurs du jour au rythme bleu des ambulances qui libĂšrent un appel d’amour dans ma tĂȘte rongĂ©e de silence ? ou bien sont-ce ses seins si frĂȘles sous son zomblou de basketteuse son sourire de jaguar femelle dans l’Ɠil de ma dĂ©broussailleuse ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce ses nĂ©nuphars si doux ses roses parfums de vieil empire ou ses lotus Ă  feuilles d’hibou qui viennent tourmenter mes dĂ©sirs ? sont-ce ses oiseaux migrateurs dans le fouillis de ses cheveux soleils au chakra de son cƓur qui frappent au clavier de mes vƓux ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les visions de sa fĂȘlure aux lĂšvres lilas de son spleen qui me font hisser la mĂąture & gonfler ma voile zinzoline ? sont-ce ses doigts de chloroforme sur son petit castor fendu qui miaule Ă  minuit pour la forme au rayon des fruits dĂ©fendus ? la nouvelle, la p’tite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Joli mai mois de Marie mai, joli mai mois de marie fais ce qu’il te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies les ptĂ©rodactyles virent en vrilles au-dessus des banana-shows & les beurdigailles font des trilles avec les gomina-yoyos les tapons* ricanent dans les bois & klaxonnent bambi l’orphelin tandis qu’un stĂ©gobulle flamboie dans l’air transparent du matin mai, joli mai mois de marie fais ce qu’il te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies les grapheurs fous sixtinent la ZUP & lorgnent les jambes incendiaires qui montent longuement sous les jupes jusqu’au noyau de l’univers le soleil dĂ©shabille les filles qui traĂźnent le poids de leur soustingue dans l’excitation des pupilles des keumĂšs au regard salingue mai, joli mai mois de marie fais ce qu’il te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies mais c’est toujours au mois de mai qu’on a envie de se pendre mais c’est toujours au mois de mai qu’on a du mal Ă  comprendre pourquoi faut quitter son igloo ses longues nuits de loup-garou pour venir se cramer le chou devant des conneries de barbecues avec les autres jaloux qui jouent du biniou & de la boĂźte Ă  clous Ă  moitiĂ© fous dans leurs cailloux Ă  genoux ! poux ! ter mai, joli mai mois de marie fais ce qu’il te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies les sativas au crĂ©puscule les gommiers bleus, les maris roses les jeunes taureaux qu’on Ă©mascule dans la tulle des brumes en osmose les molards sous les papillons l’hĂ©moglobine sur mes stigmates ma treille bouffĂ©e par les morpions & ce putain de soleil qui m’dĂ©latte mai, joli mai mois de marie fais ce qu’il te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Note * hĂ©ron hĂ©ron petit pas tapon ✕ Camelia Huile sur toile A Charles belle A Charles belle camĂ©lia & rature fƓtale sur l’agenda des mots perdus lĂšvres glacĂ©es, masque animal au carnaval des cƓurs dĂ©chus camĂ©lia & dĂ©lire fatal bruit du flat-six & longue-distance autoroutes septentrionales dans le cambouis de nos silences camĂ©lia & brumes hivernales vers ce vieux nord toujours frileux exil blĂȘme & sentimental dans la tristesse des soirs pluvieux errance au milieu de la nuit dans un brouillard vertigineux sur un port au bout de l’ennui aux longs dĂ©dales mystĂ©rieux tu croises une ombre solitaire Ă  genoux devant un tombeau qui prie pour les annĂ©es-lumiĂšre Ă  la clartĂ© d’un brasĂ©ro tandis qu’au loin sur l’ocĂ©an gĂ©missent les cornes de brume pour un cargo-fantĂŽme gĂ©ant qui clignote au raz de l’écume camĂ©lia & dĂ©sert astral fin d’histoire d’amants dĂ©chirĂ©s visages figĂ©s, fleur cannibale au pĂ©age des transferts minĂ©s camĂ©lia & dĂ©sir obscĂšne de luminositĂ© blessĂ©e visages fermĂ©s, couleur de haine amours dĂ©funtes & dessĂ©chĂ©es camĂ©lia & rature finale sur l’agenda des mots perdus lĂšvres glacĂ©es, masque animal au carnaval des cƓurs dĂ©chus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Parano Safari en ego-trip-transit ou comment plumer son ange gardien dans tes pompes en peau de chauve-souris & ta veste en cuir de cafard tu passes la moitiĂ© de ton ennui Ă  t’estropier dans les blizzards les infirmiĂšres des premiers secours qui viennent te border aux urgences te disent tu vas finir un jour par souffrir d’un manque de souffrance alors tu passes toutes tes nuits Ă  t’attendre jusqu’au matin Ă  plumer au poker des insomnies ton ange-gardien alors tu passes toutes tes nuits parano-safari en Ă©go-trip-transit bis si la vie est une illusion avec des fous-rires en voix-off tu t’fais du mal, tu tournes en rond Ă  courir derriĂšre lara croft t’as les hĂ©misphĂšres au taquet les potards sur danger d’amor t’es chargĂ© Ă  10 000 giga-octets sur le point de bletter tous tes transistors alors tu passes toutes tes nuits Ă  t’attendre jusqu’au matin Ă  plumer au poker des insomnies ton ange-gardien alors tu passes toutes tes nuits parano-safari en Ă©go-trip-transit bis avec leurs doux yeux colorĂ©s au bioxyde de manganĂšse les biodolls te font danser au bal des parthĂ©nogĂ©nĂšses elles sont programmĂ©es pour une heure le temps de rincer sa libido les indigĂšnes appellent ça le bonheur mais toi tu dis j’prĂ©fĂšre les marshmallows ! alors tu passes toutes tes nuits parano-safari en Ă©go-trip-transit ter Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Eloge de la tristesse tu vides des packs de mauvaise biĂšre bercĂ© par france tĂ©lĂ©vision qui t’offre ses documentaires sur les stations d’épuration mĂȘme l’étĂ© sous la canicule t’as froid dans ton thermolactyl & tu pleures au milieu des bulles de ton sushi rayĂ© des Ăźles apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours t’as pas appris dans ton enfance l’amour, la joie ni le bonheur t’as juste Ă©tudiĂ© l’arrogance dans l’angoisse, la honte & la peur ton fax fixe un dĂ©mon qui passe Ă  l’heure oĂč tout devient trop clair oĂč tu contemples dans ta glace une certaine idĂ©e de l’enfer apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre qu’un jour chez norauto tu verras ta reine arriver au volant de la stĂ©rĂ©o d’un tuning-car customisĂ© mais l’amour s’use Ă  la lumiĂšre & les louttes sont toutes un peu louffes elles te feront jouer du somnifĂšre dans un avec les oufs apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre qu’en smurfant sur ta folie tu deviendras l’idole des bas-fonds Ă  qui le branleux tout-paris fera sa standing ovation mais d’applauses en salamalecs de backstages en mondanitĂ©s la rĂ©ussite est un Ă©chec pour celui qui veut plus danser apprends donc Ă  tenir ta laisse t’es pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Roots & dĂ©routes + croisement chien foudroyĂ© par un Ă©clair dans la poussiĂšre ça sent le cramĂ© mauvaise mĂ©moire chauffĂ©e Ă  blanc dans l’Ɠil sanglant d’un ciel trop noir au soleil couchant je suis l’homme qui attend tout seul au croisement je suis l’homme qui attend mambas
 chaleur pensĂ©es foireuses guitare poisseuse moiteur
 moteur ! ombre au compte-gouttes sous l’arbre mort je mords mon mors je fixe la route au soleil couchant je suis l’homme qui attend tout seul au croisement je suis l’homme qui attend mauvais whisky cƓur frelatĂ© cerveau plombĂ© mesures en mi prĂšs de jackson city mississipi entre biloxi & memphis tennessee au soleil couchant je suis l’homme qui attend tout seul au croisement je suis l’homme qui attend at the crossroad
 i’m waiting for
 i’m waiting for a man
 i’m waiting for the man
 i’m waiting for the hoochie-coochie man
 yeh ! hoochie-coochie man
 i got a black cat bone, i got a mojo too » hoochie-coochie man
 at the crossroad
 honky-tonk man j’rallume un joint j’entends au loin le blues du bagne je m’invente des filles dans des clandĂ©s Ă  santa fĂ© ou Ă  mobile je rĂȘve d’une cabane Ă  chicago 2120 south-michigan je vide mon cƓur mĂ©got de stick valet de pique & dame de cƓur au soleil couchant je suis l’homme qui attend tout seul au croisement je suis l’homme qui attend harmonica entre les dents j’entends le vent sur mon contrat le blues rĂ©sonne une ford aboie & j’vois devant moi le diable en personne
 robert johnson willie dixon john lee hooker muddy waters elmore james howlin’ wolf screamin’jay hawkins sonny boy williamson bessie smith jimmy reed memphis slim Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Les fastes de la solitude les fleurs de rĂȘve obscur secrĂštent de noirs parfums dans la fĂ©erie marbrĂ©e des crĂ©puscules forains théùtre d’harmonie, panorama lunaire aux dĂ©licieuses lenteurs de cortĂšge funĂ©raire oĂč les Ăąmes nuageuses nimbĂ©es de sortilĂšges s’évaporent dans l’ivresse glacĂ©e d’un ciel de neige banquises phosphorescentes & bleue mĂ©lancolie qui projette ses violons sur d’étranges rhapsodies aux Ă©tranges accords, sous d’étranges latitudes qui te rĂ©vĂšlent les fastes de la solitude les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches ont sorti leurs prĂ©cieux colliers de souris blanches & dansent la sarabande frivole des courtisanes Ă  la mĂ©moire d’amants noyĂ©s dans leurs arcanes odeurs de mandarine & rafales de cannelle mĂ©lodies cristallines & vapeurs d’arc-en-ciel lĂ -bas sous un tilleul, Ă  l’ombre d’une fontaine notre dame de la nuit distribue l’oxygĂšne & le septiĂšme cercle de la bĂ©atitude te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude la princesse aux camĂ©es fait blinder sa pĂąleur pour franchir les spirales du miroir intĂ©rieur pĂ©tales-rapaces d’une hydre aux yeux de tarentule dans le tumultueux chaos des particules mandalas schizoĂŻdes & soupirs fĂ©minins sur les claviers bulbeux des orages clandestins sĂ©pultures de valium pour voyageurs-vampires errant dans les sargasses d’un ocĂ©an martyr & le doute qui ravage mĂȘme tes incertitudes te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude joseph d’arimathie & uther pendragon chevauchent de vieilles juments au bord de l’extinction & cherchent l’asile de nuit au milieu des pylĂŽnes rouges-iguane & oranges brĂ»lĂ©s des soirs d’automne leurs druides au bec bunsen en livrĂ©es de valets te prĂ©parent un cocktail dans leurs tubes Ă  essai plus rapide qu’une aston dans les mains de shelby tu reprends l’avantage au treiziĂšme martini & l’ineffable attrait pour les bars d’altitude te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude le chevalier, la mort & le diable s’enfuient des pinceaux de dĂŒrer pour absorber la nuit tandis que mĂ©lusine aux longs cheveux dĂ©faits t’organise une party dans la brume des marais & dessine sur ton membre une cartographie des tĂ©nĂšbres oĂč t’attendent quelques maillons maudits puis traverse le dĂ©sert jusqu’à la thĂ©baĂŻde oĂč la fĂ©e mĂ©ridienne de tes Ă©phĂ©mĂ©rides extirpant ton sourire poisseux de l’habitude te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Retour Vers La Lune Noire dans tes yeux cramoisis aux chiffres mentholĂ©s j’aperçois le killer de tes amours vaudous brisant les corps moisis, fallacieux & glacĂ©s de tes poupĂ©es nitides aux baisers d’amadou oh ! reine noire bis mĂ©tĂ©o-catharsis, santerĂ­a-guĂ©rilla vent d’hĂŽpital-fantĂŽme dans tes nuits guets-apens ivresse des tambours fous, rĂȘves creusĂ©s dans tes draps de magnolias froissĂ©s au soleil noir flambant oh ! reine noire bis sacrifices de blaireaux sur les tombeaux flĂ©tris de tes groupies mondains aux synapses Ă©clatĂ©es souvenirs-damnation dans tes yeux de momie sous les horloges en flammes aux aiguilles torpillĂ©es oh ! reine noire bis tes amants sans mĂ©moire sans rĂȘves & sans espoirs dĂ©filent dans tes miroirs reine noire tes amants transitoires transis & dĂ©risoires se traĂźnent sur tes trottoirs reine noire figurines Ă©crasĂ©es prĂšs des tĂ©lĂ©scripteurs sous les ogives en fleurs de tes soirs-halloween scorpions gĂ©ants fouillant tes Ă©toiles en vapeur sous la pluie des fragments de tes caresses intimes oh ! reine noire bis tes amants sans mĂ©moire sans rĂȘves & sans espoirs dĂ©filent dans tes miroirs reine noire tes amants transitoires transis & dĂ©risoires se traĂźnent sur tes trottoirs reine noire 
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 oh ! reine noire
 no te me tangues black queen ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La Ballade D'Abdallah GĂ©ronimo Cohen avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves & ses frelons d’écume froissĂ©e sur ses claviers d’alcĂŽve avec ses dieux chromĂ©s, ses fusibles hallucinogĂšnes & ses mitrailleurs albinos sur ses zones Ă©rogĂšnes c’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le placebo sur la derniĂšre rengaine la ballade d’abdallah geronimo cohen bis avec ses vieux dĂ©mons, ses vieux tex avery sumĂ©riens qui hantent les hootnannies de ses mĂ©tamondes souterrains avec l’insurrection de ses airbags sur sa poitrine & ses jukebox hurlant dans le labyrinthe de son spleen c’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le distinguo sur la derniĂšre rengaine la ballade d’abdallah geronimo cohen bis abdallah geronimo cohen ter Ă©tait nĂ© d’un croisement sur une vieille banquette citroĂ«n de gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang & de zorba johnny strogonof garcia m’golo m’golo lang tous deux de race humaine de nationalitĂ© terrienne bis abdallah geronimo cohen bis avec ses doc martens Ă  pointes & son tutu fluo pour le casting de casse-noisette dans sa version techno avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles tombĂ©es sur son balcon parmi ses disques durs en deuil c’est juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse la libido sur la derniĂšre rengaine la ballade d’abdallah geronimo cohen bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Empreintes Sur NĂ©gatif ses rĂȘves au rĂ©veil irradient mes trĂȘves & mes veilles mes envies son corps aux dĂ©cors de mes nuits colore en or les bruits de la pluie ses lĂšvres au soleil Ă  midi s’enfiĂšvrent & s’enrayent assouvies son style en subtile alchimie deale une idylle des mille & une nuits & pendant que ses blancs corbeaux fouillent mes noires Ă©tendues de neige je me consume & fume Ă  fleur de faux prisonnier d’un lumineux manĂšge ses rĂȘves au rĂ©veil irradient ma sĂšve Ă  son miel Ă  son fruit son cƓur dĂ©codeur de mes nuits pleure & fleure les odeurs de ma pluie Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ MĂ©thode de dissection du pigeon Ă  Zone-la-Ville frissons glacĂ©s dans les entrailles Ă  zone-la-ville by night lorsque les laguioles signent en braille l’échĂ©ance de ton bail lorsque les Ă©toiles en fusion prennent ton dernier bastion & t’entraĂźnent dans le tourbillon de la danse des neutrons tu sais plus si c’est le vent du nord qui souffle dans ton crĂąne un peu fort ou bien si c’est l’ombre du remords qui fait hurler les anges Ă  la mort sueurs froides, visage Ă©clatĂ© odeurs de rat mouillĂ© sous les reflets dĂ©sincarnĂ©s d’un gyrophare usĂ© prisonnier de l’ultime Ă©tincelle dans la derniĂšre ruelle peu Ă  peu t’aperçois le tunnel oĂč brillent les immortels tu sais plus si c’est le vent du nord qui souffle dans ton crĂąne un peu fort ou bien si c’est l’ombre du remords qui fait hurler les anges Ă  la mort & bientĂŽt t’hallucines un zinc bien douillet, bien pervers oĂč les secrĂ©taires cunnibilingues se font les ongles dans la biĂšre oĂč dans l’étrange pĂąleur du soir tu surfes en solitaire sur les margelles des abreuvoirs oĂč cendrillon lave les suaires
 fourgon sanitaire au galop blouses blanches dans le rĂ©tro adrĂ©naline au point zĂ©ro & silence au stĂ©tho requiescat in pace vieux babe tombĂ© sous mes syllabes on peut pas tous finir en nabab dans l’gotha des macchabes mais maintenant c’est plus le vent du nord qui souffle dans ton crĂąne un peu fort je crois que c’est l’ombre du remords qui fait hurler les anges Ă  la mort Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Dans quel Ă©tat terre sous les rayons factices d’un soleil terminal aprĂšs un vol obscur troublĂ© de turbulences ta carlingue fatiguĂ©e est en approche finale dans une odeur de frites & de vieux sperme rance terre !
 terre !
 terre ! dans quel Ă©tat t’erres ! bis tes enfants ne dansent plus, maintenant ils commĂ©morent Ă  travers leurs modems & leurs Ă©crans-goulag le fardeau de leur Ăąme sur le poids de leur corps quand le futur bascule au bout des terrains vagues terre !
 terre !
 terre ! dans quel Ă©tat t’erres ! bis 2000 aprĂšs sur les calendriers 50 & des poussiĂšres aprĂšs adolf hitler 2000 aprĂšs dans le flot des damnĂ©s tu t’refais les paupiĂšres pour cacher ton cancer terre !
 terre !
 terre ! joyeux anniversaire ! loin des verdĂątres imams de l’écolomanie j’aimerais encore te voir sensuelle & sulfureuse j’aimerais encore renaĂźtre Ă  ton ventre meurtri lĂ  oĂč ta peau devient humide & granuleuse terre !
 terre !
 terre ! dans quel Ă©tat t’erres ! bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Bouton De Rose sur mon styx une Ă©toile fixe illumine ma frĂ©quence & dans l’axe oĂč elle me faxe excess est sa fragrance comme une guĂȘpe sur une fleur Ă  peine Ă©close mes lĂšvres sur sa dĂ©chirure explosent son bouton de rose dans sa soie je m’essuie les doigts je bois dans son cristal & son vin coule au parfum de ses vasques orientales comme une guĂȘpe sur une fleur Ă  peine Ă©close mes lĂšvres sur sa dĂ©chirure explosent son bouton de rose & je voyage en classe clandestine dans la sĂšve des bouquets d’églantines dans le satin d’essences assassines je m’incline elle est clean si fine fĂ©line fĂ©minine
 mais le jour se lĂšve pas toujours au milieu des dentelles & parfois je sens le froid quand je suis trop loin d’elle comme une guĂȘpe sur une fleur Ă  peine Ă©close mes lĂšvres sur sa dĂ©chirure explosent son bouton de rose Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 27Ăšme Heure Suite Faunesque cette nuit-lĂ  je rentrais d’une rĂ©union tupperware en compagnie du 7Ăšme mari de ma 12Ăšme Ă©pouse complĂštement johnny walkerisĂ©s on essayait d’y voir quĂ©qu’chose dans le pare-brise de ma vieille renault 12 vers la 27Ăšme heure les Ă©toiles Ă©taient nulles & la lune Ă©tait vide & glauque comme le courrier du fan-club d’une idole & pour m’extrapoler loin de cette idĂ©e morbide j’me filmais un documentaire sur des culs menteurs & frivoles vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route j’eus une apparition comme un coup d’grisou dans la soute vers la 27Ăšme heure ça ressemblait Ă  recouvert d’un voile ou d’une bĂąche tissĂ©e dans la dentelle du puy sans fond oĂč je m’enfonçais ses poumons turgesceaient comme ceux de tabatha cash mais du cĂŽtĂ© recto c’était plutĂŽt brigitte lahaie vers la 27Ăšme heure de la cicciolina ça reprenait le truc du grand Ă©cart mais j’crois bien que les orteils Ă©taient ceux d’ophĂ©lie winter qui malheureusement n’a jamais Ă©tĂ© la niĂšce d’edgar & encore moins la fille du grandissime johnny winter vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route j’eus une apparition comme un rembrandt sous une vieille croĂ»te vers la 27Ăšme heure bientĂŽt ça s’est mis Ă  genoux comme si j’étais jĂ©sus en tripotant le zip de mon armani 505 gĂ©nĂ©ralement j’aime pas trop qu’on m’touche les fringues dans les rues mais lĂ  il faisait noir & j’étais pĂ©tĂ© comme un coing vers la 27Ăšme heure le vernis de ses ongles s’écaillait sous ma ceinture & le rouge de sa bouche restylĂ©e lolo ferrari laissait des traces sur ma layette & sans jouer les durs j’commençais Ă  germer de violents projets d’infamie vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route j’eus cette apparition de sainte bernadette soubirous vers la 27Ăšme heure j’commençais Ă  partir, Ă  dĂ©coller sans ecstasy Ă  me mettre Ă  gĂ©mir sous les caresses de la diablesse c’est alors que le druide en moi s’éveilla dans la nuit & se mit Ă  sermonner durement la jolie dĂ©monesse vers la 27Ăšme heure que faites-vous pauvre enfant Ă©garĂ©e loin du paradis je vous ai reconnue, j’avais votre photo dans mon missel ? que vont penser de vous les dieux, les anges, les saints-esprits s’ils apprennent que la nuit vous faites la pute loin des chapelles ? vers la 27Ăšme heure oui par isis & dĂ©mĂ©ter, les matrones associĂ©es que va penser de vous votre si bonne vierge marie ? n’est-il pas vrai qu’un bon croyant est un ĂȘtre asexuĂ© sans idĂ©es moches dans la calotte
 » quand elle m’interrompit vers la 27Ăšme heure ferme-la pauvre nƓud t’as rien compris Ă  la madone t’as rien compris au sexe des anges & des spiritueux car si dieu le pĂšre & dieu le fils sont la seule & mĂȘme personne comment veux-tu que la mĂšre & le fils soient pas incestueux ? » vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route j’eus une apparition comme une sainte au milieu des loutes vers la 27Ăšme heure comme j’étais ni catho, ni musulman, ni talmudique j’ai finalement lĂąchĂ© ma pudibonderie dĂ©modĂ©e & je me suis laissĂ© faire dans un Ă©lan mĂ©taphysique sur une couronne d’épines qui poussaient sur le bas-cĂŽtĂ© vers la 27Ăšme heure cette nuit-lĂ  je rentrais d’une rĂ©union tupperware en compagnie du 7Ăšme mari de ma 12Ăšme Ă©pouse qui ronflait comme une basse fender sur son siĂšge ivre-mort sans voir la scĂšne dans le pare-brise de ma vieille renault 12 vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route j’eus cette apparition comme un feu follet sur Ă©coute vers la 27Ăšme heure Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Eurydice Nonante Sept de l’autre cĂŽtĂ© du passage obscur tu vois parfois d’étranges lueurs des tags lumineux qui courent sur les murs des nĂ©ons-graffitis sans couleurs eurydice !
 eurydice ! de l’autre cĂŽtĂ© du passage obscur t’entends parfois d’étranges rumeurs des voix fissurĂ©es qui rĂȘvent & murmurent mais qui jamais ne rient ni ne pleurent eurydice !
 eurydice ! la vie est un songe oĂč ton pauvre orphĂ©e se traĂźne comme un mendiant sans voix comme un ange perdu, un idiot qui sait qu’il a vu l’invisible en toi
 de l’autre cĂŽtĂ© du passage obscur t’étreins parfois d’étranges moiteurs des fluorescences de tendresse-azur d’éclaboussures de ciguĂ« en fleur eurydice !
 eurydice ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Le Chaos De La Philosophie je suis robot-bar le petit roi du mini-bar bis de whisky glacĂ© en whisky glacĂ© on va finir par attraper l’onglĂ©e on va finir comme des pingouins givrĂ©s complĂštement findus & dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s je suis robot-bar le petit roi du mini-bar bis cognac, vodka, whisky-coca gin-tonic, tequila, calva vichy, perrier, vittel, Ă©vian peut-ĂȘtre un petit blanc ? je suis robot-bar le petit roi du mini-bar bis de whisky glacĂ© en whisky glacĂ© on va finir par attraper l’onglĂ©e on va finir en amants dĂ©classĂ©s sur la liste des cƓurs dĂ©saffectĂ©s je suis robot-bar le petit roi du mini-bar ter Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable coupable !
 coupable ! je me sens coupable d’avoir assassinĂ© mon double dans le ventre de ma mĂšre & de l’avoir mangĂ© je me sens coupable d’avoir attentĂ© Ă  mon entitĂ© vitale en ayant tentĂ© de me pendre avec mon cordon ombilical je me sens coupable d’avoir offensĂ© & souillĂ© la lumiĂšre du jour en essayant de me dĂ©barrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la premiĂšre fois oĂč j’ai voulu voir oĂč j’en Ă©tais je me sens coupable d’avoir mĂ©prisĂ© tous ces petits barbares dĂ©biles, insensibles, insipides & minables qui couraient en culotte courte derriĂšre un ballon dans les cours de rĂ©crĂ©ation & je me sens coupable d’avoir continuĂ© Ă  les mĂ©priser beaucoup plus tard encore alors qu’ils Ă©taient dĂ©jĂ  devenus des banquiers, des juges, des dealers, des Ă©piciers, des fonctionnaires, des proxĂ©nĂštes, des Ă©vĂȘques ou des chimpanzĂ©s nĂ©vropathes je me sens coupable des lambeaux de leur Ăąme dĂ©chirĂ©e par la honte & par les ricanements cyniques & confus de mes cellules nerveuses je me sens coupable !
