đź Autocollant Je Me Gare Ou Je Veux
Marquagede place de parking Forme T Durable, autocollant, paq. 10 unités. Réf : 11.154.153. Pour la signalisation des zones dangereuses, des emplacements, des trottoirs, etc. Antiabrasif et résistant. Symbole autocollant pour l'application aux sols à l'intérieur.
Depuis le dĂ©but du dĂ©confinement, les sols de gares se sont transformĂ©s en jeu de pistes, avec des cercles, des croix, des bĂątons et des chevrons qui guident les voyageurs en les empĂȘchant de trop s'approcher les uns des autres. "Ce qu'on voulait, c'Ă©tait donner un vocabulaire trĂšs simple, avec des signes trĂšs simples, et qui fonctionne dans nos gares", rĂ©sume Carole Tabourot, directrice de l'expĂ©rience clients de SNCF Gares & Connexions. La SNCF, comme les autres opĂ©rateurs de transports, a longtemps plaidĂ© pour que le port du masque permette de s'affranchir des rĂšgles de distanciation Ă bord des trains et dans les gares. Mais le Premier ministre Edouard Philippe a douchĂ© ses espoirs, en annonçant le 28 avril comment la France serait dĂ©confinĂ©e Ă partir du 11 mai avec une distanciation obligatoire dans les transports publics, en plus du masque obligatoire. SNCF Gares & Connexions a immĂ©diatement constituĂ© une brigade de choc avec l'agence d'architecture maison Arep pour inventer une signalĂ©tique de crise, destinĂ©e Ă ĂȘtre dĂ©ployĂ©e dans les zones d'embarquement, sur les quais, sous les panneaux d'affichage, devant les boutiques et les automates... En 48 heures chrono, et en tĂ©lĂ©travail. Une petite rĂ©volution quand on est habituĂ© Ă palabrer devant des plans Ă©talĂ©s sur des tables, raconte Isabelle Le Saux, responsable du "designlab" d'Arep, une structure participative destinĂ©e Ă repenser les espaces des gares, qui a Ă©tĂ© mise Ă contribution. Des passagers sur les quais Ă la gare Montparnasse Ă Paris, le 12 mai 2020 suivent les marquages au sol de distanciation sociale AFP/Archives - Thomas SAMSON "Il fallait que ce soit trĂšs intuitif. On a dĂ©fini un vocabulaire trĂšs, trĂšs simple avec ce cercle qui permet de dire +j'attends ici+, cette croix qui indique ce qui n'est plus en usage aujourd'hui, cette barre qui fait s'arrĂȘter et les flĂšches/chevrons pour circuler", explique cette spĂ©cialiste du design. "Ces quatre signes combinĂ©s les uns aux autres permettent de rĂ©pondre aux diffĂ©rents cas d'usage", ajoute-t-elle "+Je me pose lĂ +, +je circule+... Le rond avec le trait pour +je me pose lĂ et j'attends qu'une place se libĂšre devant mois dans la file d'attente+, et aussi les lignes Ă ne pas franchir". - "L'idĂ©e, c'est d'accompagner" - "C'est un peu comme un Lego", s'amuse Carole Tabourot. Son Ă©quipe a ajoutĂ© quelques pictogrammes pour dĂ©signer un train, un guichet, ou montrer qu'il faut appuyer avec son coude sur un bouton d'ascenseur. Existent aussi quelques petits personnages rassurants que l'on peut ajouter au besoin. Les chefs de gare ont reçu des "kits de distanciation physique", des petits catalogues expliquant comment dĂ©ployer cette signalĂ©tique sur place, avec les espacements Ă respecter, les contraintes techniques, les diffĂ©rents stickers proposĂ©s, etc. Ils ont dĂ» commander les dizaines de milliers d'adhĂ©sifs antidĂ©rapants nĂ©cessaires, avant de les mettre en place. Le cahier des charges prĂ©voit notamment 1,5 mĂštre entre chaque symbole. Il a par exemple fallu une semaine pour Ă©quiper la Gare de Lyon, Ă Paris, tĂ©moigne sa directrice Priscille Garcin. "Ce qui a Ă©tĂ© le plus long, c'Ă©tait les quais" oĂč les autocollants ne suffisaient pas, dit-elle. "On est allĂ© chercher un prestataire qui fait du marquage sur les routes de maniĂšre Ă ce que ça soit plus efficace. Sur les quais, c'est vraiment de la peinture longue durĂ©e!" Marquages au sol Ă la Gare Montparnasse Ă Paris, le 12 mai 2020 AFP/Archives - Thomas SAMSON "Un des Ă©pidĂ©miologistes qui nous a accompagnĂ©s nous disait que le fait de contenir la maladie en dĂ©confinement va aussi se jouer sur l'Ă©quilibre entre la contrainte qu'impose cette Ă©pidĂ©mie et l'acceptation sociale", relĂšve Carole Tabourot. D'oĂč le choix du blanc dominant dans la signalĂ©tique de crise, l'absence de couleurs fortes. "L'idĂ©e, c'est d'accompagner", renchĂ©rit Isabelle Le Saux. Surtout pas de panneaux de sens interdit, donc, pour ne pas stresser les gens. Sur le terrain, les agents de la SNCF peuvent de toute façon remettre les voyageurs Ă©garĂ©s dans le sens des flĂšches tracĂ©es au sol. Y a-t-il eu des ratĂ©s? "Mais sĂ»rement!", rĂ©pond Mme Tabourot. "SĂ»rement, et on va le rectifier Ă l'usage." SNCF Gares & Connexions promet un suivi en continu, d'autant que la frĂ©quentation des gares reprend peu Ă peu.
Jai demandĂ© Ă la police municipale de faire de mĂȘme sur le siĂšge en cuir de ma moto parce que je me garais sur un grand trottoir contre le mur. La plupart des villes s'en fichaient, celle-ci s'en moquait (malgrĂ© l'absence de places de stationnement pour vĂ©los, j'ai demandĂ© Ă l'officier oĂč se trouvait la plus proche et il a simplement haussĂ© les Ă©paules). S'ils avaient abĂźmĂ© le
Si lâon veut vraiment sortir du modĂšle dâĂ©glise du passĂ©, corrompue et fermĂ©e sur elle-mĂȘme, il faut mettre lâouverture et lâaccueil au cĆur de nos projets dâavenir. Caitlin Weaver Incroyable mais vrai je suis devenue catholique Ă cause de la Gay Pride. Caitlin Weaver Peu aprĂšs notre mariage, mon mari a Ă©tĂ© mutĂ© de New York en GĂ©orgie. Nous avons donc dĂ©mĂ©nagĂ© dans une nouvelle ville pour construire notre vie commune. Pour moi, l'Eglise ne faisait pas partie de ce nouveau plan de vie. Mon mari a grandi dans une famille catholique et mĂȘme s'il n'a jamais Ă©tĂ© trĂšs pratiquant, il voulait que nos enfants si nous en avions un jour soient eux aussi Ă©levĂ©s dans la foi. Je n'Ă©tais pas emballĂ©e par cette idĂ©e, l'Ăglise ayant toujours Ă©tĂ© associĂ©e dans mon esprit aux messes tristes et soporifiques ainsi qu'Ă l'oppression des femmes et d'autres groupes marginalisĂ©s. Or, l'ennui et la patriarchie sont mes deux bĂȘtes noires. J'Ă©tais loin d'ĂȘtre athĂ©e. Je n'ai pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans une confession en particulier, mais j'ai dĂ©couvert Dieu plus tard dans le sous-sol d'une Ă©glise, lors d'un programme en 12 Ă©tapes suivi Ă l'Ă©poque oĂč mon premier mariage battait de l'aile Ă cause de la dĂ©pendance Ă la drogue et Ă l'alcool de mon mari. J'ai mĂȘme commencĂ© Ă aller Ă la messe le dimanche, en compagnie d'un ami sobre et de sa femme. C'Ă©tait une Ă©glise non confessionnelle d'East Village, oĂč se croisaient des vieux punks repentis, des jeunes familles de toutes les origines, et mĂȘme des lesbiennes pures et dures du centre-ville. Le pasteur Ă©tait couvert de tatouages, la musique assurĂ©e par un groupe Ă©patant et la mise en scĂšne digne des confĂ©rences TED ou d'un concert de Radiohead. Quand les choses sont devenues sĂ©rieuses avec mon futur mari, je me suis mise Ă l'accompagner de temps en temps Ă la messe. Il habitait en plein centre du quartier de théùtres de Broadway, Ă New York, et frĂ©quentait une Ă©glise dans le quartier. La prestation de la chorale Ă©tait digne des concerts professionnels mais, Ă part ça, je trouvais la messe trĂšs froide et impersonnelle. J'Ă©tais aussi gĂȘnĂ©e par le manque de diversitĂ© dans la congrĂ©gation rien Ă voir avec les foules bigarrĂ©es de New-Yorkais que je croisais tous les jours dans le mĂ©tro. Rien ne me touchait dans cette expĂ©rience. Or, si j'allais Ă l'Ă©glise, c'Ă©tait pour ressentir pleinement la grĂące divine, pas pour m'acquitter d'une tĂąche qui me vaudrait des bons points au ciel. En dĂ©mĂ©nageant dans le sud des Ătats-Unis, le problĂšme ne s'est plus posĂ© pendant un temps, car nous n'avions pas d'Ă©glise sur place. Le week-end, nous Ă©tions pris par mille et une choses en essayant de construire notre nouvelle vie. Nous Ă©cumions les marchĂ©s bios, achetions des meubles, cherchions le meilleur brunch ou le meilleur Bloody Mary de la ville... Avec tout ça, pas le temps de chercher une Ă©glise! De plus, je ne pouvais pas m'empĂȘcher de penser que si nous n'avions pas rĂ©ussi Ă trouver une Ă©glise catholique qui me semble assez ouverte Ă New York, il n'y avait aucune chance pour qu'elle existe dans le Sud. J'ai prĂ©venu mon mari que je n'Ă©tais pas prĂȘte Ă frĂ©quenter un lieu oĂč mes amis gays et lesbiennes ne se sentiraient pas bienvenus. Caitlin Weaver Caitlin Weaver Une amie m'a parlĂ© d'une nouvelle Ă©glise non confessionnelle qui ressemblait apparemment Ă celle que j'avais adoptĂ©e Ă New York, avec un groupe de musique et un jeune pasteur dont les prĂȘches vous embrasent le cĆur. Un jour, alors que nous traversions un festival LGBT dans un parc prĂšs de chez nous, j'ai Ă©voquĂ© cette Ă©glise avec mon mari. Et pile, Ă ce moment-lĂ , j'ai vu un stand de cette Ă©glise. "La voilĂ !" ai-je criĂ©. "Et en plus, ils offrent des sucettes bio!" Nous avons discutĂ© quelques minutes avec ceux qui tenaient le stand et sommes repartis avec une belle brochure d'information et de dĂ©licieuses sucettes. "Qu'en penses-tu?" ai-je demandĂ© Ă mon mari. "Ăa a l'air cool, mais ils ne sont pas catholiques", a-t-il rĂ©pondu en haussant les Ă©paules. "Et ils sont oĂč, les Catholiques?" ai-je lancĂ© d'un ton agacĂ© en montrant les stands de mĂ©thodistes, de luthĂ©riens, d'Ă©piscopaliens et mĂȘme de synagogues qui s'alignaient lĂ . Mon mari n'a rien trouvĂ© Ă rĂ©pondre et nous avons continuĂ© d'avancer. "Salut les gars!" C'Ă©taient les membres du Sanctuaire de l'ImmaculĂ©e conception, une Ă©glise catholique du centre d'Atlanta. VĂȘtus de T-shirts arc-en-ciel, ils nous saluaient avec un grand sourire. AprĂšs un Ă©change chaleureux, nous sommes repartis Ă la maison avec des aimants aux couleurs chatoyantes et des T-shirts, en promettant de passer Ă la messe le lendemain, leur Ă©glise Ă©tant Ă quelques kilomĂštres Ă peine de chez nous. Le lendemain matin, nous nous sommes garĂ©s dans une rue vide d'un quartier du centre-ville, surtout connu pour ses centres d'accueil pour sans-abris et ses bĂątiments publics en ruine. L'Ă©glise se dressait fiĂšrement dans ce cadre dĂ©labrĂ©. Ă l'intĂ©rieur, nous avons Ă©tĂ© accueillis par une foule de gens qui Ă©changeaient des salutations en se serrant dans les bras. PrĂšs de la moitiĂ© de l'assemblĂ©e portait un T-shirt arc-en-ciel avec le nom de la paroisse imprimĂ© dessus. Dans cette rĂ©gion du Sud oĂč les Blancs et les Noirs se mĂ©langent peu, cette Ă©glise Ă©tait un exemple unique de mixitĂ©, avec des gens de tous les pays, de tous les Ăąges et de toutes les orientations sexuelles. Chaque rangĂ©e reprĂ©sentait Ă elle seule l'Ă©quivalent d'une rame de mĂ©tro new-yorkais l'odeur en moins. Le prĂȘtre, un type sympathique aux airs de PĂšre NoĂ«l, a Ă©voquĂ© avec passion l'amour de JĂ©sus pour toute l'humanitĂ©. Il a rappelĂ© aux paroissiens de porter leurs T-shirts au dĂ©filĂ© de Gay Pride aprĂšs la messe et de ne pas manquer le prochain repas partagĂ© spĂ©cial LGBT organisĂ© par l'Ă©glise le vendredi suivant. Le chĆur a fait vibrer les vitraux en entonnant un cantique entraĂźnant, au son duquel tout le monde a tapĂ© des mains et dansĂ©. Ă la fin de la messe, le prĂȘtre et les diacres ont quittĂ© leurs robes pour rĂ©vĂ©ler leurs propres T-shirts multicolores, et ont traversĂ© fiĂšrement l'Ă©glise sous un tonnerre d'applaudissements. Mon mari s'est tournĂ© vers moi, ahuri. "Je n'avais jamais vu ça dans une Ă©glise catholique!" "Super! Alors nous avons trouvĂ© la nĂŽtre Ă©glise", ai-je rĂ©pondu. Notre Ă©glise est unique en son genre, et c'est bien dommage. Comme beaucoup d'autres aux Etats-Unis, elle s'est vidĂ©e quand la population est partie du centre-ville pour s'installer en banlieue. Mais au lieu de fermer ses portes, elle les a ouvertes en grand pour servir ceux qui Ă©taient restĂ©s. C'Ă©tait l'une des premiĂšres Ă©glises du coin Ă aller vers les victimes du SIDA. Elle a instaurĂ© des repas hebdomadaires que le prĂȘtre et les paroissiens partageaient avec les personnes malades et en souffrance, venant surtout du milieu LGBT, de loin le plus touchĂ© par l'Ă©pidĂ©mie. Ces repas se sont poursuivis jusqu'au milieu des annĂ©es 1990. Dans la communautĂ© homosexuelle, le bruit s'est rĂ©pandu qu'il existait un endroit oĂč les gays pouvaient recevoir l'amour de Dieu comme tout le monde. Dans la pĂ©riode actuelle de scandales horribles impliquant l'Ăglise catholique, il n'est pas Ă©tonnant qu'elle compte de moins en moins de fidĂšles. Si l'on veut vraiment sortir du modĂšle d'Ă©glise du passĂ©, corrompue et fermĂ©e sur elle-mĂȘme, il faut mettre l'ouverture et l'accueil au cĆur de nos projets d'avenir. Beaucoup de Catholiques partagent cette conviction. Non seulement sont-ils horrifiĂ©s par les accusations d'agressions sexuelles qui touchent l'Ăglise, mais deux tiers d'entre eux sont pour le mariage homosexuel. Pourtant, le message vĂ©hiculĂ© par les prĂȘtres et les paroissiens reflĂšte rarement ces valeurs. C'est ce dĂ©calage profond qui cantonne l'Ăglise catholique au passĂ©. Pourtant, quand je regarde mon l'Ă©glise, je vois un avenir dont je veux faire partie. VoilĂ pourquoi vous me trouverez tous les dimanches matin Ă la messe, moi qui n'ai jamais voulu y aller. J'ai baptisĂ© mon fils ici, je m'y implique et j'ai mĂȘme collĂ© sur ma voiture un autocollant Ă l'effigie de ma paroisse. J'ai deux mariages Ă mon actif, mais c'est la premiĂšre fois que je saute le pas de l'autocollant. C'est dire si mon engagement est sĂ©rieux! Il faut se rendre Ă l'Ă©vidence, je crois que je suis devenue une ouaille de Dieu. Cette annĂ©e, en dĂ©filant Ă la gay pride avec d'autres membres de ma paroisse, je serai sans doute peinĂ©e de constater l'absence d'autres Ă©glises catholiques Ă nos cĂŽtĂ©s. Mais je serai aussi profondĂ©ment reconnaissante d'avoir trouvĂ© l'endroit oĂč je me sens bien, du moins pour l'instant, oĂč la grĂące abonde et oĂč tous sont bienvenus pour la partager. Ce blog, publiĂ© Ă l'origine sur le HuffPost amĂ©ricain, a Ă©tĂ© traduit par Valeriya Macogon pour Fast for Word. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost LIRE AUSSI Gay Pride 2018 le mot d'ordre pour la Marche des FiertĂ©s montre que la bataille de la PMA se rapproche Gay Pride 2018 Connaissez-vous tous les symboles de la culture queer?
Pourla rouille esseye du coca cola ca a l'air bĂȘte mais ca marche!!Pour la colle des plomb si tu veux attend que l'on se voiyent pour les MF et je te Detailing Esthauto, apprendre le detailing. Accueil Forums > Techniques en Detailing > Dressing et autres surfaces > Les anciennes traces des plomb! Discussion dans 'Dressing et autres surfaces' créé par El Barto,
Ca y est tous les Robins des Bois des temps modernes ont trouvĂ© la solution au parking photo Davy de GCUMQui nâa jamais fait de gros yeux et nâa pas ralenti en voyant un vĂ©hicule se garer sur une place rĂ©servĂ©e aux handicapĂ©s. Qui nâa pas attendu de voir la personne sortir du vĂ©hicule pour se dire ânon mais quelle honteâŠâ ou faire le tour de la voiture pour vĂ©rifier que le petit macaron Ă©tait bien en peut lĂ©gitimement penser quâune jeune femme juchĂ©e sur des talons de 10 cms avec une micro-jupe et 10 paquets dans les mains nâest pas Ă proprement parlĂ© handicapĂ©eâŠ. son portefeuille peut ĂȘtre par contreâŠEt lĂ situation de stress post-traumatique vous vous retrouvez dĂ©semparĂ©, vous Ă©touffez un juron et une bouffĂ©e de chaleur, vous plissez les yeux mĂ©chamment, serrez les dents et portez un regard assassin sur le contrevenant. Et parfois mĂȘme, si vous ĂȘtes vraiment Ă bout vous allez peut ĂȘtre mettre un coup de pied rageur dans les pneus⊠A partir de maintenant plus de frustration enfouie, petit sourire en coin vous attendez que le conducteur sâĂ©loigne en lui faisant un petit signe de la main et lĂ bim ! un sticker anti-violation des places handicapĂ©s GCUM en plein sur le pare-brise. Tout de suite vous respirez mieux, mieux quâun cours de yoga ou quâun bon repas gastronomique et si moi je dis ça vous pouvez me croire ! .Alors pour toutes les associations qui luttent pour le bien-ĂȘtre des personnes handicapĂ©es, GCUM sâengage ! Contactez-nous ! Ou Ă titre individuel commandez directement depuis notre boutique en de
BonjourĂ tous, suite Ă certaines de vos propositions, il y a des nouveautĂ©s concernant les fiches horaires sur la ligne J. En effet, sur certaines destinations, il faut parfois utiliser plusieurs fiches. Par exemple, Ă Conflans, il faut regarder la fiche Paris â Mantes-La-Jolie via Conflans mais aussi celle de Paris â Gisors.