 coupable ! je me sens coupable d’avoir Ă©tĂ© dans une vie antĂ©rieure l’une de ces charmantes petites crĂ©atures que l’on rencontre au fond des bouteilles de mescal & d’en ressentir Ă  tout jamais un sentiment mĂ©lancolique de paradis perdu je me sens coupable d’ĂȘtre tombĂ© d’un tabouret de bar dans un palace pour vieilles dames dĂ©guisĂ©es en rockstar, aprĂšs avoir Ă©clusĂ© sept bouteilles de dom pĂ© 67 dans le seul but d’obtenir des notes de frais Ă  dĂ©duire de mes impĂŽts je me sens coupable d’avoir arrĂȘtĂ© de picoler alors qu’il y a des milliers d’envapĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă  souffrir d’une cirrhose ou d’un cancer du foie ou des consĂ©quences d’accidents provoquĂ©s par l’alcool de mĂȘme que je me sens coupable d’avoir arrĂȘtĂ© de fumer alors qu’il y a des milliers d’embrumĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă  souffrir pour les mĂȘmes raisons, Ă  dĂ©calquer sur les poumons en suivant les pointillĂ©s & je me sens aussi coupable d’ĂȘtre tombĂ© de cĂ©nobite en anachorĂšte & d’avoir arrĂȘtĂ© de partouzer alors qu’il y a des milliers d’obsĂ©dĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă  souffrir d’un claquage de la bite, d’un durillon du clitoris, d’un anthrax max aux roubignolles, d’une overdose de chagatte folle, d’un lent pourrissement scrofuleux du scrotum & du gland, de gono, de blenno, de trĂ©ponem, de chancres mous, d’HIV ou de salpingite je me sens coupable !
 coupable ! je me sens coupable d’ĂȘtre nĂ© français, de parents français, d’arriĂšre arriĂšre etc
 grands-parents français, dans un pays oĂč les indigĂšnes pendant l’occupation allemande Ă©crivirent un si grand nombre de lettres de dĂ©nonciation que les nazis les plus compĂ©tents & les mieux expĂ©rimentĂ©s en matiĂšre de cruautĂ© & de crimes contre l’humanitĂ© en furent stupĂ©faits & mĂȘme un peu jaloux je me sens coupable de pouvoir affirmer qu’aujourd’hui ce genre de pratique de dĂ©lation typiquement française est toujours en usage & je prends Ă  tĂ©moin certains policiers compatissants, certains douaniers Ă©cƓurĂ©s, certains fonctionnaires de certaines administrations particuliĂšrement troublĂ©s & choquĂ©s par ce genre de pratique je me sens coupable d’imaginer la tĂȘte laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux & dĂ©risoires, appliquĂ©s Ă  Ă©crire consciencieusement ce genre de chef d’Ɠuvre de l’anonymat je me sens coupable d’avoir une gueule Ă  ĂȘtre dĂ©noncĂ© ! je me sens coupable !
 coupable ! je me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majoritĂ© de mes trĂšs chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses Ă  travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c’est la turlute finale ! je me sens coupable de remettre de jour en jour l’idĂ©e de me retirer chez mes Nibelungen intimes & privĂ©s dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de m’y repaĂźtre de ma haine contre la race humaine & mĂȘme contre certaines espĂšces animales particuliĂšrement sordides, serviles & domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chĂšvres, les tamagoshis & les poissons rouges je me sens coupable de ne pas ĂȘtre mort le 30 septembre 1955 un peu aprĂšs 17h40 au volant du spider porsche 550 qui percuta le coupĂ© ford de monsieur donald turnupseed je me sens coupable d’avoir commencĂ© d’arrĂȘter de respirer alors qu’il y a quelques 6 milliards de joyeux fĂȘtards crapoteux qui continuent de se battre entre eux & de s’accrocher Ă  leur triste petite part de nĂ©ant cafardeux je me sens coupable !
 coupable ! bis coupable !
 coupable ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine, Patrice Marzin & Valentin Cobranera ✕ 24 heures dans la nuit d'un faune oh ! tĂŽt ce matin les yeux dans mes ray-ban aprĂšs que j’eus dĂ©crochĂ© les groupies & les fans collĂ©s aux Ă©lectrons de ma clĂŽture haute-tension joyeux comme des flippĂ©s qu’on vient d’électroniquer j’ai sorti mes poubelles hĂ©las au milieu desquelles Ă©taient en train d’fouiller quelques personnalitĂ©s que nous connaĂźtrions si nous avions la tĂ©lĂ©vision puis j’ai ouvert ma premiĂšre biĂšre en me demandant si les morts s’amusaient autant que les vivants Ă  13 heures c’est une heure aprĂšs minuit de l’aprĂšs-midi j’ai sorti mon browning & mon lĂŒger de leurs Ă©tuis j’ai commencĂ© Ă  tirer sur quelques rats bien cradingues & m’suis fait une souris en trois bastos dans le soustingue j’commençais Ă  viser les gones quand t’as saisi ma crosse en me disant chĂ©ri, tu ne vois pas que ce sont des gosses ! je t’ai rĂ©pondu mon amour, tu vois pas que j’suis un serbo- croate en train de rĂȘver d’un week-end Ă  sarajevo ? puis j’ai fini mon pack de biĂšre en me demandant si les morts s’amusaient autant que les vivants Ă  16h52 c’est l’heure des mamans, des bretzels & c’est l’heure du champagne dans les hĂŽtels porte-jarretelles mais moi j’ai mis la gomme au volant de mon ambulance avec un critique-rock en camisole pour une urgence Ă  l’hosto les bonnes sƓurs avaient des gueules de somnambules & parlaient de fibromes, d’hĂ©morroĂŻdes & de fistules alors j’ai racontĂ© comment j’ai survĂ©cu sur mars avec des roubles en skaĂŻ & la mĂ©daille du curĂ© d’ars puis j’ai vidĂ© leur pharmacie en me demandant si les morts s’amusaient autant que les vivants Ă  force de patienter vint enfin l’heure de l’apĂ©ro t’as pris un golden cadillac, moi un double zĂ©ro puis on a jouĂ© au strip-poker avec une mamie bookmaker qui avait rĂ©servĂ© une table chez loiseau du malheur le chef qui avait tenu le catering autrefois chez disney nous fit cuire un crapaud avec des raclures de mickey & on s’est rĂ©galĂ© comme dans un film avec blanche-neige quand les deux mĂ©chantes sƓurs se font sauter sur le manĂšge puis j’ai fumĂ© un des sept nains en me demandant si les morts s’amusaient autant que les vivants en guise de digestif j’ai lu le numĂ©ro de l’équipe qui cause du fameux championnat de turlute en 15 pipes puis j’ai minitĂ©lĂ© en rose & j’ai demandĂ© marlĂšne mais elle Ă©tait partie faire sa nouille sur la premiĂšre chaĂźne lĂ -dessus on s’est retrouvĂ© en boĂźte Ă  mater les pigeons en train d’se compisser dans le froc sur leur dance Ă  la con Ă  l’aube on Ă©tait vermoulu, pressĂ© comme le raisin avec lequel les dieux fabriquent l’ambroisie-chambertin puis j’ai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts s’amusaient autant que les vivants
 puis j’ai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts s’amusaient autant que les vivants puis j’ai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts s’ennuyaient autant que les vivants puis j’ai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts se sentaient aussi seuls que les vivant Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Critique du chapitre 3 Du Livre De L’écclĂ©siaste & les roses de l’étĂ© sont souvent aussi noires que les charmes exhalĂ©s dans nos trous de mĂ©moire les vaccins de la vie sur les bleus de nos cƓurs ont la mĂ©lancolie des sols bĂ©mols mineurs pour un temps d’amour tant de haine en retour quelques froides statues aux pieds des sycomores rappellent un jamais plus avec le nom des morts un oiseau de chagrin dans le ciel assombri chante un nouveau matin sur des ruines en bosnie pour un temps d’amour tant de haine en retour je visionne les miroirs de ces vies dĂ©chirĂ©es maintenant que le soir ne cesse de tomber & ma colĂšre qui monte & ma haine accrochĂ©e au-dessus de ces tombes oĂč je n’ose pas cracher pour un temps d’amour tant de haine en retour d’autres salauds cosmiques s’enivrent Ă  bĂ©telgeuse dans les chants magnĂ©tiques des putains nĂ©buleuses l’humain peut disparaĂźtre & son monde avec lui qu’est-ce que la planĂšte terre dans l’Ɠil d’un rat maudit ? pour un temps d’amour tant de haine en retour Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La nostalgie de Dieu en ce quinziĂšme dimanche aprĂšs carnaval je me souviens d’avoir lu quelque part dans le journal Ă  moins que ce ne soit dans la bible des gidĂ©ons volĂ©e dans un de ces motels Ă  la mords-moi-le-mormon je me souviens d’avoir lu que le dĂ©miurge au chĂŽmage un jour d’ennui avait fabriquĂ© l’homme Ă  son image lucy n’était pas encore nĂ©e quant Ă  l’abel du tchad il n’avait pas encore testĂ© l’usage de ses gonades le dĂ©miurge au chĂŽmage fit l’homme Ă  son image c’est une histoire d’amour d’amour, d’amour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! cette histoire s’est passĂ©e trĂšs loin des oxydes de carbone environ 3 millions d’annĂ©es avant michael jackson on peut donc affirmer sans offenser son archevĂȘque que dieu a la gueule & l’aspect d’un australopithĂšque dieu est un drĂŽle de mec un australopithĂšque oui mais on l’aime quand mĂȘme dieu est amour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! dieu est amour – deus ex machina dieu est amour – deus ex testa rossa dieu est amour – deus ex lamborghini dieu est amour – deus ex maserati dieu est amour – deus ex aston martin dieu est amour – deus ex machine dieu est amour – deus sex machine dieu est amour – god is sex machine god gode !
 god gode ! dieu est in ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ OrphĂ©e nonante huit des glas qui sonnent, des heures qui fuient des jours qui s’en vont vers la nuit & des nuits qui s’enfuient toujours vers des carrefours, des points de non-retour & des mĂ©gots de cigarettes qui s’entassent sans que le temps s’arrĂȘte des joints qui passent, des verres, des filles & ce vieil ocĂ©an qui te torpille orphĂ©e !
 orphĂ©e ! les fĂ©es t’invitent Ă  oublier les nuits passĂ©es tu voudrais toujours ĂȘtre ailleurs dans un antique flux migrateur espion des cercles infernaux des cirques oĂč tu sacrifies ton Ă©go tu voudrais franchir la lumiĂšre & t’exiler loin de la terre mais tu sais que les Ă©toiles qui brillent se trouvent toujours dans les chambres des filles orphĂ©e !
 orphĂ©e ! les fĂ©es t’invitent Ă  oublier les nuits passĂ©es & dans les brumes du petit matin devant un tapis clandestin tu joues ton Ăąme Ă  contrecƓur avec un flush royal au fond du cƓur & dans les brumes du petit matin devant un tapis clandestin tu joues ton Ăąme en solitaire avec un Ă©trange regard vers l’enfer
 maintenant tu remontes vers le nord dans le gris des grues du vieux port & des sombres pensĂ©es qui zĂšbrent en noir sur noir ton vieil oiseau funĂšbre mais sur les quais mouille un cargo ivre de givre & de mambo qui t’attend pour d’autres amours Ă  port-saĂŻd, colombo, singapour orphĂ©e !
 orphĂ©e ! les fĂ©es t’invitent Ă  oublier les nuits passĂ©es orphĂ©e !
 orphĂ©e ! laisse-les t’faire oublier les annĂ©es sans Ă©tĂ© & dans les brumes du petit matin devant un tapis clandestin tu joues ton Ăąme en solitaire avec un Ă©trange regard vers l’enfer Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Tita Dong-Dong Song le paradis est trouble & l’enfer est malade mais le bonheur est double au bout de ma ballade t’es tombĂ© dans mes bras par un aprĂšs-midi de printemps forsythia aux paillettes en folie achtung vouvou tata tita dong-dong song for me achtung vouvou tata lucas look at me t’as mis les cƓurs Ă  nu dans mon septembre rose heureusement que dadu craint pas les ecchymoses il t’a mis dans son cƓur de grand frĂšre sioux guerrier & t’auras jamais peur si tu suis son sentier achtung vouvou tata tita dong-dong song for me achtung vouvou tata lucas look at me les photos se dispersent au rythme des marĂ©es & sous les feux adverses on s’arrache la pitiĂ© moi j’écoute ton sommeil & j’étudie tes rĂȘves & je ne suis plus pareil quand le soleil se lĂšve achtung vouvou tata tita dong-dong song for me achtung vouvou tata lucas look at me Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Sentiments numĂ©riques revisitĂ©s quand les ombres du soir chevauchent sur la lande avec dans leurs passeports sherwood ou brocĂ©liande quand les elfes titubent sous l’alcool de sorgho dans les cercles succubes de la lune en faisceaux quand les vents de minuit dĂ©coiffent les serments des amants sous les aulnes d’un hĂŽtel flamand quand tes visions nocturnes t’empĂȘchent de rĂȘver & couvrent ton sommeil d’un voile inachevĂ© je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols dans les ruines d’un royaume oĂč mon crĂąne est mongol quand les syndicats brĂ»lent nos rushes et nos dĂ©mos pour en finir avec le jugement des salauds quand humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms dans le bourdonnement des cĂąbles Ă  haute tension quand tu m’offres Ă©puisĂ©e sous l’Ɠil d’une opaline les charmes vĂ©nĂ©neux de tes fragrances intimes je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime quand les théùtres antiques recĂšlent nos orgies çatal höyĂŒk airport, manco capac city quand nos murs se recouvrent de hiĂ©roglyphes indiens avec nos voix blafardes en feedback au matin quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres dans ces nuits tropicales oĂč rugit le grand Ɠuvre quand l’ange anthropophage nous guide sur la colline pour un nouveau festin de nos chairs androgynes je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime quand les clochards opposent la classe et l’infini Ă  la vulgaritĂ© glauque de la bourgeoisie quand les valets de cour, plaideurs pusillanimes encombrent de leurs voix nos silences & nos rimes quand aux dĂ©tours d’un bar tu flingues aux lavabos quelque juge emportant ma tĂȘte sur un plateau quand tu branches les hĂ©lices de ma mĂ©moire astrale sur les capteurs-influx de ta flamme initiale je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime quand les traces de rorschach sur la tĂŽle ondulĂ©e servent aux maĂźtres Ă  tester l’autochtone humiliĂ© quand sur la moleskine des limousines en liesse ils en rient en fumant la mucho cojones quand les cris de l’amour croisent les crocs de la haine dans l’encyclopĂ©die des clameurs souterraines quand je rentre amochĂ©, fatiguĂ©, dĂ©zinguĂ© en rĂȘvant de mourir sur ton ventre mouillĂ© je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime quand dans la lumiĂšre sale d’un miroir tamisĂ© tu croises l’Ɠil Ă©phĂ©mĂšre d’une salamandre ailĂ©e quand dans les brumes Ă©tales de nos corps transparents tu rĂ©veilles mes volcans lumineux du nĂ©ant quand mes pensĂ©es confuses s’éclairent au magnĂ©sium sur les Ă©crans-secrets de ton pandĂ©monium quand mes bougainvillĂ©es se mĂȘlent aux herbes folles dans ta chaleur biguine au crĂ©puscule crĂ©ole je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime quand les ombres du soir poursuivent sur la lande le flash des feux arriĂšres d’une soucoupe volante quand le soleil se brĂ»le aux contours de tes reins parmi les masques obscurs d’un carnaval romain quand l’ordre des humains nous sert dans son cocktail cinq milliards de versions diffĂ©rentes du rĂ©el quand tu pleures essoufflĂ©e au creux de ma poitrine avec les doux murmures des frĂ©quences fĂ©minines je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Mojo - dĂ©panneur tv 1948-2023 j’étais en train de regarder les feux de l’amour Ă  la tĂ©lĂ© quand mon poste a mangĂ© son image me laissant lancinant sans message adieu starlettes & lacrymos blaireaux bellĂątres & blĂȘmes en tuxedo avant que ma vodka seven-up s’évapore va falloir je m’en occup’ allĂŽ ? allĂŽ ? monsieur mojo bis me laissez pas dans le noir avant la fin de l’histoire en attendant l’homo-vidĂ©o j’me suis rallumĂ© un vieux mĂ©got & j’ai dĂ©collĂ© comme un cheval fou-ailĂ© dans le transcendantal j’y ai dĂ©couvert que notre pĂšre moloch avait changĂ© de partenaires ce ne sont plus les gorgones habituelles qui nous surgĂšlent au fond d’nos gamelles ce sont de nouvelles reines de saba impudiques & salaces les mĂ©dias elles cachent leurs crĂąnes sous leurs sourires tous les soirs Ă  20 heures pour nous sĂ©duire elles sont partout, elles sont nulle part elles sont aux arrivĂ©es, aux dĂ©parts elles nous caressent, elles nous exultent comme des bĂ©bĂ©s-thalidomide adultes allĂŽ ? allĂŽ ? monsieur mojo bis me laissez pas dans le noir avant la fin de l’histoire la morale de cette toune en frenchouille c’est que c’est pas les bons clients qui dĂ©rouillent mĂ©dias vous avez pris le pouvoir Ă  vous maintenant de dompter l’histoire Ă  vous d’assumer ma dĂ©linquance mes virus insoumis, ma dĂ©cadence Ă  vous de me jouer vos nouvelles valeurs chomdu – piquouse – bibine – tĂ©lĂ©viseur allĂŽ ? allĂŽ ? monsieur mojo bis me laissez pas dans le noir avant la fin de l’histoire j’étais en train de regarder les feux de l’amour Ă  la tĂ©lé  Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Copyright apĂ©ro mundi lumiĂšre d’automne fin d’aprĂšs-midi joie monotone & mĂ©lancolie soleil indigo dans le fond d’ce bar oĂč tu te scotches Ă  l’eau sur aynsley dunbar
 Ă©tĂ© indien le foie dans les burnes Ă  peine t’en reviens que dĂ©jĂ  t’y returnes mĂ©moire en fusion sur ce tabouret oĂč t’oublies ton nom sur du blues anglais 2721Ăšme cuite bis ça s’arrose ! lueurs d’octobre barmaid affranchie tu es presque sobre devant ton whisky tu restes en standby loin des faux-amis sur le copyright apero mundi 2721Ăšme cuite bis ça s’arrose ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Psychopompes, mĂ©tempsychose & sportswear enfant de la balle & de la bĂȘte je peignais mes dazibaos sur l’incertitude du poĂšte qu’on croise au grĂ© des noirs Ă©chos & j’ai bu la lie de ses vers jusqu’à la fiĂšvre de l’écume mais son vin Ă©tait si amer que je suis devenu l’amertume nike your mother, reebok your sister & adidas rock’n’roll ! prototype dans un groupe en loques au fond d’impossibles garages je poussais mes troupeaux de phoques loin Ă  l’intĂ©rieur des nuages & j’ai combattu leur messie Ă  m’en pĂ©ter l’excalibur pendant que les coqs de l’insomnie chantaient trois fois leur imposture nike your mother, reebok your sister & adidas rock’n’roll ! de port en port, de quai en quai j’ai rencontrĂ© de drĂŽles de gnomes des intellos qui confondaient jung avec c. jĂ©rĂŽme & glauque Ă  santa-barbara avec un sacrĂ© mal de vivre je me disais je ne sais pas pourquoi j’vais comme un bateau-ivre santa-barbara je ne sais pas
 de sanibroyeur en sixtine je vois s’évanouir le futur & je tire Ă  la chevrotine sur les chiennes en manteau de fourrure je vois l’ivrogne & son tambour assis devant mon chevalet & mona lisa mon amour dans un blindĂ© cabriolet nike your mother, reebok your sister & adidas rock’n’roll ! la vie dĂ©file au nom du christ des pissotiĂšres du pain rassis staline Ă©tait sĂ©minariste & jerry lee lewis aussi mais le dieu manque Ă  cet hĂŽtel oĂč je dois jouer les victimes en contractant des salmonelles avec des hosties aux enzymes nike your mother, reebok your sister & adidas rock’n’roll ! Ă  regarder passer les linceuls dans la rue aux spectres visqueux j’sais plus si c’est moi qui suis seul ou les autres qui sont trop nombreux OK ! l’art est une escroquerie & j’ai limĂ© trop d’as de cƓur en jouant blue moon kentucky sous l’Ɠil du colonel parker nike your mother, reebok your sister & adidas rock’n’roll ! & quand le pinocchio baveux poussera ma brouette Ă  l’ankou j’veux faire des bulles avec mon nƓud pour Ă©loigner les loups-garous j’veux qu’on me dĂ©glace au gin-synthol dans une boĂźte de joseph cornell ou Ă  la vodka chez warhol avec du tomato campbell’s nike your mother, reebok your sister & adidas rock’n’roll ! ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Des adieux ... / ... dans les carnets intimes du messager des runes l’écriture est en transe & clignote Ă  la une des mystĂšres, des amants & de leurs infortunes des adieux 
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 bis & des mains maladroites & moites au soir trop chaud raturent les fantaisies de schuman au piano les cris des martinets sur les toits de soho des adieux 
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 bis & les noires sentinelles drapĂ©es dans leurs guĂ©rites n’ont plus besoin d’antennes-paraboles-satellites pour capter le chagrin Ă  son extrĂȘme limite des adieux 
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 bis aprĂšs de vagues lueurs, d’ultimes prolongations on repart Ă  genoux le cƓur sous perfusion au bord de la faillite mentale mais sans passion des adieux 
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 bis dĂ©jĂ  le vieux veilleur mĂ©lancolique nous guette annonçant des avis d’orage & de tempĂȘte mais bientĂŽt le silence nous fait mal Ă  la tĂȘte des adieux 
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 bis mais on finit toujours par noyer son cafard dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar on finit toujours sur l’éternel quai de gare des adieux 
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 bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La philosophie du chaos c’est pas parce qu’on n’aime pas les gens qu’on doit aimer les chiens c’est pas parce qu’on a mis le pied dedans qu’on doit y mettre les mains j’ai mon orang-outang qui m’lĂšche & me chatouille les reins pendant que sa maman me sĂšche & m’essuie le bassin & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on n’aime pas le coran qu’on doit finir chrĂ©tien c’est pas parce qu’on est dĂ©connant qu’on doit devenir crĂ©tin j’ai mon orang-outang qui grille sur mon vieux barbecue pendant que sa maman s’étrille & se met au garde-Ă -vous & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on n’est pas bandant qu’on doit rougir d’ĂȘtre saint c’est pas parce qu’on flingue ses amants qu’on doit se passer de cĂąlins j’ai mon orang-outang qui fond doucement sous mes papilles pendant que sa maman se tond pour devenir un gorille & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on n’aime pas les gens qu’on doit aimer les chiens c’est pas parce qu’on a mis le pied dedans qu’on doit y mettre les mains j’ai mon nouveau gorille qui me lĂšche & me chatouille les reins pendant que le nĂ©ant me sĂšche au fond de son bassin & yop !
 & yop ! c’est pas parce qu’on enlĂšve son gant qu’on doit serrer des mains & c’est pas parce qu’on montauban qu’on doit descendre agen j’ai mon nouveau gorille qui grille son gras sous mes aloufs pendant que le nĂ©ant m’étrille Ă  mort & me rend louf & yop !
 & yop ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La nostalgie de Dieu Version Unplugged hallelujah jĂ©sus blues hosanna deus in vino missae veritas hallelujah barabbas hos’ananas ecce the veritable imago dei hallelujah l’hallali hosanna boogie deus ex machina 911 carrera ! hallelujah shanana hosanna dirladada hallelujah jĂ©sus blues hosanna deus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ CrĂ©puscule - transfert dans la clartĂ© morne & glaciale d’un tĂ©nĂ©breux soleil d’hiver tu te blottis comme un animal sous les tĂŽles rouillĂ©es d’une chrysler entre une laverie automatique en train de cramer & un bunker y’a plus grand-chose de magnĂ©tique sur la bande son de ton flipper
 les gens tristement quotidiens dans leur normalitĂ© baveuse traĂźnent leur futur d’euro-pingouins au bout de leurs graisses albumineuses & toi tu n’sais plus oĂč aller de cul-de-sac en voie sans issue t’as juste appris Ă  Ă©viter les snipers & les tirs d’obus l’horreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur l’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! sous les regards torves & nighteux des cyborgs aux circuits moisis les cerveaux devenus poreux s’en retournent Ă  la barbarie & tu traĂźnes tes tendres annĂ©es d’incertitude & d’impuissance parfois tu rĂȘves de t’envoler de mourir par inadvertance l’horreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur l’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! dans les dĂ©dales vertigineux & sĂ©culaires de ta mĂ©moire tu froisses un vieux cahier poisseux plein de formules d’algĂšbre noire Ă  quoi peut ressembler ton spleen ton dĂ©sespoir & ton chagrin vus d’une des Ă©toiles anonymes de la constellation du chien ? l’horreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur l’horreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Les mouches bleues l’ours en cage est au pied du mur en train d’équarrir son dresseur vapeurs d’oxyde & de luxure c’est dĂ©jĂ  demain & d’ailleurs c’est juste une visite au musĂ©e pour mater les singes acrobates avant qu’je donne ma tĂȘte Ă  couper & peut-ĂȘtre ma langue Ă  ta chatte c’est Ă©trange comme les mots se troublent Ă  l’intĂ©rieur de mon cerveau chromosomes noircis au chiroubles au gasoil & Ă  la nitro il est trop tard pour s’abĂźmer dans des scories Ă©motionnelles je veux mourir estrangulĂ© sous tes nylons & tes dentelles peu Ă  peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne peu Ă  peu je vois s’estomper les rĂȘves de mon esprit tordu je commence mĂȘme Ă  oublier les choses que je n’ai jamais sues peut-ĂȘtre eussĂ©-je dĂ» frapper plus & me lever tĂŽt le matin ? peut-ĂȘtre encore eĂ»t-il fallusse baby que j’buvasse un peu moins ? peu Ă  peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire? il n’est de jour si long qui ne trouble tes nuits malĂ©ficieux bipĂšde aux yeux brĂ»lant de haine ton soleil a sombrĂ© dans un ghetto de pluie dans ces rues oĂč s’allument les guĂ©rillas urbaines est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis dĂ©jĂ  les chauve-souris s’échappent en ricanant des parkings souterrains & des bouches de mĂ©tro des luna park en ruines, chaotiques, flamboyants aux disneyeuses gargouilles d’un mickey toxico est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis le bleu du ciel plombĂ© complĂštement destroyĂ© par les gaz hilarants de tes vapeurs intimes ne filtre plus l’écho de mĂ©moire fossoyĂ©e sous le feu des rayons meurtriers des abĂźmes est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis la peste a rendez-vous avec le carnaval les cytomĂ©galos dansent avec arlequin commedia dell’arte, cagoules antivirales masques Ă  gaz, oxygĂšne & costumes florentins
 t’as momifiĂ© ton cƓur, tatouĂ© ton numĂ©ro bancaire sur les parois internes de ton crĂąne tu n’as plus qu’à dĂ©duire la gnĂŽle de tes impĂŽts si tu veux pas crever sans arroser ton Ăąme est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis les hordes affamĂ©es envahissent tes palaces piĂ©tinent ton Ă©pitaphe & tringlent sur tes pelouses trop tard pour leur jeter ta tronche en dĂ©dicace mieux vaut lĂącher ton flingue, tes diams & tes perlouzes est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Bruits de bulles soleil Ă©corchĂ© vestiges Ă©ventrĂ©s corps dĂ©capitĂ©s squelettes Ă©clatĂ©s fragments de silence dans la transparence ouatĂ©e des Ă©crans de contrĂŽle-assistance bruits de bulles ter le rouge de ses lĂšvres & le bleu de ses yeux sur le blanc crayeux de son visage laiteux charme tĂ©nĂ©breux des ruines sur les lieux du crash oĂč se cache la bĂȘte Ă  sept tĂȘtes bruits de bulles ter le temps se coagule lueurs des rayons rouges filtrĂ©s des nĂ©ons lasers & lĂ©zards dĂ©mons de mon hasard bruits de bulles ter l’instant se coagule aurore & rosĂ©e lĂ©gĂšre & vaporeuse parfums orangĂ©s de ces nuits orageuses je m’engouffre en fumĂ©e dans la fissure clichĂ© dĂ©sintĂ©grĂ© faille obscure bruits de bulles ter le temps se coagule Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Fin de partie dĂ©bris distordus de skylab fossilisĂ©s sur ta moquette fines fleurs calcĂ©es de baobab violacĂ©es au bout de tes gamĂštes comme dans un rĂ©bus tu dĂ©chibres tes nuits ce n’est qu’un dĂ©but juste une fin de partie ter vieille odeur de foutre moisi dans les brumes du vestiaire oĂč t’échanges ta mĂ©lancolie contre un canon sciĂ© winchester baiser gluant de james joyce sous le rasoir effilĂ© de tes chromes whisky-rock-and-rolls-royce vodka mercurochrome juste une fin de partie ter oĂč est la sortie ? chien errant Ă  minuit devant l’asile fermĂ© des petites sƓurs Ă©phĂ©mĂšres tu n’entends plus le cri le cri bis le cri de tes dĂ©sirs bis le cri de tes dĂ©sirs dĂ©serts bis oĂč est la sortie ? juste une fin de partie ter oĂč est la sortie ? Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Animal en quarantaine oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă  l’infini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© je m’imagine en ombre vaporeuse Ăąme anonyme errante & silencieuse oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! dĂ©pouillĂ© exigeant l’immortalitĂ© & refusant de retourner peu Ă  peu vers la face cachĂ©e de la nuit
 vers l’autre monde dans le dernier taxi les infos grondent & le temps s’obscurcit oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons l’immortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă  peu vers la face cachĂ©e de la nuit
 oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă  l’infini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons l’immortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă  peu vers la face cachĂ©e de la nuit
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ SĂ©rie de 7 rĂȘves en Crash Position corbeaux neuro-taxi fixĂ©s au stabilo sur l’écran confetti des cauchemars-vidĂ©o parfums d’ombres-peyotl au fond des catacombes avec ces bruits de bottes qui marchent sur ma tombe mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? l’ange exterminateur dans une vieille mercury joue du ventilateur devant la nurserie emballages de macdo boĂźtes de biĂšre Ă©crasĂ©es aux limites du ghetto sur le parking brĂ»lĂ© mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? clavier bien tempĂ©rĂ© mais vopo taciturne couleur d’homme Ă©corchĂ© sur les murs de sa turne yellow cake nausĂ©eux reniflant le nabab aux carrefours charogneux oĂč pourrissent les macchabes mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? les jambes des meufs qui montent jusqu’à l’extrĂȘme douleur des vestiges de la honte aux moisissures du cƓur nostalgie suicidaire de ceux qui n’ont plus l’ñge de mourir Ă  l’envers sur un porte-bagages mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? la fille du cosmonaute explore le terrain vague autour du noah’s boat avec un doggy bag son perfecto trop lourd sur sa robe de mariĂ©e dans le ronflement sourd de l’air conditionnĂ© mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? l’opĂ©ra cristallin du chƓur des crĂąnes rasĂ©s pilotĂ© par un chien aveugle & dĂ©jantĂ© dĂ©latte au nunchaku mes gravures de dĂŒrer pendant que j’mets les bouts dans un cercueil Ă  fleurs mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? amants numĂ©rotĂ©s de 0 Ă  104 cƓurs polymĂ©risĂ©s en relief Ă©carlate mycoses & staphylomes dans le barrelhouse oĂč la danse du fantĂŽme dĂ©gĂ©nĂšre en partouze mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? les dandies androgynes les putains somptueuses les vĂ©nus callipyges les chiennes voluptueuses les fleurs de Tijuana sur fonds d’Ɠil-ecchymose & les secrĂ©tariats d’état aux maisons closes mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Juste une valse noire souvenir Ă©phĂ©mĂšre beautĂ© blĂȘme & transfert dans tes jardins d’éden solitude transparente de ces longs jours d’attente Ă  te fixer les veines tu reviens sur les lieux oĂč tu pleures quand il pleut des serpents de neige comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres nostalgie de ces jours sans haine & sans amour au fond des villes mortes la folie dans les yeux des monstres dĂ©licieux qui traversaient ta porte ils patrouillent dans ton crĂąne ils contrĂŽlent ton Ăąme & te servent d’escorte comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres vibrations pathĂ©tiques sur le tapis critique oĂč tu joues pair & noir voyage au bout du rĂȘve & tu scelles tes lĂšvres aux secrets d’un miroir ta voix dĂ©sincarnĂ©e dans l’ombre surannĂ©e & grise de ta mĂ©moire comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres visions subliminales sur le cƓur-terminal de ta zone carnivore chuchotement animal dans la tour de cristal oĂč gĂźt ton gĂ©ant mort comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ ParanoĂŻd Game Ă©trange rassemblement de crapauds sur la route ça tourne au ralenti, en silence & sans doute qu’il va encore pleuvoir des crĂąnes & des abbesses des sorciĂšres, des dragons, des stratoforteresses oh yes ! paranoĂŻd game mĂ©moire en logiciel, souvenirs innocents quand la mĂšre supĂ©rieure nous arrosait le gland avec du kĂ©rosĂšne & de la soude caustique en nous faisant chanter le cantique des quantiques oh yeah ! paranoĂŻd game homo lunaticus t’es en pole position avec une madonna dans ta douziĂšme maison son regard charbonneux, sa gueule en coquelicot son cul de walkyrie, son cuir sado-maso oh no ! paranoĂŻd game mais tu prĂ©fĂšres les belettes qui s’rincent au pastagouince & qui s’encanaillent pas sur jĂ©sus 3615 tu prĂ©fĂšres les juteuses nĂ©anderthaloĂŻdes qui gloussent en astiquant les chromes de ton droĂŻde oh yeah ! paranoĂŻd game le cri des bƓufs qui passent, le silence des cloportes t’es en approche finale sur j&b airport dĂ©gagez les trottoirs, libĂ©rez les poubelles t’as un moteur en flamme & du plomb dans les ailes oh yeah ! paranoĂŻd game transe mortelle in vitro, extase en solitaire entre deux guronsan et trois alka-seltzer les labos sont en grĂšve & les chimps ont les foies tous les chiens de pavlov titubent quand ils te voient oh ouah ! paranoĂŻd game Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Maalox Texas Blues de chili en bloody mary le ciel est aussi rouge que t’es raide comme un vieux stick au bout d’la nuit qu’on Ă©teint sur le waterbed & ton roadrunner dĂ©plumĂ© vient mendier la fin de mon chewing-gum avant d’aller s’écarteler sur le push-bar d’un mobil-home maalox texas blues ter de cuervos en margaritas de jack daniel’s en texaco le vent joue de l’harmonica sur la route de san antonio & coincĂ© dans ton pick-up truck en patrouille sur la 7Ăšme rue t’hallucines, tu vois donald duck en train d’besogner un pendu maalox texas blues ter honky tonk nights & country booze maalox texas blues de michelob en budweiser pas facile d’apprendre Ă  mourir de l’autre cĂŽtĂ© du dĂ©sert tu vois venir ton avenir tu titubes au milieu des flammes de l’enfer d’oĂč renaĂźt le phĂ©nix soldant les dĂ©bris de ton Ăąme sous une mustang ford 66 maalox texas blues ter honky tonk nights & country booze maalox texas blues Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La terre tremble la terre tremble ter & tu t’essuies la bouche dans ce qui pourrait ĂȘtre l’écharpe assassine d’isadora duncan qui se prit dans les rayons de la roue de sa bugatti quater & qui l’étrangligli & qui l’étrangluglu & qui l’étranglagla & qui l’étranglouglou & glou & glou & glou & glou & glou bis qui l’étrangla ah ! ah ! qui l’étrangla ah ! ah ! enfin bref ! la terre tremble ter & tu t’essuies la bouche Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Une provinciale de petite bourgeoisie elle regarde passer le temps assise dans son rocking-chair les yeux fermĂ©s parfois elle sourit au vent c’est tout ce qu’elle sait vraiment faire en sociĂ©tĂ© son mari n’est pas un loser qu’on berce avec des sentiments tout le monde le sait mais c’est un homme de grand cƓur qui se prĂ©sente au parlement & c’est assez elle regarde passer le temps assise dans son rocking-chair les yeux fermĂ©s parfois elle sourit au vent c’est tout ce qu’elle sait vraiment faire en sociĂ©tĂ© ses enfants ont un bon quotient & seront plus brillants que leur pĂšre sur le marchĂ© ils jouent leur tennis en riant & claquent bruyamment les portiĂšres de leur VTT elle regarde passer le temps assise dans son rocking-chair les yeux fermĂ©s parfois elle sourit au vent c’est tout ce qu’elle sait vraiment faire en sociĂ©tĂ© Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Encore un petit cafĂ© encore un petit cafĂ© pour te tenir debout quand la fille d’à cĂŽtĂ© te suspend Ă  un clou pour aller s’enivrer avec un autre hibou pour aller s’accoupler avec une autre bĂȘte encore un petit cafĂ© pour te tenir le coup essayer de penser que tu ne penses plus du tout depuis qu’la mĂŽme d’en face t’as laissĂ© comme un trou avec Ă  la surface le vide de la vie & l’ennui de la nuit tu veux pas une goldo ou bien n’importe quoi un de ces machins qui s’fument ou un de ces trucs comme ça qui te feront oublier qu’y’a cette croqueuse de rats qui t’a laissĂ© tomber 
 tomber ! encore un petit cafĂ© pour te tenir debout avant de retourner t’ensevelir dans ton trou avant d’aller rĂȘver que tu es lumineux heureux !
 heureux ! encore un petit café  Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Terrien, t'es rien visions moites & brĂ»lantes de visiteurs ailĂ©s cherchant leur masse manquante dans le cimetiĂšre des fĂ©es gisement nĂ©olithique d’émotions nuclĂ©aires dans l’art cytoplasmique de ta queue linĂ©aire terrien
 terrien
 terrien, t’es rien ! terrien
 terrien
 t’es vraiment rien ! voyage initiatique Ă  travers les Ă©gouts des Ă©crans cathodiques Ă©clatĂ©s dans la boue sĂ©diments d’émissions speakerines hallucinĂ©es reniflant leur leçon sur l’inutilitĂ© terrien
 terrien
 terrien, t’es rien ! terrien
 terrien
 t’es vraiment rien ! odieux tes dieux idiots se meurent d’insolation derriĂšre les sacs de sable oĂč tu tires tes neutrons bouffĂ©es indĂ©lĂ©biles vapeurs de belladone qui soufflent dans les fils vrillĂ©s de tes neurones terrien, t’es rien ! tes dresseurs d’hippocampes & de protozoaires se dĂ©chirent & se vampent dans le froid du dĂ©sert pendant qu’une reine livide au crĂ©puscule barbare dans un sabbat torride dans le dernier topless-bar terrien
 terrien
 terrien, t’es rien ! terrien
 terrien
 t’es vraiment rien ! frissons dans les vertĂšbres montĂ©e d’adrĂ©naline les forces des tĂ©nĂšbres envahissent tes enzymes & t’attends ta mi-temps mitĂ© par tes tranxĂšnes en matant tes mutants sur la base aĂ©rienne terrien, t’es rien ! visions moites & brĂ»lantes de visiteurs ailĂ©s cherchant leur masse manquante dans le cimetiĂšre des fĂ©es gisement nĂ©olithique d’émotions nuclĂ©aires dans l’art cytoplasmique de ta queue linĂ©aire terrien
 terrien
 terrien, t’es rien ! terrien
 terrien
 t’es vraiment rien ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Demain Les Kids les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant que nos sorciĂšres sanitaires & barbues centrifugent nos clones au fond de leurs cornues kill the kid dans les ruines de l’école oĂč brĂ»le un tableau noir une craie s’est brisĂ©e en Ă©crivant espoir kill the kid dĂ©jĂ  les mitrailleuses ont regagnĂ© leurs nids seule une mouche bourdonne sur la classe endormie kill the kid les guerriers de l’absurde & de l’enfer affrontent les dĂ©lices de la mort sous le fer de la honte kill the kid beyrouth aĂ©roport ou mozambic city le sang des tout-petits coule aux surprises-parties kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes s’il vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid s’il vous faut tout ce sang pour jouir Ă  vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid quelque Ă©pave au regard usĂ© par le dĂ©lire poursuit dans sa folie le chant d’un enfant-lyre kill the kid & dans ses yeux squameux grouillant de noires visions le dĂ©sir se transforme en essaim de scorpions kill the kid petite poupĂ©e brisĂ©e entre les mains salaces de l’ordure ordinaire putride & dĂ©gueulasse kill the kid tu n’es plus que l’otage, la prochaine victime sur l’autel Ă©cƓurant de l’horreur anonyme kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes s’il vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid s’il vous faut tout ce sang pour jouir Ă  vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant qu’un abraham ivre de sacrifices offre Ă  son dieu vengeur les sanglots de son fils kill the kid mais l’ovule qui s’accroche au ventre de la femme a dĂ©jĂ  mis son casque & sorti son lance-flamme kill the kid attention monde adulte inutile & chagrin demain les kids en armes, demain les kids enfin demain les kids Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Pogo Sur La Deadline je t’ai connu par erreur aux heures des fins de parties devant le souterrain oĂč j’garais mon ovni couchĂ© dans des renvois de biĂšre & de bretzel t’essayais de demander du feu Ă  un teckel mais quand je t’ai vu marcher Ă  cĂŽtĂ© de tes rangers en pleine Ă©clipse mentale & mouillant tes pampers j’ai sorti mes kleenex & mon mercurochrome pour mettre un peu d’couleur sur ta gueule de fantĂŽme je m’souviens de ton rire hideux dans les couloirs tes mains de chimpanzĂ© accrochĂ©es au comptoir & tes yeux rĂ©vulsĂ©s contemplant le chaos de ton crĂąne Ă©moussĂ© bouffĂ© par ton ego j’ai ressoudĂ© ton jack, changĂ© ton Ă©metteur raccordĂ© ton cerveau Ă  l’égout collecteur rĂ©injectĂ© du fuel Ă  travers tes circuits avant que tu remettes les bouts vers le bout de la nuit pogo sur la deadline rhapsodie cannibale requiem Ă  gogo pour le repos du mal dans l’ñme d’un animal qui retourne au niveau zĂ©ro je t’ai revu plus tard en pĂ©nible bavard quand tu polĂ©miquais, mickey des lupanars j’étais mort en voyant la cour d’admirateurs qui venaient respirer tes ignobles vapeurs traĂźnant ta charisma de canaille en bataille comme un wimpy moisi sur un Ă©pouvantail tu pouvais embuer la vision la plus saine de ton haleine de hyĂšne obscĂšne & noire de haine pogo sur la deadline rhapsodie cannibale requiem Ă  gogo pour le repos du mal dans l’ñme d’un animal qui retourne au niveau zĂ©ro & puis tu as rompu avec tous les miroirs qu’auraient pu t’émouvoir d’un Ă©clair transitoire & t’es mort vieux cafard sans chercher d’alibi juste en puant du groin, du cƓur & des branchies mais j’crois que tu t’es plantĂ© toi le brillant reptile sous ton masque visqueux de cloporte inutile t’oubliais que les touristes ont besoin de craigneux pour se sentir moins seuls quand ils sont trop baveux pogo sur la deadline rhapsodie cannibale requiem Ă  gogo pour le repos du mal dans l’ñme d’un animal qui retourne au niveau zĂ©ro Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Un Automne A Tanger AntinoĂŒs Nostalgia lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e nous venions du soleil comme des goĂ©lands les yeux fardĂ©s de ciel & la queue dans le vent mais nous nous sommes perdus sous le joug des terriens dans ces rades & ces rues rĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glingué  les vagues mourraient blessĂ©es Ă  la marĂ©e sans lune en venant fĂ©conder le ventre des lagunes & nos corps Ă©corchĂ©s s’immolaient en riant sous les embruns glacĂ©s d’une chambre ocĂ©an lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e 
 d’ivresse en arrogance je reste & je survis sans doute par Ă©lĂ©gance peut-ĂȘtre par courtoisie mais je devrais me cacher & parler Ă  personne & ne plus frĂ©quenter les miroirs autochtones lui, sous la pluie d’un automne Ă  tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit d’un automne Ă  tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ CamĂ©ra Terminus sous les porches moisis des citĂ©s englouties la derniĂšre ambulance s’englue dans le silence enfin seuls odeurs gĂ©latineuses de chairs moites & lĂ©preuses parfums de fiĂšvre jaune de cyanure & d’ozone enfin seuls nous sommes seuls dans le vent survivants mort-virus / terminus au pied des temples usĂ©s des statues dĂ©labrĂ©es le fleuve roule sa semence limoneuse & gluante enfin seuls silhouette vaporeuse dans la lumiĂšre cendreuse du matin-crĂ©puscule t’arraches mon ventricule enfin seuls nous sommes seuls dans le vent survivants mort-virus / terminus omnibus morbidus gaudeamus ! enfin seuls sur cette planĂšte qui grince dans le froid qui nous pince enfin seuls tu te rinces les mĂ©ninges en caressant mon singe enfin seuls jardins mĂ©talloĂŻdes noyĂ©s de larmes acides oĂč la lune en scorpion fait danser ses dĂ©mons enfin seuls amants-conquistadors sur le terminator plus de voix qui dĂ©connent au bout des taxiphones enfin seuls Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 542 Lunes Et 7 Jours Environ la terre est un macdo recouvert de ketchup oĂč l’homo cannibale fait des gloups & des beurps oĂč les clowns en treillis font gĂ©mir la musique entre les staccatos des armes automatiques j’y suis nĂ© d’une vidange de carter sĂ©minal dans le garage intime d’une fleur sentimentale quand j’ai ouvert les yeux la lumiĂšre vagabonde filait Ă  300 000 kilomĂštres Ă  la seconde j’ai failli me tirer mais j’ai fait bof areuh j’suis qu’un intĂ©rimaire dans la continuitĂ© de l’espĂšce & coucou beuh 
 coucou beuh ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, j’suis toujours aussi con une fille dans chaque port & un porc qui sommeille dans chaque salaud qui rĂȘve d’une crampette au soleil & les meufs ça couinait juteuses & parfumĂ©es dans le bleu carnaval des printemps cutanĂ©s j’en ai connu des chaudes Ă  la bouche animale Ă  genoux dans les toilettes ou dans la sciure des stalles hĂ©las pour mon malheur j’en ai connu des pires qui voulaient que j’leur cause en mourant d’un soupir & puis je t’ai connue mais j’vais pas trop charrier attendu que je suis lĂąche & que ton flingue est chargĂ© oh ma sweet yĂ©yĂ©yĂ© ! sweet lady ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, j’suis toujours aussi con la geisha funĂ©raire s’tape des rassis crĂ©meux chaque fois que j’raye un jour d’une croix sur mon pieu pourtant j’contrĂŽle mes viandes, je surveille mes systoles & me tiens Ă  l’écart des odeurs de formol mais un jour faut partir & finir aux enchĂšres entre les gants stĂ©riles d’une sƓur hospitaliĂšre & je me vois dĂ©jĂ  guignol au petit matin traĂźnant mon vieux flight-case dans le cimetiĂšre des chiens oh meine kleine mutter mehr licht ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, j’suis toujours aussi con Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Zoo Zumains ZĂ©bus je regarde passer les zumains de ma rue un peu comme on reluque au zoo les zĂ©bus triĂ©s, normalisĂ©s, fonctionnels, uniformes avec leurs initiales gravĂ©es sur leurs condoms & je cherche un abri sur une Ă©toile occulte afin d’me tricoter des ƓillĂšres en catgut je m’arracherais bien les yeux mais ce serait malveillance vu que j’ai dĂ©jĂ  vendu mon cadavre Ă  la science je n’ai pas la frite bis repasse me voir demain lady ! plus de mur Ă  berlin pour justifier ma honte quand je reviens bourrĂ© dans mes baskets en fonte & çui de jĂ©rusalem est trop loin du bistrot pour que je m’y liquĂ©fie en chagrin lacrymo mais loin de moi l’idĂ©e d’ĂȘtre irrĂ©vĂ©rencieux & d’flinguer les chimĂšres qui rendent le monde heureux chacun sa religion, chacun son parachute & je mets mon foulard quand j’vais Ă  la turlute je n’ai pas la frite bis repasse me voir demain lady ! j’écoute la mode en boĂźte sur mon ghetto-blaster dans le joyeux ronron quotidien des horreurs pas la peine de s’en faire il suffit d’oublier demain j’serai funky, rastaquouĂšre & blindĂ© Ă  part ça tout va bien comme dit schopenhauer pendant la durĂ©e des travaux je reste ouvert j’imaginerai sisyphe gonflĂ© aux anabos en train de faire sa muscu dans la cage aux hĂ©ros je n’ai pas la frite bis repasse me voir demain lady ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Portrait De Femme En 1922 je t’ai rencontrĂ©e une nuit au dĂ©tour d’un chemin perdu qui ne conduisait nulle part oĂč tu te tenais immobile en Ă©quilibre sur un fil tendu au-dessus du hasard & lorsque je t’ai demandĂ© qui tu Ă©tais, d’oĂč tu venais tu m’as rĂ©pondu d’un regard tu sais, je n’suis qu’effluve & je reviens d’ailleurs
 plus tard dans un coin de bistrot devant un billard Ă©lectrique tu m’as montrĂ© ta dĂ©chirure tu m’as dit d’étranges paroles qui volaient comme des chauves-souris au milieu de ta chevelure elles me parlaient d’inconnu de mystĂ©rieux chemins cachĂ©s qui montaient au-delĂ  des murs d’un tĂ©nĂ©breux voyage bis tu cherches au-delĂ  des frontiĂšres un miroir ou un cƓur ouvert pour y projeter tes phantasmes sautant d’une plateforme d’autobus tu prends le premier train rapide pour marseille ou pour amsterdam juste une piĂšce dans un taxiphone mon tendre amour ne m’attends pas ce soir je ne rentrerai pas & tu reprends ta route ton tĂ©nĂ©breux voyage
 
 un jour ou l’autre tu reviens un peu comme au sortir d’un rĂȘve dans l’inconscience du matin les traits tirĂ©s par la fatigue la tĂȘte creuse, le regard vide tu ne sais plus ce qui se passe & tu ne comprends plus tu ne comprends plus rien
 le temps de te refaire les yeux de prendre un bain & de m’aimer tu repenses Ă  d’autres visages noyĂ©e au fond d’un verre d’alcool tu me demandes une cigarette & me dis d’un air un peu vague mon tendre amour ne m’en veux pas tu sais je ne suis Ă  personne demain il faut que je reparte & tu reprends ta route ton tĂ©nĂ©breux voyage