Comme nous avons un jour fĂ©riĂ© cette semaine, jâai donc plus de temps pour mon dĂ©fi, et je vais attaquer par le plus difficile pour moi Les Papiers Administratifs ! Objectif de la semaine Se dĂ©barrasser des papiers qui nâont pas besoin dâĂȘtre gardĂ©s. Pour ça, je me base sur ces recommandations du Service Public. Un petit bilan Ă la fin de la semaine sâimpose! Et comme je voudrais rĂ©gler une bonne fois pour toutes le tri des papiers, je me mets des objectifs pour les mois Ă venir. Objectif mois Mai RĂ©soudre les problĂšmes Ă la source et demander Ă recevoir les correspondances par email que par courrier. Mettre en place un systĂšme de gestion de courrier. Jâai dĂ©jĂ entamĂ© une partie de ce travail il y a quelques temps jâai mis un autocollant âstop pubâ sur ma boite aux lettres et je me suis dĂ©sabonnĂ©e des ventes par correspondance. Se dĂ©sabonner de ces courriers peut ĂȘtre fastidieux, car certains demandent Ă ce que vous fassiez la demande par courrier, sans possibilitĂ© de le faire en ligne eh oui, on est en 2015 pourtantâŠ. Mais je peux vous assurer que ne pas recevoir toutes ces pubs papiers vont vous allĂ©ger. Pensez donc plus de voyages continuels entre la boite aux lettres, la maison et la poubelle. Si toutefois vous vous posez la question de comment connaitre les dates de promotion de votre supermarchĂ©, car vous faites vos courses alimentaires suivant les promos trĂšs bonne idĂ©e pour faire des Ă©conomies, ceci dit, vous pourriez toujours les consulter sur internet via ce site par exemple ou lâapplication Tiendeo. Objectif mois de Juin AllĂ©ger encore plus les papiers administratifs en les numĂ©risant. Scanner les papiers importants et dĂ©truire les originaux pour ceux qui peuvent lâĂȘtre. LES ETAPES A SUIVRE POUR RANGER ET SIMPLIFIER LES PAPIERS ADMINISTRATIFS Si vous ĂȘtes Ă©galement dans cet objectif de vous occuper de vos papiers administratifs, en partant de zĂ©ro, voici les Ă©tapes que je conseillerais 1 â Dâabord, sâoccuper de la source du problĂšme pour couper les rentrĂ©es de papiers Ă la maison stop pub, dĂ©sabonnement, passage Ă la correspondance par email 2 â Jetez les papiers inutiles dĂ©jĂ prĂ©sents Ă la maison liste des papiers Ă conserver et classez-les suivant la logique qui marche pour vous par catĂ©gorie, par annĂ©e⊠3 â NumĂ©risez autant que possible pour vous dĂ©sencombrer des papiers physiques. Pour les stocker vous avez au choix les garder dans un disque dur externe chez vous, mais gare aux incendies, inondations et vols. Ou les mettre sur le cloud, mais gare au piratage informatique. A chacun de juger ce qui lui convient. On se retrouve Ă la fin de la semaine! CrĂ©dit photo Vangelis Thomaidis
ForfaitĂ©chu : pour les abonnĂ©s ayant souscrit un abonnement avant le 1 er avril 2009. et ayant respectĂ© les obligations de consommation annuelle minimale pour conserver la dĂ©gressivitĂ© des prix. Elle sâapplique sur lâensemble des lignes Ă tarification SNCF et donc sur tout le parcours INTERCITĂS entre Nevers et Paris (dans les deux
Cette page prĂ©sente uniquement les Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et dâUtilisation du Passe Navigo DĂ©couverte. 1 â PrĂ©sentation et Conditions d' Le passe Navigo DĂ©couverte, se compose dâune carte Ă puce, dâune Carte Nominative Transport et dâun Ă©tui. Un mĂȘme numĂ©ro Ă 6 chiffres est imprimĂ© sur la carte Ă puce et sur la Carte Nominative Transport. Les deux cartes sont rigoureusement personnelles, incessibles et indissociables. Elles doivent toujours ĂȘtre utilisĂ©es et prĂ©sentĂ©es conjointement. Lâobtention nâest pas assortie de lâinscription du titulaire dans un Le passe Navigo DĂ©couverte est la propriĂ©tĂ© du Syndicat des Transports dâĂlede-France et des transporteurs RATP, SNCF MobilitĂ©s et Optile mandataire des opĂ©rateurs privĂ©s, ci-aprĂšs dĂ©signĂ©s les transporteurs ». 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Lorsque la puce du passe est lisible et quâil contient un forfait en cours de validitĂ© ou futur, un coupon de dĂ©pannage permettant au titulaire de voyager jusquâĂ la fin de validitĂ© du ou des forfaits initialement chargĂ©s sur son passe lui est remis, sauf sâil sâagit dâun forfait Navigo Jour qui ne peut en aucun cas ĂȘtre Au-delĂ , pour continuer Ă voyager, le titulaire devra racheter un nouveau passe Navigo DĂ©couverte qui pourra lui ĂȘtre remboursĂ© si la dĂ©tĂ©rioration nâest pas de son fait. Les modalitĂ©s de ce remboursement lui seront indiquĂ©es par lâagent commercial du Lorsque la puce du passe est illisible, il nâest pas possible de remettre au titulaire un titre de dĂ©pannage lui permettant de voyager, il doit acheter un nouveau titre de nouveau titre de transport achetĂ© pourra lui ĂȘtre remboursĂ© si la dĂ©tĂ©rioration du passe Navigo DĂ©couverte remplacĂ© nâest pas de son fait. Les modalitĂ©s de ce remboursement lui seront indiquĂ©es par lâagent commercialdu La demande de remboursement fournie et tamponnĂ©e par le transporteur doit ĂȘtre accompagnĂ©e du passe dĂ©tĂ©riorĂ©, de la Carte Nominative Transport et des justificatifs dâ doit ĂȘtre envoyĂ©e au transporteur qui a rĂ©alisĂ© le remplacement soit Ă RATP â Service clientĂšle â TSA 81250 â 75564 Paris Cedex 12soit Ă SNCF â via le formulaire ;ou par courrier postal Relations ClientĂšle SNCF Transilien CS 61139 80001AMIENS CEDEX Attention si le passe Navigo DĂ©couverte contient un forfait Navigo Jour, il ne peut en aucun cas ĂȘtre reconstituĂ©. 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Il est vivement recommandĂ© de laisser le passe Navigo DĂ©couverte dans un Ă©tui â Application des conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation Le Syndicat des Transports dâĂle-de-France et les transporteurs se rĂ©servent le droit de faire Ă©voluer les prĂ©sentes Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et dâ ce cas, les nouvelles conditions gĂ©nĂ©rales seront portĂ©es Ă la connaissance des clients par voie de publication au recueil des actes administratifs du Syndicat des Transports dâĂle-de-France ainsi que sur les sites internet ou/et par voie dâaffichage dans les bus ou/et les gares ou/et les stations ou/et les tramways.1 Liste des agences commerciales et des comptoirs-club RATP et des Guichets Services Navigo SNCF sur du passe Navigo DĂ©couverte est subordonnĂ©e Ă la connaissance et lâacceptation pleine, entiĂšre et sans rĂ©serve par le titulaire des prĂ©sentes Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente et dâUtilisation ainsi que celles relatives au titre de transport chargĂ© sur le passe dĂ©nomination titulaire » indique nommĂ©ment la personne dont la photo et le nom/prĂ©noms figurent sur la carte Nominative titulaire dâun passe Navigo DĂ©couverte nâest inscrit dans aucun fichier.
Cesautocollants sont idĂ©als pour marquer les vĂ©hicules mal garĂ©s. Attention, il est recommandĂ© de ne coller quâun autocollant par vĂ©hicule et l'autocollant ne doit pas gĂȘner la vue du conducteur. Vous ne devez donc pas coller l'autocollant sur le pare-brise, la vitre arriĂšre, les rĂ©troviseurs et sur la carrosserie du vĂ©hicule. DROIT DE REPONSE sur le commentaire ci
Bonjour r/EnculerLesVoitures !Savez-vous s'il existe des autocollants a placer sur les voitures qui obstruent les trottoirs et les pistes cyclables ?ĂâĄa m'Ă©vitera de griffonner des messages avec mes clĂ©s sur la sĂ©rieusement, je crois qu'il existe ce genre d'autocollant pour que les aveugles/malvoyants puissent "prĂ©venir" les automobilistes dont la bagnole bloque un trottoir qu'ils ont dĂ» se mettre en danger pour contourner la voiture mal garĂ© me dis que ce serait bien d'avoir un autocollant pour les voitures garĂ©es sur les pistes qu'un autocollant ne constitue pas une dĂ©gradation du vĂ©hicule s'il est suffisamment facile Ă enlever. Mais je n'y connais pas grand-chose, peut-ĂÂȘtre que quelqu'un qui s'y connait en droit pourrait confirmer ?
Jeveux faire du vĂ©lo d'Ijmuiden Ă la gare de Schiphol et prendre le train pour Groningue - un problĂšme avec ça? Krist van Besien. Vous pouvez prendre votre vĂ©lo dans les trains nĂ©erlandais. Les vĂ©los pliants qui ne prennent pas plus de place qu'un bagage normal voyagent gratuitement, mais ils doivent ĂȘtre entiĂšrement pliĂ©s pendant le voyage. Cependant, pour les vĂ©los de taille
Skip to content Albums Studio Albums Live Compilations Participations Playlists GĂ©ographie du vide 2021 01. Du soleil dans ma rue Paroles 03. Fotheringhay 1587 Paroles 04. La fin du roman Paroles 05. Nuits blanches Paroles 07. PriĂšre pour Ba'al Azabab Paroles 09. Vers la folie Paroles 10. Lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© Paroles 11. Combien de jours encore Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Albums Studio GĂ©ographie du vide 2021 â GĂ©ographie du vide 2021 01. Du soleil dans ma rue Paroles 03. Fotheringhay 1587 Paroles 04. La fin du roman Paroles 05. Nuits blanches Paroles 07. PriĂšre pour Ba'al Azabab Paroles 09. Vers la folie Paroles 10. Lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© Paroles 11. Combien de jours encore Paroles ĂCOUTER / COMMANDER STRATĂGIE DE LâINESPOIR 2014 â STRATĂGIE DE LâINESPOIR 2014 01. En remontant le fleuve Paroles 03. FenĂȘtre sur dĂ©sert Paroles 04. StratĂ©gie de l'inespoir Paroles 05. Karaganda Camp 99 Paroles 06. MytilĂšne Island Paroles 07. RĂ©silience zĂ©ro Paroles 08. Lubies sentimentales Paroles 09. Amour dĂ©saffectĂ© Paroles 10. MĂ©diocratie... Paroles 11. Retour Ă CĂ©lingrad Paroles ĂCOUTER / COMMANDER SupplĂ©ments de mensonge 2011 â SupplĂ©ments de mensonge 2011 01. La ruelle des morts Paroles 02. FiĂšvre resurrectionnelle Paroles 03. Trois poĂšmes pour Annabel Lee Paroles 04. Garbo XW Machine Paroles 05. Petit matin heure d'Ă©tĂ© Paroles 06. Compartiment C voiture 293 Edward Hopper 1938 Paroles 07. Infinitives voiles Paroles 08. Ta vamp orchidoclaste Paroles 09. Lobotomie Sporting Club Paroles 10. Les ombres du soir Paroles 11. Quebec November Hotel Paroles 12. Les filles du sud Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Amicalement Blues 2007 â Amicalement Blues 2007 01. Avenue de l'amour Paroles 02. Emeute Ă©motionnelle Paroles 03. Amant sous contrĂŽle Paroles 04. Strindberg 2007 Paroles 05. L'appel de la forĂȘt Paroles 06. Les douceurs de la vengeance Paroles 08. Rendez-vous au dernier carrefour Paroles 09. SpĂ©cial ado SMS blues Paroles 10. Photographie d'un rĂȘveur Paroles 11. Your Terraplane Is Ready Mister Bob! Paroles 12. Juste avant l'enfer Paroles 13. Le vieux bluesman & la bimbo Paroles ĂCOUTER / COMMANDER SCANDALE MĂLANCOLIQUE 2005 â SCANDALE MĂLANCOLIQUE 2005 01. Libido moriendi Paroles 02. Scandale mĂ©lancolique Paroles 04. Confessions d'un Never Been Paroles 05. Le jeu de la folie Paroles 06. Last Exit to Paradise Paroles 07. L'Ă©tranger dans la glace Paroles 08. Les jardins sauvages Paroles 09. TĂ©lĂ©gramme 2003 Paroles 10. Loin des temples en marbre de lune Paroles 11. La nuit de la Samain Paroles 12. When Maurice Meets Alice Paroles 13. That Angry Man on the Pier Paroles ĂCOUTER / COMMANDER DĂ©floration 13 2001 â DĂ©floration 13 2001 01. Une ambulance pour Elmo Lewis Paroles 02. Quand la banlieue descendra sur la ville Paroles 03. Le touquet juillet 1925 Paroles 04. Also sprach Winnie l'ourson Paroles 06. Joli mai mois de Marie Paroles 07. Camelia Huile sur toile A Charles belle Paroles 08. Parano Safari en ego-trip-transit ou comment plumer son ange gardien Paroles 09. Eloge de la tristesse Paroles 10. Roots & dĂ©routes + croisement Paroles 11. Les fastes de la solitude Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Le bonheur de la tentation 1998 â Le bonheur de la tentation 1998 01. Retour Vers La Lune Noire Paroles 02. La Ballade D'Abdallah GĂ©ronimo Cohen Paroles 03. Empreintes Sur NĂ©gatif Paroles 04. MĂ©thode de dissection du pigeon Ă Zone-la-Ville Paroles 05. Dans quel Ă©tat terre Paroles 06. Bouton De Rose Paroles 07. 27Ăšme Heure Suite Faunesque Paroles 08. Eurydice Nonante Sept Paroles 09. Le Chaos De La Philosophie Paroles 10. Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable Paroles ĂCOUTER / COMMANDER LA TENTATION DU BONHEUR 1996 â LA TENTATION DU BONHEUR 1996 01. 24 heures dans la nuit d'un faune Paroles 02. Critique du chapitre 3 Paroles 03. La nostalgie de Dieu Paroles 04. OrphĂ©e nonante huit Paroles 05. Tita Dong-Dong Song Paroles 06. Sentiments numĂ©riques revisitĂ©s Paroles 07. Mojo - dĂ©panneur tv 1948-2023 Paroles 08. Copyright apĂ©ro mundi Paroles 09. Psychopompes, mĂ©tempsychose & sportswear Paroles 10. Des adieux ... / ... Paroles 11. La philosophie du chaos Paroles 12. La nostalgie de Dieu Version Unplugged Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Fragments dâhĂ©bĂ©tude 1993 â Fragments dâhĂ©bĂ©tude 1993 01. CrĂ©puscule - transfert Paroles 02. Les mouches bleues Paroles 03. Est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire? Paroles 04. Bruits de bulles Paroles 05. Fin de partie Paroles 06. Animal en quarantaine Paroles 07. SĂ©rie de 7 rĂȘves en Crash Position Paroles 08. Juste une valse noire Paroles 09. ParanoĂŻd Game Paroles 10. Maalox Texas Blues Paroles 11. La terre tremble Paroles 12. Une provinciale de petite bourgeoisie Paroles 13. Encore un petit cafĂ© Paroles 14. Terrien, t'es rien Paroles ĂCOUTER / COMMANDER CHRONIQUES BLUESYMENTALES 1990 â CHRONIQUES BLUESYMENTALES 1990 01. Demain Les Kids Paroles 02. Pogo Sur La Deadline Paroles 03. Un Automne A Tanger AntinoĂŒs Nostalgia Paroles 04. CamĂ©ra Terminus Paroles 05. 542 Lunes Et 7 Jours Environ Paroles 06. Zoo Zumains ZĂ©bus Paroles 07. Portrait De Femme En 1922 Paroles 08. Misty Dog In Love Paroles 09. Villes Natales Et Frenchitude Paroles ĂCOUTER / COMMANDER EROS ĂBER ALLES 1988 â EROS ĂBER ALLES 1988 01. Was ist das Rock'n'Roll? Paroles 02. Je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir Paroles 03. Amants Destroy Paroles 04. Pulque, mescal y tequila Paroles 05. Septembre rose Paroles 06. Syndrome albatros Paroles 08. Je suis partout Paroles ĂCOUTER / COMMANDER MĂTĂO FĂR NADA 1986 â MĂTĂO FĂR NADA 1986 01. Dies olĂ© sparadrap Joey Paroles 02. Zone chaude, mĂŽme Paroles 03. PrĂ©cox Ăjaculator Paroles 04. Narine narchande Paroles 05. Affaire Rimbaud Paroles 06. BipĂšde Ă station verticale Paroles 07. Sweet amanite phalloĂŻde queen Paroles 08. DiogĂšne sĂ©rie 87 Paroles 09. Errer humanum est Paroles ĂCOUTER / COMMANDER ALAMBIC / SORTIE-SUD 1984 â ALAMBIC / SORTIE-SUD 1984 02. Whiskeuses images again Paroles 03. Nyctalopus Airline Paroles 04. Femme de Loth Paroles 05. Buenas noches Jo Paroles 06. Un vendredi 13 Ă 5h Paroles 07. Chambre 2023 & des poussiĂšres Paroles ĂCOUTER / COMMANDER SOLEIL CHERCHE FUTUR 1982 â SOLEIL CHERCHE FUTUR 1982 01. Soleil cherche futur Paroles 02. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 03. Autoroutes jeudi d'automne Paroles 04. Ad orgasmum aeternum Paroles 05. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 06. Exit to chatagoune-goune Paroles 08. Solexine et ganja Paroles ĂCOUTER / COMMANDER DERNIĂRES BALISES AVANT MUTATION 1981 â DERNIĂRES BALISES AVANT MUTATION 1981 01. 113Ăšme cigarette sans dormir Paroles 03. MathĂ©matiques souterraines Paroles 04. Taxiphonant d'un pack de kro Paroles 05. ScĂšnes de panique tranquille Paroles 06. Cabaret Sainte-Lilith Paroles 07. Photographie-Tendresse Paroles 08. Une fille au rhĂ©sus nĂ©gatif Paroles 09. Exil sur planĂšte-fantĂŽme Paroles 10. Redescente climatisĂ©e Paroles ĂCOUTER / COMMANDER De lâamour, de lâart ou du cochon ? 1980 â De lâamour, de lâart ou du cochon ? 1980 01. Psychanalyse du singe Paroles 02. Groupie 89 turbo 6 Paroles 04. Scorbut Du Film Rock Ă la prĂ©fecture » Paroles 05. Comme un chien dans un cimetiĂšre Le 14 Juillet Paroles 06. De l'amour, de l'art ou du cochon? Paroles 07. L'agence des amants de Madame MĂŒller Paroles 08. VendĂŽme Gardenal Snack Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Autorisation de dĂ©lirer 1979 â Autorisation de dĂ©lirer 1979 01. La vierge au dodge 51 Paroles 02. Court-mĂ©trage Paroles 03. La mĂŽme kalĂ©idoscope Paroles 04. L'homme politique, le roll-mops et la cuve Ă mazout Paroles 05. Variations autour du complexe d'Icare Paroles 06. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs Paroles 08. DerniĂšre station avant l'autoroute Paroles 09. Rock-autopsie Paroles 10. Autorisation de dĂ©lirer Paroles 11. Alligators 427 Paroles ĂCOUTER / COMMANDER TOUT CORPS VIVANT BRANCHĂ SUR LE SECTEUR ĂTANT APPELĂ Ă SâĂMOUVOIR⊠1978 â TOUT CORPS VIVANT BRANCHĂ SUR LE SECTEUR ĂTANT APPELĂ Ă SâĂMOUVOIR⊠1978 01. L'ascenseur de 22h43 1Ăšre partie Paroles 02. La fin du Saint-Empire Romain Germanique Paroles 03. Je t'en remets au vent Paroles 04. La maison Borniol Paroles 05. La Cancoillotte Paroles 06. L'ascenseur de 22h43 2Ăšme partie Paroles 07. PremiĂšre descente aux enfers par la face nord Paroles 09. La dĂšche, le twist & le reste Paroles 10. La fille du coupeur de joints Paroles 11. Le chant du fou Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Albums Live 40 ans de chansons sur scĂšne 2019 â 40 ans de chansons sur scĂšne 2019 04. Eloge de la tristesse Paroles 05. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 06. Le jeu de la folie Paroles 07. CrĂ©puscule - transfert Paroles 08. La ruelle des morts Paroles 09. La vierge au Dodge 51 Paroles 10. Septembre rose Paroles 11. Critique du chapitre 3 Paroles 12. Lorelei SĂ©basto cha Paroles 13. Exil sur la planĂšte-fantĂŽme Paroles 14. Affaire Rimbaud Paroles 15. Confessions d'un never been Paroles 16. MathĂ©matiques souterraines Paroles 17. Un vendredi 13 Ă 5h Paroles 18. L'agence des amants de madame MĂŒller Paroles 19. Je t'en remets au vent Paroles 20. La dĂšche, le twist & le reste Paroles 21. Un automne Ă Tanger Paroles 22. L'ascenceur de 22h43 Paroles 23. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs Paroles 24. Alligators 427 Paroles 25. Sweet Amanite phalloĂŻde queen Paroles 26. La maison Borniol Paroles 27. Soleil cherche futur Paroles 28. Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable Paroles 30. La fille du coupeur de joints Paroles 31. DerniĂšre station avant l'autoroute Paroles ĂCOUTER / COMMANDER VIXI TOUR XVII 2016 â VIXI TOUR XVII 2016 01. En remontant le fleuve 05. Confessions d'un Never Been 08. Autoroutes jeudi d'automne 13. Je t'en remets au vent 14. Petit matin heure d'Ă©tĂ© 16. StratĂ©gie de l'inespoir 18. 113Ăšme cigarette sans dormir 19. BipĂšde Ă station verticale 20. Sentiments numĂ©riques revisitĂ©s 22. Les fastes de la solitude 23. Les dingues et les paumĂ©s 24. La fille du coupeur de joints ĂCOUTER / COMMANDER HOMO PLEBIS ULTIMAE TOUR 2012 â HOMO PLEBIS ULTIMAE TOUR 2012 02. FiĂšvre rĂ©surrectionnelle 06. Petit matin heure d'Ă©tĂ© 08. Confessions d'un Never Been 09. Les dingues et les paumĂ©s 10. L'Ă©tranger dans la glace 11. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen 13. 113Ăšme cigarette sans dormir 16. MathĂ©matiques souterraines 17. Ta vamp orchidoclaste 19. Autorisation de dĂ©lirer 22. La fille du coupeur de joints 24. Lobotomie Sporting Club ĂCOUTER / COMMANDER Scandale mĂ©lancolique tour 2007 â Scandale mĂ©lancolique tour 2007 01. Cabaret Sainte Lilith 02. When Maurice meets Alice 04. Autoroutes jeudi d'automne 05. Confessions d'un never been 06. Quand la banlieue descendra sur la ville 07. Comme un chien dans un cimetiĂšre 08. Sweet amanite phalloide queen 09. Scandale mĂ©lancolique 10. Psychanalyse du singe 12. BipĂšde Ă station verticale 15. PremiĂšre descente aux enfers 17. Les dingues et les paumĂ©s 18. L'Ă©tranger dans La glace 19. MathĂ©matiques souterraines 21. La fille du coupeur de joints ĂCOUTER / COMMANDER AU BATACLAN 2002 â AU BATACLAN 2002 01. Une ambulance pour Elmo Lewis 02. Quand la banlieue descendra sur la ville 03. Dies ole sparadrap joey 04. Psychopompes, mĂ©tempsychose & sportswear 06. Redescente climatisĂ©e 07. Les dingues et les paumĂ©s 09. Le touquet juillet 1927 10. Joli mai mois de Marie ĂCOUTER / COMMANDER En concert Ă Bercy 1999 â En concert Ă Bercy 1999 01. L'ascenseur de 22h43 2Ăšme partie 02. Exil sur planĂšte-fantĂŽme 03. Autoroutes jeudi d'automne 05. 113Ăšme cigarette sans dormir 08. MĂ©thode de dissection du pigeon Ă Zone-la-Ville 10. Was ist das, Rock'n'Roll 11. MathĂ©matiques souterraines 12. La vierge au Dodge 51 13. BipĂšde Ă station verticale 16. Je t'en remets au vent 17. La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen 22. Les dingues et les paumĂ©s 23. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen 26. La philosophie du chaos 27. Le chaos de la philosophie 28. Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable 32. La fille du coupeur de joints ĂCOUTER / COMMANDER Paris-ZĂ©nith 1995 â Paris-ZĂ©nith 1995 04. Est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire? 05. Animal en quarantaine 07. Les dingues et les paumĂ©s 08. Pulque, mescal y tequila 09. Medley 1 Paris-ZĂ©nith 10. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs 12. La dĂšche, le twist et le reste 15. Je t'en remets au vent 16. CrĂ©puscule - Transfert 17. Medley 2 Paris-ZĂ©nith 18. SĂ©rie de 7 rĂȘves en Crash Position ĂCOUTER / COMMANDER Bluesymental Tour 1991 â Bluesymental Tour 1991 03. Dies OlĂ© Sparadrap Joey 05. Les dingues et les paumĂ©s 08. L'agence des amants de Madame MĂŒller 12. MathĂ©matiques souterraines 13. Sweet amanite phalloĂŻde Queen 15. Was ist das, Rock'n'Roll 17. La fille du coupeur de joints 18. DerniĂšre station avant l'autoroute ĂCOUTER / COMMANDER Routes 88 1988 â Routes 88 1988 01. La vierge au dodge WC 51 02. BipĂšde Ă station verticale 03. Was ist das, Rock'n'Roll 05. Exil sur planĂšte-fantĂŽme 06. Chambre 2023 et des poussiĂšres 07. Les dingues et les paumĂ©s 10. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen 12. Je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir 15. MathĂ©matiques souterraines 16. La fille du coupeur de joints ĂCOUTER / COMMANDER En Concert 1986 â En Concert 1986 02. Psychanalyse du singe 03. Whiskeuses Images Again 07. Taxiphonant d'un pack de kro 08. Autoroutes jeudi d'automne ĂCOUTER / COMMANDER En Concert 1983 â En Concert 1983 01. Les dingues et les paumĂ©s 05. Exil sur planĂšte-fantĂŽme 06. MathĂ©matiques souterraines 07. Photographie tendresse 08. Une fille au rhĂ©sus nĂ©gatif 10. Cabaret Sainte-Lilith 11. Exit to Chatagoune-goune 13. PremiĂšre descente aux enfers par la face nord 15. 113Ăšme cigarette sans dormir 16. EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs 18. DerniĂšre station avant l'autoroute 19. La fille du coupeur de joints ĂCOUTER / COMMANDER Compilations 40 ans de chansons 2018 â 40 ans de chansons 2018 01. Je t'en remets au vent Paroles 02. La fille du coupeur de joints Paroles 03. La dĂšche le twist et le reste Paroles 04. La mĂŽme kalĂ©idoscope Paroles 05. Alligators 427 Paroles 06. Groupie 89 turbo 6 Paroles 07. 113Ă©me cigarette sans dormir Paroles 09. MathĂ©matiques souterraines Paroles 10. Soleil cherche futur Paroles 11. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 12. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 14. Femme de Loth Paroles 15. Dies OlĂ© Sparadrap Joey Paroles 16. BipĂšde Ă station verticale Paroles 17. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 18. Was ist das Rock'n'Roll Paroles 19. Septembre Rose Paroles 20. Demain les Kids Paroles 21. Un automne Ă Tanger antinoĂŒs nostalgia Paroles 22. CrĂ©puscule - transfert Paroles 23. Animal en quarantaine Paroles 24. Des adieux.../... Paroles 25. La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen Paroles 26. Quand la banlieue descendra sur la ville Paroles 27. Confession d'un Never Been Paroles 28. Le jeu de la folie Paroles 29. Avenue de l'amour Paroles 30. La ruelle des morts Paroles 31. FiĂšvre resurrectionnelle Paroles 32. Petit matin heure d'Ă©tĂ© Paroles 34. StratĂ©gie de l'inespoir Paroles 35. Karaganda Camp 99 Paroles 36. Le temps des tachyons Paroles ĂCOUTER / COMMANDER SĂQUELLES 2009 â SĂQUELLES 2009 01. La fille du coupeur de joints Paroles 02. MathĂ©matiques souterraines Paroles 03. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 04. 542 lunes et 7 jours environ Paroles 05. Scandale mĂ©lancolique Paroles 06. Soleil cherche futur Paroles 07. Critique du chapitre 3 Paroles 08. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 09. Alligators 427 Paroles 10. 113Ăšme cigarette sans dormir Paroles 11. Je t'en remets au vent Paroles 12. Septembre rose Paroles 14. Confessions d'un Never Been Paroles 15. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 16. Pulque, mescal y tequila Paroles 17. Des adieux ... / ... Paroles ĂCOUTER / COMMANDER LES FILS DU COUPEUR DE JOINTS 2002 â LES FILS DU COUPEUR DE JOINTS 2002 01. La fille du coupeur de joints - Chair Chant Corps Paroles 02. Lorelei Sebasto Cha - Tryo & Tarace Boulba Paroles 03. Eloge de la tristesse - Sanseverino Paroles 04. Guichet 102 - Aldebert Paroles 05. Les dingues et les paumĂ©s - Mister Gang Paroles 06. La vierge au Dodge 51 - Mickey 3D Paroles 07. DiogĂšne serie 87 - Brank Shme Bleu Paroles 08. Demain les kids - Zen Zila Paroles 09. L'ascenseur de 22h43 - Pascal Parisot Paroles 10. Soleil cherche futur - Marousse Paroles 11. DerniĂšre station avant l'autoroute - Les Wampas Paroles 12. Animal en quarantaine - La Grande Sophie Paroles 13. Nostalgie de dieu - BĂ©nabar Paroles 14. Alligators 427 - Matmatah Paroles ĂCOUTER / COMMANDER 78/98 1998 â 78/98 1998 01. Je t'en remets au vent Paroles 02. La fille du coupeur de joints Paroles 03. La vierge au Dodge 51 Paroles 04. Alligators 427 Paroles 05. Groupie 89 turbo 6 Paroles 06. 113e cigarette sans dormir Paroles 07. MathĂ©matiques souterrraines Paroles 09. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 10. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 12. Zone chaude, mĂŽme Paroles 13. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 14. Was ist das Rock'n'Roll Paroles 15. Un automne Ă Tanger Paroles 16. Les mouches bleues Paroles 17. La philosophie du chaos Paroles 18. La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen Paroles ĂCOUTER / COMMANDER â ENREGISTREMENTS ORIGINAUX 1989 â â ENREGISTREMENTS ORIGINAUX 1989 02. Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen Paroles 03. Zone chaude, mĂŽme Paroles 04. Pulque, mescal y tequila Paroles 05. Septembre rose Paroles 06. Precox ejaculator Paroles 07. SyndrĂŽme albatros Paroles 08. Affaire Rimbaud Paroles 09. Whiskeuses Images Again Paroles 10. Chambre 2023 et des poussiĂšres Paroles ĂCOUTER / COMMANDER 1978-1983 1988 â 1978-1983 1988 02. Psychanalyse du singe Paroles 03. MathĂ©matiques souterraines Paroles 04. La vierge au Dodge 51 Paroles 05. Groupie 89 turbo 6 Paroles 06. La fille du coupeur de joints Paroles 07. Rock-autopsie Paroles 08. Lorelei sĂ©basto cha Paroles 09. Soleil cherche futur Paroles 10. Les dingues et les paumĂ©s Paroles 11. Je t'en remets au vent Paroles 12. Alligators 427 Live Paroles ĂCOUTER / COMMANDER Participations Laurel Canyon Arman MĂ©liĂšs 2021 â Laurel Canyon Arman MĂ©liĂšs 2021 02. MĂ©tĂ©ores avec Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine ĂCOUTER / COMMANDER XXV TRYO 2020 â XXV TRYO 2020 04. Pour un flirt avec la crise 06. DĂ©solĂ© pour hier soir 08. Apocalypticodramatic avec Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine 11. L'hymne de nos campagnes 14. Un homme qui aime les femmes 21. L'hymne de nos campagnes ĂCOUTER / COMMANDER Duos Volatils VĂ©ronique Sanson 2018 â Duos Volatils VĂ©ronique Sanson 2018 01. Chanson sur ma drĂŽle de vie 05. C'est long, c'est court 07. Une nuit sur son Ă©paule 09. Tu sais que je t'aime bien 10. Toute une vie sans te voir 11. Redoutable avec Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine 12. Doux dehors, fou dedans 13. Celui qui n'essaie pas ne se trompe qu'une seule fois 15. Avec un homme comme toi ĂCOUTER / COMMANDER LES CARNETS DU SOUS-SOL DOSTOIEVSKI 2017 â LES CARNETS DU SOUS-SOL DOSTOIEVSKI 2017 01. Chapitre 1 â je suis un homme malade⊠je suis un homme mĂ©chant 02. Chapitre 3 â parce que chez ceux qu isavent se venger 03. Chapitre 4 â ha! ha! ha! mais aprĂšs ça vous trouverez mĂȘme du plaisir 04. Chapitre 6 â si c'Ă©tait seulement par paresse que je ne faisais 05. Chapitre 8 â ha! ha! ha! mais votre volontĂ©, au fond, si vous voulez 06. Chapitre 9 â mais, oui, je plaisante messieurs 07. Chapitre 11 â a la fin des fins, messieurs mieux vaut ne rien faire du tout 08. Chapitre 1 â a cette epoque, je n'avais que vingt-quatre ans 09. Je me fis cueillir par un officier dĂšs le premier pas. 10. Mais ma pĂ©riode de dĂ©bauchettes s'achevait 11. Chapitre 3 â je l'ai trouvĂ© avec deux autres de mes camarades 12. Chapitre 4 je savais encore la veille que j'arriverais le premier 13. Chapitre 5 â alors la voilĂ donc, la voilĂ donc cette confrontation 14. Chapitre 6 â je ne sais oĂč derriĂšre la cloison 15. Je me retournai avec degoĂ»t 16. Chapitre 7 â enfin, lisa, comment peux-tu me dire "comme un livre" 17. Chapitre 8 â cette vĂ©ritĂ©, n'empĂȘche, j'ai quand meme mis du temps Ă l'accepter 18. Encore heureux, au mĂȘme moment, apollon me distrayait avec ses grossiertĂ©s 19. Chapitre 9 âje me tenais devant elle, assassinĂ©, Ă©crabouillĂ© 20. Chapitre 10 â un quart d'heure plus tard, je courais de long en large ĂCOUTER / COMMANDER Boris Bergman et ses interprĂštes 2016 â Boris Bergman et ses interprĂštes 2016 02. Les feuilles de tabac 14. Le cimetiĂšre des baleines 15. Plus jamais m'laisser blueser Live From Paris / 1997 19. Tu peux prĂ©parer le cafĂ© noir 21. Peggy Sue vient dâĂ©pouser un sot 22. On va vous en donner du rock 26. Tu touches pas Ă mon pote 28. Spiele Mich An Die Wand 30. Beaujolais Novo Globo 32. J'ai rĂȘvĂ© que je te reveux 33. Strangers When We Leave Vertige De L'Amour 37. J'sors avec ma frangine 38. Toujours sur la ligne blanche 39. Je fume pour oublier que tu bois 40. Du cĂŽtĂ© de chez Alain ĂCOUTER / COMMANDER Hommage Ă Jean Ferrat Des airs de libertĂ© 2015 â Hommage Ă Jean Ferrat Des airs de libertĂ© 2015 03. Aimer Ă perdre la raison 04. La femme est l'avenir de l'homme 07. J'arrive oĂč je suis Ă©tranger 08. Que serais-je sans toi 12. En groupe en ligue en procession 13. Nous dormirons ensemble ĂCOUTER / COMMANDER Il nous restera ça Grand Corps Malade 2015 â Il nous restera ça Grand Corps Malade 2015 04. Quand nous aurons cent ans 08. Interlude "Spectacle vivant" 11. Le temps des tachyons ĂCOUTER / COMMANDER La Bande Ă Renaud 2014 â La Bande Ă Renaud 2014 09. La Ballade Nord-Irlandaise 11. C'est quand qu'on va oĂč ? 12. Je suis une bande de jeunes 14. DĂšs que le vent soufflera ĂCOUTER / COMMANDER Enfantillages Aldebert 2009 â Enfantillages Aldebert 2009 01. Et si c'Ă©tait les marmots 04. On ne peut rien faire quand on est petit 06. Les oiseaux dans les grands magasins 09. Plus tard quand tu seras grand 11. Douce nuit enfin presque ! 15. Pas plus compliquĂ© que ça 16. Quelle histoire de fou ! 17. Le goĂ»ter extraordinaire 19. On m'a volĂ© mon nin-nin ĂCOUTER / COMMANDER Tous ces mots terribles hommage Ă François BĂ©ranger 2008 â Tous ces mots terribles hommage Ă François BĂ©ranger 2008 06. Le monument aux oiseaux 14. Tous ces mots terribles ĂCOUTER / COMMANDER Patchwork Ă©lectrique Paul Personne 2000 â Du soleil dans ma rue y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire dans les jardins de la vertu Minerve sâhabille en guerriĂšre mais moi quâai rien dâun Mantegna dâun Bellini dâun Delacroix je la peins sous les traits dâun rat dans la poussiĂšre, les bras en croix* bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire je me sens comme un ange dĂ©chu qui se sârait trompĂ© dâatmosphĂšre la premiĂšre meuf que jâai connue mâa expulsĂ© Ă 4 du mat dans une maternitĂ© perdue qui fabriquait des automates bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire jâĂ©volue & je vole Ă vue loin des circuits rĂšglementaires avec mes pensĂ©es qui sâencrassent dans le froid de mes nuits dâexil jâarrive plus Ă faire cette grimace qui sert de rire aux imbĂ©ciles bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire la fille du soldat inconnu me dit putain beau militaire avec lâarsenal souterrain planquĂ© Ă lâabri de tes lois chacun des 7 milliards dâhumains peut ĂȘtre tuĂ© quarante mille fois** bis y a du soleil dans ma rue mais je ne sais pas quoi en faire le soleil câest vice & vertu mais la vie me visse Ă lâenvers laisse-moi te prendre par la taille & me noyer dans tes cheveux sur le capriccio de Kodaly faisons semblant dâĂȘtre amoureux bis * Johnny Hallyday, Les bras en croix 1963. Auteur Jean-Philippe Smet & Jan / Compositeur Gilbert Guenet / Ăditeur Tulsa soc Universal Publishing. ** cf. Hubert Reeves, Patience dans lâazur, Seuil 1981. â Page noire nous nâavons plus le temps dâimaginer le pire dâimaginer la peur Ă lâheure du temps zĂ©ro nous nâavons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps de flirter avec les chaĂźnes-info notre besoin de paix, dâamour & dâillusions sâest perdu dans le feu de notre hypocrisie quand nous cherchions en vain lĂ -bas dans les bas-fonds sous le marbre des morts lâentrĂ©e dâun paradis nous nâavons plus le temps dâimaginer le pire dâimaginer nos yeux de chiens hallucinĂ©s nous nâavons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps dâĂ©viter Ă nos corps de sombrer les rats inoculĂ©s ont quittĂ© lâarriĂšre-cour & les mouches tombent avant de goĂ»ter aux festins quand de joyeux banquiers cherchent un nouveau tambour pour battre le retour du veau dâor clandestin nous nâavons plus le temps dâimaginer le pire dâimaginer nos lois tombant dâun SinaĂŻ nous nâavons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps dâoublier ceux qui nous ont trahis le dĂ©calogue se brise en milliards de versions mais les nouveaux MoĂŻse nâintĂ©ressent plus Rembrandt & dans les ruines obscures des salles de rĂ©daction les rotatives annulent le sacre du printemps nous nâavons plus le temps dâimaginer le pire dâimaginer nos pleurs dâesclaves Ă Babylone nous nâavons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps de prier les vierges & les madones jâentends les harmonies dâun chant de rĂ©mission dâun cantique atonal aussi vieux que nos races & puis jâentends les cloches de la rĂ©surrection quand jâarrache le suaire qui nous colle Ă la face nous nâavons plus le temps dâimaginer le pire dâimaginer nos rĂȘves au rythme du chaos nous nâavons plus le temps pour les larmes & les rires plus le temps dâaffronter la beautĂ© de nos maux jâai rangĂ© nos dĂ©sirs au fond de lâunivers entre deux mĂ©tĂ©ores & une comĂšte en feu & jâai mis de cĂŽtĂ© Telemann & Mahler pour ne pas oublier la BO de nos jeux nous nâavons plus le temps dâimaginer le pire dâimaginer lâamour au temps des sentiments nous nâavons plus le temps pour les larmes & les rires la nuit gronde & se lĂšve du cĂŽtĂ© de lâOrient les visions incolores des peuples asservis demain joueront peut-ĂȘtre avec un jour nouveau quand les enfants-cosmos en visite Ă Paris caresseront les chevreuils aux sorties du mĂ©tro â Fotheringhay 1587 En ma fin git mon commencement » Mary Stuart en ma fin git mon commencement mon chemin traverse le temps lâamour aussi parfois peut servir de guide jâenvie ta survie le destin nâest quâun arrangement un festin pour un couronnement la haine aussi parfois peut laÌcher la bride jâenvie ta survie & tournent tournent dans le vent les heures de renaissance dâune reine en instance & tournent tournent dans le vent les souvenirs dâenfance qui tournent ailleurs maintenant si lointain le soleil levant le jardin sous un ciel si blanc lâamour aussi parfois peut eÌtre insipide jâenvie ta survie demain devient transparent & demain sâenivre de sang la haine aussi souvent flirte avec le vide jâenvie ta survie & tournent tournent dans le vent la musique & la danse dâune reine adolescente & tournent tournent dans le vent les souvenirs dâenfance qui tournent ailleurs maintenant en ma fin git mon commencement mon chemin traverse le temps lâhorreur aussi parfois rend le cĆur aride jâenvie ta survie & tourne tourne dans le vent le chant deÌsespeÌrant dâun hiver sans printemps & tournent tournent dans le vent les souvenirs dâenfance qui tournent ailleurs maintenant bis â La fin du roman suis la fleÌche dis-moi ce que tu vois je crois que les gardiens changent de voie suis la fleÌche dis-moi si tâaperçois les chasseurs dâillusions sur les toits dans le ciel comme un ouragan lâair prend la couleur dâun voile sanglant en sommeil depuis dix mille ans on entend gronder dâanciens volcans dis-moi comment sortir des eÌcrans sâenfuir du preÌsent changer dâoceÌans dis-moi comment eÌcrire en chantant la fin du roman heureux dans lâinstant dis-moi⊠suis la fleÌche dis-moi si tu sens la cruelle odeur des innocents suis la fleÌche dis-moi si tâentends les sĆurs fatales & leurs boniments dis-moi comment sortir des eÌcrans sâenfuir du preÌsent changer dâoceÌans dis-moi comment eÌcrire en chantant la fin du roman heureux dans lâinstant suis la fleÌche dis-moi ce que tu vois je crois que les gardiens changent de croix suis la fleÌche dis-moi si tâaperçois laÌ-bas au loin les jongleurs sans lois dis-moi comment sortir des eÌcrans sâenfuir du preÌsent changer dâoceÌans dis-moi comment eÌcrire en chantant la fin du roman heureux dans lâinstant â Nuits blanches parfois dans les lueurs des nuits blanches & hostiles lorsque jâentends geÌmir les moisissures du temps & quâaÌ travers mes tristes penseÌes se faufile le jeu des fantaisies de mes feÌeries dâenfant je trace sur le veÌlin gris de mes insomnies des esquisses enflammeÌes ouÌ des figures folles deÌfilent & font des feux au fond de lâinfini & de joyeux buÌchers pour bruÌler nos idoles au matin la lumieÌre joue avec les vitraux ouÌ jâai peint mes deÌlires aux accents ingeÌnus avec un clair-obscur sous mes coups de pinceau & des visages austeÌres qui ne reviendront plus alors dans lâangle mort de mes saisons futures je te laisse en partant mon sourire le plus doux mes larmes les plus tendres & mes tendres murmures juste le temps dâapprendre aÌ redevenir fou dans la zone onirique ouÌ je gare ma planeÌte un vieux cadran fossile mesure le temps perdu & je vois des mutants pendus aÌ la sonnette de ce que je croyais un domicile connu alors sous mes tatouages aux slogans indigo qui me donnent des allures de vieux boxeur mafieux de vieux Mickey Cohen remis de ses je tâenvoie mes sonnets dâeÌcolier besogneux au matin la lumieÌre joue avec les vitraux ouÌ jâai peint mes deÌlires aux accents ingeÌnus avec un clair-obscur sous mes coups de pinceau & des visages austeÌres qui ne reviendront plus alors dans lâangle mort de mes saisons futures je te laisse en partant mon sourire le plus doux mes larmes les plus tendres & mes tendres murmures juste le temps dâapprendre aÌ redevenir fou â Eux chercher lâamour dans un champ mineÌ ils te voient seul & sans voix dans lâimmensiteÌ dâun ciel briseÌ si tu veux tu peux entrer dans leur mais ça suppose prendre la pose avec eux si tu veux tu peux entrer dans leur JEU mais ça suppose dâeÌtre quand meÌme un peu comme eux chercher lâamour sous une pluie dâeÌteÌ sur la lande leur sarabande tâinvite aÌ danser aÌ reÌver chercher lâamour sous une pluie dâĂ©tĂ© sur la lande leur sarabande tâinvite Ă danser Ă rĂȘver chercher lâamour sous une pluie dâĂ©tĂ© dans les airs lâatmosphĂšre se perd en Ă©clairs tamisĂ©s si tu veux tu peux entrer dans leur jeu leurs trombones claironnent carillonnent si tu veux tu peux leur musique est un jeu m ais ça suppose dâeÌtre quand meÌme un peu comme eux âŠ/⊠si tu veux tu peux entrer dans leur jeu mais ça suppose prendre la pose avec eux si tu veux tu peux leur survie est un jeu mais ça suppose dâeÌtre quand meÌme un peu comme eux si tu veux tu peux entrer dans leur jeu mais ça suppose dâeÌtre quand meÌme un peu comme eux bis â PriĂšre pour Ba'al Azabab LâaraignĂ©e mortifĂšre joue avec les dĂ©lices De mes vices qui sĂ©vissent au bord des prĂ©cipices CĆur monstrueux qui traĂźne mon Ăąme en bandouliĂšre Sur un furieux passeport de mĂ©duses en croisiĂšres Le vieux passeur gitan au large de minuit Me fait franchir des villes au cĆur sombre & meurtri DâoĂč je sens Ă travers mes harmonies brumeuses La matiĂšre dĂ©lĂ©tĂšre, glaciale et vaporeuse Jâentends des voix Ă©tranges dĂ©bordant dâindĂ©cence & je vois des passants pliĂ©s sur lâarrogance Des cerveaux plastifiĂ©s sur des statues toltĂšques Et des anges enchaĂźnes violĂ©s par des Ă©vĂȘques Ă Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Ă Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Une fatigue noire envahit mes paupiĂšres & fait trembler lâazur de mes visions guerriĂšres Orages oranges et rouges, magnificence obscĂšne & turbulence ouvertes aux nuĂ©es et souterraines HiĂ©roglyphe qui se troublent, Ă©criture entravĂ©e PensĂ©es incontrĂŽlables informations figĂ©es Saintes images engluĂ©es dans la morve dâun dieu FĂ©tide prisonnier dâun futur mis Ă feu PiĂ©gĂ© dans la gelĂ©e ambrĂ©e de mon passĂ© Mon esprit fracturĂ© semble sâilluminer Je vois des peintures fraĂźches au fond des catacombes Et des Nagasaki satori sur ma tombe Ă Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Ă Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas du mal Seigneur fou des bacchanales Ne me dĂ©livrez pas Les cerbĂšres de mon Ăąme digĂšrent mal mes pensĂ©es Quand je brise la structure de ma rĂ©alitĂ© Cartographie mentale tracĂ©e pas des vampires Aux immortelles passions sur mes Ă©clats de rire â Reykjavik & câest une autre longue nuit qui commence ExilĂ© dans lâodeur du couloir de ce vieil hĂŽtel OĂč les esprits anciens scellĂ©s aux murs de leur absence Veillent sur les aiguillages des courant dâair intemporels & me voilĂ jouant sous la pleine lune Ă ReykjavĂk Dans une parade Ă©trange dâallĂ©gorie sans voix Les bars sont silencieux et les capteurs fantĂŽmes lâindiquĐ”nt Pas dâautre alternative pas dâautrĐ” issue pas dâautre voie & je suis lĂ je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs & je suis lĂ je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs Les enfants joyeux passent avec des Sundae caramel Parmi ces rues vitrines oĂč nos reflets cachent un mirage OĂč des spectres obsolĂštes revisitĂ©s par Beau Brummell DĂ©filent dans un paraĂźtre inutile morne et sans visage Les hauts talons des femmes rĂ©sonnent dans ma tĂȘte Les hauts-parleurs distillent des invitations pour une fĂȘte Mais perdu dans ces rues bercĂ©es de noires complaintes Je me vois enfermĂ© dans lâĆil glacĂ© dâun labyrinthe & je suis lĂ je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs & je suis lĂ je me demande en regardant les heures Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs & câest une longue longue nuit qui commence Toujours plongĂ© plus bas dans le vertige de nos passions JusquâĂ ce que lâĂ©lastique tendu au bout de la romance Nous change en marionnette ou en petit soldat de plomb â Vers la folie Dans la nuit le brouillard Les dangers du hasard Lâheure quâil est on sait pas On se perd dans nos pas Mais tâes qui toi Oui tâes qui RĂ©veille moi Jâentends des cris jâentends des voix RĂ©veille moi Dans la nuit des bĂątards Des loups des salopards Ce quâon fait on sait pas On se perd dans nos pas Mais tâes qui toi Oui tâes qui RĂ©veille moi Ă travers les orniĂšres Les gouffres et les congĂšres Le blanchisseur de neigĐ” Nous lance un sortilĂšge On est maudit Pris au piĂšgĐ” RĂ©veille moi Jâentends des cris jâentends des voix rĂ©veille moi Dans le froid le brouillard OĂč sâengluent nos regards Qui je suis je sais pas Mais je trouve plus mes pas Mais tâes qui toi Toi qui cherche un asile En marchant sur le fil De mes rĂ©miniscences Garde bien la distance Dis moi tâes qui Dis moi tâes quoi Toi la folie RĂ©veille moi Jâentends des cris jâentends des voix rĂ©veille moi Dans la nuit il est tard On sâannule on sâĂ©gare OĂč lâon est on sait pas On se perd dans nos pas Mais tâes qui toi Oui tâes qui RĂ©veille moi Dans le creux de tes yeux Le bleu de tes cheveux Je mâabandonne ailleurs Dans les goĂ»ts des couleurs Est-ce que je ne suis quâune erreur RĂ©veille moi Jâentends des cris jâentends des voix rĂ©veille moi Dans le froid le brouillard OĂč sâengluent nos regards Qui je suis je sais pas Mais je trouve plus mes pas Mais tâes qui toi Toi qui cherche un asile En marchant sur le fil De mes rĂ©miniscences Garde bien la distance Dis moi tâes qui Dis moi tâes quoi Toi la folie RĂ©veille moi â Lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© Quelque part dans la brume un voyant solitaire SâĂ©loigne & disparaĂźt sous les traits dâun enfant & son langage abstrait Ă©toilĂ© de mystĂšre Nous dĂ©voile un futur prophĂ©tique alarmant Sous les bulles de rosĂ©e & les vagues incertaines Qui brillent dans nos regards lointains de naufragĂ©s On entend le murmure effrayant des sirĂšnes On redevient lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© On redevient toujours lâombre qui sonne le glas Le trou noir qui dĂ©vore son Ă©toile Đ”n faillite On redeviĐ”nt toujours lâombre dans le magma Qui souffle dâeffarants degrĂ©s Fahrenheit On redevient lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© Le nom des prĂ©datrices nous remonte en mĂ©moire Ă travers lâalphabet les souvenirs malsains Quand les amants perdus sâinventent un purgatoire & mendient lâassistance des esprits souterrains Dais loin des muses obscĂšnes aux sourire cannibale Des Ă©rinnyes toxiques dont on a fait sĂ©cher Le venin qui sert dâencre au tampon pour leur bal On redevient lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© On redevient toujours lâombre qui sonne le glas Du trou noir qui dĂ©vore son Ă©toile en faillite On redevient toujours lâombre dans le magma Qui souffle dâeffarants degrĂ©s Fahrenheit On redevient lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© AprĂšs les ovations du dimanche des rameaux Le dieu mourant revient pour son vendredi saint Ă lâheure oĂč les putains, les traĂźtres & les bourreaux Se rassemblent & dĂ©filent devant le sanhĂ©drin Lâheure oĂč lâon voit tourner les dĂ©mons de nos veilles Sur lâĂ©ternel manĂšge ou sombrent nos pensĂ©es & Quel que soit le sens des astres dans le ciel On redevient lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© On redevient toujours lâombre qui sonne le glas Du trou noir qui dĂ©vore son Ă©toile en faillite On redevient toujours lâombre dans le magma Qui souffle dâeffarants degrĂ©s Fahrenheit On redevient lâidiot quâon a toujours Ă©tĂ© Dans lâalchimie des villes Ă©claboussĂ©es de sĂšve On voit des molĂ©cules qui cherchent lâhorizon Des archets de violons qui se transforment en glaives & des chants inutiles sur de vaines partitions Nos corps sont des accords sur des ruines en puissance La musique câest la mort qui sâinvite dans la danse & les mots sont des trous sanglants dans le silence â Combien de jours encore Combien de jours encore Ă regarder le ciel Ă fixer les Ă©crans foudroyants de nos rĂȘves Ă sentir le satin caresser mes voyelles AuprĂšs de muses en rade sur des refrains en grĂšve Combien de jours encore Ă contempler lâautomne Ă surveiller lâorage dans le cri des guetteurs Ă pleurer dans les bras de ceux qui abandonnent Qui sâenvolent Ă jamais vers un nouvel ailleurs Combien de jours encore Ă regarder lâhorloge Ă regarder passer lâinfini dans ma loge Combien de jours encore Ă subir les quidams Qui grimpe sur lâĂ©table en scalpant les Ă©toiles Ă vibrer en solo sous les pĂ©tales en flamme Des crĂ©puscules marins dĂ©chirĂ©s sous nos voiles Combien de jours encore Ă narguer lâhorizon Ă taguer nos passĂ©s dâatomes en transhumance Ă fabriquer des flingues dans du mauvais savon Pour sâenfuir des miroirs cafardeux de lâenfance Combien de jours encore Ă regarder lâhorloge Ă regarder passer lâinfini dans ma loge Combien de jours encore au milieu des tempĂȘtes Devrons-nous piĂ©tiner au fond des corridors Avec nos voix blasĂ©es et nos cĆurs qui sâentĂȘtent Et cette odeur de fiĂšvre aux abords de nos corps Combien de jours encore et combien de tunnels Avant de chevaucher les annĂ©es sans lumiĂšre Avant dâeffeuiller lâombre et le vide Ă©ternel DĂ©livrĂ© Ă jamais du poids de lâunivers Combien de jours encore Ă regarder lâhorloge Encore Ă regarder passer lâinfini dans ma loge Encore Combien de jours encore Ă regarder lâhorloge Ă regarder passer lâinfini dans ma loge combien de jours encore⊠bis â Elle danse Elle danse en plein cĆur de lâĂ©tĂ© PrĂšs du vieux bus abandonnĂ© Elle danse sur lâherbe dessĂ©chĂ©e Elle danse sur ses amours blessĂ©s Sur ses vieux rĂȘves inachevĂ©s Elle danse pour ne plus pardonner Elle danse Ă travers la lumiĂšre Les yeux brĂ»lants de mille Ă©clairs Elle danse comme on danse en enfer Elle danse Elle danse Elle danse sur des ombres effacĂ©es Sur des adresses oblitĂ©rĂ©es Elle danse sur des noms pĂ©rimĂ©s Elle danse Elle danse sur sa mĂ©moire troublĂ©e Sur ses souvenirs dĂ©vastĂ©s Elle danse pour ne plus oublier Elle danse Elle danse en attendant lâhiver Les heures de glace Ă fleur de pierre Elle danse comme on danse en enfer Elle danse Elle danse Elle danse â 22 mai 22 mai 1968 3 heures de lâaprĂšs-midi le printemps qui refleurit fait transpirer le macadam sur lâautoroute de lâouest un sĂ©minariste Ă moto jâai bien dit Ă moto roule Ă toute allure vers un point non dĂ©fini sur le porte-bagages le saint-esprit qui jusque-lĂ Ă©tait restĂ© bien sagement assis se coince soudain lâaile gauche dans les rayons de la roue arriĂšre ah ! ah ! ah ! 