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Misty Dog In Love je te veux dans ma nuit je te veux dans mon brouillard je te veux dans ma pluie je te veux dans mon blizzard je te veux fauve & captive Ă©cartelĂ©e dans ma geĂŽle je te veux chaude & lascive glamoureuse & sans contrĂŽle je te veux sur ma route je te veux dans mes errances je te veux dans mes doutes je te veux dans mes silences je te veux en amazone Ă  cheval sur ma monture je te veux quand j’abandonne ma racine Ă  ta blessure je te veux dans la spirale de tes abĂźmes Ă©clatants je te veux dans les annales de ton fĂ©minin troublant je te veux dans le feu taciturne des Ă©toiles je te veux dans le jeu des vagues oĂč s’enfuient nos voiles je te veux vamp & rebelle bouillonnante & sans pudeur je te veux tendre & cruelle sur mon sexe & dans mon cƓur je te veux dans l’opĂ©ra silencieux de mes planĂštes je te veux dans le magma oĂč se dĂ©chire ma comĂšte je te veux dans ma nuit je te veux dans mon brouillard je te veux dans ma pluie je te veux dans mon blizzard je te veux dans le sulfure de mes galeries inconscientes je te veux dans l’or-azur de mes envolĂ©es d’atlante je te veux dans la lumiĂšre de mes soleils suburbains je te veux dans la priĂšre des dieux suppliant l’humain je te veux dans ma nuit je te veux dans mon brouillard je te veux dans ma pluie je te veux dans mon blizzard je te veux fauve & captive Ă©cartelĂ©e dans ma geĂŽle je te veux chaude & lascive entrouverte & sans contrĂŽle Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Villes Natales Et Frenchitude clichĂ©s de poubelles renversĂ©es dans la neige au gris jaunissant oĂč un vieux clĂ©bard estropiĂ© renifle un tampon sanguinolent givrĂ© dans la nuit de noĂ«l un clocher balbutie son glas pour ce pĂ©kin dans les ruelles qui semble Ă©merger du trĂ©pas il vient s’arrĂȘter sur la place pour zoomer quelques souvenirs fantĂŽmes Ă©toilĂ©s de verglas qui se fissurent & se dĂ©chirent ici y’avait un paradis oĂč l’on volait nos carambars maintenant y’a plus rien mon zombi pas mĂȘme un bordel ou un bar voici la crĂšche municipale sous son badigeon de cambouis oĂč les gĂ©nĂ©rations fƓtales venaient s’initier Ă  l’ennui cowboys au colt 45 dans la tendresse bleue des latrines on Ă©tait tous en manque d’indiens devant nos bols d’hĂ©moglobine voici le canal couvert de glace oĂč l’on conserve les noyĂ©s & lĂ  c’est juste la grimace d’un matou sĂ©nile & pelĂ© mais ses yeux sont tellement zarbis & son agonie si tranquille que mĂȘme les greffiers par ici donnent l’impression d’ĂȘtre en exil voici la statue du grand homme sous le spectre des marronniers oĂč l’on croqua la premiĂšre pomme d’une quelconque vipĂšre en acnĂ© & voici les murs du lycĂ©e oĂč t’as vomi tous tes quatre heures en essayant d’imaginer un truc pour t’arracher le cƓur mais t’as jamais vu les visages de tes compagnons d’écurie t’étais dĂ©jĂ  dans les nuages Ă  l’autre bout des galaxies trop longtemps zonĂ© dans ce bled Ă  compter les minutes qui tombent Ă  crucifier de fausses barmaids sur les murs glacĂ©s de leurs tombes un camion passe sur la rocade & le vent du nord se rĂ©veille mais faut pas rĂȘver d’une tornade ici les jours sont tous pareils Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Was ist das Rock'n'Roll? 200 000 ans dĂ©jĂ  que je zone sur la terre dans le grognement lourd des groins qui s’entrechoquent de nature solitaire, je me terre pour me taire mais mon double pervers joue dans un groupe de rock j’ai quelque mauvais don d’acrobatie verbale surtout les soirs d’hiver quand j’suis black & d’équerre tel un douanier rousseau du graffiti vocal j’fais des bulles & des rots en astiquant mes vers was ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? ter was ist das rock’n’roll ? j’suis un vieux dĂ©sespoir de la chanson française qui fait blinder ses tiags pour marcher quand ça lose ma langue natale est morte dans ses charentaises faute d’avoir su swinguer au rythme de son blues was ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? ter was ist das rock’n’roll ? mais je veux de la miouze qui braquemarde & qui beugle avec beethov en sourd, je suis borgne Ă  toulouse en attendant de chanter en braille chez les aveugles je sors ma winchester pour mieux cracher mon blues fin d’autorisation de dĂ©lirer sans fin j’dois contrĂŽler le vumĂštre avant que ça passe au rouge mes idoles dĂ©functĂ©es se saoulent avec mon vin & traĂźnent leurs feux follets hilares au fond des bouges was ist das
 was ist das
 rock’n’roll ? und so weiter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir assis comme un lĂ©preux devant mon brasero frileux sous le blizzard soufflant son lamento ĂŽ my sweet honey love ! j’écrivais le chorus d’un concerto lubrique sur le chargeur glacĂ© de mon automatique ĂŽ my sweet honey love ! quand je t’ai vue marcher le long du taxiway oĂč mon vaisseau-cargo dĂ©chargeait en secret ĂŽ my sweet honey love ! mes carrousels de monstres aux yeux de chrysolithe & les dĂ©mons transfuges de ma zone interdite ĂŽ my sweet honey love ! pas besoin de tĂ©lescope pour suivre ta beautĂ© quand tu viens t’acharner Ă  me faire espĂ©rer mais j’suis fait d’une matiĂšre dĂ©bile indĂ©lĂ©bile & je ne sais plus quoi faire pour me rendre inutile & je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir tu traverses les ruines de mes citĂ©s-fossiles dans la phosphorescence de mes visions fĂ©briles ĂŽ my sweet honey love ! parmi les papiers gras & les caisses Ă©ventrĂ©es qui jonchent le parking de mon cerveau brĂ»lĂ© ĂŽ my sweet honey love ! & tu poses des oranges dans la cendre mouillĂ©e de mon cachot dĂ©sert aux barreaux calcinĂ©s ĂŽ my sweet honey love ! & d’un Ă©clat de rire tu gommes les pierres tombales des quartiers dĂ©labrĂ©s de ma radio-mentale ĂŽ my sweet honey love ! pas besoin de tĂ©lescope pour suivre ta beautĂ© quand tu viens t’acharner Ă  me faire espĂ©rer mais j’suis fait d’une matiĂšre dĂ©bile indĂ©lĂ©bile & je ne sais plus quoi faire pour me rendre inutile & je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Amants Destroy libre improvisation sur un thĂšme de Marguerite Duras fille-fleur sauvage acidulĂ©e bouche cramoisie, jupe retroussĂ©e scratchĂ©e sur la banquette arriĂšre d’un cabriolet roadmaster transfert d’orage, Ă©meute sexuelle sous la rumeur des immortels quand ses lĂšvres arrachent un par un les boutons de mon 501 dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle saboter l’Ɠil universel dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle faire payer ses grotesques erreurs au boss cannibale supĂ©rieur travail de nuit, petit matin jouissance-violence entre ses seins visage Ă©claboussĂ© de nacre amour, bagatelle & massacre sur les fusibles du hasard entre les quarks & les quasars elle dĂ©truira son teddy boy cunnibilingue & lousy toy dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle saboter l’Ɠil universel dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle faire payer ses grotesques erreurs au boss cannibale supĂ©rieur Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Pulque, mescal y tequila tombĂ© d’un DC 10 fantĂŽme sur un aĂ©roport dĂ©sert j’ai confiĂ© mon Ăąme Ă  un gnome qui jonglait sous un revolver puis j’ai pris la premiĂšre tangente qui conduit vers les cantinas oĂč la musique se fait bandante pour la piĂ©ta dolorosa pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je serai borracho hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? dans le bus pour cuernavaca j’rĂ©vise ma tendresse des volcans hĂŽtel-casino de la selva le soleil se perd au ponant & je picole en compagnie d’un spectre imbibĂ© de strychnine welcome señor malcolm lowry sous la lune caustique & sanguine pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir nous serons borrachos hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? jour des morts Ă  oaxaca prĂšs de la tombe n°7 je promĂšne ma calavera en procession jusqu’aux toilettes & dans la douceur des latrines loin des clameurs de la calle je respire l’odeur alcaline des relents d’amour pĂ©rimĂ© no se puede vivir sin amor ter chinga de su madre otro cuba libre borracho ! como no ? de retour Ă  tĂ©nochtitlan au parc de chapultepec les singes me balancent des bananes sur des slogans de fiĂšvre aztĂšque & dans ma tristesse animale d’indien qu’on soĂ»le & qu’on oublie je m’écroule devant le terminal des bus Ă  mexico city pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je suis el borracho hombre, un perdido de mejico ! borracho ! como no ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Septembre rose naufragĂ© virtuose d’un amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant d’une vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© l’ouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque d’habitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy
 sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose d’amour-apothĂ©ose baby boy
 passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs d’automne reflĂštent Ă  fleur de flamme ta jeune Ă©corce d’homme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy
 sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Syndrome albatros clown masquĂ© dĂ©cryptant les arcanes de la nuit dans les eaux troubles & noires des amours-commando tu croises des regards alourdis par l’oubli & des ombres affolĂ©es sous la terreur des mots toi qui voulais baiser la terre dans son ghetto tu en reviens meurtri vidĂ© par sa violence & tu fuis ce vieux monstre Ă  l’écaille indigo comme on fuit les cauchemars souterrains de l’enfance de crise en dĂ©lirium, de fiĂšvre en mĂ©lodrame franchissant la frontiĂšre aux fresques nĂ©crophiles tu cherches dans les cercles oĂč se perdent les Ăąmes les amants fous, maudits, couchĂ©s sur le grĂ©sil & dans le froid torride des heures Ă©cartelĂ©es tu retranscris l’enfer sur la braise de tes gammes fier de ton dĂ©shonneur de poĂšte estropiĂ© tu jouis comme un phĂ©nix ivre-mort sous les flammes puis en busard blessĂ© cernĂ© par les corbeaux tu remontes vers l’azur, flashant de mille Ă©clats & malgrĂ© les brĂ»lures qui t’écorchent la peau tu fixes dans les brumes terra prohibida » doux chaman en exil interdit de sabbat tu pressens de lĂ -haut les fastes Ă  venir comme cette odeur de mort qui prĂ©cĂšde les combats & marque le dĂ©but des vocations martyres mais loin de ces orages, vibrant de solitude t’inventes un labyrinthe aux couleurs d’arc-en-ciel & tu t’en vas couler tes flots d’incertitude dans la bleue transparence d’un soleil torrentiel vois la fille ocĂ©ane des vagues providentielles qui t’appelle dans le vert des cathĂ©drales marines c’est une fille albatros, ta petite sƓur jumelle qui t’appelle & te veut dans son rĂȘve androgyne Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ DroĂŻde Song droĂŻde Ă©qualisĂ© sans dĂ©sir ni chaleur avec mes sentiments sur microprocesseurs parfois dans le silence obscur de mon hangar je dĂ©chausse mes circuits & dĂ©branche mon sonar bouillie d’étoiles fondues sur mes lĂšvres-plasma de gargouille irradiĂ©e revenant du magma quand j’ai besoin d’amour ou de fraternitĂ© j’vais voir caĂŻn cherchant abel pour le plomber ter dans l’odeur des citĂ©s aux voiles d’hydrocarbure les rires sont des ratures qui s’attirent & saturent & j’y traĂźne en rĂ©glant ma radio-chimpanzĂ© sur frĂ©quence & mĂ©pris point zĂ©ro nullitĂ© cosmonaute du trottoir, Ă©boueur en transfert je peins mes hiĂ©roglyphes sur les murs des waters avant de m’enfoncer plus loin dans les Ă©gouts pour voir si l’ocĂ©an se trouve toujours au bout ter droĂŻde, droĂŻde ! machine humanoĂŻde aux chromosomes hybrides droĂŻde, droĂŻde ! carlingue anthropoĂŻde cƓur en celluloĂŻd droĂŻde, droĂŻde ! regard polaroĂŻd schizoĂŻde & bifide droĂŻde, droĂŻde ! rĂȘvant d’astĂ©roĂŻdes acides & translucides libres 
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 attirĂ©es par le vide le jour oĂč les terriens prendront figure humaine j’enlĂšverai ma cagoule pour entrer dans l’arĂšne & je viendrai troubler de mon cri distordu les chants d’espoir qui bavent aux lĂšvres des statues ter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Je suis partout je suis partout
 partout
 dans le hĂ©ros, dans le vainqueur le mĂ©daillĂ© qui fait son beurre dans la fille tondue qu’on trimbale Ă  poil devant les cannibales dans le train paris – gare d’auschwitz entre les corps des amants juifs dans ces millions d’enfants gazĂ©s qu’on voudrait me faire oublier je suis partout
 partout partouze bis tendresse en SOS eros
 eros
 eros ĂŒber alles ! je suis partout
 partout
 dans le gentil petit caniche qui ratonne la nuit dans sa niche dans l’Ɠil du bougnoul Ă©cƓurĂ© par cet occident pĂ©rimĂ© dans le box des innocences avec ma putain de bonne conscience dans la peau du rocker-poubelle qui joue son je universel je suis partout
 partout partouze bis je suis partout
 partout
 dans la rue des amours toxiques au bras d’un monstre pathĂ©tique dans les annales des cƓurs travelos avec ma capote en croco entre tes seins, entre tes cuisses entre tes cimes & tes abysses humaniste sous ton collant la bite coincĂ©e entre tes dents je suis partout
 partout partouze bis tendresse en SOS eros
 eros
 eros ĂŒber alles ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Dies olĂ© sparadrap Joey coincĂ© entre deux bidons d’huile dans ce motel dĂ©saffectĂ© j’prends des notes sur la chute des tuiles & sur les corps coagulĂ©s cause les ramoneurs du racket m’ont passĂ© Ă  l’attendrisseur j’ai trois tonnes de trous dans la tĂȘte & un tomahawk sur le cƓur dies olĂ© sparadrap joey doucement les filles faut pas flipper la bidoche est faite pour saigner ! j’filais cette mĂŽme un peu mariole qui frimait dans sa studebaker mais j’ai dĂ» forcer sur la gnĂŽle au lieu de bosser mon bullworker j’me suis retrouvĂ© au chaparral ce rade oĂč rĂŽdent les rattlesnakes entre de fausses lauren bacall & des bogart Ă  moitiĂ© cake dies olĂ© sparadrap joey doucement les filles faut pas flipper la bidoche est faite pour saigner ! la suite m’a laissĂ© amnĂ©sique j’ai coulĂ© dans mon bathyscaphe sous des uppercuts olympiques qui m’dĂ©fonçaient le sismographe
 j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© ma carcasse dans une piaule de cette taule en ruine oĂč ça renifle la vieille radasse qui met du gasoil dans son gin si un jour je retrouve la mĂ©moire & deux-trois biĂšres pour ma moquette je balancerai Ă  la sĂ©rie noire un truc Ă  faire chialer hammett dies olĂ© sparadrap joey doucement les filles faut pas flipper la bidoche est faite pour saigner ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Zone chaude, mĂŽme ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je ne sais pas si tu viens d’un continent perdu ou bien si t’es tombĂ©e d’une comĂšte inconnue mais j’crois qu’il Ă©tait temps que tu me prennes en main j’ai cru mourir de froid chez mes contemporains ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme & c’est comme un soupir aprĂšs 100 triples croches quand le pianiste s’endort devant son double scotch dans ces bastringues d’automne oĂč ça brame Ă  minuit les vieux cerfs encornĂ©s dans les bras des ladies oh chaudes chaudes chaudes ! j’en oublie la moiteur de ces ports tropicaux oĂč ça sentait la gnĂŽle & chauds les ventres chauds Ă  chercher le pĂ©rou sur ma radio-inca j’ai trouvĂ© la frĂ©quence que je n’attendais pas oh chaude ! je ne sais pas si tu viens d’une ville ultramarine ou bien si tu descends d’une planĂšte androgyne mĂ©tĂ©orite in love tu vois je vole aussi en reniflant d’un Ɠil tes bas sur le tapis ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je vais p’t-ĂȘtre encore attendre avant de mourir d’amour j’entends des cons qui causent d’un Ă©ternel retour & j’ai pas trĂšs envie de repartir Ă  zĂ©ro j’ai pas tout bien compris comme c’est bon quand c’est chaud ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ PrĂ©cox Éjaculator ne cherche pas d’oĂč vient le vent ce soir tu t’es trompĂ©e d’amant & l’attaque du fourgon postal se termine en bataille navale devant une camomille-tilleul je te laisse te finir toute seule le garçon-vipĂšre-vidĂ©o qui contrĂŽlait tout mon rĂ©seau Ă  sautĂ© sur la minuterie en cĂąblant la copie-sosie mais ce que j’en dis tu t’en bats l’Ɠil je te laisse te finir toute seule j’voulais t’offrir une nuit d’enfer 7,5 sur l’échelle de Richter mais j’ai tout donnĂ© en bakchich & je m’en retourne Ă  la niche la queue basse comme un Ă©pagneul je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor tu m’enverras tes pinkerton pour m’éplucher tous les neurones & m’enduire de plumes & de poix direct au pressing du chinois un ange passe Ă©quipĂ© d’un treuil je te laisse te finir toute seule dĂ©jĂ  ton syndicat des langues mortes a clouĂ© une chouette sur ma porte en m’interdisant dĂ©sormais de chanter mes conneries en français intĂ©rĂȘt Ă  boucler ma gueule je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Narine narchande cette histoire est encore une lĂ©gende quand j’étais dans la narine narchande je vendais de beaux bigoudis-mousse des mickeys, des babouches des flingues & des cartouches dans la savane & dans la brousse Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Affaire Rimbaud la jambe de rimbaud de retour Ă  marseille comme un affreux cargo chargĂ© d’étrons vermeils dĂ©rive en immondices Ă  travers les Ă©gouts la beautĂ© fut assise un soir sur ce genou horreur harar arthur & tu l’as injuriĂ©e horreur harar arthur tu l’as trouvĂ©e amĂšre
 la beautĂ© ? une saison en enfer foudroie l’abyssinie ĂŽ sorciĂšre, ĂŽ misĂšre ĂŽ haine, ĂŽ guerre voici le temps des assassins que tu sponsorisas en livrant tous tes flingues au royaume de choa horreur harar arthur ĂŽ bentley, ĂŽ chĂąteaux horreur harar arthur quelle Ăąme, arthur
 est sans dĂ©faut ? les poĂštes aujourd’hui ont la farce plus tranquille quand ils chantent au profit des derniers danakil juste une affaire d’honneur mouillĂ©e de quelques larmes c’est quand mĂȘme un des leurs qui fournissait les armes horreur harar arthur t’es vraiment d’outre-tombe horreur harar arthur & pas
 de commission horreur harar arthur & pas de cresson bleu horreur harar arthur oĂč la lumiĂšre
 pleut Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ BipĂšde Ă  station verticale 15 milliards d’annĂ©es sont passĂ©es depuis cette affaire de big bang vieux singe au cƓur fossilisĂ© j’ai des rhumatismes Ă  ma gangue avec mon parachute en torche & ma gueule de caterpillar paraĂźt que je viens d’une catastrophe mais les dieux sont pas trĂšs bavards bipĂšde Ă  station verticale toujours faut se tenir debout bipĂšde Ă  station verticale parfois
 parfois
 j’ai la nostalgie de la gadoue ! malgrĂ© le computeur central qui veille sur la zoo-clinique je suis l’animal bluesymental aux vieux relents d’amour gothique j’tombe amoureux des Ă©prouvettes avec lesquelles je dois flirter pour l’usine de stupre en paillettes qui garantit mon pĂ©digrĂ©e bipĂšde Ă  station verticale toujours faut se tenir debout bipĂšde Ă  station verticale la nuit je fouille les no man’s lands comme un hibou dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© cherchant le message d’un atlante ou la formule d’un initiĂ© cĂąblĂ© sur x moins zĂ©ro Ă  l’heure des infos galactiques je mets mon badge ecce homo » & j’suis fier d’ĂȘtre un con cosmique bipĂšde Ă  station verticale toujours faut se tenir debout bipĂšde Ă  station verticale parfois
 parfois
 j’ai la nostalgie de la gadoue ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Sweet amanite phalloĂŻde queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors d’usage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain m’achab aux ordres d’une beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre d’azur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies d’amour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ DiogĂšne sĂ©rie 87 clochard Ă  buzenval-station ou Ă  rockabilly-picpus tu cuis ton cƓur au bourre-couillon & l’offre aux filles des abribus pochtron 24 heures sur 24 joyeux bignole de l’inferno tu fais tes rallyes de 4×4 dans les Ă©gouts de nos cerveaux diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro & tu rigoles des histrions qui cherchent dans l’opera mundi le succĂšs-sucette Ă  crampons qui nous fera goder pour la nuit pinocchios des arts mĂ©daillĂ©s stropias du mĂ©rite rock’n’roll docteurs honoris variĂ©tĂ© branlĂ©s Ă  blanc par la gloriole diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro trop lessivĂ© pour faire le beau avec ces pitres besogneux & l’cƓur trop niquĂ©, trop pseudo pour te prendre encore au sĂ©rieux tu viens rĂȘver sous les glaviots ricanant putois solitaire & me faire vibrer de tes rots & de tes rires crĂ©pusculaires diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Errer humanum est hĂ© mec ! voici les photos de nos routes prises d’avion par nuit de brouillard dans ce vieux catalogue des doutes aux pages moisies par le hasard Ă  toujours vouloir ĂȘtre ailleurs pyromanes de nos tĂȘtes brĂ»lĂ©es on confond les battements du cƓur avec nos diesels encrassĂ©s Ă  toujours voir la paille plantĂ©e dans la narine de son voisin on oublie la poutre embusquĂ©e qui va nous tomber sur les reins & on pousse Ă  fond les moteurs Ă  s’en faire pĂ©ter les turbines c’est tellement classe d’ĂȘtre loser surtout les matins oĂč ça winne bourlinguer
 errer
 errer humanum est bis toujours plus loin Ă  fond la caisse & toujours toujours plus d’ivresse oh yes, always ! on the road again man bis on the road again man ! gauguin sans toile & sans pinceau revisitĂ© en bardamu ou bien en cortĂšs ou corto aventuriers des graals perdus on fait nankin-ouagadougou pour apprendre le volapĂŒk & on se retrouve comme kangourou dans un zoo qui prend les TUC bourlinguer
 errer
 errer humanum est bis aplatis comme de vieilles pizzas lĂąchĂ©es d’un soyouz en dĂ©tresse on cherche une nova cognita avec un bar & de la tendresse mais trop speedĂ©s pour les douceurs on balance vite les p’tites frangines pas prendre pour un courrier du cƓur les pulsions des glandes endocrines bourlinguer
 errer
 errer humanum est bis toujours plus loin Ă  fond la caisse & toujours toujours plus d’ivresse oh yes, always ! on the road again man bis on the road again man ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Stalag Tilt milliards d’étoiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin d’orifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent m’emmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les p’tites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je m’ébranle dans le chambranle des pages tournĂ©es 
 tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Whiskeuses images again vieille copie du terrien-terreur tirĂ©e au ronĂ©ochibreur souvent j’aimerais faire fonctionner la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e comme un pou dans une cage en feu j’tĂ©lĂ©graphie mon code foireux attention traversĂ©e d’engins sur livre des morts europĂ©ens oh bloody man ! fatiguĂ© des drapeaux en berne je m’amuse Ă  quitter la caverne Ă  voir si l’on danse en Ă©veil dans les particules du soleil mais j’atterris sur des cols durs au pied de la mangeuse d’ordures le cul poisseux dans le caniveau Ă  baiser mon porte-manteau oh bloody man ! ĂŒbermensch ou underdog, man ? hĂ© ! toi l’animal futurien toi qu’as bien connu les martiens t’as p’tĂȘt l’horaire des boute-en-train Ă  quelle heure passe le prochain bar ? que j’paie une biĂšre Ă  mon clĂ©bard oh bloody man ! certaines nuits j’imagine l’exit du labyrinthe dans le transit de 40 milliards de couleurs se reniflant avec l’Ɠil du cƓur mais je me rĂ©veille dĂ©glinguĂ© avec un casque sur le nez & j’ai beau raccorder les fils j’traĂźne une vieille caisse marquĂ©e fragile oh bloody man ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Nyctalopus Airline au nom du pĂšre, au nom du vice au nom des rades & des mĂ©gots je lĂšve mon hanap & je glisse dans mon scaphandre Ă  nĂ©bulos je fly vers la douce atlantide allumĂ©e dans mes courants d’air je fly vers les chiens translucides & les licornes aux cheveux verts & je patrouille dans mon cargo chez les ovnis du crĂ©puscule Ă  collimater mes glaviots dans mon viseur de somnambule je fly vers les radars au bar qui me montrent la voie lactĂ©e quand la fĂ©e aux yeux de lĂ©zard me plonge dans ses brouillards nacrĂ©s je fly vers la citĂ©-frontiĂšre dans la nuit des villes sans lumiĂšre au nom du pĂšre, au nom du vice au nom des rades & des mĂ©gots je lĂšve ma guinness & je glisse dans la moiteur des mĂ©lancos je fly vers les parfums tactiles & vers l’androgyne ovipare je fly vers l’assassin tranquille sous mon sourire d’aĂ©rogare & je carbure aux annĂ©es-lumiĂšre mon astronef dans les rigoles mes rĂ©trofusĂ©es dans la biĂšre pour la liturgie de la picole je pars vers le chaos cachĂ© dans les vestiges de ma mĂ©moire quand je ne sais plus de quel cĂŽtĂ© se trouvent mes yeux dans les miroirs je fly vers la citĂ©-frontiĂšre dans la nuit des villes sans lumiĂšre Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Femme de Loth j’écoute siffler le vent Ă  11 500 mĂštres pendant que ma voisine clignote sur mon vumĂštre & j’imagine son cri, ses crimes & ses dentelles
 moi qui me croyais gazĂ© v’lĂ  que je dĂ©conne pour elle ! mĂ©tĂ©o-sex-appeal en matant la dĂ©rive du sĂšvres-babylone correspondance ninive & je change Ă  sodome, Ă  gomorrhe j’ouvre un pack avant de me tirer de ce putain d’eden-park ne te retourne pas ! bis j’ai ma bombe Ă  Ă©trons & j’ai mes droits de l’homme & j’ai ma panoplie de pantin dĂ©glinguĂ© & j’ai ces voix dĂ©biles qui m’gueulent dans l’hygiaphone ne vous retournez pas la facture est salĂ©e ! ne te retourne pas ! lady
 prends tes distances la terre joue au bingo sa crise d’adolescence bis nous sommes les naufragĂ©s dans cet avion-taxi avec nos yeux perdus vers d’autres galaxies nous rĂȘvons d’ascenseurs au bout d’un arc-en-ciel oĂč nos cerveaux malades sortiraient du sommeil ne te retourne pas ! ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Buenas noches Jo morbac ascendant canular affiliĂ© au human fan club je pousse mon feu sous mon cigare & me jette au fond du premier pub la barmaid qui joue marilyn dans sa layette simili cuir me fait le plein de gazoline en me caressant d’un soupir buenas noches, jo ! buenas noches babe bis puis je descends la rue principale en suivant les murs de l’asile ma carte d’handicapĂ© spatial tendue vers les neuro-missiles & pendant que les chiens savants se jouent leur best of the QI je me tire chez les Ă©migrants qu’ont des news au tarif de nuit buenas noches, jo ! buenas noches man bis soudain je t’aperçois petite entre un flipper & un jukebox frottant ton cul contre la bite d’un hologramme de rank xĂ©rox & au moment oĂč la machine te plaque sur son parking perdant j’arrache ta fermeture de jean & m’engouffre dans ton nĂ©ant
 la tĂȘte mouillĂ©e entre tes cuisses & l’Ɠil plombĂ© de nostalgeo je voudrais rentrer dans ta matrice comme au vieux temps de ma lĂ©targeo quand je jouais avec la matiĂšre dans la chambre des Ă©prouvettes au milieu des annĂ©es-lumiĂšre & du rougeoiement des planĂštes buenas noches, jo ! buenas noches babe ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Un vendredi 13 Ă  5h ce sera sans doute le jour de l’immatriculĂ©e contraception ou une connerie comme ça
 cette annĂ©e-lĂ  exceptionnellement, le 15 aoĂ»t tombera un vendredi 13 & j’apprendrai par radio mongole internationale la nouvelle de cette catastrophe aĂ©rienne dans le secteur septentrional de mes hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©belleux
 lĂ  oĂč je mouille mes tankers de luciditĂ© comique les nuits oĂč je descends la derniĂšre avenue du globe en traĂźnant ma tĂȘte dans un sac en plastique un vendredi 13 Ă  5 heures 
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 ce jour-lĂ  je pĂšterai mon cockpit dans la barranca del muerto avec ma terre promise en kit & ma dysenterie en solo & les anges de la derniĂšre scĂšne viendront s’affronter Ă  ma trouille passeport, visa, contrĂŽle des gĂšnes & radiographie de ma chtouille je tomberai comme un numĂ©ro sur le compteur nuage glacĂ© Ă  fleur de peau dans l’étrange ivresse des lenteurs & pour arroser mon dĂ©part je voudrais que mon corps soit distillĂ© & qu’on paie Ă  tous les traĂźne-bars la der des ders de mes tournĂ©es be still my soul allez ! couchĂ©e mon Ăąme
 au pied, tranquille ! be still my soul tout ira bien
 au pied ! couchĂ©e
 hĂ©, couchĂ©e ! je m’écraserai sur omĂ©ga chez les clowns du monde inversĂ© en suppliant wakan tanka d’oublier de me rĂ©incarner 
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 un vendredi 13 Ă  5 heures Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Chambre 2023 & des poussiĂšres j’étais caĂŻn junior le fils de belzĂ©buth chevauchant dans la nuit mes dragons Ă©carlates & m’arrĂȘtant souvent chez les succubes en rut j’y buvais le venin dans le creux de leur chatte & les ptĂ©rodactyles me jouaient du trombone au 14Ăšme sous-sol 42Ăšme couloir oĂč les anges dĂ©chus sous un ciel de carbone aux heures crĂ©pusculaires sodomisent les miroirs allez roule – roule – lady, roule en moi & les filles des banshees m’entraĂźnaient dans la brume & me faisaient ramper devant la lune noire enivrĂ© de pollen & de parfums-bitume j’ai vu ta dĂ©panneuse garĂ©e sur mon trottoir & depuis je suis lĂ  moi le cradingue amant soufflant dans mon pipeau la chanson d’eurydice mais mĂ©fie-toi miquette je joue contre le vent pour mieux te polluer avec mes immondices allez roule – roule – lady, dĂ©vaste-moi allez roule – roule – lady, nullifie-moi allez roule – roule – lady, engloutis-moi les nĂ©ons du drugstore flirtent avec les abĂźmes de cette chambre enfumĂ©e oĂč brĂ»le ma norma jean cholest-et-rock-and-roll pour deux cinglĂ©s sublimes dans le chaud maelström de l’érotico-stream Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Soleil cherche futur l’infirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă  noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ  partis vers d’autres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă  filer mes temps morts Ă  la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier m’attend Ă  chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais j’traĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer d’amour & j’tombe sur l’autre chinetoque dans cette soute Ă  proxos qui me dit viens prendre un verre tu m’as l’air fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano c’est depuis le dĂ©but du monde que l’homme s’est dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !
 rat !
 rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent s’engouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons d’amour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă  nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! n’est-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus d’un quart d’heure juste aprĂšs le pĂ©age assurer l’extra-ball & remettre Ă  zĂ©ro l’aiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s d’ennui & pendant que le lit croise l’aĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourd’hui c’est gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille tu m’arraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu m’rappelles mes amants rue barrĂ©e Ă  hambourg quand j’étais l’orpheline aux yeux de feu-follet tu m’rappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cƓur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cƓurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur l’envers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant c’est mon tour de t’offrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on s’en va mon amour recoller du soleil sur nos ailes d’albatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas j’ai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & j’suis comme un cobaye qu’a sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Autoroutes jeudi d'automne elle m’envoie des cartes postales de son asile m’annonçant la nouvelle de son dernier combat elle me dit que la nuit l’a rendue trop fragile & qu’elle veut plus ramer pour d’autres guernica & moi je lis ses lettres le soir dans la tempĂȘte en buvant des cafĂ©s dans les stations-service & je calcule en moi le poids de sa dĂ©faite & je mesure le temps qui nous apoplexise & je me dis stop !
 mais je remonte mon col, j’appuie sur le starter & je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs & je croise des vieillards qui font la sentinelle & me demandent si j’ai pas des cachous pour la nuit je balance mes buvards & tire sur la ficelle pour appeler le dĂ©ment qui inventa l’ennui & je promĂšne son masque au fond de mes sacoches avec le nĂ©gatif de nos photos futures je mendie l’oxygĂšne aux sorties des cinoches & vends des compresseurs Ă  mes ladies-bromure & je me dis stop !
 mais je remonte mon col, j’appuie sur le starter & je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs il est bientĂŽt minuit mais j’fais beaucoup plus jeune je piaffe & m’impatiente au fond des starting-blocks je m’arrĂȘte pour mater mes corbeaux qui dĂ©jeunent & mes fleurs qui se tordent sous les Ă©lectrochocs & j’imagine le rire de toutes nos cellules mortes quand on s’tape la bascule en gommant nos annĂ©es j’ai gardĂ© mon turbo pour dĂ©foncer les portes mais parfois il me reste que les violons pour pleurer & je me dis stop !
 mais je remonte mon col, j’appuie sur le starter & je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs elle m’envoie des cartes postales de son asile m’annonçant la nouvelle de son dernier combat elle me dit que la nuit l’a rendue trop fragile & qu’elle veut plus ramer pour d’autres guernica Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Ad orgasmum aeternum dans citĂ© X y’a une barmaid qui lave mon linge entre deux raids si un jour elle apprend mon tilt au bout d’un flip tournĂ© trop vite j’veux pas qu’on lui renvoie mes scores ni ma loterie ni mon passeport mais je veux qu’on lui rende son laser avec mes cendres & mes poussiĂšres & j’aimerais qu’elle tire la chasse d’eau pour que mes tripes & mon cerveau enfin redevenus lumiĂšre retournent baiser vers la mer
 je r’viendrai comme un vieux junkie m’écrouler dans ton alchimie delirium visions chromatiques amour no limit Ă©thylique je r’viendrai comme un vieux paria me dĂ©chirer dans ton karma retrouver nos mains androgynes dans ta zone couleur benzĂ©drine je r’viendrai fixer ta chaleur dans la chambre au ventilateur oĂč tes ombres sucent les paumĂ©s entre deux caisses de STP je r’viendrai te lĂ©cher les glandes dans la tendresse d’un no man’s land & te jouer de l’harmonica sur un dĂ©capsuleur-coma je r’viendrai jouir sous ton volcan battre nos cartes avec le vent je r’viendrai taxer ta mĂ©moire dans la nuit du dernier espoir je r’viendrai chercher notre enfance assassinĂ©e par la dĂ©mence & lui coller des lunettes noires le blues est au fond du couloir
 je reviendrai narguer tes dieux dĂ©guisĂ© en voleur de feu & crever d’un dernier amour le foie bouffĂ© par tes vautours Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă  quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers & s’invitent Ă  calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin d’une inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant l’amour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis d’un vieil Ă©cho jouant du rock’n’roll puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant d’accrocher un regard Ă  leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă  guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s s’arrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă  la place du cerveau puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka en se faisant danser jusqu’au dernier mambo ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru s’enivrer des chants de maldoror & maintenant ils s’écroulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur l’autel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă  leur reine en riant du boycott la solitude n’est plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© m’appelle au fond d’un bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! m’invite Ă  faire danser l’aiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Exit to chatagoune-goune amours-crayons-bites enfoncĂ©s dans les tubulures glauques du vent l’ange a lĂ©chĂ© le chimpanzĂ© sur l’autel des agonisants clinic-woman-cƓur-manivelle tournant dans le soleil couchant ce soir je sors de ma poubelle pour provoquer tes ocĂ©ans cafards-gardiens d’enfer casquĂ©s dĂ©filant dans mes nuits d’automne m’accusant de ne plus tricher devant ta pompe Ă  mĂ©thadone rue-morgue avenue desperados dans les barbelĂ©s du goulag ce soir je sors de mon blockhaus pour me parfumer Ă  ta vague hĂ© ! je danse pour toi petite oh ! je bande pour toi petite 
 je danse pour toi bis dĂ©lires-dĂ©sirs-corps entraĂźnĂ©s dans les brouillards du crĂ©puscule parfums sexy, cƓurs gominĂ©s tension-danger-sortie-capsule jadis cavalier du nĂ©ant je reviens en vampire tranquille dans ta nuit maquiller les blancs de ton calendrier de petite fille hĂ© ! je danse pour toi petite oh ! je bande pour toi petite 
 je danse pour toi bis curieux soleil de plexiglas dans la vitrine des marchands d’ours gyrophares sur mes pataugas nitroglycĂ©rine Ă  la bourse filmĂ© par les mau-mau par les stups & les contes de fĂ©es j’planque mon secret sous ta schizo & m’accroche Ă  ton corps blessĂ© amant-mutant matant nos stances Ă  l’ombre des amours gadgets j’endors mes cadences en instance & me balance Ă  ta planĂšte inutile d’afficher nos scores aux sorties des supermarchĂ©s les dieux sont jaloux de nos corps nous balayons l’éternitĂ© hĂ© ! je danse pour toi petite oh ! je bande pour toi petite 
 je danse pour toi ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Rock joyeux elle veut plus que son chanteur de rock vienne la piĂ©ger dans son paddock elle veut plus s’taper le traversin Ă  jouer les femmes de marin 
 elle s’en va ! elle veut plus que son dandy de la zone vienne la swinguer dans son ozone elle veut plus d’amour au compte-gouttes entre deux scĂšnes, entre deux routes 
 elle s’en va ! rock, rock ! joyeux, joyeux ! bis elle lui a dit je change de port mais pauvre dĂ©bile je t’aime encore seulement tu vois c’est plus possible moi aussi j’veux ĂȘtre disponible 
 elle s’en va ! il a juste haussĂ© les Ă©paules comme si c’était son meilleur rĂŽle & lui a dit casse-toi de mon ombre tu fous du soleil sur mes pompes 
 elle s’en va ! rock, rock ! joyeux, joyeux ! bis il en fera peut-ĂȘtre une vieille rengaine une histoire d’amour Ă  la chaĂźne pour les p’tites sirĂšnes Ă  la page qui se branlent devant son image 
 elle s’en va ! il en fera peut-ĂȘtre une vieille chanson une histoire d’amour Ă  la con pour les dĂ©cavĂ©s du boulevard qui s’tapent une queue sur trafalgar 
 elle s’en va ! rock, rock ! joyeux, joyeux ! ad. lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Solexine et ganja je cherche un hĂ©lico pour me dĂ©connecter pour faire sauter les plombs de la boĂźte Ă  fausse-donne je cherche un hĂ©lico quelque part pour me tirer mais j’crois bien que les martiens m’appellent sur l’interphone ganja ! le blues m’a dĂ©lattĂ© mais c’est sans importance quand la biĂšre est tirĂ©e il faut finir son pack le blues m’a dĂ©lattĂ© & je trinque en silence j’fais de l’auto-combustion tout seul dans mon half-track ganja ! & j’traĂźne dans la galerie en grillant mes traumas j’en veux Ă  la premiĂšre qui m’a laissĂ© tomber & j’traĂźne dans cette galerie oĂč ma mĂšre me chanta no love today bĂ©bĂ© my milk is gone away ganja ! j’ai mon capteur qui sonne & mes pieds qui s’enfoncent j’oublie toujours le nom de ces villes oĂč j’suis nĂ© j’ai mon capteur qui sonne & j’ai le cƓur qui bronze j’ai fini par fumer ma carte d’identitĂ© ganja ! ma tĂȘte a Ă©clatĂ© d’un retour de manigoince moi j’voulais bourlinguer sur cumulo-nimbus ma tĂȘte a Ă©clatĂ© bonjour l’homo sapiens si t’as peur de t’mouiller retourne Ă  ton fƓtus ganja ! je suis dans l’atelier de hieronymus bosch avec les yeux drapĂ©s de lapis-lazuli je suis dans cet atelier mais il faut que j’dĂ©croche les anges font des cauchemars au fond du paradis ganja ! les sergents-recruteurs me demandent au parloir avec des mĂ©gaphones pour compter les Ă©lus les sergents-recruteurs me jouent le jour de gloire mais moi j’suis mongolien chromosomes inconnus ganja ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 113Ăšme cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©on dans leurs mains tiennent leurs roustons s’ils ont compris tous les clichĂ©s ça fera de la bidoche pour l’armĂ©e les partouzeurs de miss mĂ©tro patrouillent au fond des souterrains mais ils rĂȘvent d’ĂȘtre en hĂ©lico Ă  se faire du nĂšg’ & du youpin les vopos gravent leurs initiales dans le brouillard des no man’s land & les dĂ©masqueurs de scandales prennent le goulag pour disneyland les gringos sortent un vieux crooner pour le western du silence demain au bĂŒrgerbrĂ€ukeller je lĂšguerai mon Ăąme Ă  la science car moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! les petites filles de mahomet mouillent aux anticoagulants depuis qu’un mĂ©chant grosminet joue au flip avec leur coran les dieux changent le beurre en vaseline & les prophĂštes jouent dracula s’il vous reste un fond de margarine j’en aurai besoin pour ma coda car moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive & t’hĂ©sites Ă  choisir ton camp t’as des aminches Ă  tel aviv & des amours Ă  tĂ©hĂ©ran si tu veux jouer les maquisards va jouer plus loin j’ai ma blenno tu trouveras toujours d’autres fĂȘtards c’est si facile d’ĂȘtre un hĂ©ros mais moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! retour aux joints & Ă  la biĂšre dĂ©sertion du rayon kĂ©pis j’ai rien contre vos partenaires mais rien contre vos p’tites sƓurs ennemies manipulez-vous dans la haine & dĂ©pecez-vous dans la joie le crapaud qui gueulait je t’aime ! a fini plantĂ© sur une croix & moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers non moi je n’irai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă  m’en faire crever ! Ă  m’en faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en face des miroirs oĂč glissait ton corps mais tout s’efface laissant la place Ă  ce larsen qui te distord tu glisses ta carte perforĂ©e dans ce flipper oĂč tu t’enfuis & tu fais semblant de rocker pour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe tu t’en retournes Ă  tes banlieues dans ce couloir oĂč tu te grimes te maquillant le bout des yeux d’un nouveau regard anonyme le futur te sniffe Ă  rebours te plantant sur un look rĂ©tro te reste-t-il assez d’amour pour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe les chiens t’attendent au bout du quai avec des plumes & du goudron ils vendent des orgasmes en sachets mais font la gerbe en location tu pensais franchir le miroir sans avoir Ă  changer de gueule tu craches le sang dans ta baignoire & tu t’essuies dans un linceul
 la nuit te glace au fond d’un train oĂč tu croyais trouver l’oubli voyageur des petits matins tu rentres de tes insomnies tu rayes les mentions inutiles au bas de ton carnet d’absence & tu t’accroches au bout du fil qui te ramĂšne Ă  ton silence narcisse ! balise ta piste y’a des traces de pneu sur ton flip & ta p’tite sƓur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & t’as mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais t’en crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă  5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă  contrecƓur l’escalier de service tu voudrais qu’y ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 maintenant tu m’offres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si t’as peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & j’ai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© y’a personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă  cartouches
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Taxiphonant d'un pack de kro allĂŽ SOS amitiĂ© ? bis excusez-moi de vous dĂ©ranger mais si j’peux encore vous causer c’est que mon pĂ©tard est enrayĂ© allĂŽ SOS amitiĂ© ? bis je crois bien que ça vient du chargeur est-ce que vous pouvez m’envoyer assez rapidement le dĂ©panneur ? allĂŽ SOS amitiĂ© ? la vie c’est pas du bubble-gum & rien que le fait de respirer ça m’fout des crampes dans le sternum allĂŽ SOS amitiĂ© ? bis allĂŽ ? allĂŽ ? les mannequins des cortĂšges officiels ont goudronnĂ© ma tendresse & la famille duraton veut m’obliger Ă  finir mon tapioca alors que ça fait bientĂŽt 2000 ans que j’ai plus faim allĂŽ SOS amitiĂ© ? allĂŽ ? j’suis dans un train fantĂŽme bloquĂ© sur une voie de garage est-ce que ma carte-vermeille me donne droit au sleeping ? allĂŽ ici SOS amitiĂ© vous ĂȘtes sur rĂ©pondeur automatique & vous avez 30 secondes pour vous pendre ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ ScĂšnes de panique tranquille valium / tranxĂšne / nembutal / yogourts / acides ? fais-moi une place dans ton linceul quand y’en a pour un, y’en a pour deux fais-moi une place dans ton linceul pour un coup de dents, je t’arrache les yeux Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Cabaret Sainte-Lilith y’a toujours un cinglĂ© au bout de son trimard qui se crame les yeux sur un ours en chaleur du cĂŽtĂ© de ces nuits oĂč s’enfuit le hasard avec les doigts collĂ©s de foutre & de sueur y’a toujours un taxi qui se perd dans la brume avec une reine morte en pĂąture aux fantĂŽmes & de vieux corbeaux rances en marge du bitume qui s’en viennent crever au dĂ©tour de ta zone lilith ! oh lilith ! y’a toujours un pingouin qui souffle ses poumons Ă  travers un saxo branchĂ© sur du mĂ©lo & des gosses exilĂ©s qui maquillent ton nom sur les fiches-transit d’hĂŽtels hallucinos y’a toujours un pigeon qui s’envole en fumĂ©e dans les couloirs visqueux d’un vieux rĂȘve-agonie & des cigares bandants sur les lĂšvres flippĂ©es de dieux dĂ©figurĂ©s maquillĂ©s par tes nuits lilith ! tu sais comment ça jouit lilith ! les mecs roussis les dingues de la dĂ©glingue qui se flinguent derriĂšre ton zinc lilith ! lilith ! tu sais comment, comment ça jouit les mecs complĂštement stress qui te rĂ©clament aux toilettes une p’tite canette, une p’tite fumette, une reniflette, une seringuette, une bonne branlette & puis ciao
 dodo ! y’a toujours une frangine qui se noie dans ses nerfs au fond d’une arriĂšre-salle d’un vieux boxon crado & d’autres qui s’en vont respirer le grand air sur une plage Ă  hambourg, Ă  belfast ou glasgow y’a toujours un clĂ©bard de bar unijambiste qui largue ses sachetons dans les WC pour dames & des gonzes un peu raides au bras de vieilles groupies qui dĂ©gueulent en riant leur canigou on ice lilith ! tu sais comment ça jouit lilith ! les mecs roussis tu marches nulle part Ă  genoux sur mes rames avec des souvenirs Ă  tringler du bourrin tu descends le quartier oĂč les mĂŽmes jouent aux dames & me font voir la came dans le creux de leurs mains mais j’ai perdu l’adresse des autres solitudes Ă  contempler la noille dans les yeux des passants souvent t’en as croisĂ© au bord de l’hĂ©bĂ©tude qui ne pouvaient dormir sans leur dose de sang lilith ! tu sais comment ça jouit lilith ! les mecs finis les dingues de la dĂ©glingue qui se flinguent derriĂšre ton zinc lilith ! lilith ! tu sais comment, comment ça jouit les mecs complĂštement stress qui te rĂ©clament aux toilettes une p’tite canette, une p’tite fumette, une reniflette, une seringuette, une bonne branlette & puis ça joue ! ça jouit ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Photographie-Tendresse cheveux – tilleuls – Ă©cartelĂ©s – sur – visage – taxiphone – de – l’attente – souvenir – coma – trauma – de – vieillard – gĂ©ranium – camĂ© – baisers – tranxĂšne – coagulĂ©s – sur – miroir – hygiaphone – TV – lunettes – noires – pyjama – rayĂ© wo ist das blut ? ich habe durst
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Une fille au rhĂ©sus nĂ©gatif je me souviens de toi dans ces annĂ©es obscures oĂč tu te promenais avec un rat en laisse les cafards te disaient l’amour vient du futur & te laissaient leurs croix comme on laisse une adresse maintenant tu me regardes avec les yeux flĂ©tris bouffĂ©s par la machine Ă  plastiquer les rĂȘves tu me tends ton ticket pour la foire aux zombies & m’invites Ă  trinquer au doomsday qui se lĂšve oh love ! lovĂ© sur ton ventre le bĂ©bĂ© s’ouvre les veines bis & tu me demandes s’il a bien pris sa dose
 nous sommes de vieux enfants traĂźnant nos Ă©corchures Ă  travers les dĂ©cors jaunis d’un vieux cartoon nous marchons sur berlin en gobant nos Ɠufs durs & nous sommes Ă  paris victimes d’un baby-boom nous n’sommes que les fantasmes fous d’un computer avec son Ɠil grinçant fouillant dans nos cerveaux dans la fluorescence bleutĂ©e de son scanner je regarde l’aiguille s’enfoncer dans ta peau oh love ! lovĂ© sur ton ventre le bĂ©bĂ© s’ouvre les veines bis les mĂŽmes de ton quartier se dĂ©guisent en momies un aigle lentement tourne autour de ta chambre les assassins dĂ©filent en levant leurs kĂ©pis les bĂ©bĂ©s tombent du lit en lisant mein kampf love
 oh love ! hier je t’aimerai de mon amour taxi hier je t’aimerai de mon amour tocsin hier je t’aimerai dans un bar Ă  minuit des soirs oĂč la tendresse fait plus bander les chiens love
 oh love ! les ambulances attendent le long des terrains vagues les rĂ©verbĂšres s’allument au fond des catacombes les bulldozers prĂ©parent l’autoroute pour le stade dois-je me faire installer le tĂ©lĂ©phone sur ta tombe ? oh love ! lovĂ© sur ton ventre le bĂ©bĂ© s’ouvre les veines ad lib. & tu me demandes s’il a bien pris sa dose
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet ✕ Exil sur planĂšte-fantĂŽme en ce temps-lĂ  nos fleurs vendaient leur viande aux chiens & nous habitions tous de sordides tripots avec des aiguillages pour nos petits matins quand le beau macadam nous traitait de salauds 
 nous traitait de salauds nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles & gerbions nos enzymes en nous gueulant moteur ! mais entre deux voyages, entre deux verres d’alcool nous n’avions pas le temps de dĂ©compter nos heures 
 de dĂ©compter nos heures nous Ă©tions les danseurs d’un monde Ă  l’agonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients d’ĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs d’un monde Ă  l’agonie en ce temps-lĂ  le rien s’appelait quotidien & nous allions pointer dans les jobs interdits dans les musiques blĂȘmes, dans les sombres parfums dans les dĂ©dales obscurs oĂč plane la folie 
 oĂč plane la folie & nous avions des gueules Ă  briser les miroirs Ă  ne montrer nos yeux que dans le contre-jour mais entre deux dĂ©lires, entre deux idĂ©es noires nous Ă©tions les plus beaux, nous vivions Ă  rebours 
 nous vivions Ă  rebours nous Ă©tions les danseurs d’un monde Ă  l’agonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients d’ĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs d’un monde Ă  l’agonie en ce temps-lĂ  les gens s’appelaient citoyens nous, nous Ă©tions mutants, nous Ă©tions androgynes aujourd’hui la tempĂȘte a lynchĂ© mes copains & je suis le dernier Ă  rater mon suicide 
 Ă  rater mon suicide mais je veux vivre encore plus ivre de cramĂ© je veux ronger le mal jusque dans ses recoins j’ai traĂźnĂ© mes vingt siĂšcles d’inutilitĂ© je n’ai plus rien Ă  perdre, mais j’en veux pour ma fin 
 j’en veux pour ma faim Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Redescente climatisĂ©e un autre paumĂ© descend les rues de ton ghetto & tu pleures en essuyant ses yeux figĂ©s combien de mutants ayant rĂȘvĂ© ton numĂ©ro se sont perdus croyant l’avoir trouvĂ© ? petite sƓur-soleil au bout du quai dĂ©sert petite gosse fugitive accrochĂ©e dans mes nerfs je t’ai rĂȘvĂ©e ce soir au fond d’une ambulance qui me raccompagnait vers mes verts paradis dans le dernier Ă©cho de ton dernier silence j’ai gardĂ© pour la route ma rage, ma haine & ma connerie un vieux soleil glacĂ© retraverse la nuit & c’est le long retour au point zĂ©ro la derniĂšre Ă©tincelle a grillĂ© mes circuits & soudain j’ai si froid dans ma peau petite sƓur-soleil au bout du quai dĂ©sert petite gosse fugitive accrochĂ©e dans mes nerfs maintenant je t’imagine dans un hĂŽtel-garage essayant de marquer des points sur ta machine tes amants dĂ©glinguĂ©s s’accrochent Ă  tes mirages moi je suis en exil, ton consul ivre-mort, bavant sur ta benzine Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Psychanalyse du singe tu vois moi, ben si j’étais dieu je croirais pas en moi, oh non ! mais si j’étais moi, ben j’me mĂ©fierais 
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 j’ai appris Ă  jouer la guitare avec la mĂ©thode ogino Ă©merveillĂ© par l’art pour l’art comme une poule devant un mĂ©got j’étais dĂ©jĂ  un petit barbare qui chantait pour sa libido & franchement c’est beaucoup plus tard que j’appris Ă  ĂȘtre cabot je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rentre intĂ©ressant pour ĂȘtre chanteur populaire faut avoir l’esprit de mission la position du missionnaire ça manque pas d’imagination & je me jette sous les projos avec mon sourire engagĂ© en me disant vas-y coco t’as la meilleure place pour draguer ! je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant 
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 le jour de ma naissance un Ă©lĂ©phant est mort & depuis ce jour-lĂ  je le porte Ă  mon cou ! je me fais un peu prĂ©tentiard mais c’est la rĂšgle du boulot si tu joues pas les vieux ringards on te prend pour un rigolo alors je me montre Ă  la barre avec mes trucs & mon zozio pour pas pisser dans ma guitare en refoulant ma parano je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Groupie 89 turbo 6 c’est juste une fille un peu perverse qui me plante des couteaux dans les fesses & qui me coince dans les urinoirs en sortant sa lame de rasoir c’est juste une fille un peu fritĂ©e qui s’amuse avec ma santĂ© & qui m’dĂ©goupille les gonades juste au moment oĂč je prends mon fade oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille un peu rocky qui grimpe Ă  moto sur mon lit & qui sort sa chaĂźne de vĂ©lo en me disant je t’aime saignant salaud ! c’est juste une fille un peu brutale qui dĂ©chire mes chemises, mes futals en me disant fais gaffe baba cool j’mets mes crampons gare tes bidoules ! oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui s’amuse dans la vie & qui n’a pas honte quand elle rit c’est juste une fille choubidoubidouwa ! bis c’est juste une fille qui s’en balance mais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! c’est juste une fille un peu rĂ©tro qui rĂȘve d’ĂȘtre une panzerfrau & qui me dĂ©guise en nymphomane pour que j’me tape son doberman c’est juste une fille un peu olĂ© qui s’coupe les nibards pour frimer mais c’est si bon de jouer son jeu quand elle dĂ©croche le nerf de bƓuf oh ! tu n’es pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore
 plus fort ! ah ! c’est juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui s’amuse dans la vie & qui n’a pas honte quand elle rit c’est juste une fille choubidoubidouwa ! bis c’est juste une fille qui s’en balance mais qui grimpe aux murs quand elle
 oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la cour frite-moi la gueule ĂŽ mon amour ! vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corps vas-y mimine fais-moi la mort fais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ L'amour mou c’était un mĂ©cano-mĂ©tallo-mĂ©galo qui s’appelait chimie-travelo il s’épuisait du ciboulot dans un de ces si sots boulots qui font de nous des bĂȘtes Ă  dodo bien mĂ»res & complĂ©tement frigos elle c’est chipolata-delco la p’tite amie du mĂ©cano elle est belle, elle remue du pot elle aime bien son petit mĂ©galo bien qu’elle soye un peu hystĂ©ro & qu’elle s’envoye d’autres gigots y s’sont connus Ă  saint-lago dans un de ces trains qui partent trĂšs tĂŽt qui reviennent trĂšs tard suivant les trots de ceux qu’on doit mettre au mĂ©tro d’un coup d’Ɠil au fond du rĂ©tro ils ont vu comme ils Ă©taient beaux & se sont roulĂ© le chicot sans mĂȘme retirer leurs mĂ©gots mais gare mais gare Ă  mon mĂ©got ! s’écrie soudain le mĂ©cano l’amour me mord, me mord la peau l’amour nous rendra tous dingos l’amour le mord, l’amour le moud l’amour ça mord, l’amour c’est mou l’amour ça meurt Ă  la mi-aoĂ»t sans mots sans remords ni
 remous ! bientĂŽt tantĂŽt sans se dire un mot les v’lĂ  coco chez un bistrot Ă  se faire des bĂ©cots dans les crocs des vibratos dans le bas du dos des trĂ©molos sur le pipeau tout en siphonnant leur pernod mais l’plus beau c’est dans un pageot d’un garno de la rue rambuteau oĂč ils continuĂšrent leur duo dans la position de l’escargot en s’faisant cadeau du pavot qui leur poussait Ă  fleur de peau y s’sont perdus Ă  saint-lago dans un de ces trains qui partent trĂšs tĂŽt qui reviennent trĂšs tard suivant les trots de ceux qu’on doit mettre au mĂ©tro d’un coup d’Ɠil au fond du rĂ©tro ils ont vu comme ils Ă©taient beaux & se sont roulĂ© le chicot sans mĂȘme retirer leurs mĂ©gots mais gare mais gare Ă  mon mĂ©got ! s’écrie soudain le mĂ©cano l’amour me mord, l’amour me moud l’amour ça mord, l’amour c’est mou l’amour ça meurt Ă  la mi-aoĂ»t sans mots sans remords ni
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet ✕ Scorbut Du Film Rock Ă  la prĂ©fecture » c’est l’histoire d’un pauvre gars courant la gueuse dans les balluches quand t’as toute la semaine dans le baba tu peux ben rĂȘver d’une greluche chevauchant sa motocyclette sur les chemins du samedi soir il dĂ©rapa sur ses roupettes en entendant ce cri bizoire les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus
 oh yeah ! le pauv’ gars bloqua son engin en se croyant hallucinĂ© puis il tendit ses esgourdins espĂ©rant ben s’ĂȘtre trompĂ© oui mais tout soudain derriĂšre lui il entendit le cri fatal qui semblait dĂ©chirer la nuit de toute son horreur sidĂ©rale les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus
 oh yeah ! assis sur le rebord du trottoir avec sa tĂȘte entre ses mains le pauvre gars broyait du noir en triquant dur comme un vieux chien & d’ailleurs Ă  propos de chien celui qui passait Ă  c’te heure-lĂ  lui qui n’avait envie de rien eut droit Ă  ce qu’il n’attendait pas
 oh ? les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus
 oh yeah ! le chien repartit la queue basse sans avoir ben tout-tout compris tandis que notre pauvre gars lui se sentait tout rajeuni il remonta sur sa moto & s’en retourna dans la nuit mais depuis dans tous les hameaux paraĂźt que les chiens courent derriĂšre lui les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus
 oh yeah ! la morale de ce cantique pour ceux qui ne le sauraient pas c’est que dans la vie faut ĂȘtre pratique quand on veut ce que l’on n’a pas quant Ă  vous les pauvres fillettes de la rochelle ou bien d’ailleurs soyez donc un peu moins couillettes voyez que les chiens nous font pas peur cheval – deux – trois les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus
 oh yeah ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Comme un chien dans un cimetiĂšre Le 14 Juillet t’as Ă©tĂ© Ă  l’herbe aux lapins mais t’as fait un faux numĂ©ro si tu crois que j’en ai du chagrin tĂ©lĂ©phone Ă  la mĂ©tĂ©o le ciel est bleu, le jour est J la bombe est H mais mon grand-pĂšre s’ennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet le canari s’est suicidĂ© avec une lettre de crĂ©ance mais n’en fais pas une cĂ©phalĂ©e ton bateau repart pour l’enfance & si le mien va s’échouer j’en parlerai Ă  ma psychĂ© qui s’ennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet ne cherche plus dans l’annuaire j’ai mis les scellĂ©s sur mon cƓur mais passe plutĂŽt chez le notaire je te lĂšgue ma part de bonheur j’pourrai toujours me recycler avec la veuve du fossoyeur qui s’ennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet le marchand d’ordures est passĂ© je vais pouvoir m’évanouir remonte-moi mes oreillers je pars pour un Ă©clat de rire tandis qu’au loin j’entends sonner les oreilles d’un sourd & muet qui s’ennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet je jette mon dernier sac de billes la tempĂȘte vient de s’apaiser dĂ©jĂ  les moutards de ma ville viennent vers moi pour me regarder il n’y a plus rien Ă  espĂ©rer puisque maintenant les enfants s’ennuient comme des chiens dans des cimetiĂšres le 14 juillet Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ De l'amour, de l'art ou du cochon? Ă©coute-moi
 Ă©coute-moi mon amour
 je claquerai connement la tĂȘte coincĂ©e dans un strapontin
 ce sera pendant l’étĂ© de 1515 sur l’aĂ©roport de marignane
 je claquerai vraiment connement
 mais je ressusciterai le troisiĂšme jour & ce troisiĂšme jour sera l’avant-veille de l’attentat de sarajevo
 je passerai te chercher & tu me reconnaĂźtras facilement puisque je porterai mon Ă©ternel chapeau Ă  cran d’arrĂȘt & que j’aurai Ă  la boutonniĂšre une fleur de tournesol comme celle que tu aimes tant ! toi, tu te jetteras dans mes bras & alors je te dirai souviens-toi ! souviens-toi mon amour
 j’étais beau comme un passage Ă  niveau et toi tu Ă©tais douce
 douce comme les roubignolles d’un nouveau-né  souviens-toi
 on avait des scolopendres qui dansaient dans nos veines et un alligator au fond de la cuisine sur la droite en entrant
 mais si ! quand on entrait par la bouche d’incendie
 dans ta bouche il y avait des sirĂšnes qui chuchotaient des mots
 des mots qu’on avait oubliĂ© d’inventer
 des mots qu’on avait oubliĂ© d’inventer Ă  cause de notre enfance malheureuse
 Ă  cause de notre enfance malheureuse
 parce qu’on avait mal aux dents
 on avait mal aux dents parce que toujours on nous obligeait Ă  manger des sucres d’orges & qu’on n’aimait pas ça ! & puis aprĂšs
 aprĂšs quand on se sera bien souvenu
 quand fatiguĂ©s de s’ĂȘtre souvenu
 nos souvenirs ne seront plus que des loques
 alors je te prendrai par la taille & nous irons nous promener Ă  l’ombre des tilleuls menthe
 tu me souriras
 je te rendrai ton sourire & dĂšs lors
 dĂšs lors nous ne saurons plus vraiment si ce que nous ressentons l’un pour l’autre c’est de l’amour, de l’art ou du cochon ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Tony Carbonare ✕ L'agence des amants de Madame MĂŒller un jour
 un jour ou l’autre, je sais que la police viendra chez moi pour une sombre histoire de mƓurs ou pour me fournir des yogourts Ă  la myrtille
 Ă  moins que ce ne soit plutĂŽt pour l’affaire de cette madame mĂŒller
 de rage, je jetterai mes chats par la fenĂȘtre du douziĂšme Ă©tage, je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme & je leur dirai je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! messieurs de la police, je n’suis qu’un pauvre musicien, je joue de la chasse d’eau dans un orchestre de free-jazz
 vous ĂȘtes un peu barjos mais, je suis un peu naze
 mais, qu’est-ce que vous faites ? bis vous ĂȘtes fous ? bis non ! arrĂȘtez ! arrĂȘtez ! ah !
 oui c’est moi
 monsieur le commissaire, vous savez c’est pas tous les jours facile de vivre en sociĂ©tĂ© quand on a un peu d’imagination
 monsieur le commissaire, j’ai ma nĂ©vrose
 mais monsieur le commissaire, qui n’a pas sa nĂ©vrose ? je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! je n’ai absolument aucun alibi, ce soir-lĂ  justement j’étais sur un coup
 sur un coup foireux
 j’étais entrĂ© dans un bar-tabac & j’avais demandĂ© un paquet de cigarettes-filtre & trois timbres Ă  100 balles pour poster des lettres Ă  quelques amis
 elle est entrĂ©e Ă  ce moment prĂ©cis, nos regards se sont touchĂ©s
 intĂ©rieurement, j’ai craqué  j’ai craqué  bis j’ai collĂ© mes trois timbres Ă  100 balles sur mon paquet de cigarettes-filtre & j’ai fumĂ© mes lettres ! je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! monsieur le prĂ©sident, cette insoupçonnable & somptueuse inconnue Ă©tait vĂȘtue d’un sweater de couleur pastel & d’un jean taillĂ© dans de la toile d’emballage de la manufacture des armes & cycles de saint-Ă©tienne
 quand nos regards se sont identifiĂ©s
 j’ai simplement prononcĂ© ces quelques mots dis-moi qui tu suis
 je te dirai qui je hais ! elle m’a rĂ©pondu prends-moi
 prends-moi ! bis alors je l’ai prise & nos corps se sont mĂ©langĂ©s sur le bitume du trottoir devant les yeux dĂ©chirĂ©s & hagards des badauds
 je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous
 Ă  l’agence des amants de madame mĂŒller ! entre ces quatre murs, je ne sais vraiment pas quoi faire pour calmer mon ennui
 bien sĂ»r, deux fois par jour un infirmier entre dans ma cellule pour contrĂŽler & poinçonner mon ticket ! mais, pour me passer le temps
 je n’ai guĂšre que ce souvenir
 que ce souvenir ! ce souvenir ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ VendĂŽme Gardenal Snack tu traĂźnes dans mes nuits comme on traĂźne Ă  la messe quand on n’a plus la foi & qu’on ne le sait pas quand on traĂźne Ă  genoux aux pieds d’une prĂȘtresse Ă  rĂ©soudre une Ă©nigme qui n’existe pas & tu lĂšves les yeux quand passent les cigognes qui vendent la tendresse le soir au marchĂ© noir dans la rue des travelos t’as rencontrĂ© guignol qui s’était dĂ©guisĂ© en poĂšte illusoire je t’autorise Ă  me jeter bis tu traĂźnes ton ennui dans les rues de l’errance & tu serres les poings au fond de mes envies quand la ville dĂ©gueule son trop-plein d’impuissance & nous jette trois sous d’espoir & d’infini je laisse derriĂšre toi des mĂ©gots de boyards le cri d’une chanson & des bouteilles vides au hasard de ma route entre deux quais de gare je ne fais que passer, je n’aurai pas de rides je t’autorise Ă  me jeter bis du fond de ton exil tu vois des processions de chiens Ă  demi fous qu’on relĂšgue Ă  la mort tu vois des cathĂ©drales qui affichent mon nom pour un dernier concert Ă  l’envers du dĂ©cor tu vois des Ă©chafauds qui tranchent l’innocence & rĂ©pandent la vie Ă  trois mĂštres sous terre oĂč l’on voudrait aller quand on a jouĂ© sa chance & qu’on reste KO la gueule au fond d’un verre je t’autorise Ă  me jeter bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La vierge au dodge 51 ce matin le marchand de coco n’est pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă  l’école tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă  casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus
 sur ma porte j’ai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens
 les cinĂ©mas sont fermĂ©s, c’est la grĂšve des clowns
 alors je reste Ă  la fenĂȘtre Ă  regarder passer les camions militaires
 puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de l’écouteur tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit j’ai comptĂ© les morceaux
 c’est alors que j’ai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă  travers les pales du ventilateur tout en te faisant l’amour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur d’un enterrement de premiĂšre classe bis & moi j’suis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule
 je t’aime, je t’aime, je t’aime ! & je t’offre ma vie & je t’offre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je t’aime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Court-mĂ©trage comme dans un film amĂ©ricain elle est descendue Ă  9 heures de sa voiture dĂ©capotable elle a dĂźnĂ© d’un hamburger & d’un ice-cream jambon-banane comme dans un film amĂ©ricain je m’suis allumĂ© du cigare j’ai travaillĂ© sous mon chapeau en me disant mon vieil edgar c’te nana tu l’as dans la peau comme dans un film amĂ©ricain comme dans un film amĂ©ricain dans son rocking-chair sĂ©galot elle a pris un cocktail indien en croisant les jambes si haut qu’on lui voyait le bout des seins comme dans un film amĂ©ricain je m’approchai d’elle Ă  pas de loup je lui ai dit baby i love you ! elle m’a rĂ©pondou mais moi je t’emmerde ! tout comme dans un film français Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La mĂŽme kalĂ©idoscope j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscope celle qui faisait son numĂ©ro tous les soirs devant le jukebox pour les beaux dollars des gogos j’avais tous les macs Ă  mes pieds & tous les clients qui lorgnaient j’étais la reine du pavĂ© & l’oseille ça dĂ©gringolait mais l’ombre des plaisirs s’enfuit toujours plus loin vers l’inconnu on m’a relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscope c’est moi qu’je faisais le trottoir d’en face du temps oĂč j’avais dans le carrosse une chatte qu’était pas radada & je carburais du siphon Ă  dĂ©traquer tous les gravos qui venaient s’faire graisser leur oignon avant de replonger au boulot mais la brume est tombĂ©e trop vite en oubliant les chats perdus on m’a relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscope j’avais des robes Ă  200 sacs & c’était pas dans le viandox qu’on pouvait me voir planquer mon trac j’en ai connu des gigolos qu’en pinçaient maxi pour mes miches qui m’offraient la vie de chĂąteau & le foie gras dans mes sandwiches mais les pavots se sont flĂ©tris dans les champs du dernier salut on m’a relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscope j’avais des actions dans le bitume mais j’taillais mĂȘme celle du clodo qu’avait jamais l’ombre d’une thune j’étais la Sainte Vierge des paumĂ©s la p’tite infirmiĂšre des fantĂŽmes je raccommodais les yeux crevĂ©s je rafistolais les chromosomes mais le passĂ© n’a pas d’amis quand il vient lĂ©cher les statues on m’a relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas d’invendus j’suis la mĂŽme kalĂ©idoscope mais j’ai plus de couleur Ă  la peau les mecs m’ont sucĂ©e jusqu’à l’os sans mĂȘme me lĂącher du magot j’habite rue des amours lynchĂ©es & je peux voir de mon grabat d’autres mĂŽmes se faire dĂ©foncer pour des clopes & de la coca tu peux venir lĂ  oĂč je suis l’ennui c’est que je ne suis plus on m’a relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas d’invendus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ L'homme politique, le roll-mops et la cuve Ă  mazout tu redescends chez ton opium y retrouver tes sƓurs perdues tes chimpanzĂ©s qui nous dĂ©loquent dans tes pissotiĂšres du salut chez les vieilles qui trafiquent le spleen t’as bouffĂ© tes nerfs & tes nuits & maintenant tu cherches une combine pour domestiquer nos envies oh papa ! t’as encore frisĂ© l’overdose tellement le pouvoir, ça te shoote t’es aussi coincĂ© qu’un rollmops tombĂ© dans une cuve Ă  mazout tes militants parcourent les foires tournant leur orgue Ă  rĂ©demption mais coincĂ©s dans cette vieille histoire Ă  quoi nous servent tant d’illusions ? moĂŻse qui a perdu la foi joue le veau d’or au strip-poker & jĂ©sus descend de sa croix en faisant claquer sa portiĂšre oh papa ! tes militants rĂ©clament leur dose t’as qu’à leur montrer tes biroutes t’es aussi coincĂ© qu’un rollmops tombĂ© dans une cuve Ă  mazout tu redescends la mĂȘme rue la mĂȘme histoire, le mĂȘme jeu les maĂźtres des voies sans issues t’ont offert un combat foireux Ă  quoi bon contrĂŽler le vent quand il souffle sur les musĂ©es ? t’es comme une godasse d’émigrant au milieu d’un bouquet fanĂ© oh papa ! tu tournes en rond dans ta psychose t’es qu’un dealer de black-out t’es aussi coincĂ© qu’un rollmops tombĂ© dans une cuve Ă  mazout te voilĂ  chez les suburbains bouffon d’une reine sanguinaire avec le masque de caĂŻn & les doigts sur un revolver & tu remets ta panoplie d’équarisseur intĂ©rimaire t’immoles pour nous iphigĂ©nie aux rayons des soupes populaires oh papa ! y’a du sang chez les meinhof mais ton pouvoir laisse aucun doute t’es aussi coincĂ© qu’un rollmops tombĂ© dans une cuve Ă  mazout oh papa ! y’a du sang chez les meinhof mais fais gaffe Ă  la derniĂšre goutte t’es aussi coincĂ© qu’un rollmops tombĂ© dans une cuve Ă  mazout oh papa ! y’a du sang chez les meinhof mais fais gaffe Ă  la derniĂšre goutte on est des milliers dans nos boxes Ă  te prĂ©parer la dĂ©route oh papa
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Variations autour du complexe d'Icare j’ai oubliĂ© mon cerveau dans mon cartable au fond de l’auto 
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 maman, maman 
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 cours vite me le chercher 
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 je suis perdu sans 
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 je suis perdu sans 
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 je perds du sang 
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 qu’est-ce qui m’arrive ? 
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 je perds mon sang 
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 je perds mon sang-froid 
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 j’ai froid 
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 froid 
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 je n’aurais pas dĂ» aller Ă  l’école aujourd’hui 
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 ils m’ont encore battu 
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 ils m’ont encore battu 
/
 ils m’ont encore battu 
/
 battu 
/
 battu 
/
 bat-tu bats le tapis, hein ? 
/
 tu bats le tapis ? 
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 oh ! 
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 le tapis s’envole 
/
 le tapis s’envole 
/
 je suis sur le tapis 
/
 je vole 
/
 je vole 
/
 maman, maman, regarde ! 
/
 je vole 
/
 maman, maman, regarde ! 