3 fois le sĂ©minariste perd le contrĂŽle de sa motocyclette & vient percuter de plein fouet un pylĂŽne garĂ© en stationnement illicite sur le bas-cĂŽtĂ© de lâautoroute Ă ce mĂȘme moment un chinois de hambourg dĂ©guisĂ© en touriste amĂ©ricain au volant dâun cabriolet de 22 chevaux immatriculĂ© en espagne se dit quâil lui faut porter secours Ă ce sĂ©minariste mais bientĂŽt cette idĂ©e lui paraĂźt ridicule Ă©tant donnĂ© petit a quâil ne roule pas sur la mĂȘme autoroute petit b quâil nâest pas au courant de cet accident & ce fut sans doute lâĂ©vĂ©nement le plus important de ce mois de mai ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Stalag-tilt milliards dâĂ©toiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin dâorifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent mâemmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les pâtites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je mâĂ©branle dans le chambranle des pages tournĂ©es ⊠tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Eloge de la tristesse tu vides des packs de mauvaise biĂšre bercĂ© par france tĂ©lĂ©vision qui tâoffre ses documentaires sur les stations dâĂ©puration mĂȘme lâĂ©tĂ© sous la canicule tâas froid dans ton thermolactyl & tu pleures au milieu des bulles de ton sushi rayĂ© des Ăźles apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours tâas pas appris dans ton enfance lâamour, la joie ni le bonheur tâas juste Ă©tudiĂ© lâarrogance dans lâangoisse, la honte & la peur ton fax fixe un dĂ©mon qui passe Ă lâheure oĂč tout devient trop clair oĂč tu contemples dans ta glace une certaine idĂ©e de lâenfer apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre quâun jour chez norauto tu verras ta reine arriver au volant de la stĂ©rĂ©o dâun tuning-car customisĂ© mais lâamour sâuse Ă la lumiĂšre & les louttes sont toutes un peu louffes elles te feront jouer du somnifĂšre dans un avec les oufs apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre quâen smurfant sur ta folie tu deviendras lâidole des bas-fonds Ă qui le branleux tout-paris fera sa standing ovation mais dâapplauses en salamalecs de backstages en mondanitĂ©s la rĂ©ussite est un Ă©chec pour celui qui veut plus danser apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers & sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânâroll puis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveau puis sâoffrent des mygales au bout dâun bazooka en se faisant danser jusquâau dernier mambo ce sont des loups frileux au bras dâune autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru sâenivrer des chants de maldoror & maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă leur reine en riant du boycott la solitude nâest plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Le jeu de la folie cimetiĂšre de charleville, cimetiĂšre dâauvers-sur-oise mon Ăąme funĂ©railleuse me fusille le cerveau il est fini le temps des laudanums-framboises & le temps des visites au corbeau dâallan poe voici la voile noire du navire de thĂ©sĂ©e qui me dĂ©chire les yeux au large de sounion oĂč un stupide anglais prĂ©tentieux a gravĂ© comme un vulgaire touriste le nom de lord byron le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices ne mâattends pas ce soir car la nuit sera noire & blanche, illuminĂ©e, rue de la vieille lanterne oĂč nerval a pendu son linge & sa mĂ©moire sous le regard des dieux au bout dâun drap en berne je rĂȘve de transparence & dâĂ©pouvantes mystiques le long de la frontiĂšre qui jouxte lâinconnu en traĂźnant mon cadavre & mon vide pathĂ©tique & ma douleur femelle sur mon dos de bossu le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices baudelaire est mort hier Ă 11 heures du matin en zoomant dâapaisantes nuĂ©es crĂ©pusculaires fatiguĂ© dâun Ă©tĂ© qui le rongeait sans fin & de lâhargneuse odeur des furies sanitaires moi je pars pour dublin sur un nuiteux cargo qui traverse le temps perdu de la sagesse & rejoins le bateau ivre dâarthur rimbaud dans le flux des bateaux tankers dâarthur guiness le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis â CrĂ©puscule - transfert dans la clartĂ© morne & glaciale dâun tĂ©nĂ©breux soleil dâhiver tu te blottis comme un animal sous les tĂŽles rouillĂ©es dâune chrysler entre une laverie automatique en train de cramer & un bunker yâa plus grand-chose de magnĂ©tique sur la bande son de ton flipper⊠les gens tristement quotidiens dans leur normalitĂ© baveuse traĂźnent leur futur dâeuro-pingouins au bout de leurs graisses albumineuses & toi tu nâsais plus oĂč aller de cul-de-sac en voie sans issue tâas juste appris Ă Ă©viter les snipers & les tirs dâobus lâhorreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur lâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! sous les regards torves & nighteux des cyborgs aux circuits moisis les cerveaux devenus poreux sâen retournent Ă la barbarie & tu traĂźnes tes tendres annĂ©es dâincertitude & dâimpuissance parfois tu rĂȘves de tâenvoler de mourir par inadvertance lâhorreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur lâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! dans les dĂ©dales vertigineux & sĂ©culaires de ta mĂ©moire tu froisses un vieux cahier poisseux plein de formules dâalgĂšbre noire Ă quoi peut ressembler ton spleen ton dĂ©sespoir & ton chagrin vus dâune des Ă©toiles anonymes de la constellation du chien ? lâhorreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur lâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La ruelle des morts avec nos bidons en fer blanc on descendait chercher le lait Ă la ferme au soleil couchant dans lâodeur des soirs de juillet on avait lâĂąge des confitures des billes & des Ăźles aux trĂ©sors & lâon allait cueillir les mĂ»res en bas dans la ruelle des morts on nous disait que barberousse avait ici sa garnison & que dans ce coin de cambrousse il avait vaincu des dragons on avait lâĂąge de nos fĂȘlures & lâon Ă©tait conquistadors on dĂ©terrait casques & fĂ©murs en bas dans la ruelle des morts on arrosait toutes nos victoires Ă grands coups de verre de kĂ©fir ivres de joie & sans le savoir on reprenait mers el-kĂ©bir puis câĂ©tait nos chars en dinky contre les tigres-doryphores qui libĂ©raient la french county en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les printemps Ă lâheure des sorties de lâĂ©cole quand les filles nous jouent leurs 16 ans pour une bouiffe de royale menthol je ne sais plus si câĂ©tait françoise martine, claudine ou marie-laure qui nous faisaient goĂ»ter leurs framboises en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les automnes quand sonne lâheure de nos folies jâai comme un bourdon qui rĂ©sonne au clocher de ma nostalgie les enfants cueillent des immortelles des chrysanthĂšmes, des boutons dâor les deuils se ramassent Ă la pelle en bas dans la ruelle des morts Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier â La vierge au Dodge 51 ce matin le marchand de coco nâest pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă lâĂ©cole tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus⊠sur ma porte jâai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens⊠les cinĂ©mas sont fermĂ©s, câest la grĂšve des clowns⊠alors je reste Ă la fenĂȘtre Ă regarder passer les camions militaires⊠puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de lâĂ©couteur tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit jâai comptĂ© les morceaux⊠câest alors que jâai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă travers les pales du ventilateur tout en te faisant lâamour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Septembre rose naufragĂ© virtuose dâun amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant dâune vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© lâouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque dâhabitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose dâamour-apothĂ©ose baby boy⊠passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs dâautomne reflĂštent Ă fleur de flamme ta jeune Ă©corce dâhomme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy⊠sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Critique du chapitre 3 Du Livre De LâĂ©cclĂ©siaste & les roses de lâĂ©tĂ© sont souvent aussi noires que les charmes exhalĂ©s dans nos trous de mĂ©moire les vaccins de la vie sur les bleus de nos cĆurs ont la mĂ©lancolie des sols bĂ©mols mineurs pour un temps dâamour tant de haine en retour quelques froides statues aux pieds des sycomores rappellent un jamais plus avec le nom des morts un oiseau de chagrin dans le ciel assombri chante un nouveau matin sur des ruines en bosnie pour un temps dâamour tant de haine en retour je visionne les miroirs de ces vies dĂ©chirĂ©es maintenant que le soir ne cesse de tomber & ma colĂšre qui monte & ma haine accrochĂ©e au-dessus de ces tombes oĂč je nâose pas cracher pour un temps dâamour tant de haine en retour dâautres salauds cosmiques sâenivrent Ă bĂ©telgeuse dans les chants magnĂ©tiques des putains nĂ©buleuses lâhumain peut disparaĂźtre & son monde avec lui quâest-ce que la planĂšte terre dans lâĆil dâun rat maudit ? pour un temps dâamour tant de haine en retour Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Lorelei SĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheure juste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball & remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui & pendant que le lit croise lâaĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourg quand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follet tu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant câest mon tour de tâoffrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on sâen va mon amour recoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Exil sur la planĂšte-fantĂŽme en ce temps-lĂ nos fleurs vendaient leur viande aux chiens & nous habitions tous de sordides tripots avec des aiguillages pour nos petits matins quand le beau macadam nous traitait de salauds ⊠nous traitait de salauds nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles & gerbions nos enzymes en nous gueulant moteur ! mais entre deux voyages, entre deux verres dâalcool nous nâavions pas le temps de dĂ©compter nos heures ⊠de dĂ©compter nos heures nous Ă©tions les danseurs dâun monde Ă lâagonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients dâĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs dâun monde Ă lâagonie en ce temps-lĂ le rien sâappelait quotidien & nous allions pointer dans les jobs interdits dans les musiques blĂȘmes, dans les sombres parfums dans les dĂ©dales obscurs oĂč plane la folie ⊠oĂč plane la folie & nous avions des gueules Ă briser les miroirs Ă ne montrer nos yeux que dans le contre-jour mais entre deux dĂ©lires, entre deux idĂ©es noires nous Ă©tions les plus beaux, nous vivions Ă rebours ⊠nous vivions Ă rebours nous Ă©tions les danseurs dâun monde Ă lâagonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients dâĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs dâun monde Ă lâagonie en ce temps-lĂ les gens sâappelaient citoyens nous, nous Ă©tions mutants, nous Ă©tions androgynes aujourdâhui la tempĂȘte a lynchĂ© mes copains & je suis le dernier Ă rater mon suicide ⊠à rater mon suicide mais je veux vivre encore plus ivre de cramĂ© je veux ronger le mal jusque dans ses recoins jâai traĂźnĂ© mes vingt siĂšcles dâinutilitĂ© je nâai plus rien Ă perdre, mais jâen veux pour ma fin ⊠jâen veux pour ma faim Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Affaire Rimbaud la jambe de rimbaud de retour Ă marseille comme un affreux cargo chargĂ© dâĂ©trons vermeils dĂ©rive en immondices Ă travers les Ă©gouts la beautĂ© fut assise un soir sur ce genou horreur harar arthur & tu lâas injuriĂ©e horreur harar arthur tu lâas trouvĂ©e amĂšre⊠la beautĂ© ? une saison en enfer foudroie lâabyssinie ĂŽ sorciĂšre, ĂŽ misĂšre ĂŽ haine, ĂŽ guerre voici le temps des assassins que tu sponsorisas en livrant tous tes flingues au royaume de choa horreur harar arthur ĂŽ bentley, ĂŽ chĂąteaux horreur harar arthur quelle Ăąme, arthur⊠est sans dĂ©faut ? les poĂštes aujourdâhui ont la farce plus tranquille quand ils chantent au profit des derniers danakil juste une affaire dâhonneur mouillĂ©e de quelques larmes câest quand mĂȘme un des leurs qui fournissait les armes horreur harar arthur tâes vraiment dâoutre-tombe horreur harar arthur & pas⊠de commission horreur harar arthur & pas de cresson bleu horreur harar arthur oĂč la lumiĂšre⊠pleut Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Confessions d'un never been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans lâalgĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles dâinsomnie ça sent la vieille guenille & lâĂ©picier cafard dans ce chagrin des glandes quâon appelle lâamour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! je rĂȘve dâĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© dâun diesel Ă la manufacture mĂ©taphysique dâeffluves oĂč mes synapses explosent en millions dâĂ©tincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que jâembrasse Ă turin pour en faire un complice ivre de prolixine & dâacide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main dâomĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs dâammoniac dâun sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© dâamour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis lâĂ©vĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Natafles joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans lâalgĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles dâinsomnie ça sent la vieille guenille & lâĂ©picier cafard dans ce chagrin des glandes quâon appelle lâamour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! je rĂȘve dâĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© dâun diesel Ă la manufacture mĂ©taphysique dâeffluves oĂč mes synapses explosent en millions dâĂ©tincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que jâembrasse Ă turin pour en faire un complice ivre de prolixine & dâacide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main dâomĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs dâammoniac dâun sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© dâamour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis lâĂ©vĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Natafle jeu â MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & tâas mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais tâen crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă 5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă contrecĆur lâescalier de service tu voudrais quây ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠maintenant tu mâoffres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si tâas peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & jâai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Un vendredi 13 Ă 5h ce sera sans doute le jour de lâimmatriculĂ©e contraception ou une connerie comme ça⊠cette annĂ©e-lĂ exceptionnellement, le 15 aoĂ»t tombera un vendredi 13 & jâapprendrai par radio mongole internationale la nouvelle de cette catastrophe aĂ©rienne dans le secteur septentrional de mes hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©belleux⊠lĂ oĂč je mouille mes tankers de luciditĂ© comique les nuits oĂč je descends la derniĂšre avenue du globe en traĂźnant ma tĂȘte dans un sac en plastique un vendredi 13 Ă 5 heures âŠ/⊠ce jour-lĂ je pĂšterai mon cockpit dans la barranca del muerto avec ma terre promise en kit & ma dysenterie en solo & les anges de la derniĂšre scĂšne viendront sâaffronter Ă ma trouille passeport, visa, contrĂŽle des gĂšnes & radiographie de ma chtouille je tomberai comme un numĂ©ro sur le compteur nuage glacĂ© Ă fleur de peau dans lâĂ©trange ivresse des lenteurs & pour arroser mon dĂ©part je voudrais que mon corps soit distillĂ© & quâon paie Ă tous les traĂźne-bars la der des ders de mes tournĂ©es be still my soul allez ! couchĂ©e mon Ăąme⊠au pied, tranquille ! be still my soul tout ira bien⊠au pied ! couchĂ©e⊠hĂ©, couchĂ©e ! je mâĂ©craserai sur omĂ©ga chez les clowns du monde inversĂ© en suppliant wakan tanka dâoublier de me rĂ©incarner âŠ/⊠un vendredi 13 Ă 5 heures Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â L'agence des amants de madame MĂŒller un jour⊠un jour ou lâautre, je sais que la police viendra chez moi pour une sombre histoire de mĆurs ou pour me fournir des yogourts Ă la myrtille⊠à moins que ce ne soit plutĂŽt pour lâaffaire de cette madame mĂŒller⊠de rage, je jetterai mes chats par la fenĂȘtre du douziĂšme Ă©tage, je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme & je leur dirai je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! messieurs de la police, je nâsuis quâun pauvre musicien, je joue de la chasse dâeau dans un orchestre de free-jazz⊠vous ĂȘtes un peu barjos mais, je suis un peu naze⊠mais, quâest-ce que vous faites ? bis vous ĂȘtes fous ? bis non ! arrĂȘtez ! arrĂȘtez ! ah !⊠oui câest moi⊠monsieur le commissaire, vous savez câest pas tous les jours facile de vivre en sociĂ©tĂ© quand on a un peu dâimagination⊠monsieur le commissaire, jâai ma nĂ©vrose⊠mais monsieur le commissaire, qui nâa pas sa nĂ©vrose ? je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! je nâai absolument aucun alibi, ce soir-lĂ justement jâĂ©tais sur un coup⊠sur un coup foireux⊠jâĂ©tais entrĂ© dans un bar-tabac & jâavais demandĂ© un paquet de cigarettes-filtre & trois timbres Ă 100 balles pour poster des lettres Ă quelques amis⊠elle est entrĂ©e Ă ce moment prĂ©cis, nos regards se sont touchĂ©s⊠intĂ©rieurement, jâai craqué⊠jâai craqué⊠bis jâai collĂ© mes trois timbres Ă 100 balles sur mon paquet de cigarettes-filtre & jâai fumĂ© mes lettres ! je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! monsieur le prĂ©sident, cette insoupçonnable & somptueuse inconnue Ă©tait vĂȘtue dâun sweater de couleur pastel & dâun jean taillĂ© dans de la toile dâemballage de la manufacture des armes & cycles de saint-Ă©tienne⊠quand nos regards se sont identifiĂ©s⊠jâai simplement prononcĂ© ces quelques mots dis-moi qui tu suis⊠je te dirai qui je hais ! elle mâa rĂ©pondu prends-moi⊠prends-moi ! bis alors je lâai prise & nos corps se sont mĂ©langĂ©s sur le bitume du trottoir devant les yeux dĂ©chirĂ©s & hagards des badauds⊠je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! entre ces quatre murs, je ne sais vraiment pas quoi faire pour calmer mon ennui⊠bien sĂ»r, deux fois par jour un infirmier entre dans ma cellule pour contrĂŽler & poinçonner mon ticket ! mais, pour me passer le temps⊠je nâai guĂšre que ce souvenir⊠que ce souvenir ! ce souvenir ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Je t'en remets au vent dâavoir voulu vivre avec moi tâas gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă ta croix Ă veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans lâexistence tu mâencourageais Ă Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă tes envies Ă mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă tant dâamour jâaccuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je nâai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La dĂšche, le twist & le reste tous les deux on pousse nos haillons dans un igloo Ă bon marchĂ© sous les toits dâune masure bidon en compagnie des araignĂ©es toi tu vis ta vie dâalcoolique entre ces quatre murs lamentables moi je bricole & je fabrique des chansons qui sont invendables twiste & chante, moi je flippe bis on bouffe une fois tous les trois jours avec des boĂźtes de cassoulet quâon arrive Ă paner en douce dans leurs superbes supermarchĂ©s & quand on est Ă bout de fric tu fous le camp chez les Ă©migrĂ©s leur faire dĂ©couvrir lâamĂ©rique dans des passes non dĂ©clarĂ©es twiste & chante, moi je flippe bis & quand je mâen vais prendre lâair du cĂŽtĂ© des femmes faciles tu te jettes sur la bouteille dâĂ©ther pour ton vol planĂ© Ă 2000 on ne sâaime plus dâamour & dâeau fraĂźche la vue de lâeau te fait hurler & notre amour Ă coups de dĂšche sâest peu Ă peu dĂ©sintĂ©grĂ© twiste & chante, moi je flippe bis on vit comme ça par habitude & surtout parce que câest pratique de pallier la solitude en buvant Ă la mĂȘme barrique ça peut durer jusquâĂ toujours Ă moins que lâon ait le courage de se dire merde un beau jour & de mettre fin au naufrage twiste & chante, moi je flippe bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Un automne Ă Tanger lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e nous venions du soleil comme des goĂ©lands les yeux fardĂ©s de ciel & la queue dans le vent mais nous nous sommes perdus sous le joug des terriens dans ces rades & ces rues rĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glingué⊠les vagues mourraient blessĂ©es Ă la marĂ©e sans lune en venant fĂ©conder le ventre des lagunes & nos corps Ă©corchĂ©s sâimmolaient en riant sous les embruns glacĂ©s dâune chambre ocĂ©an lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e ⊠dâivresse en arrogance je reste & je survis sans doute par Ă©lĂ©gance peut-ĂȘtre par courtoisie mais je devrais me cacher & parler Ă personne & ne plus frĂ©quenter les miroirs autochtones lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â L'ascenceur de 22h43 attention, attention ! la concierge se trouve actuellement dans lâescalier mais comme elle ne le sait pas vous ĂȘtes priĂ©s de ne pas la dĂ©ranger jâarriverai par lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone les quais seront encombrĂ©s de pendus laissant claquer leurs mĂąchoires dans le vent en guise de discours de bienvenue bis jâarriverai par lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone je ne connaĂźtrai rien de tes habitudes il se peut mĂȘme que tu sois dĂ©cĂ©dĂ©e mais jâdemanderai ta main pour la couper bis attention, attention ! sur le palier numĂ©ro 2 lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone est annoncé⊠veuillez dĂ©gager le vide-ordure sâil vous plaĂźt & ne pas laisser les enfants sâamuser avec les fils Ă haute tension tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă sâĂ©mouvoir⊠jâarriverai par lâascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cĆur rien ne sera plus jamais comme avant bis tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă sâĂ©mouvoir⊠jâarriverai par lâascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cĆur rien ne sera plus jamais comme avant bis attention, attention ! le surveillant gĂ©nĂ©ral vient de sortir de son laboratoire & en refermant sa braguette il a dit aux oiseaux qui piaillaient dans la cour de rĂ©crĂ©ation hep vous lĂ -bas ! si ça continue faudra que ça cesse⊠agagagaga ! attention, attention ! dĂ©sormais vous ĂȘtes invitĂ©s Ă laisser lâĂ©tat dans les WC oĂč vous lâavez trouvĂ© en entrant⊠& puis surtout, nâoubliez pas de me faire envoyer la liste des erreurs constatĂ©es au F 756 du 72 03 10 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs yâa ta mĂšre qui mâattend avec une mitrailleuse je ne peux plus mâenfuir les WC sont bouchĂ©s jâaurais encore aimĂ© franchir ta nĂ©buleuse mais ton corps est cousu de fils blancs barbelĂ©s oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis yâa ton beauf quâest revenu dans sa tenue lĂ©opard avec tous ses copains armĂ©s jusquâau nombril on voit quâils sont heureux de ressortir leurs pĂ©tards ça doit leur rappeler le bon temps de lâalgĂ©rie oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis maintenant voilĂ ton pĂšre dĂ©guisĂ© en indien avec une plume dans le fion & ses cartes dâindochine sâil veut refaire sur moi ce quâil a fait au tonkin bientĂŽt je ne serai plus quâune vieille tache dâhĂ©moglobine oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis dĂ©jĂ tous tes voisins entonnent le te deum ne tire pas la chasse dâeau on va se faire repĂ©rer passe moi plutĂŽt le bickford quâest planquĂ© dans ton chewing-gum & maintenant tiens-toi bien on va tout faire sauter oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants jâai troquĂ© mon cĆur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusquâau dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent lâagonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă la queue de zinc et de sang je mâtape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu lâhomo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler yâaura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches sâapprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & jâattends que se dressent vos prochains charniers jâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographie jâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă mon squelette je vous attends lâidiot du village fait la queue & tend sa carte dâadhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends jâentends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes dâor & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie lâatome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă lâombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants sâappelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & dâargent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique jâai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Sweet Amanite phalloĂŻde queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors dâusage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain mâachab aux ordres dâune beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre dâazur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies dâamour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â La maison Borniol hĂ©, yâa quelquâun ? oh, yâa quelquâun ? câest moi borniol & je viens livrer le cercueil si vous mâpayez un coup dâalcool ben moi jâvous fais les clous Ă lâĆil ouais, câest moi borniol service rapide & je contente mĂȘme la veuve du guignol vu quâje fais le service aprĂšs-vente les temps sont durs, câest pas mariole vivement que revienne le cholĂ©ra je pourrai changer de chignole & me payer le cinĂ©ma & si le cholĂ©ra marche bien je pourrai faire des folies jâagrandirai mon magasin & je prendrai des apprentis je serai la maison borniol le supermarchĂ© de la mort cercueils Ă fleurs pour les pauvres mĂŽmes & Ă roulettes pour les vieillards je serai la maison borniol⊠borniol⊠borniol maison borniol bis biĂšres, cercueils, catafalques maison borniol bis demandez notre catalogue automne/hiver maison borniol bis 15 % de rĂ©duction sur suicide collectif maison borniol bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Soleil cherche futur lâinfirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ partis vers dâautres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă filer mes temps morts Ă la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier mâattend Ă chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais jâtraĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer dâamour & jâtombe sur lâautre chinetoque dans cette soute Ă proxos qui me dit viens prendre un verre tu mâas lâair fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano câest depuis le dĂ©but du monde que lâhomme sâest dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !⊠rat !⊠rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent sâengouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons dâamour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable coupable !⊠coupable ! je me sens coupable dâavoir assassinĂ© mon double dans le ventre de ma mĂšre & de lâavoir mangĂ© je me sens coupable dâavoir attentĂ© Ă mon entitĂ© vitale en ayant tentĂ© de me pendre avec mon cordon ombilical je me sens coupable dâavoir offensĂ© & souillĂ© la lumiĂšre du jour en essayant de me dĂ©barrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la premiĂšre fois oĂč jâai voulu voir oĂč jâen Ă©tais je me sens coupable dâavoir mĂ©prisĂ© tous ces petits barbares dĂ©biles, insensibles, insipides & minables qui couraient en culotte courte derriĂšre un ballon dans les cours de rĂ©crĂ©ation & je me sens coupable dâavoir continuĂ© Ă les mĂ©priser beaucoup plus tard encore alors quâils Ă©taient dĂ©jĂ devenus des banquiers, des juges, des dealers, des Ă©piciers, des fonctionnaires, des proxĂ©nĂštes, des Ă©vĂȘques ou des chimpanzĂ©s nĂ©vropathes je me sens coupable des lambeaux de leur Ăąme dĂ©chirĂ©e par la honte & par les ricanements cyniques & confus de mes cellules nerveuses je me sens coupable !⊠coupable ! je me sens coupable dâavoir Ă©tĂ© dans une vie antĂ©rieure lâune de ces charmantes petites crĂ©atures que lâon rencontre au fond des bouteilles de mescal & dâen ressentir Ă tout jamais un sentiment mĂ©lancolique de paradis perdu je me sens coupable dâĂȘtre tombĂ© dâun tabouret de bar dans un palace pour vieilles dames dĂ©guisĂ©es en rockstar, aprĂšs avoir Ă©clusĂ© sept bouteilles de dom pĂ© 67 dans le seul but dâobtenir des notes de frais Ă dĂ©duire de mes impĂŽts je me sens coupable dâavoir arrĂȘtĂ© de picoler alors quâil y a des milliers dâenvapĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă souffrir dâune cirrhose ou dâun cancer du foie ou des consĂ©quences dâaccidents provoquĂ©s par lâalcool de mĂȘme que je me sens coupable dâavoir arrĂȘtĂ© de fumer alors quâil y a des milliers dâembrumĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă souffrir pour les mĂȘmes raisons, Ă dĂ©calquer sur les poumons en suivant les pointillĂ©s & je me sens aussi coupable dâĂȘtre tombĂ© de cĂ©nobite en anachorĂšte & dâavoir arrĂȘtĂ© de partouzer alors quâil y a des milliers dâobsĂ©dĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă souffrir dâun claquage de la bite, dâun durillon du clitoris, dâun anthrax max aux roubignolles, dâune overdose de chagatte folle, dâun lent pourrissement scrofuleux du scrotum & du gland, de gono, de blenno, de trĂ©ponem, de chancres mous, dâHIV ou de salpingite je me sens coupable !⊠coupable ! je me sens coupable dâĂȘtre nĂ© français, de parents français, dâarriĂšre arriĂšre etc⊠grands-parents français, dans un pays oĂč les indigĂšnes pendant lâoccupation allemande Ă©crivirent un si grand nombre de lettres de dĂ©nonciation que les nazis les plus compĂ©tents & les mieux expĂ©rimentĂ©s en matiĂšre de cruautĂ© & de crimes contre lâhumanitĂ© en furent stupĂ©faits & mĂȘme un peu jaloux je me sens coupable de pouvoir affirmer quâaujourdâhui ce genre de pratique de dĂ©lation typiquement française est toujours en usage & je prends Ă tĂ©moin certains policiers compatissants, certains douaniers Ă©cĆurĂ©s, certains fonctionnaires de certaines administrations particuliĂšrement troublĂ©s & choquĂ©s par ce genre de pratique je me sens coupable dâimaginer la tĂȘte laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux & dĂ©risoires, appliquĂ©s Ă Ă©crire consciencieusement ce genre de chef dâĆuvre de lâanonymat je me sens coupable dâavoir une gueule Ă ĂȘtre dĂ©noncĂ© ! je me sens coupable !⊠coupable ! je me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majoritĂ© de mes trĂšs chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses Ă travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter câest la turlute finale ! je me sens coupable de remettre de jour en jour lâidĂ©e de me retirer chez mes Nibelungen intimes & privĂ©s dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de mây repaĂźtre de ma haine contre la race humaine & mĂȘme contre certaines espĂšces animales particuliĂšrement sordides, serviles & domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chĂšvres, les tamagoshis & les poissons rouges je me sens coupable de ne pas ĂȘtre mort le 30 septembre 1955 un peu aprĂšs 17h40 au volant du spider porsche 550 qui percuta le coupĂ© ford de monsieur donald turnupseed je me sens coupable dâavoir commencĂ© dâarrĂȘter de respirer alors quâil y a quelques 6 milliards de joyeux fĂȘtards crapoteux qui continuent de se battre entre eux & de sâaccrocher Ă leur triste petite part de nĂ©ant cafardeux je me sens coupable !⊠coupable ! bis coupable !⊠coupable ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine, Patrice Marzin & Valentin Cobranera â Toboggan trafiquant de rĂ©miniscences volĂ©es Ă des foules amnĂ©siques jâai longtemps laissĂ© ma conscience vagabonder sur sa musique les vents violents venus des villes mâentraĂźnent au cĆur dâun ouragan & dĂ©jĂ je suis dans la file qui conduit vers le toboggan bis je me souviens dâĂ©toiles filantes distordues dans mes galaxies dâoĂč jâappelais lâhorloge parlante pour avoir de la compagnie les feux de mes nuits Ă©phĂ©mĂšres tracent un point dâorgue sur mon chant je nâsuis quâun escroc solitaire un truand qui blanchit du vent qui blanchit des mots & du vent inutile, absurde & tremblant dans lâordre dâun destin troublant jâĂ©coute le souffle de lâinstant & lâaccĂ©lĂ©ration du temps lĂ -bas devant le toboggan bis poursuivi par des vieilles rengaines des mots dâamour, des mails transis jâabandonne Ă la faune urbaine les garanties de ma survie les vents violents venus dâailleurs soufflent & sifflent en se lamentant & maintenant devrais-je avoir peur & fuir devant le toboggan ? bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Christopher Board â La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâlamenter sur notre malheur en se disant quâon se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne vâlĂ quâelle nous voit vers les murailles & quâelle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taille puis quâelle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâpayer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â DerniĂšre station avant l'autoroute on sâest aimĂ© dans les maĂŻs tâen souviens-tu, mon anaĂŻs ? le ciel Ă©tait couleur de pomme & lâon mĂąchait le mĂȘme chewing-gum Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Je t'en remets au vent dâavoir voulu vivre avec moitâas gĂąchĂ© deux ans de ta viedeux ans suspendue Ă ta croixĂ veiller sur mes insomniespourtant toi tu as tout donnĂ©& tout le meilleur de toi-mĂȘmeĂ moi qui ai tout su gardertoujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amoursois plus heureuse maintenantmon pauvre amourje tâen remets au vent toi tu essayais de comprendrece que mes chansons voulaient direagenouillĂ©e dans lâexistencetu mâencourageais Ă Ă©criremais moi je restais hermĂ©tiqueindiffĂ©rent Ă tes enviesĂ mettre sa vie en musiqueon en oublie parfois de vivre mon pauvre amoursois plus heureuse maintenantmon pauvre amourje tâen remets au vent tout est de ma faute en ce jour& je reconnais mes erreursindiffĂ©rent Ă tant dâamourjâaccuse mes imbuvables humeursmais toi ne te retourne pasva droit sur ton nouveau cheminje nâai jamais aimĂ© que moi& je reste sans lendemain mon pauvre amoursois plus heureuse maintenantmon pauvre amourje tâen remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagnesur un chariot chargĂ© de paillesur un chariot chargĂ© de foinla fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagneen chantant une chanson paillardeune chanson de collĂ©gienla fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeursĂ sâlamenter sur notre malheuren se disant quâon se taperait bienla fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagnevâlĂ quâelle nous voit vers les murailles& quâelle nous fait coucou les gens !la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taillepuis quâelle nous emmĂšne sur sa pailleelle nous fait le coup du zeppelinla fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeursĂ sâpayer une tranche de bonheurune tranche de tagada tsoin-tsoinla fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferrailleelle nous fit fumer de sa paillesacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bienla fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travailon pĂ©dalait dans les nuagesau milieu des petits lapinsla fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagneen chantant une chanson paillardeune chanson de collĂ©gienla fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La dĂšche le twist et le reste tous les deux on pousse nos haillonsdans un igloo Ă bon marchĂ©sous les toits dâune masure bidonen compagnie des araignĂ©estoi tu vis ta vie dâalcooliqueentre ces quatre murs lamentablesmoi je bricole & je fabriquedes chansons qui sont invendablestwiste & chante, moi je flippe bis on bouffe une fois tous les trois joursavec des boĂźtes de cassouletquâon arrive Ă paner en doucedans leurs superbes supermarchĂ©s& quand on est Ă bout de frictu fous le camp chez les Ă©migrĂ©sleur faire dĂ©couvrir lâamĂ©riquedans des passes non dĂ©clarĂ©estwiste & chante, moi je flippe bis & quand je mâen vais prendre lâairdu cĂŽtĂ© des femmes facilestu te jettes sur la bouteille dâĂ©therpour ton vol planĂ© Ă 2000on ne sâaime plus dâamour & dâeau fraĂźchela vue de lâeau te fait hurler& notre amour Ă coups de dĂšchesâest peu Ă peu dĂ©sintĂ©grĂ©twiste & chante, moi je flippe bis on vit comme ça par habitude& surtout parce que câest pratiquede pallier la solitudeen buvant Ă la mĂȘme barriqueça peut durer jusquâĂ toujoursĂ moins que lâon ait le couragede se dire merde un beau jour& de mettre fin au naufragetwiste & chante, moi je flippe bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La mĂŽme kalĂ©idoscope jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscopecelle qui faisait son numĂ©rotous les soirs devant le jukeboxpour les beaux dollars des gogosjâavais tous les macs Ă mes pieds& tous les clients qui lorgnaientjâĂ©tais la reine du pavĂ©& lâoseille ça dĂ©gringolaitmais lâombre des plaisirs sâenfuittoujours plus loin vers lâinconnuon mâa relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscopecâest moi quâje faisais le trottoir dâen facedu temps oĂč jâavais dans le carrosseune chatte quâĂ©tait pas radada& je carburais du siphonĂ dĂ©traquer tous les gravosqui venaient sâfaire graisser leur oignonavant de replonger au boulotmais la brume est tombĂ©e trop viteen oubliant les chats perduson mâa relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscopejâavais des robes Ă 200 sacs& câĂ©tait pas dans le viandoxquâon pouvait me voir planquer mon tracjâen ai connu des gigolosquâen pinçaient maxi pour mes michesqui mâoffraient la vie de chĂąteau& le foie gras dans mes sandwichesmais les pavots se sont flĂ©trisdans les champs du dernier saluton mâa relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscopejâavais des actions dans le bitumemais jâtaillais mĂȘme celle du clodoquâavait jamais lâombre dâune thunejâĂ©tais la Sainte Vierge des paumĂ©sla pâtite infirmiĂšre des fantĂŽmesje raccommodais les yeux crevĂ©sje rafistolais les chromosomesmais le passĂ© nâa pas dâamisquand il vient lĂ©cher les statueson mâa relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscopemais jâai plus de couleur Ă la peaules mecs mâont sucĂ©e jusquâĂ lâossans mĂȘme me lĂącher du magotjâhabite rue des amours lynchĂ©es& je peux voir de mon grabatdâautres mĂŽmes se faire dĂ©foncerpour des clopes & de la cocatu peux venir lĂ oĂč je suislâennui câest que je ne suis pluson mâa relĂ©guĂ©e dans la nuitau milieu des vieux tas dâinvendus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Alligators 427 alligators 427aux ailes de cachemire-safranje grille ma derniĂšre cigaretteje vous attendssur cette autoroute hystĂ©riquequi nous conduit chez les mutantsjâai troquĂ© mon cĆur contre une triqueje vous attendsje sais que vous avez la beautĂ© destructive& le sourire vainqueur jusquâau dernier soupirje sais que vos mĂąchoires distillent lâagoniemoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427Ă la queue de zinc et de sangje mâtape une petite renifletteje vous attendsdans cet Ă©trange carnavalon a vendu lâhomo sapienspour racheter du nĂ©andertalje vous attends& les manufactures ont beau se recycleryâaura jamais assez de morphine pour tout le mondesurtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durermoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427aux longs regards phosphorescentsje mouche mon nez, remonte mes chaussettesje vous attends& je bloque mes lendemainsje sais que les mouches sâapprĂȘtentautour des tables du festinje vous attends& jâattends que se dressent vos prochains charniersjâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographiejâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©smoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427aux crocs venimeux & gluantsje donne un coup de brosse Ă mon squeletteje vous attendslâidiot du village fait la queue& tend sa carte dâadhĂ©rentpour prendre place dans le grand feuje vous attendsjâentends siffler le vent au-dessus des calvaires& je vois les vampires sortir de leurs cercueilspour venir saluer les anges nuclĂ©airesmoi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427aux griffes dâor & de diamantje sais que la cigĂŒe est prĂȘteje vous attendsje sais que dans votre alchimielâatome ça vaut des travellers-chĂšques& ça suffit comme alibije vous attendsĂ lâombre de vos centrales je crache mon cancerje cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphoseje sais que mes enfants sâappelleront vers de terremoi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427au cerveau de jaspe & dâargentil est temps de sonner la fĂȘteje vous attendsvous avez le goĂ»t du grand art& sur mon compteur Ă©lectriquejâai le portrait du prince-ringardje vous attendsje sais que dĂ©sormais vivre est un calembourla mort est devenue un Ă©tat permanentle monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautoursmoi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Groupie 89 turbo 6 câest juste une fille un peu perversequi me plante des couteaux dans les fesses& qui me coince dans les urinoirsen sortant sa lame de rasoircâest juste une fille un peu fritĂ©equi sâamuse avec ma santĂ©& qui mâdĂ©goupille les gonadesjuste au moment oĂč je prends mon fadeoh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tapetape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille un peu rockyqui grimpe Ă moto sur mon lit& qui sort sa chaĂźne de vĂ©loen me disant je tâaime saignant salaud !câest juste une fille un peu brutalequi dĂ©chire mes chemises, mes futalsen me disant fais gaffe baba cooljâmets mes crampons gare tes bidoules !oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tapetape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moienfin je crois plutĂŽt comme toiune fille qui sâamuse dans la vie& qui nâa pas honte quand elle ritcâest juste une fille choubidoubidouwa ! biscâest juste une fille qui sâen balancemais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! câest juste une fille un peu rĂ©troqui rĂȘve dâĂȘtre une panzerfrau& qui me dĂ©guise en nymphomanepour que jâme tape son dobermancâest juste une fille un peu olĂ©qui sâcoupe les nibards pour frimermais câest si bon de jouer son jeuquand elle dĂ©croche le nerf de bĆufoh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tapetape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moienfin je crois plutĂŽt comme toiune fille qui sâamuse dans la vie& qui nâa pas honte quand elle ritcâest juste une fille choubidoubidouwa ! biscâest juste une fille qui sâen balancemais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la courfrite-moi la gueule ĂŽ mon amour !vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corpsvas-y mimine fais-moi la mortfais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 113Ă©me cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©ondans leurs mains tiennent leurs roustonssâils ont compris tous les clichĂ©sça fera de la bidoche pour lâarmĂ©eles partouzeurs de miss mĂ©tropatrouillent au fond des souterrainsmais ils rĂȘvent dâĂȘtre en hĂ©licoĂ se faire du nĂšgâ & du youpin les vopos gravent leurs initialesdans le brouillard des no manâs land& les dĂ©masqueurs de scandalesprennent le goulag pour disneylandles gringos sortent un vieux croonerpour le western du silencedemain au bĂŒrgerbrĂ€ukellerje lĂšguerai mon Ăąme Ă la science car moi je nâirai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă mâen faire crever ! les petites filles de mahometmouillent aux anticoagulantsdepuis quâun mĂ©chant grosminetjoue au flip avec leur coranles dieux changent le beurre en vaseline& les prophĂštes jouent draculasâil vous reste un fond de margarinejâen aurai besoin pour ma coda car moi je nâirai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă mâen faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive& tâhĂ©sites Ă choisir ton camptâas des aminches Ă tel aviv& des amours Ă tĂ©hĂ©ransi tu veux jouer les maquisardsva jouer plus loin jâai ma blennotu trouveras toujours dâautres fĂȘtardscâest si facile dâĂȘtre un hĂ©ros mais moi je nâirai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă mâen faire crever ! retour aux joints & Ă la biĂšredĂ©sertion du rayon kĂ©pisjâai rien contre vos partenairesmais rien contre vos pâtites sĆurs ennemiesmanipulez-vous dans la haine& dĂ©pecez-vous dans la joiele crapaud qui gueulait je tâaime !a fini plantĂ© sur une croix & moi je nâirai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersnon moi je nâirai pas plus loinje tiens ma tĂȘte entre mes mainsguignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiersje ris Ă mâen faire crever !Ă mâen faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en facedes miroirs oĂč glissait ton corpsmais tout sâefface laissant la placeĂ ce larsen qui te distordtu glisses ta carte perforĂ©edans ce flipper oĂč tu tâenfuis& tu fais semblant de rockerpour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta pisteyâa des traces de pneu sur ton flip& ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe tu tâen retournes Ă tes banlieuesdans ce couloir oĂč tu te grimeste maquillant le bout des yeuxdâun nouveau regard anonymele futur te sniffe Ă rebourste plantant sur un look rĂ©trote reste-t-il assez dâamourpour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta pisteyâa des traces de pneu sur ton flip& ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe les chiens tâattendent au bout du quaiavec des plumes & du goudronils vendent des orgasmes en sachetsmais font la gerbe en locationtu pensais franchir le miroirsans avoir Ă changer de gueuletu craches le sang dans ta baignoire& tu tâessuies dans un linceul⊠la nuit te glace au fond dâun trainoĂč tu croyais trouver lâoublivoyageur des petits matinstu rentres de tes insomniestu rayes les mentions inutilesau bas de ton carnet dâabsence& tu tâaccroches au bout du filqui te ramĂšne Ă ton silence narcisse ! balise ta pisteyâa des traces de pneu sur ton flip& ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourricearrachĂ©e du soleilil pleut toujours sur ta valise& tâas mal aux oneillestu zones toujours entre deux dursentre deux SOStu veux jouer ton aventuremais tâen crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rientu craques ta mĂ©lancode 4 Ă 5 heures du matinau fond des caboulots& tu remontes Ă contrecĆurlâescalier de servicetu voudrais quây ait des ascenseursau fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©yâa personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se broutentoh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©yâa personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se mouchentdans la soute Ă cartouches⊠maintenant tu mâoffres tes carencestu cherches un prĂ©ambulequelque chose qui nous foute en transequi fasse mousser nos bullesmais si tâas peur de nos silencesreprends ta latitudeil est minuit sur ma frĂ©quence& jâai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©yâa personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se broutentoh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ©yâa personne au contrĂŽle& les dieux du radar sont tous out& toussent & se touchent & se poussent& se foutent & se mouchentdans la soute Ă cartouches⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Soleil cherche futur lâinfirmier de minuit distribue le cyanure& demande Ă noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnuresmais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ?& les voilĂ partis vers dâautres aventuresvers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie& moi je reste assis, les poumons dans la sciureĂ filer mes temps morts Ă la mĂ©lancoliesoleil ! soleil !nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier mâattend Ă chihuahuaou bien dans un clandĂ© brumeux de singapourmais jâtraĂźne les PMU avec ma gueule de boisen rĂȘvant que la barmaid viendra me causer dâamour& jâtombe sur lâautre chinetoque dans cette soute Ă proxosqui me dit viens prendre un verre tu mâas lâair fatiguĂ©laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©canocâest depuis le dĂ©but du monde que lâhomme sâest dĂ©chirĂ©soleil ! soleil !nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !⊠rat !⊠rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara !on se fait des idoles pour planquer nos moignonsmaintenant le vent sâengouffre dans les nirvĂąnas& nous sommes prisonniers de nos regards bidonles monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiementssur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons dâamourmais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdantsserions-nous condamnĂ©s Ă nous sentir trop lourds ?soleil ! soleil !nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animaldans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheurejuste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball& remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteurton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacaldans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui& pendant que le lit croise lâaĂ©ropostaletu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei !ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raillelorelei ! lorelei !& jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourden me disant reviens maintenant je te connaistu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourgquand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follettu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘteavec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit& tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘtereviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei !ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raillelorelei ! lorelei !& jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibalesdans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespearele rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ralle rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs& je te dis reviens maintenant câest mon tourde tâoffrir le voyage pour les galapagos& je te dis reviens on sâen va mon amourrecoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei !ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raillelorelei ! lorelei !& jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs maniesdans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores& quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortieils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores& leurs aĂ©roports se transforment en bunkersĂ quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phonequand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers& sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie& se font boire le sang de leurs visions perdues& dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgieils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnueils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruinecrachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropolesils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin& retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgiasuivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânârollpuis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by nightessayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl& lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ©ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins& sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©sramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta& se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveaupuis sâoffrent des mygales au bout dâun bazookaen se faisant danser jusquâau dernier mamboce sont des loups frileux au bras dâune autre mortpiĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du malils ont cru sâenivrer des chants de maldoror& maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichottesur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveusespuis ils disent Ă leur reine en riant du boycottla solitude nâest plus une maladie honteusereprends tes walkyries pour tes valseurs masosmon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar& cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud !mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Stalag-tilt milliards dâĂ©toilesmettant leurs voilescarbonisĂ©essoleils facticesfin dâorificesclimatisĂ©sreviensreviens petiteles stalactitesveulent mâemmurerreviensdĂ©conne passans toi mon casest pĂ©rimĂ© bis les pâtites franginesdes magazinesme laissent leurs clĂ©s& je mâĂ©branledans le chambranledes pages tournĂ©es⊠tournez !reviensreviens petitedans ma guĂ©riteĂ©rotiserreviensdĂ©conne passans toi mon casest pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Femme de Loth jâĂ©coute siffler le vent Ă 11 500 mĂštrespendant que ma voisine clignote sur mon vumĂštre& jâimagine son cri, ses crimes & ses dentellesâŠmoi qui me croyais gazĂ© vâlĂ que je dĂ©conne pour elle ! mĂ©tĂ©o-sex-appeal en matant la dĂ©rivedu sĂšvres-babylone correspondance ninive& je change Ă sodome, Ă gomorrhe jâouvre un packavant de me tirer de ce putain dâeden-parkne te retourne pas ! bis jâai ma bombe Ă Ă©trons & jâai mes droits de lâhomme& jâai ma panoplie de pantin dĂ©glinguĂ©& jâai ces voix dĂ©biles qui mâgueulent dans lâhygiaphone ne vous retournez pas la facture est salĂ©e ! ne te retourne pas ! lady⊠prends tes distancesla terre joue au bingo sa crise dâadolescence bis nous sommes les naufragĂ©s dans cet avion-taxiavec nos yeux perdus vers dâautres galaxiesnous rĂȘvons dâascenseurs au bout dâun arc-en-cieloĂč nos cerveaux malades sortiraient du sommeilne te retourne pas ! ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Dies OlĂ© Sparadrap Joey coincĂ© entre deux bidons dâhuiledans ce motel dĂ©saffectĂ©jâprends des notes sur la chute des tuiles& sur les corps coagulĂ©scause les ramoneurs du racketmâont passĂ© Ă lâattendrisseurjâai trois tonnes de trous dans la tĂȘte& un tomahawk sur le cĆur dies olĂ© sparadrap joeydoucement les filles faut pas flipperla bidoche est faite pour saigner ! jâfilais cette mĂŽme un peu mariolequi frimait dans sa studebakermais jâai dĂ» forcer sur la gnĂŽleau lieu de bosser mon bullworkerjâme suis retrouvĂ© au chaparralce rade oĂč rĂŽdent les rattlesnakesentre de fausses lauren bacall& des bogart Ă moitiĂ© cake dies olĂ© sparadrap joeydoucement les filles faut pas flipperla bidoche est faite pour saigner ! la suite mâa laissĂ© amnĂ©siquejâai coulĂ© dans mon bathyscaphesous des uppercuts olympiquesqui mâdĂ©fonçaient le sismographe⊠jâai rĂ©cupĂ©rĂ© ma carcassedans une piaule de cette taule en ruineoĂč ça renifle la vieille radassequi met du gasoil dans son ginsi un jour je retrouve la mĂ©moire& deux-trois biĂšres pour ma moquetteje balancerai Ă la sĂ©rie noireun truc Ă faire chialer hammett dies olĂ© sparadrap joeydoucement les filles faut pas flipperla bidoche est faite pour saigner ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â BipĂšde Ă station verticale 15 milliards dâannĂ©es sont passĂ©esdepuis cette affaire de big bangvieux singe au cĆur fossilisĂ©jâai des rhumatismes Ă ma gangueavec mon parachute en torche& ma gueule de caterpillarparaĂźt que je viens dâune catastrophemais les dieux sont pas trĂšs bavards bipĂšde Ă station verticaletoujours faut se tenir deboutbipĂšde Ă station verticaleparfois⊠parfoisâŠjâai la nostalgie de la gadoue ! malgrĂ© le computeur centralqui veille sur la zoo-cliniqueje suis lâanimal bluesymentalaux vieux relents dâamour gothiquejâtombe amoureux des Ă©prouvettesavec lesquelles je dois flirterpour lâusine de stupre en paillettesqui garantit mon pĂ©digrĂ©e bipĂšde Ă station verticaletoujours faut se tenir deboutbipĂšde Ă station verticale la nuit je fouille les no manâs landscomme un hibou dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©cherchant le message dâun atlanteou la formule dâun initiĂ©cĂąblĂ© sur x moins zĂ©roĂ lâheure des infos galactiquesje mets mon badge ecce homo »& jâsuis fier dâĂȘtre un con cosmique bipĂšde Ă station verticaletoujours faut se tenir deboutbipĂšde Ă station verticaleparfois⊠parfoisâŠjâai la nostalgie de la gadoue ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latinedans ce vieux satellite-usinemanufacture de recyclagedes mĂ©lancolies hors dâusageĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain mâachabaux ordres dâune beautĂ©-nababprima belladona made inmoloch city destroy-machineĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradisequand elle fumivore ses king-sizedans son antichambre dâazuravant la sĂ©ance de tortureĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ©au service de sa majestĂ©la reine aux dĂ©sirs Ă©carlatesdes galaxies dâamour-pirateĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Was ist das Rock'n'Roll 200 000 ans dĂ©jĂ que je zone sur la terredans le grognement lourd des groins qui sâentrechoquentde nature solitaire, je me terre pour me tairemais mon double pervers joue dans un groupe de rock jâai quelque mauvais don dâacrobatie verbalesurtout les soirs dâhiver quand jâsuis black & dâĂ©querretel un douanier rousseau du graffiti vocaljâfais des bulles & des rots en astiquant mes verswas ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? terwas ist das rockânâroll ? jâsuis un vieux dĂ©sespoir de la chanson françaisequi fait blinder ses tiags pour marcher quand ça losema langue natale est morte dans ses charentaisesfaute dâavoir su swinguer au rythme de son blueswas ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? terwas ist das rockânâroll ? mais je veux de la miouze qui braquemarde & qui beugleavec beethov en sourd, je suis borgne Ă toulouseen attendant de chanter en braille chez les aveuglesje sors ma winchester pour mieux cracher mon blues fin dâautorisation de dĂ©lirer sans finjâdois contrĂŽler le vumĂštre avant que ça passe au rougemes idoles dĂ©functĂ©es se saoulent avec mon vin& traĂźnent leurs feux follets hilares au fond des bougeswas ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? und so weiter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Claude Mairet â Septembre Rose naufragĂ© virtuosedâun amour clandestindans la mĂ©tamorphosedes embruns souterrainstu jaillis ruisselantdâune vague utĂ©rinesur ce ventre brĂ»lantde tendresse fĂ©mininebaby boyâŠsweet baby boymy baby boy bis ton premier cri rĂ©veillede son Ă©cho brisĂ©lâouragan qui sommeilledans mes veines oxydĂ©es& nos regards prĂ©ludentle jeu de la pudeurquand par manque dâhabitudeon se mĂ©fie du bonheurbaby boyâŠsweet baby boymy baby boy bis oh ! my son of the windmy little wunderkindoh ! mon septembre rosedâamour-apothĂ©osebaby boy⊠passĂ©es les cruautĂ©sdu théùtre organiquetu retournes apaisĂ©vers ta faune oniriqueoĂč les miroirs dâautomnereflĂštent Ă fleur de flammeta jeune Ă©corce dâhommeĂ©claboussĂ©e de femmebaby boyâŠsweet baby boymy baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Demain les Kids les charognards titubent au-dessus des couveuses& croassent de lugubres & funĂšbres berceuseskill the kid pendant que nos sorciĂšres sanitaires & barbuescentrifugent nos clones au fond de leurs cornueskill the kid dans les ruines de lâĂ©cole oĂč brĂ»le un tableau noirune craie sâest brisĂ©e en Ă©crivant espoirkill the kid dĂ©jĂ les mitrailleuses ont regagnĂ© leurs nidsseule une mouche bourdonne sur la classe endormiekill the kid les guerriers de lâabsurde & de lâenfer affrontentles dĂ©lices de la mort sous le fer de la hontekill the kid beyrouth aĂ©roport ou mozambic cityle sang des tout-petits coule aux surprises-partieskill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštessâil vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘteskill the kid sâil vous faut tout ce sang pour jouir Ă vos fĂȘtessacrifiez les enfants, fusillez les poĂšteskill the kid quelque Ă©pave au regard usĂ© par le dĂ©lirepoursuit dans sa folie le chant dâun enfant-lyrekill the kid & dans ses yeux squameux grouillant de noires visionsle dĂ©sir se transforme en essaim de scorpionskill the kid petite poupĂ©e brisĂ©e entre les mains salacesde lâordure ordinaire putride & dĂ©gueulassekill the kid tu nâes plus que lâotage, la prochaine victimesur lâautel Ă©cĆurant de lâhorreur anonymekill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštessâil vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘteskill the kid sâil vous faut tout ce sang pour jouir Ă vos fĂȘtessacrifiez les enfants, fusillez les poĂšteskill the kid les charognards titubent au-dessus des couveuses& croassent de lugubres & funĂšbres berceuseskill the kid pendant quâun abraham ivre de sacrificesoffre Ă son dieu vengeur les sanglots de son filskill the kid mais lâovule qui sâaccroche au ventre de la femmea dĂ©jĂ mis son casque & sorti son lance-flammekill the kid attention monde adulte inutile & chagrindemain les kids en armes, demain les kids enfindemain les kids Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Un automne Ă Tanger antinoĂŒs nostalgia lui, sous la pluiedâun automne Ă tangerlui qui poursuitson puzzle dĂ©glinguĂ©lui, dans sa nuitdâun automne Ă tangerlui qui dĂ©truitson ombre inachevĂ©e nous venions du soleilcomme des goĂ©landsles yeux fardĂ©s de ciel& la queue dans le ventmais nous nous sommes perdussous le joug des terriensdans ces rades & ces ruesrĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluiedâun automne Ă tangerlui qui poursuitson puzzle dĂ©glingué⊠les vagues mourraient blessĂ©esĂ la marĂ©e sans luneen venant fĂ©conderle ventre des lagunes& nos corps Ă©corchĂ©ssâimmolaient en riantsous les embruns glacĂ©sdâune chambre ocĂ©an lui, dans sa nuitdâun automne Ă tangerlui qui dĂ©truitson ombre inachevĂ©e ⊠dâivresse en arroganceje reste & je survissans doute par Ă©lĂ©gancepeut-ĂȘtre par courtoisiemais je devrais me cacher& parler Ă personne& ne plus frĂ©quenterles miroirs autochtones lui, sous la pluiedâun automne Ă tangerlui qui poursuitson puzzle dĂ©glinguĂ©lui, dans sa nuitdâun automne Ă tangerlui qui dĂ©truitson ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â CrĂ©puscule - transfert dans la clartĂ© morne & glacialedâun tĂ©nĂ©breux soleil dâhivertu te blottis comme un animalsous les tĂŽles rouillĂ©es dâune chryslerentre une laverie automatiqueen train de cramer & un bunkeryâa plus grand-chose de magnĂ©tiquesur la bande son de ton flipper⊠les gens tristement quotidiensdans leur normalitĂ© baveusetraĂźnent leur futur dâeuro-pingouinsau bout de leurs graisses albumineuses& toi tu nâsais plus oĂč allerde cul-de-sac en voie sans issuetâas juste appris Ă Ă©viterles snipers & les tirs dâobus lâhorreur est humaine, clinique & banaleenfant de la haine, enfant de la peurlâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©galeenfant de la haine, que ta joie demeure ! sous les regards torves & nighteuxdes cyborgs aux circuits moisisles cerveaux devenus poreuxsâen retournent Ă la barbarie& tu traĂźnes tes tendres annĂ©esdâincertitude & dâimpuissanceparfois tu rĂȘves de tâenvolerde mourir par inadvertance lâhorreur est humaine, clinique & banaleenfant de la haine, enfant de la peurlâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©galeenfant de la haine, que ta joie demeure ! dans les dĂ©dales vertigineux& sĂ©culaires de ta mĂ©moiretu froisses un vieux cahier poisseuxplein de formules dâalgĂšbre noireĂ quoi peut ressembler ton spleenton dĂ©sespoir & ton chagrinvus dâune des Ă©toiles anonymesde la constellation du chien ? lâhorreur est humaine, clinique & banaleenfant de la haine, enfant de la peurlâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©galeenfant de la haine, que ta joie demeure ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Animal en quarantaine oh ! le vent se lĂšveau large des galaxies& je dĂ©rĂȘvedĂ©rive Ă lâinfinioh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! torturĂ©je mâimagineen ombre vaporeuseĂąme anonymeerrante & silencieuseoh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! dĂ©pouillĂ©exigeant lâimmortalitĂ©& refusant de retournerpeu Ă peu vers la face cachĂ©ede la nuit⊠vers lâautre mondedans le dernier taxiles infos grondent& le temps sâobscurcitoh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! torturĂ©exigeons lâimmortalitĂ©& refusons de retournerpeu Ă peu vers la face cachĂ©ede la nuit⊠oh ! le vent se lĂšveau large des galaxies& je dĂ©rĂȘvedĂ©rive Ă lâinfinioh ! oh ! tourmentĂ©oh ! oh ! torturĂ©exigeons lâimmortalitĂ©& refusons de retournerpeu Ă peu vers la face cachĂ©ede la nuit⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Des adieux.../... dans les carnets intimes du messager des runeslâĂ©criture est en transe & clignote Ă la unedes mystĂšres, des amants & de leurs infortunesdes adieux âŠ/⊠bis & des mains maladroites & moites au soir trop chaudraturent les fantaisies de schuman au pianoles cris des martinets sur les toits de sohodes adieux âŠ/⊠bis & les noires sentinelles drapĂ©es dans leurs guĂ©ritesnâont plus besoin dâantennes-paraboles-satellitespour capter le chagrin Ă son extrĂȘme limitedes adieux âŠ/⊠bis aprĂšs de vagues lueurs, dâultimes prolongationson repart Ă genoux le cĆur sous perfusionau bord de la faillite mentale mais sans passiondes adieux âŠ/⊠bis dĂ©jĂ le vieux veilleur mĂ©lancolique nous guetteannonçant des avis dâorage & de tempĂȘtemais bientĂŽt le silence nous fait mal Ă la tĂȘtedes adieux âŠ/⊠bis mais on finit toujours par noyer son cafarddans un taxi-dancing ou dans un topless-baron finit toujours sur lâĂ©ternel quai de garedes adieux âŠ/⊠bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves& ses frelons dâĂ©cume froissĂ©e sur ses claviers dâalcĂŽveavec ses dieux chromĂ©s, ses fusibles hallucinogĂšnes& ses mitrailleurs albinos sur ses zones Ă©rogĂšnescâest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes& qui se caresse le placebo sur la derniĂšre rengainela ballade dâabdallah geronimo cohen bis avec ses vieux dĂ©mons, ses vieux tex avery sumĂ©riensqui hantent les hootnannies de ses mĂ©tamondes souterrainsavec lâinsurrection de ses airbags sur sa poitrine& ses jukebox hurlant dans le labyrinthe de son spleencâest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes& qui se caresse le distinguo sur la derniĂšre rengainela ballade dâabdallah geronimo cohen bis abdallah geronimo cohen terĂ©tait nĂ© dâun croisement sur une vieille banquette citroĂ«nde gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang& de zorba johnny strogonof garcia mâgolo mâgolo langtous deux de race humaine de nationalitĂ© terrienne bisabdallah geronimo cohen bis avec ses doc martens Ă pointes & son tutu fluopour le casting de casse-noisette dans sa version technoavec son casque obligatoire pour ratisser les feuillestombĂ©es sur son balcon parmi ses disques durs en deuilcâest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes& qui se caresse la libido sur la derniĂšre rengainela ballade dâabdallah geronimo cohen bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Quand la banlieue descendra sur la ville combattants dans les rues qui puent la triquela moiteur rance & la mauvaise consciencegargouilles ricanantes aux vitrines gothiquesdans la noria des brancards en cadenceon nâentend plus crapuler dans le ventles discours des leaders & des tribunstous les mornes aboyeurs de slogansles sycophantes & les thĂ©oriciens bourgeoises hallucinĂ©es dans les poubellesquâelles nâauraient jamais dĂ» quitter naguĂšre89 câĂ©tait leur chiffre Ă ellesmaintenant ça change de date partenairesjâespĂšre que lâon assassinera mozart& sa zicmu pour noces & matchs de foot& quây aura du beau tag sur ces boulevardsplus spleeneux quâune seringue aprĂšs un shoot quand la banlieue descendra sur la ville bispour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la ville bispour le grand basta des rastas eh mec, tu tâacharnes Ă tirer les storespour te cacher de la rue en chaleur& tu dis du bout de tes dents en or dommage que dieu soit plus Ă la hauteur !faut ĂȘtre saturĂ© dâun rare espoirpour danser dans les ruines des limousinesyâa ta BM qui crame sur le trottoirdis-toi que câest beau comme un chĆur dâorphelines quand la banlieue descendra sur la ville bis mercenaires de lilith contre miliciens dâĂšvedans la fumĂ©e des incendies sanglantsla rue sâeffondre & le peuple se lĂšve& jâavoue que ça mâlaisse pas indiffĂ©rentjâdĂ©bouche un autre vieux corton-charlemagneen compagnie de ravissantes callgirlsqui fument joyeuses en dĂ©grafant leurs pagnesde la sinsĂ©milia dans mon brĂ»le-gueule quand la banlieue descendra sur la ville bispour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la ville bispour le grand basta des rastas Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Confession d'un Never Been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©esse vautrent dans lâalgĂšbre des mĂ©lancoliestraĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ©entre les draps poisseux des siĂšcles dâinsomnieça sent la vieille guenille & lâĂ©picier cafarddans ce chagrin des glandes quâon appelle lâamouroĂč les noirs funambules du vieux cirque barbarese pissent dans le froc en riant de leurs tours jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoonjâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonjâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! je rĂȘve dâĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve& me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© dâun dieselĂ la manufacture mĂ©taphysique dâeffluvesoĂč mes synapses explosent en millions dâĂ©tincellesreflets de flammes en fleurs dans les yeux du chevalque jâembrasse Ă turin pour en faire un compliceivre de prolixine & dâacide corticalje dĂ©gaine mon walther ppk de service jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoonjâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonjâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid backrasta lunaire baisant la main dâomĂ©ga queenje crache dans ma tĂȘte les vapeurs dâammoniacdâun sturm und drang sans fin au bout du never beenfac-similĂ© dâamour & de tranquillisantsdans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©raleje suis lâĂ©vĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errantqui patrouille dans le gel obscur de mon mental jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoonjâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonjâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique JP Natafles joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans lâalgĂšbre des mĂ©lancoliestraĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ©entre les draps poisseux des siĂšcles dâinsomnieça sent la vieille guenille & lâĂ©picier cafarddans ce chagrin des glandes quâon appelle lâamouroĂč les noirs funambules du vieux cirque barbarese pissent dans le froc en riant de leurs tours jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoonjâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonjâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! je rĂȘve dâĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve& me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© dâun dieselĂ la manufacture mĂ©taphysique dâeffluvesoĂč mes synapses explosent en millions dâĂ©tincellesreflets de flammes en fleurs dans les yeux du chevalque jâembrasse Ă turin pour en faire un compliceivre de prolixine & dâacide corticalje dĂ©gaine mon walther ppk de service jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoonjâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonjâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid backrasta lunaire baisant la main dâomĂ©ga queenje crache dans ma tĂȘte les vapeurs dâammoniacdâun sturm und drang sans fin au bout du never beenfac-similĂ© dâamour & de tranquillisantsdans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©raleje suis lâĂ©vĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errantqui patrouille dans le gel obscur de mon mental jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoonjâai volĂ© mon Ăąme Ă un clownun clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboonjâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique JP Natafle jeu â Le jeu de la folie cimetiĂšre de charleville, cimetiĂšre dâauvers-sur-oisemon Ăąme funĂ©railleuse me fusille le cerveauil est fini le temps des laudanums-framboises& le temps des visites au corbeau dâallan poevoici la voile noire du navire de thĂ©sĂ©equi me dĂ©chire les yeux au large de sounionoĂč un stupide anglais prĂ©tentieux a gravĂ©comme un vulgaire touriste le nom de lord byron le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘmequi se pratique souvent au bord des prĂ©cipicesoĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmesdes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices ne mâattends pas ce soir car la nuit sera noire& blanche, illuminĂ©e, rue de la vieille lanterneoĂč nerval a pendu son linge & sa mĂ©moiresous le regard des dieux au bout dâun drap en berneje rĂȘve de transparence & dâĂ©pouvantes mystiquesle long de la frontiĂšre qui jouxte lâinconnuen traĂźnant mon cadavre & mon vide pathĂ©tique& ma douleur femelle sur mon dos de bossu le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘmequi se pratique souvent au bord des prĂ©cipicesoĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmesdes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices baudelaire est mort hier Ă 11 heures du matinen zoomant dâapaisantes nuĂ©es crĂ©pusculairesfatiguĂ© dâun Ă©tĂ© qui le rongeait sans fin& de lâhargneuse odeur des furies sanitairesmoi je pars pour dublin sur un nuiteux cargoqui traverse le temps perdu de la sagesse& rejoins le bateau ivre dâarthur rimbauddans le flux des bateaux tankers dâarthur guiness le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘmequi se pratique souvent au bord des prĂ©cipicesoĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmesdes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Philippe Paradis â Avenue de l'amour yeah, yeah ! est-ce que tu te souviens ?on nâĂ©tait pas des starsplutĂŽt un peu zonardsjuste au bord du riennos peines au bord du journos regards de chiens& tous ces toursavenue de lâamour bis on Ă©tait un peu blondsun peu trop niais sans doute& nous nous amusionsau jeu de la routehambourg ou amsterdamcĂŽtĂ© quartier dames& tous ces toursavenue de lâamour bis tu te souviensça jouait losetous ces chagrins& tout ce bluesnous nâĂ©tions que des survivants⊠nos histoires noiresnos nuits blanchesplantĂ©s en plein manque de toutcherchant le jouravenue de lâamour oh ! te laisse pas allermon amicette fille tâa laissĂ© tomberviens faire un touravenue de lâamour ter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Paul Personne â La ruelle des morts avec nos bidons en fer blancon descendait chercher le laitĂ la ferme au soleil couchantdans lâodeur des soirs de juilleton avait lâĂąge des confituresdes billes & des Ăźles aux trĂ©sors& lâon allait cueillir les mĂ»resen bas dans la ruelle des morts on nous disait que barberousseavait ici sa garnison& que dans ce coin de cambrousseil avait vaincu des dragonson avait lâĂąge de nos fĂȘlures& lâon Ă©tait conquistadorson dĂ©terrait casques & fĂ©mursen bas dans la ruelle des morts on arrosait toutes nos victoiresĂ grands coups de verre de kĂ©firivres de joie & sans le savoiron reprenait mers el-kĂ©birpuis câĂ©tait nos chars en dinkycontre les tigres-doryphoresqui libĂ©raient la french countyen bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les printempsĂ lâheure des sorties de lâĂ©colequand les filles nous jouent leurs 16 anspour une bouiffe de royale mentholje ne sais plus si câĂ©tait françoisemartine, claudine ou marie-laurequi nous faisaient goĂ»ter leurs framboisesen bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les automnesquand sonne lâheure de nos foliesjâai comme un bourdon qui rĂ©sonneau clocher de ma nostalgieles enfants cueillent des immortellesdes chrysanthĂšmes, des boutons dâorles deuils se ramassent Ă la pelleen bas dans la ruelle des morts Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier â FiĂšvre resurrectionnelle sous un brouillard dâacierdans les banlieues dâizmir, de suse ou santa fe6 milliards de pantins au bout de la lumiĂšrequi se mettent Ă rĂȘver dâun nouvel univers& toi tu restes ailleurs dans un buzz immortelĂ fabriquer des leurres en fleurs artificiellespour les mendiants qui prient les dieux & les chimĂšresles trafiquants dâespoir aux sorties des vestiairesje tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘvesje tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve& le soleil âŠ/⊠dans un rideau de feudans les banlieues dâauckland, de cuzco ou montreux6 milliards de fantĂŽmes qui cherchent la sortieavec des sonotones & des cannes assortiesmais toi tu viens dâailleurs, dâune Ă©trange spiraledâun maelström unique dans la brĂšche spatialeavec autour du cou des cordes de piano& au poignet des clous pour taper le mamboje tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘvesje tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve& le soleil âŠ/⊠dans son plasma féériquedans les banlieues dâhanoĂŻ, de sfax ou de munich6 milliards de lĂ©preux qui cherchent leur pitancedans les rues de lâamour en suivant la cadencemais toi tu cherches ailleurs les spasmes Ă©lĂ©mentairesqui traduisent nos pensĂ©es comme on traduit homĂšre& tu mâapprends les vers dâanna akhmatovapendant que je te joue cage Ă lâharmonicaje tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘvesje tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve& le soleil âŠ/⊠ivres de ces vieux orsdans les banlieues dâangkor, dâoz, dâoulan-bator6 milliards de paumĂ©s levant la tĂȘte au cielpour y chercher lâerreur dans un vol dâhirondellesmais toi tu planes ailleurs sur des nuages flousdans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables moustu chantes des arias dâespoir universelpour faire que le soleil se lĂšve sur nos e-mailsje tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘvesje tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve& le soleil âŠ/⊠lĂ -bas sur lâhorizonvenant dâhĂ©liopolis en jouant hypĂ©rion6 milliards de groupies qui lâattendent hystĂ©riquesdans le stade au jour J en brouillant la musiquemais toi tu squattes ailleurs dans un dĂ©sert de pluieen attendant les heures plus fraĂźches de la nuit& tu me fais danser lĂ -haut sur ta collinedans ton souffle Ă©thĂ©rĂ© de douceurs fĂ©mininesje tâaime & je te veux Ă lâombre de mes rĂȘvesje tâaime & je te veux & le soleil se lĂšve Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique LudĂ©al â Petit matin heure d'Ă©tĂ© le temps passe si lentement& je me sens si fatiguĂ©le silence des morts est violentquand il mâarrache Ă mes pensĂ©esje rĂȘve de ces tĂ©nĂšbres froidesĂ©lectriques & majestueusesoĂč les dandys se tiennent roidesloin de leurs pulsions pĂ©rilleusesje rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber dans cette foire aux Ăąmes brisĂ©esoĂč le vieux drame humain se jouela folie mâa toujours sauvĂ©& mâa empĂȘchĂ© dâĂȘtre fouje me regarde au fond des yeuxdans le miroir des souvenirssi partir câest mourir un peujâai passĂ© ma vie à ⊠partirje rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber mes yeux gris reflĂštent un hiverqui paralyse les cĆurs meurtrismon regard vient de lâĂšre glaciairemon esprit est une fleur flĂ©trieje nâai plus rien Ă exposerdans la galerie des sentimentsje laisse ma place aux nouveau-nĂ©ssur le marchĂ© des morts-vivantsje rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber je fixe un ocĂ©an perverspeuplĂ© de pieuvres & de murĂšnestandis que mon vaisseau se perddans les brouillards dâun happy endinutile de graver mon nomsur la liste des disparusjâai broyĂ© mon propre horizon& retourne Ă mon inconnuje rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber dĂ©jĂ je mâavance en bavantdans les vapeurs dâun vague espoirlâheure avant lâaube du jour suivantest toujours si cruellement noiredans le jardin dâĂ©den dĂ©sertles Ă©toiles nâont plus de discours& jâhĂ©site entre un revolverun speedball ou un whisky sourje rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ©que je vais finir par tomber Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â AngĂ©lus je te salue seigneur du fond de lâinutileĂ travers la tendresse de mes cauchemars dâenfantle calme dĂ©sespoir de mon bonheur tranquille& la sĂ©rĂ©nitĂ© de mon joyeux nĂ©ant & je mâen vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je mâen vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je mâen vais ce soir⊠pendant que mes ennemis amnistient leurs consciencesque mes anciens amis font tomber leurs sentencesles citoyens frigides tremblent dans leurs cervellesquand les clochards lucides retournent Ă leurs poubelles & je mâen vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je mâen vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je mâen vais ce soir⊠je te salue seigneur du fond de tes abĂźmesde tes clochers trompeurs, de tes Ă©glises videsje suis ton cĆur blessĂ©, le fruit de ta dĂ©primeje suis ton assassin, je suis ton dĂ©icide & je mâen vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je mâen vais ce soir, paisible & silencieuxau bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieuxoui je mâen vais ce soir⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Yan PĂ©chin â StratĂ©gie de l'inespoir je croise des soleils aux ardeurs Ă©rotiquesavec des cris perdus sur des sourires de femmesbercĂ© par les Ă©toiles dâune essence romantiquejâai trop longtemps cherchĂ© mes visions dans les flammesje veux brĂ»ler pour toi petiteje veux brĂ»ler pour toi la vitesse de la lune autour de nos orbitesnâarrĂȘte pas les sanglots froids de lâhumanitĂ©& lâĆil dĂ©sespĂ©rĂ© dans son triangle en kitsemble soudain jaloux de nos fiĂ©vreux baisersje veux brĂ»ler pour toi petiteje veux brĂ»ler pour toi je veux brĂ»ler pour toi petitemais gĂąche pas mon enfer avec ton paradisje veux brĂ»ler pour toi petitemais lĂąche pas tes priĂšres sur mes cris hypocrites dâaucuns me disent rebelle & dâautres ignifugĂ©mais mes divagations nâemmerdent plus personneje caresse mon corbeau en chantant duruflĂ©& joue pour les voyous virĂ©s de la sorbonneje veux brĂ»ler pour toi petiteje veux brĂ»ler pour toi Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faineMusique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier â Karaganda Camp 99 des visages incolores, des voyageurs abstraitsdes passagers perdus, des Ă©migrants inquietsqui marchent lentement Ă travers nos regretsnos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaitsfantĂŽmes aux danses astrales, aux rhapsodiques pleursvisages camĂ©s bleuis graffitĂ©s par la peurqui marchent lentement vers lâincinĂ©rateurvers la mĂ©tallurgie des gĂ©nies prĂ©dateurs câest lâhistoire assassine qui rougit sous nos pascâest la voix de staline, câest le rire de bĂ©riacâest la rime racoleuse dâaragon & dâelsacâest le cri des enfants morts Ă karaganda brumes noires sur lâoccident, murmures de rĂȘves confusbarbares ivres de sang, vampires au cĆur fonduqui marchent lentement au bord des avenuesdes mondes agonisants, des dĂ©serts corrompusça sent la chair fĂ©tide, le rat dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©le module androĂŻde, le paradoxe usĂ©le spectre de mutant au cerveau trafiquĂ©qui marche en militant sur nos crĂąnes irradiĂ©s câest lâhistoire assassine qui rougit sous nos pascâest la voix de staline, câest le rire de bĂ©riacâest la rime racoleuse dâaragon & dâelsacâest le cri des enfants morts Ă karaganda des visages incolores, des voyageurs abstraitsdes passagers perdus, des Ă©migrants inquietsqui marchent lentement Ă travers nos regretsnos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaitspeuples gores & peineux aux pensĂ©es anomiquesnations mornes & fangeuses, esclaves anachroniquesqui marchent lentement sous lâinsulte & la triquedes tribuns revenus de la nuit soviĂ©tique câest lâhistoire assassine qui rougit sous nos pascâest la voix de staline, câest le rire de bĂ©riacâest la rime racoleuse dâaragon & dâelsacâest le cri des enfants morts Ă karaganda Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Le temps des tachyons les forains squattent sur les pavĂ©s des villes en fĂȘte oĂč les chiens se dĂ©chirent en sâarrachant la tĂȘte. les vagues dâintimitĂ© se voilent de brume & dâombres avec le bruit du temps qui frappe Ă la pĂ©nombre fĂ©minitĂ© pulpeuse et BeautĂ© mystĂ©rieuse dans le reflet des Ăąmes et des pensĂ©es houleusescâest la noce des nues, la noce des hoboscâest le train de minuit qui roule au point zĂ©ro MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux lĂ -bas, sur les terrains, vagues de nos citĂ©s lâavenir se dĂ©place en vĂ©hicule blindĂ©symphonie suburbaine et sombre fulguranceĂ lâheure oĂč les sirĂšnes traversent nos silences il nous restera ça, au moins de romantiquequelques statues brisĂ©es sur fond de ruine gothique et des saints dĂ©froquĂ©s noyĂ©s dans le formolavec dâĂ©tranges trainĂ©es rougeĂątres aux aurĂ©oles MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux pas dâĂ©meutes aujourdâhui dans la ville aux yeux videsjuste quelques ados qui sâexercent au suicideet quelques fols hurlants roulant des quatre feuilles au terminal central des retours de cercueils clairvoyance Ă©garĂ©e dans les versets dâun drame oĂč lâon achĂšte le vent, oĂč lâon revend les ĂąmesoĂč les soleilsâ austĂšres des aurores Ă©ternelles sâattaquent aux somnambules qui sortent leurs poubelles MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux les machines Ă Ă©crire sâenflamment sur la neigeles auto-mitrailleuses encerclent les manĂšgesla roue tourne en saignant sur son axe indĂ©cis entraĂźnant des enfants aux allures de zombis câest Goethe Ă Weimar qui nâa pas vu le temps futur des Dakotas dans les tĂ©nĂšbres en sang câest lâonde de chaleur, dans le dĂ©sert glacĂ©qui annonce le retour des printemps meurtriers MC2 sur racine carrĂ©e de 1 moins V2 sur C2 nous rĂȘvons tous un peu de jours plus lumineux Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâlamenter sur notre malheur en se disant quâon se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne vâlĂ quâelle nous voit vers les murailles & quâelle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taille puis quâelle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâpayer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & tâas mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais tâen crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă 5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă contrecĆur lâescalier de service tu voudrais quây ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠maintenant tu mâoffres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si tâas peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & jâai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheure juste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball & remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui & pendant que le lit croise lâaĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourg quand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follet tu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant câest mon tour de tâoffrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on sâen va mon amour recoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â 542 lunes et 7 jours environ la terre est un macdo recouvert de ketchup oĂč lâhomo cannibale fait des gloups & des beurps oĂč les clowns en treillis font gĂ©mir la musique entre les staccatos des armes automatiques jây suis nĂ© dâune vidange de carter sĂ©minal dans le garage intime dâune fleur sentimentale quand jâai ouvert les yeux la lumiĂšre vagabonde filait Ă 300 000 kilomĂštres Ă la seconde jâai failli me tirer mais jâai fait bof areuh jâsuis quâun intĂ©rimaire dans la continuitĂ© de lâespĂšce & coucou beuh ⊠coucou beuh ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, jâsuis toujours aussi con une fille dans chaque port & un porc qui sommeille dans chaque salaud qui rĂȘve dâune crampette au soleil & les meufs ça couinait juteuses & parfumĂ©es dans le bleu carnaval des printemps cutanĂ©s jâen ai connu des chaudes Ă la bouche animale Ă genoux dans les toilettes ou dans la sciure des stalles hĂ©las pour mon malheur jâen ai connu des pires qui voulaient que jâleur cause en mourant dâun soupir & puis je tâai connue mais jâvais pas trop charrier attendu que je suis lĂąche & que ton flingue est chargĂ© oh ma sweet yĂ©yĂ©yĂ© ! sweet lady ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, jâsuis toujours aussi con la geisha funĂ©raire sâtape des rassis crĂ©meux chaque fois que jâraye un jour dâune croix sur mon pieu pourtant jâcontrĂŽle mes viandes, je surveille mes systoles & me tiens Ă lâĂ©cart des odeurs de formol mais un jour faut partir & finir aux enchĂšres entre les gants stĂ©riles dâune sĆur hospitaliĂšre & je me vois dĂ©jĂ guignol au petit matin traĂźnant mon vieux flight-case dans le cimetiĂšre des chiens oh meine kleine mutter mehr licht ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, jâsuis toujours aussi con Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Scandale mĂ©lancolique scandale mĂ©lancolique sentiments discordants le parme des colchiques rend le ciel aveuglant la beautĂ© de lâennui dans la nuit qui bourdonne a la galeuse fĂ©erie des crĂ©puscules dâautomne scandale mĂ©lancolique les morts parlent en dormant & leurs cris oniriques traversent nos Ă©crans vieil Ă©cho sibyllin qui bogue entre deux mails avec des mots fusains sous le flou des pastels de la folie des ombres Ă lâalchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs câest juste une pĂ©nombre au fond de la douleur câest juste un coin trop sombre au bout dâun autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique ivres & gorgĂ©es de sang les dĂ©mones antiques jouent avec nos enfants de vĂ©nĂ©neux parfums en chimĂ©riques errances lâĂ©ternel rĂȘve humain a le charme un peu rance de la folie des ombres Ă lâalchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs câest juste une pĂ©nombre au fond de la douleur câest juste un coin trop sombre au bout dâun autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique Ă lâouest du nĂ©ant dans leur marbre gothique besognĂ©es par le temps les reines immortelles ont le silence austĂšre des mĂšres qui nous rappellent sous leur lingerie de pierre de la folie des ombres Ă lâalchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs câest juste une pĂ©nombre au fond de la douleur câest juste un coin trop sombre au bout dâun autre ailleurs bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique FrĂ©dĂ©ric Lo â Soleil cherche futur lâinfirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ partis vers dâautres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă filer mes temps morts Ă la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier mâattend Ă chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais jâtraĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer dâamour & jâtombe sur lâautre chinetoque dans cette soute Ă proxos qui me dit viens prendre un verre tu mâas lâair fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano câest depuis le dĂ©but du monde que lâhomme sâest dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !⊠rat !⊠rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent sâengouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons dâamour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Critique du chapitre 3 & les roses de lâĂ©tĂ© sont souvent aussi noires que les charmes exhalĂ©s dans nos trous de mĂ©moire les vaccins de la vie sur les bleus de nos cĆurs ont la mĂ©lancolie des sols bĂ©mols mineurs pour un temps dâamour tant de haine en retour quelques froides statues aux pieds des sycomores rappellent un jamais plus avec le nom des morts un oiseau de chagrin dans le ciel assombri chante un nouveau matin sur des ruines en bosnie pour un temps dâamour tant de haine en retour je visionne les miroirs de ces vies dĂ©chirĂ©es maintenant que le soir ne cesse de tomber & ma colĂšre qui monte & ma haine accrochĂ©e au-dessus de ces tombes oĂč je nâose pas cracher pour un temps dâamour tant de haine en retour dâautres salauds cosmiques sâenivrent Ă bĂ©telgeuse dans les chants magnĂ©tiques des putains nĂ©buleuses lâhumain peut disparaĂźtre & son monde avec lui quâest-ce que la planĂšte terre dans lâĆil dâun rat maudit ? pour un temps dâamour tant de haine en retour Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers & sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânâroll puis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveau puis sâoffrent des mygales au bout dâun bazooka en se faisant danser jusquâau dernier mambo ce sont des loups frileux au bras dâune autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru sâenivrer des chants de maldoror & maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă leur reine en riant du boycott la solitude nâest plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants jâai troquĂ© mon cĆur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusquâau dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent lâagonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă la queue de zinc et de sang je mâtape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu lâhomo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler yâaura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches sâapprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & jâattends que se dressent vos prochains charniers jâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographie jâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă mon squelette je vous attends lâidiot du village fait la queue & tend sa carte dâadhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends jâentends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes dâor & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie lâatome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă lâombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants sâappelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & dâargent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique jâai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 113Ăšme cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©on dans leurs mains tiennent leurs roustons sâils ont compris tous les clichĂ©s ça fera de la bidoche pour lâarmĂ©e les partouzeurs de miss mĂ©tro patrouillent au fond des souterrains mais ils rĂȘvent dâĂȘtre en hĂ©lico Ă se faire du nĂšgâ & du youpin les vopos gravent leurs initiales dans le brouillard des no manâs land & les dĂ©masqueurs de scandales prennent le goulag pour disneyland les gringos sortent un vieux crooner pour le western du silence demain au bĂŒrgerbrĂ€ukeller je lĂšguerai mon Ăąme Ă la science car moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! les petites filles de mahomet mouillent aux anticoagulants depuis quâun mĂ©chant grosminet joue au flip avec leur coran les dieux changent le beurre en vaseline & les prophĂštes jouent dracula sâil vous reste un fond de margarine jâen aurai besoin pour ma coda car moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive & tâhĂ©sites Ă choisir ton camp tâas des aminches Ă tel aviv & des amours Ă tĂ©hĂ©ran si tu veux jouer les maquisards va jouer plus loin jâai ma blenno tu trouveras toujours dâautres fĂȘtards câest si facile dâĂȘtre un hĂ©ros mais moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! retour aux joints & Ă la biĂšre dĂ©sertion du rayon kĂ©pis jâai rien contre vos partenaires mais rien contre vos pâtites sĆurs ennemies manipulez-vous dans la haine & dĂ©pecez-vous dans la joie le crapaud qui gueulait je tâaime ! a fini plantĂ© sur une croix & moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers non moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! Ă mâen faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Je t'en remets au vent dâavoir voulu vivre avec moi tâas gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă ta croix Ă veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans lâexistence tu mâencourageais Ă Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă tes envies Ă mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă tant dâamour jâaccuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je nâai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Septembre