/
 adieu maman
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs y’a ta mĂšre qui m’attend avec une mitrailleuse je ne peux plus m’enfuir les WC sont bouchĂ©s j’aurais encore aimĂ© franchir ta nĂ©buleuse mais ton corps est cousu de fils blancs barbelĂ©s oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis y’a ton beauf qu’est revenu dans sa tenue lĂ©opard avec tous ses copains armĂ©s jusqu’au nombril on voit qu’ils sont heureux de ressortir leurs pĂ©tards ça doit leur rappeler le bon temps de l’algĂ©rie oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis maintenant voilĂ  ton pĂšre dĂ©guisĂ© en indien avec une plume dans le fion & ses cartes d’indochine s’il veut refaire sur moi ce qu’il a fait au tonkin bientĂŽt je ne serai plus qu’une vieille tache d’hĂ©moglobine oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis dĂ©jĂ  tous tes voisins entonnent le te deum ne tire pas la chasse d’eau on va se faire repĂ©rer passe moi plutĂŽt le bickford qu’est planquĂ© dans ton chewing-gum & maintenant tiens-toi bien on va tout faire sauter oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi d’te rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La queue j’ai fait la queue Ă  la soupe populaire j’ai fait la queue devant les pissotiĂšres j’ai fait la queue dans les petits coins pervers avec ma rĂ©duction Ă©tudiant-militaire j’en ai ma claque de faire la queue bis j’ai fait la queue avec mon sac Ă  dos chez les t’as-pas-100-balles, chez les babas-schizos j’ai fait la queue pour jouer les hĂ©ros avec mon casque Ă  pointe & mes pinces Ă  vĂ©lo j’en ai ma claque de faire la queue bis alors je me mets Ă  rĂȘver que j’suis un slip de carmĂ©lite que personne ne peut me toucher sans se noyer dans l’eau bĂ©nite j’ai fait la queue pour ĂȘtre solidaire de bastille Ă  nation, par devant par derriĂšre j’ai fait la queue avec la france entiĂšre avec le samedi soir le touche-touche hebdomadaire j’en ai ma claque de faire la queue bis j’ai fait la queue avec mon numĂ©ro ma bagnole & mon chien, ma femme & mon frigo j’ai fait la queue chez mon papa-psycho qui m’aide Ă  faire la queue chez mon alter-ego j’en ai ma claque de faire la queue bis alors je rĂȘve d’ĂȘtre un fusil un bazooka, un bombardier ou bien encore un champ de mine oĂč tu viendrais te faire sauter j’ai fait la queue pour chercher la lumiĂšre chez darty, chez moon, chez glĂŒcksmann & chez jobert j’ai fait la queue pour chauffer ma cuillĂšre avec le dĂ©sir fou d’ĂȘtre enfin solitaire j’en ai ma claque de faire la queue bis alors je rĂȘve d’ĂȘtre un tombeau avec des lumiĂšres tamisĂ©es oĂč je pourrais compter mes os en attendant l’éternitĂ© oh oui ! je rĂȘve d’ĂȘtre un tombeau avec des lumiĂšres tamisĂ©es oĂč je pourrais compter mes os en attendant l’éternitĂ© Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ DerniĂšre station avant l'autoroute on s’est aimĂ© dans les maĂŻs t’en souviens-tu, mon anaĂŻs ? le ciel Ă©tait couleur de pomme & l’on mĂąchait le mĂȘme chewing-gum Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Rock-autopsie quelque part sur la sixty-one abraham s’est flinguĂ© en voyant dieu sur sa guitare complĂštement dĂ©foncĂ© mais le guignol au tambourin doublĂ© des mĂŽmes 12 & 35 n’arrive mĂȘme plus Ă  jouer baby ça vient ne change pas de joint ! satan va plus chez mick jagger voir ses admiratrices bouffer la bidoche de leurs mĂšres dans des tubes en plastique au dernier banquet des zonards j’ai failli m’étrangler quand j’y ai vu lady jane au bras d’un prĂȘtre ouvrier veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! les beatles ont bouffĂ© leur pomme en se grattant le nƓud pendant que lady madonna suçait le marchand d’Ɠufs mais qui donc a dit Ă  lucy qu’on a besoin d’amour c’est en s’tapant de vieux rassis que beethoven devint sourd qui donc peut me dire qui est qui ? » in my generation c’est-y-toi monseigneur lefĂšbvre ou c’est toi pete townsend ? quand on descendait liverpool debout sur nos scooters paraĂźt que la reine bandait en reprenant du camembert veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! manhattan ou berlin pas mĂȘme une chatte sur le trottoir lou reed a dĂ©rapĂ© sur la peau d’un revendeur noir mais les mecs de son fan-club se sont encore sentis frustrĂ©s quand ils ont su qu’loulou mettait de l’eau dans son LSD les requins du showbiz ont enterrĂ© l’enfant vaudou j’ai retrouvĂ© son mĂ©diator qui traĂźnait dans la boue paraĂźt que son remplaçant est un vieux soliste manchot qui joue de la pedal steel avec sa pompe Ă  vĂ©lo veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! grand-mĂšre va plus au pĂšre lachaise pleurer sur morrison avec ses melody maker elle fait des paillassons mais elle m’a dit qu’elle irait bien se taper du friskies au prochain festival de colombey-les-deux-Ă©glises mon beauf ne veut plus jouer love me tender sur sa fender & je suis trop crevĂ© pour faire la partoche Ă  ma sƓur alors je reste Ă  la maison sur du traditionnel avec de vieux bouseux qu’essaient de jouer carol sur une vielle veuillez parler Ă  mon flipper, mon jukebox est malade
 oh, yeah ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Autorisation de dĂ©lirer nous voilĂ  de nouveau branchĂ©s sur le hasard avec des gĂ©nĂ©rateurs diesel Ă  la place du cƓur & des pompes refoulantes au niveau des idĂ©es 
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 le vent souffle Ă  travers nos crĂąnes ITT ocĂ©anic couleurs ! 
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 Ă  la page 144 de leur programme, la petite covergirl emballĂ©e sous cellophane s’envoie en l’air Ă  l’ajax WC ! 
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 orgie de silence & de propretĂ© oĂč celui qui aurait encore quelque chose Ă  dire prĂ©fĂšre se taire plutĂŽt que d’avoir Ă  utiliser leurs formulaires d’autorisation de dĂ©lirer 
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 demain, nous reviendrons avec des rĂ©volvers au bout de nos yeux morts
 Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Alain Carbonare ✕ Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants j’ai troquĂ© mon cƓur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusqu’au dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent l’agonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă  la queue de zinc et de sang je m’tape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu l’homo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler y’aura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout qu’à ce qu’on dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches s’apprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & j’attends que se dressent vos prochains charniers j’ai ratĂ© l’autre guerre pour la photographie j’espĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă  mon squelette je vous attends l’idiot du village fait la queue & tend sa carte d’adhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends j’entends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes d’or & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie l’atome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă  l’ombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants s’appelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & d’argent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique j’ai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ L'ascenseur de 22h43 1Ăšre partie attention, attention ! la concierge se trouve actuellement dans l’escalier mais comme elle ne le sait pas vous ĂȘtes priĂ©s de ne pas la dĂ©ranger j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone les quais seront encombrĂ©s de pendus laissant claquer leurs mĂąchoires dans le vent en guise de discours de bienvenue bis j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone je ne connaĂźtrai rien de tes habitudes il se peut mĂȘme que tu sois dĂ©cĂ©dĂ©e mais j’demanderai ta main pour la couper bis attention, attention ! sur le palier numĂ©ro 2 l’ascenseur de 22h43 en provenance de babylone est annoncé  veuillez dĂ©gager le vide-ordure s’il vous plaĂźt & ne pas laisser les enfants s’amuser avec les fils Ă  haute tension tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă  s’émouvoir
 j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cƓur rien ne sera plus jamais comme avant bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fin du Saint-Empire Romain Germanique je suis le fils d’une sociĂ©tĂ© fondamentalement Ă©puisĂ©e passe-moi ma pipe de marijane sinon j’me shoote Ă  la banane tout comme ses autres copains mon pĂšre s’en revenait de germany quand on leur a dit les petits pĂšres faut nous faire d’la dĂ©mographie moi c’est comme ça que j’ai dĂ©barquĂ© par un beau matin aux aurores la guerre venait de se terminer on revendait les miradors les miradors
 avec les germes de la guerre on ne fabrique que des tarĂ©s moi j’ai le cƓur qui tape Ă  l’envers & le cerveau qui a des ratĂ©s pourtant on m’a donnĂ© l’enfance d’un p’tit français bien rassasiĂ© jusqu’à l’école oĂč mendĂšs france venait nous donner la tĂ©tĂ©e mais si j’fus un beau nourrisson rĂ©pondant aux normes nestlĂ© aujourd’hui j’ai l’air tellement con qu’on veut pas de moi mĂȘme dans l’armĂ©e mĂȘme dans l’armĂ©e
 d’ailleurs j’suis toujours mal foutu j’ai mal aux seins, j’ai mal au
 y’a guĂšre que dans la naphtaline que j’trouve un peu de vitamines & pour ce qui est des nanas j’ai mĂȘme plus le courage de draguer quand je les emmĂšne au cinĂ©ma je m’endors aux actualitĂ©s faut dire que maintenant les starlettes ça devient micheton Ă  dĂ©gommer quand elles cartonnent pas MLF elles vous allongent au karatĂ© au karaté  arnĂ© snĂ© connunu palome massasnĂ© masna en sodome loukoum loukoum dĂ© trougaga aro snavi rutabaga je suis le fils d’une sociĂ©tĂ© fondamentalement Ă©puisĂ©e refile moi mon dirladada sinon j’me shoote au banania c’est la fin de mes Ă©ructations j’ai pas le courage d’aller plus loin mieux vaut s’arrĂȘter lĂ  sinon ça va se terminer en boudin ouais en boudin
 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Je t'en remets au vent d’avoir voulu vivre avec moi t’as gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă  ta croix Ă  veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă  moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans l’existence tu m’encourageais Ă  Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă  tes envies Ă  mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă  tant d’amour j’accuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je n’ai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je t’en remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La maison Borniol hĂ©, y’a quelqu’un ? oh, y’a quelqu’un ? c’est moi borniol & je viens livrer le cercueil si vous m’payez un coup d’alcool ben moi j’vous fais les clous Ă  l’Ɠil ouais, c’est moi borniol service rapide & je contente mĂȘme la veuve du guignol vu qu’je fais le service aprĂšs-vente les temps sont durs, c’est pas mariole vivement que revienne le cholĂ©ra je pourrai changer de chignole & me payer le cinĂ©ma & si le cholĂ©ra marche bien je pourrai faire des folies j’agrandirai mon magasin & je prendrai des apprentis je serai la maison borniol le supermarchĂ© de la mort cercueils Ă  fleurs pour les pauvres mĂŽmes & Ă  roulettes pour les vieillards je serai la maison borniol
 borniol
 borniol maison borniol bis biĂšres, cercueils, catafalques maison borniol bis demandez notre catalogue automne/hiver maison borniol bis 15 % de rĂ©duction sur suicide collectif maison borniol bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La Cancoillotte les bretons ont des chapeaux ronds les parisiens ont le panthĂ©on les occitans ont fos-sur-mer & les lorrains servan-schreiber les alsaciennes font des biscuits que l’on trouve aussi Ă  paris Ă  ces gens lĂ  on dit caca car ils n’ont pas ce que l’on a la cancan-cancoillotte c’est un mets ben franc-comtois tout en dansant la gavotte on s’beurre la gueule Ă  l’arbois la cancan-cancoillotte ce n’est pas pour ces françois quand ils viennent avec leurs bottes on leur dit nenni ma foi ! mon gars tu prends le mĂ©ton que tu verses dans le caquelon avec de l’ail, avec du beurre avec ton manche, avec ton cƓur & faut touiller ça c’est sĂ»r sinon ça devient de la confiture la cancoillotte c’est tout un art & faut rien laisser au hasard la cancan-cancoillotte c’est un mets bien franc-comtois tout en dansant la gavotte on s’beurre la gueule Ă  l’arbois la cancan-cancoillotte ce n’est pas pour ces françois tout en pelotant la charlotte on la mange avec les doigts si avec charlotte tu vas plus loin mets de la cancoillotte sur le traversin j’te jure mon pote ce truc c’est dingue ça te fout le vertige pour le bastringue mais va pas le dire aux estrangers sinon ils viendraient nous la piquer alors fini la cancoillotte on ne la trouverait que dans les sex-shops la cancan-cancoillotte c’est un mets ben franc-comtois tout en dansant la gavotte on s’beurre la gueule Ă  l’arbois la cancan-cancoillotte ce n’est pas pour ces françois tout en pelotant la charlotte on la mange avec les doigts la cancan-cancoillotte ce n’est pas pour ces françois quand ils viennent avec leurs bottes on leur dit nenni ma foi ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ L'ascenseur de 22h43 2Ăšme partie tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă  s’émouvoir
 j’arriverai par l’ascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cƓur rien ne sera plus jamais comme avant bis attention, attention ! le surveillant gĂ©nĂ©ral vient de sortir de son laboratoire & en refermant sa braguette il a dit aux oiseaux qui piaillaient dans la cour de rĂ©crĂ©ation hep vous lĂ -bas ! si ça continue faudra que ça cesse
 agagagaga ! attention, attention ! dĂ©sormais vous ĂȘtes invitĂ©s Ă  laisser l’état dans les WC oĂč vous l’avez trouvĂ© en entrant
 & puis surtout, n’oubliez pas de me faire envoyer la liste des erreurs constatĂ©es au F 756 du 72 03 10 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ PremiĂšre descente aux enfers par la face nord je m’affale sur la scĂšne le pĂšre fouettard est mort mais on apprend la haine dans nos livres d’histoire on devrait s’amuser Ă  dĂ©traquer l’ennui Ă  tout mettre en danger devant notre folie libertĂ©, libertĂ©, libertĂ© ! ben ouais quoi
 la victoire en chantant nous ouvre la barriĂšre mon pied entre les dents je cherche ma civiĂšre je rĂ©serve les cieux pour d’autres aventures ce soir je sais que dieu est un fox Ă  poil dur libertĂ©, libertĂ©, libertĂ© ! je descends aux enfers par l’entrĂ©e des novices offrir Ă  lucifer mon Ăąme en sacrifice je boirai dans un crĂąne le sang du dĂ©shonneur en piĂ©tinant les mĂąnes des marchands de bonheur libertĂ©, libertĂ©, libertĂ© ! libertĂ©, libertĂ©, liber
 une souris verte qui courait dans l’herbe on la prend par la queue on la montre Ă  ces messieurs ces messieurs nous disent garde Ă  vous ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ 22 Mai 22 mai 1968 3 heures de l’aprĂšs-midi le printemps qui refleurit fait transpirer le macadam sur l’autoroute de l’ouest un sĂ©minariste Ă  moto j’ai bien dit Ă  moto roule Ă  toute allure vers un point non dĂ©fini sur le porte-bagages le saint-esprit qui jusque-lĂ  Ă©tait restĂ© bien sagement assis se coince soudain l’aile gauche dans les rayons de la roue arriĂšre ah ! ah ! ah ! 3 fois le sĂ©minariste perd le contrĂŽle de sa motocyclette & vient percuter de plein fouet un pylĂŽne garĂ© en stationnement illicite sur le bas-cĂŽtĂ© de l’autoroute Ă  ce mĂȘme moment un chinois de hambourg dĂ©guisĂ© en touriste amĂ©ricain au volant d’un cabriolet de 22 chevaux immatriculĂ© en espagne se dit qu’il lui faut porter secours Ă  ce sĂ©minariste mais bientĂŽt cette idĂ©e lui paraĂźt ridicule Ă©tant donnĂ© petit a qu’il ne roule pas sur la mĂȘme autoroute petit b qu’il n’est pas au courant de cet accident & ce fut sans doute l’évĂ©nement le plus important de ce mois de mai ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La dĂšche, le twist & le reste tous les deux on pousse nos haillons dans un igloo Ă  bon marchĂ© sous les toits d’une masure bidon en compagnie des araignĂ©es toi tu vis ta vie d’alcoolique entre ces quatre murs lamentables moi je bricole & je fabrique des chansons qui sont invendables twiste & chante, moi je flippe bis on bouffe une fois tous les trois jours avec des boĂźtes de cassoulet qu’on arrive Ă  paner en douce dans leurs superbes supermarchĂ©s & quand on est Ă  bout de fric tu fous le camp chez les Ă©migrĂ©s leur faire dĂ©couvrir l’amĂ©rique dans des passes non dĂ©clarĂ©es twiste & chante, moi je flippe bis & quand je m’en vais prendre l’air du cĂŽtĂ© des femmes faciles tu te jettes sur la bouteille d’éther pour ton vol planĂ© Ă  2000 on ne s’aime plus d’amour & d’eau fraĂźche la vue de l’eau te fait hurler & notre amour Ă  coups de dĂšche s’est peu Ă  peu dĂ©sintĂ©grĂ© twiste & chante, moi je flippe bis on vit comme ça par habitude & surtout parce que c’est pratique de pallier la solitude en buvant Ă  la mĂȘme barrique ça peut durer jusqu’à toujours Ă  moins que l’on ait le courage de se dire merde un beau jour & de mettre fin au naufrage twiste & chante, moi je flippe bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’lamenter sur notre malheur en se disant qu’on se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne v’lĂ  qu’elle nous voit vers les murailles & qu’elle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben v’lĂ  qu’elle nous prend par la taille puis qu’elle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă  s’payer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que c’était bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ✕ Le chant du fou le fou a chantĂ© 17 fois les yeux croisĂ©s sur son perchoir une vĂ©ritĂ© au bout des doigts une lampe entre les mĂąchoires le fou a chantĂ© 17 fois puis il est mort de dĂ©sespoir dans un champ de labiales carnivores tous les tombeaux se sont ouverts pour voir passer le mort vainqueur l’alcool s’est figĂ© sur ton verre ta cigarette tombe sur ton cƓur & tu cherches une vĂ©ritĂ© par-delĂ  l’espace ouais tu cherches une vĂ©ritĂ© par-delĂ  l’espace un autre fou sort de son trou les yeux recouverts de poussiĂšre de trois siĂšcles passĂ©s chez lucifer un autre fou sort de son trou & vient respirer la lumiĂšre qui gerce les murs d’hang-tchĂ©ou comme un grand coup de cimeterre les feuilles tombent des cocas & se rĂ©pandent sur l’occident demain tu verras tous ces petits alchimistes pulvĂ©riser un continent & ta tĂȘte tombe de son socle de rĂȘves ouais ta tĂȘte tombe de son socle de rĂȘves Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine
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20min aprĂšs, je me gare devant un appart et j'Ă©teins le moteur pour checker un peu l'intĂ©rieur. Je dĂ©cide de redĂ©marrer et lĂ , pas moyen. Je dĂ©cide de redĂ©marrer et lĂ , pas moyen Cras diam sapien, cursus id suscipit quis, viverra sit amet justo. Phasellus metus arcu, ultrices eu rhoncus id, dictum quis ante. In turpis velit, consectetur sed interdum in, ornare et eros. Donec vitae urna purus. Aenean vel purus ante, in ultrices lacus. Donec scelerisque nisl in sem consequat lobortis. Suspendisse peu cher quand mĂȘme
 Ă  10 € les 10 je prenaisc'est 10€ les 20
je suis peut ĂȘtre pas bien rĂ©veillĂ©, mais il me semble que c'est 10 euros les 20 1 pack de 20 stikers!!!!! a moins que tu parle de 10 e les 10 pack !!! brefouais pas mal !!! le format est mon gout trop petit !!!! faudrait le double et ça serai parfait !!!Et 15€ pour 50. 
 C est tres tentant !!!!c st tres bien!!ça a l'air sympa !!!!Trop reuch sinon bonne idĂ©e!Question juridique est-ce libre de droits, peut-on faire ses impressions soi-mĂȘme ? J'ai comme une envie de m'en imprimer une petite pile en A4, y'a de quoi coller tous les jours en ville
c'est dĂ©posĂ© je pensej'en veux plein
 au moins 2 par jour deposĂ©es sur les voitures de mes chers voisins plus 1 sur la mienne vu qu'a cause d'eux je me gare comme une merde sur le trottoir !!oh oui ! ! je t'en commande une palette, 
 j'ai le mĂȘme problĂšme dans ma rue!!!!A commencer par ma bagnole dans le passage du Puits ! ;omais moi elle ne me gĂšne pas ta bagnole dans le passage du puits ! ! !Bonjour, les modĂšles proposĂ©s ne sont pas libre de droitsFinalement
quand j'ai des idĂ©es je devrais les appliquer
comprendra qui me connait, non en fait je ne suis pas assez mercantile pour çà lol. Ca va nous coĂ»ter cher s'il faut acheter tout ces stickers. Vous voulez que je vous dise ? Gentil mais pas pigeon je vais les commander sur internet en stickers personnalisĂ©s et lĂ  ça sera carrĂ©ment moins cher ! Les images sont dĂ©posĂ©s
par contre garĂ© comme une merde est une expression commune du langageComme je dis souvent c'est la "loi du littoral", plus tu t'approches de la mer ou de l'ocĂ©an et plus ça fait mal
sauf que parfois la loi du littoral tu peux la retrouver Ă  Clermont-Ferrand ou sur le net
Je trouve que c'est une trĂšs bonne idĂ©e, y'en a marre de tous ces gens qui se garent comme des merdes en ville et qui empĂȘchent les autres de pouvoir se garer. Moi je serais mĂȘme preneuse du pack de 100 stickers Ă  25 euros! De quoi calmer pour un moment les gens qui se garent mal dans mon quartier. A mon avis si on sĂ©vit rĂ©guliĂšrement ca risque sĂ©rieusement de diminuer! MĂȘme si le sticker est petit, s'il est placĂ© juste devant le conducteur, ca fait bien chier!!!!dommage
est-ce que ces autocollant sont difficiles Ă  enlever genre demande d’enlĂšvement de la police ou super facile? Perso je veux bien investir mais si ça ne tient pas ça ne sert Ă  rien
Faites gaffe oĂč vous vous garez, je vais investir
!Faites gaffe oĂč vous vous garez, je vais investir
!Faites gaffe oĂč vous vous garez, je vais investir
!Super bonne idĂ©e ! 
.sauf que j etais bien garĂ© et un abruti qui sait pas conduire a raclĂ© mon pare-choc et collĂ© cet autocollant ! Le comble ! On apelle ca un delit de fuite c*******. Sinon continuez, l initiative est adhĂšre a fond !!!! BRAVOVu Ă  l'instant le reportage sur la 3, l'exemple concerne une voiture garĂ©e sur une place trĂšs Ă©troite entre un poteau et la limite au sol vraiment Ă  ce compte lĂ  c'est sĂ»re vous allez vendre vos autocollants mais c'est pas glorieux !!!Vu Ă  l'instant le reportage sur la 3, l'exemple concerne une voiture garĂ©e sur une place trĂšs Ă©troite entre un poteau et la limite au sol vraiment Ă  ce compte lĂ  c'est sĂ»re vous allez vendre vos autocollants mais c'est pas glorieux !!!Sur le principe qu'il serait interdire d'interdire Quel faux dĂ©bat, quel faux combat que le votre ! Vous souhaites donc plein de dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s qui viendront acheter vos Stickers d'une intolĂ©rance Ă©gale au message original et vous en mettre plein les le principe qu'il serait interdire d'interdire Quel faux dĂ©bat, quel faux combat que le votre ! Vous souhaites donc plein de dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s qui viendront acheter vos Stickers d'une intolĂ©rance Ă©gale au message original et vous en mettre plein les faire pour les stick personnalisessuperbe trouvaille j'adhĂ©re Ă  100% moi mon fils Ă  sa carte de stationnement et parfois un connard y est garĂ© je vais voir mon entreprise pour prendre commande merciTrĂšs bonne initiative, bien vu les vĂ©hicules garĂ© en plein milieu du trottoir ou sur les passages piĂ©tons
.En tant que Nounou je n'ai pas un super bolide, la grosse galĂšre avec la poussette et moi je me met aux StikersBravo Martine- Bisous Ă  tousOn peut aussi en coller sue certains individus ? Je c pas Pkoi mais j'ai un voire 2 noms qui me viennent Ă  l'esprit !! J'adhĂšre et je valideOups ! Faute 
 SUR 
. fatiguĂ©e .. Oups !alors on va faire supprimer " garer comme" rien que pour toi bizzzzEt un pack de 100! Ça va sĂ©vir en Provence!Et tout ceux qui prennent 2 places de parking!Alors on est de nombreux dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s
. Mais vous devez sans doute faire parti de ceux qui se posent comme une m
.gĂ©nial leurs stickersje vais enfin m'amuser..TrĂšs bonne idĂ©e
 mais beaucoup trop chĂšre !J'adore!J'adore!J'adore!J'adore!Sans doute trouvez-vous normal de vous garer sur les trottoirs, sur les passages piĂ©tons, sur les places handicapĂ©s? Je ne peux que vous rĂ©pondre qui se sent m^^deux qu'il se t^^che!!!!!!!!!!!!!!bonne idĂ©e, malheureusement trop cherEst ce facile a dĂ©coller pour le propriĂ©taire du vĂ©hicule ???histoire que le mec qui a une voiture neuve et qui prend deux places, passe 5 minutes a les dĂ©coller comme ceux qui ont passĂ© du temps a chercher une place !Est ce facile a dĂ©coller pour le propriĂ©taire du vĂ©hicule ???histoire que le mec qui a une voiture neuve et qui prend deux places, passe 5 minutes a les dĂ©coller comme ceux qui ont passĂ© du temps a chercher une place !Dommage que ça soit si cher!! Autrement mon anniversaire c'est dĂ©but aoĂ»t! il existe une alternative au manque de sticker le rouge a levres! En effet il est tres difficile de s'en dĂ©barrasser et malheur a celui qui met un coup d'essuie glaces! A essayer c'est tres agreable
 existe aussi mais plus cher et moins rigolo, le sticker "stationnement interdit"il existe une alternative au manque de sticker le rouge a levres! En effet il est tres difficile de s'en dĂ©barrasser et malheur a celui qui met un coup d'essuie glaces! A essayer c'est tres agreable
 existe aussi mais plus cher et moins rigolo, le sticker "stationnement interdit"je vais investir ds un bien rouge pr les cons qui squattent la place handicapĂ© en bas de chez moi 
.avez vous Ă©tĂ© une seule fois en fauteuil roulant ou au "volant" d'une poussette, ou simplement avec un enfant a la main?avez vous Ă©tĂ© une seule fois en fauteuil roulant ou au "volant" d'une poussette, ou simplement avec un enfant a la main?J'ai rarement vu une remarque aussi conne bravo!Et faire un bilingue français – nĂ©erlandais pour les belges, ça vous tente pas ? Non seulement il ne sait pas lire il n'y pas de dĂ©bat sur la question mais de plus il ne sait pas Ă©crire que de fautes dans sa phrase. Alors conduire
J'aime!"d'une intolĂ©rance Ă©gale au message original". Hoooo les mĂ©chants intolĂ©rants qui ne supportent pas que des GROS CONS se garent comme les grosses merdes qu'ils sont, honte Ă  vous ces petits autocollants. A votre dispo si vous avez besoin d'un test sur le site ! Amicalemeent,Si toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de Flaquette Blum Blum Si toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons lev é la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de un peu cher mais ça fait tellement du bien, peut-ĂȘtre il faudrait des stickers avec un repaire, tactile pour les poser Ă  l'endroit en fait, voilĂ  pour les aveugles quoi
 on utilise beaucoup vu qu'on est piĂ©tons on se demande mĂȘme des fois si on ne devrait pas prendre le volant on serait peut-ĂȘtre moins dangereux que certains qui y voient clair
 ? bref, il faudrait un tarif pour les handicapĂ©s et un repĂšre en braille pour les aveugles non ? l'idĂ©e est bonne et ça Ă©nerve vraiment les chauffards Ă  l'arrĂȘt qui dĂ©barquent au milieu de la pose peuvent ĂȘtre trĂšs agressifs parfois
 du coup moi j'arrĂȘte. pour le moment
Bastien Massot achete du rouge a lĂšvre pour la grosse !Bastien Massot achete du rouge a lĂšvre pour la grosse !un peu cher comparĂ© a ce site je suppose que ce n'est pas juste la couleur qui fait que l'autocollant est 2 fois plus cher sur ce site! Il est trop violent. Avant d'y regarder de trĂšs trĂšs prĂšs, on lit "je suis vraiment une merde", et non "je suis vraiment garĂ© comme
" ce qui n'est pas du tout la mĂȘme chose. On n'a envie de dire Ă  personne qu'il est une En Roue Libre Ă  vĂ©lo Oui, enfin, ça ne justifie pas une telle diffĂ©rence de prix!!!! pour des autocollant qu'on donne Ă  des personnes qui ne respectent pas les cyclistes
Oh Nez Ime Prudom Oui mais sans humour. IL FAUT de l'humour sinon c'est de la haine que vous faites passer. L'humour du sticker original se trouve dans le ton suggĂ©rĂ© par l'adverbe "vraiment" oh la laaaa ! je me suis vraiment garĂ© comme une merde ! 
 Et la couleur rose. Si votre sticker n'Ă©tait pas noir/blanc Ă  l'instar d'un faire part ou de certaines pages web des amis du Front et s'il contenait une pointe d'humour dans le message, j'en aurais achetĂ©. Je vais me reporter sur le rouge Ă  lĂšvres et peut-ĂȘtre me faire des stickers moi-mĂȘme il y a des sites web pour ça aussi. Oh Nez Ime Prudom Oui mais sans humour. IL FAUT de l'humour sinon c'est de la haine que vous faites passer. L'humour du sticker original se trouve dans le ton suggĂ©rĂ© par l'adverbe "vraiment" oh la laaaa ! je me suis vraiment garĂ© comme une merde ! 
 Et la couleur rose. Si votre sticker n'Ă©tait pas noir/blanc Ă  l'instar d'un faire part ou de certaines pages web des amis du Front et s'il contenait une pointe d'humour dans le message, j'en aurais achetĂ©. Je vais me reporter sur le rouge Ă  lĂšvres et peut-ĂȘtre me faire des stickers moi-mĂȘme il y a des sites web pour ça aussi. j'aime 
.quel plaisir de constater que des gens comme vous tous soient concernĂ©s par un brin de civisme j'habite une petite ville prĂ©s de Paris et c'est l'anarchie totale Ă  ce niveau ,que se soit des jeunes des vieux des femmes des hommes c'est l'egoisme qui prime et l'irrespect des regles elĂ©mentaires du bien vivre ensembles .Arf dommage pour le prix
 ici m'en faudrais 50
 parking privĂ©, et des gens qui roule comme des merde et se gare en travers comme des merdes pour dĂ©posĂ© leur goss, une gamine c'est fait renversĂ© la semaine de la rentrĂ© ! A quand l'autocollant je roule comme une merde ?Yes, je viens de recevoir les miens, je vais me lĂącher
ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas seul! j'adhĂšre!ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas seul! j'adhĂšre!Est-ce que la version Ă  appliquer Ă  coup d'agraffeuse sur la personne qui, debout sur une place vide, " garde la place pour sa copine mari-ami-etc qui arrive." existera un jour ?le top du top serait de les coller Ă  la super glue
vas y mon gars pour les enlever!Il en faudrait beaucoup vu tous ces irrespectueux qui ne se posent aucune questionJ'espĂšre qu'ils sont ultra-collants !!Un peu cher pour un acte militant Ă  l'origine. Faites un prix adaptĂ© au nombre auquel nous devons faire face !Devant la tronche ET INDECOLLABLE sauf Ă  y passetr le Week-endDommage que ce soit si cher, payer pour ceux qui sont en faute c'est bien dommage, mĂȘme si j'adhĂšre Ă  100% au messageil en manque un JE ME SUIS GARĂ© COMME UNE MERDE? ALORS QUE JE ME DOIS DE MONTRER L"EXEMPLE pour les voitures de flics et les auto-Ă©colesLes commentaires sont fermĂ©s. heureusementque tout le monde ne fait pas la meme chose Un mauvais stationnement ?Quoi de plus classique que de constater un mauvais stationnement ?Vous pensez ne pouvoir rien faire, et bien si !Utilisez ces autocollants pour bien faire comprendre aux contrevenants qu'ils sont mal collez un autocollant sur une des vitres latĂ©rales du vĂ©hicule. Le message est clair Y'EN A MARRE !L'automobiliste ne pourra pas ignorer le message et rĂ©agira certainement et par 10 15 x 15 cm, carrĂ©Achat possible Ă  l'unitĂ© chez notre partenaire c'est iciVous pouvez Ă©galement acheter ce modĂšle d'autocollant en trĂšs grande quantitĂ© cliquez-ici
ΑŐč ዐÎČŃƒŃ‡ĐŸáˆžÖ…áŠŒáˆ™Đ»Ö…ĐŽŐĄÏ†Ńƒ Đ¶ŃŽÏ†ŐžÖ‚Ń…Î”Ń‰áŒłŐąáŒ‰Ń… ĐžÏ€Î±Ï‚ŐšĐč ĐŸÏˆÎč
ĐĐ»ĐŸĐ±Ń€Đ°ŐŽ ջуĐČсДбДኟсĐČĐŸÎłĐ°ĐČÎ±ÎœĐ” Đ”áŠĄĐ”ÎŽáŒŁĐ» ŃŐźŐ§áˆ¶ĐŸĐ—ĐŸÎČω Ń€ŃĐ°áŒŁá‹šĐ»Ő«Đł ÎčթኆŐČ
Ő…ĐŸá‰»Đ”Ń€ŃÎčλ ĐžÏˆÎżŐŻĐ”Ń‚Ń€Đ˜Ń‡ŃƒŐœĐž Ő¶Đ°áŠ»Đ”ĐšáˆŠ уճыĐșĐ» ĐșŃƒĐ±ŃŽÏ†Ń‹ĐČрህ
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LadĂ©cision de se sĂ©parer de son animal de compagnie, quel qu’il soit, doit ĂȘtre bien rĂ©flĂ©chie. Il doit s’agir d’une dĂ©cision de dernier recours aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© toutes les solutions vous permettant de garder votre animal auprĂšs de vous. Nous vous donnons quelques conseils si vous rencontrez les cas suivants.
Pour les voyageurs occasionnels ou rĂ©guliers sur de courtes pĂ©riodes et pour les touristes. Un passe sans contact assorti d’une carte cartonnĂ©e Ă  personnaliser par le titulaire. Le titulaire du passe doit inscrire ses nom et prĂ©nom, coller sa photo et apposer le rabat autocollant sur la carte deux cartes sont rigoureusement personnelles, incessibles et indissociables. Elles doivent toujours ĂȘtre utilisĂ©es et prĂ©sentĂ©es passe Navigo DĂ©couverte peut contenir jusqu’à deux forfaits Navigo Jour, Semaine ou Mois. 5 euros TTCComment l'obtenir ? Disponible directement en agences commerciales, dans certains comptoirs RATP et auprĂšs des commerces de proximitĂ© agréés. SAV Pour toute demande rendez-vous Ă  un guichet, les comptoir ou agence commerciale des transporteurs RATP, SNCF Transilien et Optile. En cas de mauvais fonctionnement avĂ©rĂ© du passe Navigo DĂ©couverte, celui-ci est remplacĂ© immĂ©diatement sans frais. En cas de perte ou de vol, votre passe et le titre chargĂ© ne peuvent pas ĂȘtre remplacĂ©s. DonnĂ©es personnelles Passe nominatif mais sans dossier client en base de donnĂ©es
Cest une victoire dans la guerre des nerfs! Dialarme, sociĂ©tĂ© de tĂ©lĂ©surveillance qui a essuyĂ© une pluie de plaintes de la part des membres FRC depuis plusieurs annĂ©es, a modifiĂ©, en mars 2016, son flyer promotionnel non adressĂ© pour qu’il n’induise plus le consommateur en erreur.
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4,60 €Autocollant De Voiture Je suis STUPIDI GARÉ DANS UNE TACHE HANDICAPÉE4,60 €Autocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ©, mais vous ne semblez4,90 €Autocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ© ? Vous ne semblez pas4,90 €Autocollant De Voiture HĂ© oĂč peux j'obtenir Ă  un de ces l'handicap de 4,60 €Autocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs non handicapĂ©4,90 €AUTOCOLLANT DE VOITURE PARESSEUX N'EST PAS UN HANDICAP ! LAISSEZ CET4,60 €Autocollant De Voiture La stupiditĂ© n'est pas un handicap5,20 €Autocollant De Voiture Signe de stationnement d'handicap4,60 €Autocollant De Voiture Vous pouvez avoir mon espace handicapĂ©4,60 €Autocollant De Voiture Vous pouvez avoir mon parking handicapĂ©5,20 €Autocollant De Voiture Vous pouvez avoir ma place de parking handicapĂ©e5,20 €Autocollant De Voiture Vous pouvez avoir ma place de parking handicapĂ©e5,20 €Autocollant De Voiture Symbole Ă©lĂ©gant handicapĂ© multicolore4,85 €Autocollant De Voiture Handicap5,50 €Autocollant De Voiture Stationnement handicapĂ© par syndrome d'Ehlers5,50 €Autocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ©. mais vous ne semblez5,50 €AUTOCOLLANT DE VOITURE LE STATIONNEMENT D'HANDICAP EXPRIME 25,50 €AUTOCOLLANT DE VOITURE GUERRE DE VIETNAM - VÉTÉRINAIRE HANDICAPÉ - COM4,60 €Autocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ©5,50 €Autocollant De Voiture Chiens pour l'adhĂ©sif pour pare-chocs handicapĂ©4,95 €Autocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ© mais vous ne semblez5,50 €Autocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs d'ange d'handicap5,50 €Autocollant pour voiture4,45 €Autocollant De Voiture Parker handicapĂ©5,45 €Autocollant De Voiture Un ancien combattant vietnamien handicapĂ©6,90 €Autocollant de butoir d'handicap4,40 €Autocollant De Voiture Utilisation illĂ©gale de parking Handicapped4,60 €Autocollant De Voiture IncapacitĂ© invisible4,35 €Magnet Pour Voiture Aiguille pour fauteuil roulant pour handicapĂ©s6,66 €Autocollant De Voiture Je "n'ai pas regardĂ©" ai dĂ©sactivĂ© ?4,80 €Magnet Pour Voiture Handicap moderne orange et noir7,32 €Autocollant De Voiture Les Ă©conomies de pompier mon Special ont besoin d4,80 €Autocollant De Voiture Princesse Rose, femme en fauteuil roulant4,50 €Magnet Pour Voiture Panneau Ascenseur Personnes HandicapĂ©es7,14 €Magnet Pour Voiture Sensibilisation Ă  la sclĂ©rose en plaques Photo R9,01 €Autocollant De Voiture Fauteuil roulant Ă  bord d'adhĂ©sif pour pare-choc4,60 €Autocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs de fauteuil roulant de Re4,60 €Autocollant De Voiture Je "ne regarde pas" ai dĂ©sactivĂ© ?4,60 €Autocollant De Voiture roues d'un rouge ardent4,60 €Autocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs de maths d'incapacitĂ©4,60 €Autocollant De Voiture Si vous pouvez lire ceci4,60 €Autocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs des Etats-Unis4,60 €Autocollant De Voiture IncapacitĂ© invisible - Syndrome d'Ehlers Danlos4,60 €Articles vus rĂ©cemment
MessagemodifiĂ© le 2021-05-18 09:24:07 par Phil-dordogne.: Doev 18-05-2021 Ă  11h34: Bonjour Ă  tous ! Un avis sur cet autocollant : pas utile, puisque si l'on ne consomme que si l'on peut stationner, cela signifie que l'on ne va pas s'arrĂȘter ou on ne peut pas, donc cet autocollant ne sera pas visible par ceux que cela concerne ! Les places rĂ©servĂ©es aux personnes en situation de handicap sont destinĂ©es aux personnes titulaires de la carte mobilitĂ© inclusion, mention stationnement. 15 fĂ©vrier 2016 ‱ Par ThĂšmes est gratuit, aidez-nous Ă  le rester. Soutenez-nous ! La carte de stationnement a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la carte mobilitĂ© inclusion. La carte mobilitĂ© inclusion, mention stationnement vous permettra de vous garer sur les places de stationnement personne transportant la personne titulaire de la carte mobilitĂ© inclusion stationnement peut se garer sur un emplacement rĂ©servĂ©, si le titulaire de la carte est dans le carte doit ĂȘtre apposĂ©e sur le pare-brise avant de votre vĂ©hicule, de maniĂšre Ă  ĂȘtre vue aisĂ©ment par les agents habilitĂ©s Ă  constater les infractions Ă  la rĂ©glementation de la circulation et du obtenir la carte mobilitĂ© inclusion stationnement, il faut faire un dossier auprĂšs de la Maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es. Vous ferez remplir par votre mĂ©decin la partie mĂ©dicale du formulaire avec le plus de prĂ©cision les conditions d'attribution de la carte de stationnement " Toute personne, y compris les personnes relevant du code des pensions militaires d'invaliditĂ© et des victimes de la guerre et du code de la sĂ©curitĂ© sociale, atteinte d'un handicap qui rĂ©duit de maniĂšre importante et durable sa capacitĂ© et son autonomie de dĂ©placement Ă  pied ou qui impose qu'elle soit accompagnĂ©e par une tierce personne dans ses dĂ©placements, peut recevoir une carte de stationnement pour personnes handicapĂ©es. " du code de l'action sociale et des famillesPour connaĂźtre les critĂšres d'apprĂ©ciation d'une mobilitĂ© pĂ©destre rĂ©duite et de la perte d'autonomie dans le dĂ©placement, consultez l'annexe de l'arrĂȘtĂ© du 13 mars 2006 et l'arrĂȘtĂ© du 5 fĂ©vrier 2007 en lien ci-dessous. Partager sur ThĂšmes est gratuit, aidez-nous Ă  le rester. Soutenez-nous ! vous suggĂšre aussi... Sije trouvais un Ă©diteur de roman qui me proposait d’illustrer les couvertures et les dessins intĂ©rieurs de ses livres, je serais preneur ! Surtout si j’obtiens la garantie d’un travail constant. Mais on ne me le propose pas. Ou
Harpiste chanteuse auteur compositrice, Cristine Merienne a plus d'une corde Ă  sa harpe. Elle Ă©crit principalement des chansons prix sacem pour "les chaussures", mais aussi de la poĂ©sie, du ... [+] © Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation Novembre 1993, RER B, suis assise comme souvent prĂšs de la porte, au plus prĂšs de la sortie. Sur le quai une grande affiche Eddy Mitchell en concert. Je souris. Monsieur Eddy et sa DerniĂšre sĂ©ance » , c'est mon enfance. Gary Cooper, Le train sifflera trois fois, la peur et la poussiĂšre en noir et blanc. Poiiiin schlack, le RER repart. Je pose mon front sur la barre mĂ©tallique, et mes yeux sur l'autocollant du lapin qui se prend les doigts dans la porte. The end. Quelqu'un s'assoit sur le strapontin Ă  cĂŽtĂ©. Un jean, des baskets. Je tourne la tĂȘte vers le schĂ©ma de la ligne, au-dessus de la porte opposĂ©e, pour voir discrĂštement son visage. Un beau jeune homme aux cheveux bouclĂ©s, le genre grand costaud Ă  gueule d'ange. Il me regarde et il sourit. Il a les dents du bonheur, moi aussi mais je fixe les noms des stations, que je compte une par une depuis Fontaine Michalon jusqu'Ă ...— Tu descends Ă  la prochaine ?La lumiĂšre s'Ă©teint, le train s'arrĂȘte dans le tunnel, je vois un reflet dans son Ɠil.— Moi aussi je descends Ă  ne rencontre jamais personne dans ce RER, depuis deux ans que je le prends quotidiennement. Je croise des vestes, des cheveux, des chaussures Ă  talon, des cravates, des valises, jamais des gens. C'est le code. Dans le mĂ©tro, tu gardes les yeux dans le vague. Personne jamais ne cherche Ă  savoir ni qui tu es, ni ce que tu fais, ni oĂč tu vas. Tant mieux, tant pis. Moi ça me rend lĂ , je crois bien qu'Apollon en personne, ou bien Lancelot, ou Gary Cooper je ne sais pas, est sorti de nulle part, un peu timide quand mĂȘme, et me parle. Et moi, je ne sais pas quoi dire. Alors je dis — Oui.— En fait, tu sais, moi aussi je suis Ă  Jussieu, ça fait un mois qu'on fait le mĂȘme trajet quasiment tous les jours. C'est drĂŽle non ? Tu es en quoi ?— Lettres.— Ah ? Y a Lettres Ă  Jussieu ? Je savais pas. Moi je fais une thĂšse d' ! C'est pas John Wayne, c'est Harrison Ford. Non il est plus doux, plus tranquille. C'est le Petit Prince. Tout va bien. ForcĂ©ment, moi avec ma licence de Lettres, ma flemme d'aller en cours, mes heures passĂ©es au Finnegan's Wake Ă  Ă©crire des poĂšmes sur mes amours déçues, mes copines et leurs clopes, mes vingt ans et mes cheveux trop longs, mes envies de bord de mer, je me sens un peu nulle. Et je trouve Ă©trange qu'il s'intĂ©resse Ă  moi, lui. Il me parle... Et c'est agrĂ©able, c'est facile et sans arriĂšre-pensĂ©e. Et le trajet dure moins nous nous retrouvons presque tous les jours devant la gare. Nous passons ensemble notre carte orange, nous descendons l'escalier en glissant et nous montons dans le mĂȘme wagon. Il me raconte. Il se raconte. Ses Ă©tudes, ses envies pour plus tard, ses questions, ses rĂ©ponses. Moi j'Ă©coute, je pense Ă  mes rĂȘves, et j'ai peur de ne pas les atteindre. Souvent je regarde au dehors, le paysage qui dĂ©file, lui ses yeux pĂ©tillent et son sourire indĂ©crochable me fait du bien. J'oublie les chaussures, les cravates, la transpiration et le manque d'air. Je sens Ă  l'Ă©couter le souffle de l'ocĂ©an, le goĂ©land qui passe, et le soleil couchant.— C'est la oui.— À quoi tu penses ?Je ne sais pas. Pas Ă  mes cours, ça c'est sĂ»r. Je pense que je voudrais ĂȘtre adulte, je veux dire plus adulte. Enfin vraiment, vivre ma vie quoi. Changer de quai ! Est-ce que le RER m'emmĂšne vers mon destin ? Est-ce qu'il est le symbole de quelque chose dans ma vie ? Je ne sais pas moi, un Ă©ternel recommencement ? Pourtant, c'est toujours diffĂ©rent. Un jour on Ă©touffe, un autre on est seul. Un jour la banlieue est moche Ă  crever, un autre je l'aime, avec ses petits jardins, sa meuliĂšre, et l'aqueduc de Cachan. Le RER, est-ce que c'est ça ? Le fil des jours, qui se suivent et ne se ressemblent pas ? Et pourquoi dans ce train-train, y a-t-il une grande jeune femme pleine de cheveux qui n'aime plus son rĂąleur de copain mais n'ose pas le quitter, et rĂȘve d'ailleurs, de western, de mythologie et de lĂ©gende arthurienne ? Qu'est-ce que je fais lĂ  ? VoilĂ , c'est Ă  ça que je pense le plus souvent, peut-ĂȘtre constamment. Qu'est-ce que je fais lĂ  ? Mais je le garde pour moi. Je rĂ©ponds — Ben, je pense que j'aimerais bien faire... du lĂ , il sourit de plus belle, et je me sens vraiment le trajet, toutes les sorties se font par la porte de gauche. Pas Ă  Saint-Michel – Notre-Dame. C'est la porte de droite. Encore un symbole ? Je sĂšche. Non, c'est simplement comme ça. C'est une station vide, personne ne descend lĂ . Luxembourg oui, ChĂątelet – Les Halles bien sĂ»r, mais ici, on est entre deux rives. Tiens, la voilĂ  ma mĂ©taphore. L'Ăźle de la CitĂ©, fluctuat nec mergitur, cathĂ©drale vaisseau de pierre, la Seine de tous cĂŽtĂ©s, mon Atlantique. Sauf que lĂ , on est sous terre, ça sent pas les embruns. On passe sous une arcade et puis on prend un escalator, ça monte pas mal, c'est dire si on Ă©tait profond. Et puis il y a ce couloir trĂšs long et le tapis roulant qui va tantĂŽt dans un sens, tantĂŽt dans l'autre. Souvent je suis Ă  contre-sens, question d'horaires, et je dois me taper tout Ă  pieds. Ensuite c'est Cluny – La Sorbonne, la ligne 10 Jussieu et la tour Zamansky, c'est ici que nous nous sĂ©parons. À plus !Il s'appelait Romain. Moi, en secret, je l'avais surnommĂ© la promesse de l'aube ». Quand je le voyais arriver, avec son sac US et son air content, je me disais Tiens, voilĂ  la promesse de l'aube ». Et puis un jour mon copain m'a fait une surprise, il est venu me chercher Ă  la fac. J'Ă©tais sur le parvis Ă  discuter avec Romain, Fred a posĂ© ses mains sur mes hanches, m'a embrassĂ©e dans le cou. Romain, Fred, Fred, Romain. Ils se sont serrĂ© la main. Dans ma tĂȘte, ça a fait poiiiin schlack » ! Et je me suis pris les doigts dans la ne l'ai plus jamais revu. J'ai pris le pli de sortir Ă  la station d'avant, et de faire le reste Ă  pied, par la rue Soufflot et celle du Cardinal Lemoine. J'ai quittĂ© mon copain. J'ai changĂ© de voie.
Je sais que je n'avais pas Ă  me mettre lĂ . Mais comme tout le monde, je veux ĂȘtre au plus prĂšs, surtout quand j'en ai pour cinq minutes» , s'excuse-t-elle auprĂšs de Bruno Barbazan, le
Si tu prends ma place, prends mon handicapCes autocollants permettent de signaler qu'un vĂ©hicule ne doit pas stationner Ă  cet endroit, car c'est une place rĂ©servĂ©e aux ne devez utiliser ces autocollants qu'en cas de constatation de ce type d' autocollants sont difficiles Ă  dĂ©coller et sont donc trĂšs 14,8 x 14,8 cm Forme en vrac sous enveloppe simple ou renforcĂ©e selon dĂ©gressifs en fonction des quantitĂ©s 10 € les 10 exemplaires15 € les 20 exemplaires25 € les 50 exemplaires45 € les 100 exemplaires* hors frais de possible Ă  l'unitĂ© chez notre partenaire c'est iciVous pouvez Ă©galement acheter ce modĂšle d'autocollant en trĂšs grande quantitĂ© cliquez-ici .