rose naufragĂ© virtuose dâun amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant dâune vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© lâouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque dâhabitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose dâamour-apothĂ©ose baby boy⊠passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs dâautomne reflĂštent Ă fleur de flamme ta jeune Ă©corce dâhomme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy⊠sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Stalag-tilt milliards dâĂ©toiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin dâorifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent mâemmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les pâtites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je mâĂ©branle dans le chambranle des pages tournĂ©es ⊠tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Confessions d'un Never Been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans lâalgĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles dâinsomnie ça sent la vieille guenille & lâĂ©picier cafard dans ce chagrin des glandes quâon appelle lâamour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! je rĂȘve dâĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© dâun diesel Ă la manufacture mĂ©taphysique dâeffluves oĂč mes synapses explosent en millions dâĂ©tincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que jâembrasse Ă turin pour en faire un complice ivre de prolixine & dâacide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main dâomĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs dâammoniac dâun sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© dâamour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis lâĂ©vĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf â Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors dâusage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain mâachab aux ordres dâune beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre dâazur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies dâamour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Pulque, mescal y tequila tombĂ© dâun DC 10 fantĂŽme sur un aĂ©roport dĂ©sert jâai confiĂ© mon Ăąme Ă un gnome qui jonglait sous un revolver puis jâai pris la premiĂšre tangente qui conduit vers les cantinas oĂč la musique se fait bandante pour la piĂ©ta dolorosa pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je serai borracho hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? dans le bus pour cuernavaca jârĂ©vise ma tendresse des volcans hĂŽtel-casino de la selva le soleil se perd au ponant & je picole en compagnie dâun spectre imbibĂ© de strychnine welcome señor malcolm lowry sous la lune caustique & sanguine pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir nous serons borrachos hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? jour des morts Ă oaxaca prĂšs de la tombe n°7 je promĂšne ma calavera en procession jusquâaux toilettes & dans la douceur des latrines loin des clameurs de la calle je respire lâodeur alcaline des relents dâamour pĂ©rimĂ© no se puede vivir sin amor ter chinga de su madre otro cuba libre borracho ! como no ? de retour Ă tĂ©nochtitlan au parc de chapultepec les singes me balancent des bananes sur des slogans de fiĂšvre aztĂšque & dans ma tristesse animale dâindien quâon soĂ»le & quâon oublie je mâĂ©croule devant le terminal des bus Ă mexico city pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je suis el borracho hombre, un perdido de mejico ! borracho ! como no ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Des adieux ... / ... dans les carnets intimes du messager des runes lâĂ©criture est en transe & clignote Ă la une des mystĂšres, des amants & de leurs infortunes des adieux âŠ/⊠bis & des mains maladroites & moites au soir trop chaud raturent les fantaisies de schuman au piano les cris des martinets sur les toits de soho des adieux âŠ/⊠bis & les noires sentinelles drapĂ©es dans leurs guĂ©rites nâont plus besoin dâantennes-paraboles-satellites pour capter le chagrin Ă son extrĂȘme limite des adieux âŠ/⊠bis aprĂšs de vagues lueurs, dâultimes prolongations on repart Ă genoux le cĆur sous perfusion au bord de la faillite mentale mais sans passion des adieux âŠ/⊠bis dĂ©jĂ le vieux veilleur mĂ©lancolique nous guette annonçant des avis dâorage & de tempĂȘte mais bientĂŽt le silence nous fait mal Ă la tĂȘte des adieux âŠ/⊠bis mais on finit toujours par noyer son cafard dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar on finit toujours sur lâĂ©ternel quai de gare des adieux âŠ/⊠bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Annihilation quâen est-il de ces heures troubles & dĂ©sabusĂ©es ? oĂč les dieux impuissants fixent la voie lactĂ©e oĂč les diet nazis sâinstallent au pentagone oĂč marilyn revĂȘt son treillis dâantigone on nâen finit jamais dâĂ©crire la mĂȘme chanson avec les mĂȘmes discours, les mĂȘmes connotations on nâen finit jamais de rejouer guignol chez les torquemada, chez les savonarole qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? lassĂ© de grimacer sur lâĂ©cran des vigiles je revisite lâenfer de dante & de virgile je chante des cantiques mĂ©caniques & barbares Ă des poupĂ©es barbie barbouillĂ©es de brouillard câest lâheure oĂč les esprits dansent le pogo nuptial lâheure oĂč les vieux kapos changent ma pile corticale câest lâheure oĂč les morts pleurent sous leur dalle de granit lorsque leur double astral percute un satellite qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes ? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? crucifixion avec la vierge & dix-sept saints fra angelico met des larmes dans mon vin la piĂ©tĂ© phagocyte mes priĂšres & mes gammes quand mes tarots sâenflamment sur la treiziĂšme lame on meurt tous de stupeur & de bonheur tragique au cĆur de nos centrales de rĂȘves analgĂ©siques on joue les trapĂ©zistes de lâantimatiĂšre cherchant des Ă©toiles noires au fond de nos dĂ©serts qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? je dĂ©rĂšgle mes sens & jâaffĂ»te ma schizo vous est un autre je & jâaime jouer mĂ©lo anĂ©antissement tranquille & dĂ©licieux dans un dĂ©cor dâabsinthe aux tableaux vĂ©roleux memento, remember, je tremble & me souviens des moments familiers des labos clandestins oĂč le vieil alchimiste me rĂ©pĂ©tait tout bas si tu veux pas noircir, tu ne blanchiras pas qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes ? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? je calcule mes efforts & mesure la distance qui me reste Ă blĂȘmir avant ma transhumance je fais des inventaires dans mon pandĂ©monium cerveau sous cellophane, cĆur dans lâaluminium jâĂ©coute la nuit danser derriĂšre les persiennes les grillons rĂ©sonner dans ma mĂ©moire indienne & jâattends le zippo du diable pour cramer la toile dâaraignĂ©e oĂč mon Ăąme est piĂ©gĂ©e qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? les hurlements furieux de la nuit dans nos tĂȘtes ? qui donc pourra faire taire les grondements de bĂȘte ? ⊠qui donc ? Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fille du coupeur de joints - Chair Chant Corps elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâlamenter sur notre malheur en se disant quâon se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne vâlĂ quâelle nous voit vers les murailles & quâelle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taille puis quâelle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâpayer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Lorelei Sebasto Cha - Tryo & Tarace Boulba mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheure juste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball & remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui & pendant que le lit croise lâaĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourg quand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follet tu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant câest mon tour de tâoffrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on sâen va mon amour recoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Eloge de la tristesse - Sanseverino tu vides des packs de mauvaise biĂšre bercĂ© par france tĂ©lĂ©vision qui tâoffre ses documentaires sur les stations dâĂ©puration mĂȘme lâĂ©tĂ© sous la canicule tâas froid dans ton thermolactyl & tu pleures au milieu des bulles de ton sushi rayĂ© des Ăźles apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours tâas pas appris dans ton enfance lâamour, la joie ni le bonheur tâas juste Ă©tudiĂ© lâarrogance dans lâangoisse, la honte & la peur ton fax fixe un dĂ©mon qui passe Ă lâheure oĂč tout devient trop clair oĂč tu contemples dans ta glace une certaine idĂ©e de lâenfer apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre quâun jour chez norauto tu verras ta reine arriver au volant de la stĂ©rĂ©o dâun tuning-car customisĂ© mais lâamour sâuse Ă la lumiĂšre & les louttes sont toutes un peu louffes elles te feront jouer du somnifĂšre dans un avec les oufs apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre quâen smurfant sur ta folie tu deviendras lâidole des bas-fonds Ă qui le branleux tout-paris fera sa standing ovation mais dâapplauses en salamalecs de backstages en mondanitĂ©s la rĂ©ussite est un Ă©chec pour celui qui veut plus danser apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Guichet 102 - Aldebert la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce mes yeux dingues & opaques taillĂ©s dans du verre-cathĂ©drale & rouillĂ©s Ă la fleur de pack qui perdent leur vision normale ? ou bien sont-ce ses doux effluves de petit animal pastel qui plongent mes rĂȘves dans une Ă©tuve & brĂ»lent mes nerfs aux Ă©tincelles ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les derniĂšres lueurs du jour au rythme bleu des ambulances qui libĂšrent un appel dâamour dans ma tĂȘte rongĂ©e de silence ? ou bien sont-ce ses seins si frĂȘles sous son zomblou de basketteuse son sourire de jaguar femelle dans lâĆil de ma dĂ©broussailleuse ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce ses nĂ©nuphars si doux ses roses parfums de vieil empire ou ses lotus Ă feuilles dâhibou qui viennent tourmenter mes dĂ©sirs ? sont-ce ses oiseaux migrateurs dans le fouillis de ses cheveux soleils au chakra de son cĆur qui frappent au clavier de mes vĆux ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les visions de sa fĂȘlure aux lĂšvres lilas de son spleen qui me font hisser la mĂąture & gonfler ma voile zinzoline ? sont-ce ses doigts de chloroforme sur son petit castor fendu qui miaule Ă minuit pour la forme au rayon des fruits dĂ©fendus ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Les dingues et les paumĂ©s - Mister Gang les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers & sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânâroll puis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveau puis sâoffrent des mygales au bout dâun bazooka en se faisant danser jusquâau dernier mambo ce sont des loups frileux au bras dâune autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru sâenivrer des chants de maldoror & maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă leur reine en riant du boycott la solitude nâest plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â La vierge au Dodge 51 - Mickey 3D ce matin le marchand de coco nâest pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă lâĂ©cole tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus⊠sur ma porte jâai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens⊠les cinĂ©mas sont fermĂ©s, câest la grĂšve des clowns⊠alors je reste Ă la fenĂȘtre Ă regarder passer les camions militaires⊠puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de lâĂ©couteur tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit jâai comptĂ© les morceaux⊠câest alors que jâai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă travers les pales du ventilateur tout en te faisant lâamour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â DiogĂšne serie 87 - Brank Shme Bleu clochard Ă buzenval-station ou Ă rockabilly-picpus tu cuis ton cĆur au bourre-couillon & lâoffre aux filles des abribus pochtron 24 heures sur 24 joyeux bignole de lâinferno tu fais tes rallyes de 4Ă4 dans les Ă©gouts de nos cerveaux diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro & tu rigoles des histrions qui cherchent dans lâopera mundi le succĂšs-sucette Ă crampons qui nous fera goder pour la nuit pinocchios des arts mĂ©daillĂ©s stropias du mĂ©rite rockânâroll docteurs honoris variĂ©tĂ© branlĂ©s Ă blanc par la gloriole diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro trop lessivĂ© pour faire le beau avec ces pitres besogneux & lâcĆur trop niquĂ©, trop pseudo pour te prendre encore au sĂ©rieux tu viens rĂȘver sous les glaviots ricanant putois solitaire & me faire vibrer de tes rots & de tes rires crĂ©pusculaires diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Demain les kids - Zen Zila les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant que nos sorciĂšres sanitaires & barbues centrifugent nos clones au fond de leurs cornues kill the kid dans les ruines de lâĂ©cole oĂč brĂ»le un tableau noir une craie sâest brisĂ©e en Ă©crivant espoir kill the kid dĂ©jĂ les mitrailleuses ont regagnĂ© leurs nids seule une mouche bourdonne sur la classe endormie kill the kid les guerriers de lâabsurde & de lâenfer affrontent les dĂ©lices de la mort sous le fer de la honte kill the kid beyrouth aĂ©roport ou mozambic city le sang des tout-petits coule aux surprises-parties kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes sâil vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid sâil vous faut tout ce sang pour jouir Ă vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid quelque Ă©pave au regard usĂ© par le dĂ©lire poursuit dans sa folie le chant dâun enfant-lyre kill the kid & dans ses yeux squameux grouillant de noires visions le dĂ©sir se transforme en essaim de scorpions kill the kid petite poupĂ©e brisĂ©e entre les mains salaces de lâordure ordinaire putride & dĂ©gueulasse kill the kid tu nâes plus que lâotage, la prochaine victime sur lâautel Ă©cĆurant de lâhorreur anonyme kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes sâil vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid sâil vous faut tout ce sang pour jouir Ă vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant quâun abraham ivre de sacrifices offre Ă son dieu vengeur les sanglots de son fils kill the kid mais lâovule qui sâaccroche au ventre de la femme a dĂ©jĂ mis son casque & sorti son lance-flamme kill the kid attention monde adulte inutile & chagrin demain les kids en armes, demain les kids enfin demain les kids Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â L'ascenseur de 22h43 - Pascal Parisot attention, attention ! la concierge se trouve actuellement dans lâescalier mais comme elle ne le sait pas vous ĂȘtes priĂ©s de ne pas la dĂ©ranger jâarriverai par lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone les quais seront encombrĂ©s de pendus laissant claquer leurs mĂąchoires dans le vent en guise de discours de bienvenue bis jâarriverai par lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone je ne connaĂźtrai rien de tes habitudes il se peut mĂȘme que tu sois dĂ©cĂ©dĂ©e mais jâdemanderai ta main pour la couper bis attention, attention ! sur le palier numĂ©ro 2 lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone est annoncé⊠veuillez dĂ©gager le vide-ordure sâil vous plaĂźt & ne pas laisser les enfants sâamuser avec les fils Ă haute tension tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă sâĂ©mouvoir⊠jâarriverai par lâascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cĆur rien ne sera plus jamais comme avant bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Soleil cherche futur - Marousse lâinfirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ partis vers dâautres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă filer mes temps morts Ă la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier mâattend Ă chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais jâtraĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer dâamour & jâtombe sur lâautre chinetoque dans cette soute Ă proxos qui me dit viens prendre un verre tu mâas lâair fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano câest depuis le dĂ©but du monde que lâhomme sâest dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !⊠rat !⊠rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent sâengouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons dâamour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â DerniĂšre station avant l'autoroute - Les Wampas on sâest aimĂ© dans les maĂŻs tâen souviens-tu, mon anaĂŻs ? le ciel Ă©tait couleur de pomme & lâon mĂąchait le mĂȘme chewing-gum Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Animal en quarantaine - La Grande Sophie oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă lâinfini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© je mâimagine en ombre vaporeuse Ăąme anonyme errante & silencieuse oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! dĂ©pouillĂ© exigeant lâimmortalitĂ© & refusant de retourner peu Ă peu vers la face cachĂ©e de la nuit⊠vers lâautre monde dans le dernier taxi les infos grondent & le temps sâobscurcit oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons lâimmortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă peu vers la face cachĂ©e de la nuit⊠oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă lâinfini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons lâimmortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă peu vers la face cachĂ©e de la nuit⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Nostalgie de dieu - BĂ©nabar en ce quinziĂšme dimanche aprĂšs carnaval je me souviens dâavoir lu quelque part dans le journal Ă moins que ce ne soit dans la bible des gidĂ©ons volĂ©e dans un de ces motels Ă la mords-moi-le-mormon je me souviens dâavoir lu que le dĂ©miurge au chĂŽmage un jour dâennui avait fabriquĂ© lâhomme Ă son image lucy nâĂ©tait pas encore nĂ©e quant Ă lâabel du tchad il nâavait pas encore testĂ© lâusage de ses gonades le dĂ©miurge au chĂŽmage fit lâhomme Ă son image câest une histoire dâamour dâamour, dâamour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! cette histoire sâest passĂ©e trĂšs loin des oxydes de carbone environ 3 millions dâannĂ©es avant michael jackson on peut donc affirmer sans offenser son archevĂȘque que dieu a la gueule & lâaspect dâun australopithĂšque dieu est un drĂŽle de mec un australopithĂšque oui mais on lâaime quand mĂȘme dieu est amour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! dieu est amour â deus ex machina dieu est amour â deus ex testa rossa dieu est amour â deus ex lamborghini dieu est amour â deus ex maserati dieu est amour â deus ex aston martin dieu est amour â deus ex machine dieu est amour â deus sex machine dieu est amour â god is sex machine god gode !⊠god gode ! dieu est in ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Alligators 427 - Matmatah alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants jâai troquĂ© mon cĆur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusquâau dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent lâagonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă la queue de zinc et de sang je mâtape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu lâhomo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler yâaura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches sâapprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & jâattends que se dressent vos prochains charniers jâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographie jâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă mon squelette je vous attends lâidiot du village fait la queue & tend sa carte dâadhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends jâentends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes dâor & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie lâatome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă lâombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants sâappelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & dâargent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique jâai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Je t'en remets au vent dâavoir voulu vivre avec moi tâas gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă ta croix Ă veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans lâexistence tu mâencourageais Ă Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă tes envies Ă mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă tant dâamour jâaccuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je nâai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâlamenter sur notre malheur en se disant quâon se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne vâlĂ quâelle nous voit vers les murailles & quâelle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taille puis quâelle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâpayer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La vierge au Dodge 51 ce matin le marchand de coco nâest pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă lâĂ©cole tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus⊠sur ma porte jâai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens⊠les cinĂ©mas sont fermĂ©s, câest la grĂšve des clowns⊠alors je reste Ă la fenĂȘtre Ă regarder passer les camions militaires⊠puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de lâĂ©couteur tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit jâai comptĂ© les morceaux⊠câest alors que jâai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă travers les pales du ventilateur tout en te faisant lâamour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants jâai troquĂ© mon cĆur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusquâau dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent lâagonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă la queue de zinc et de sang je mâtape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu lâhomo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler yâaura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches sâapprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & jâattends que se dressent vos prochains charniers jâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographie jâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă mon squelette je vous attends lâidiot du village fait la queue & tend sa carte dâadhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends jâentends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes dâor & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie lâatome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă lâombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants sâappelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & dâargent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique jâai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Groupie 89 turbo 6 câest juste une fille un peu perverse qui me plante des couteaux dans les fesses & qui me coince dans les urinoirs en sortant sa lame de rasoir câest juste une fille un peu fritĂ©e qui sâamuse avec ma santĂ© & qui mâdĂ©goupille les gonades juste au moment oĂč je prends mon fade oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille un peu rocky qui grimpe Ă moto sur mon lit & qui sort sa chaĂźne de vĂ©lo en me disant je tâaime saignant salaud ! câest juste une fille un peu brutale qui dĂ©chire mes chemises, mes futals en me disant fais gaffe baba cool jâmets mes crampons gare tes bidoules ! oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui sâamuse dans la vie & qui nâa pas honte quand elle rit câest juste une fille choubidoubidouwa ! bis câest juste une fille qui sâen balance mais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! câest juste une fille un peu rĂ©tro qui rĂȘve dâĂȘtre une panzerfrau & qui me dĂ©guise en nymphomane pour que jâme tape son doberman câest juste une fille un peu olĂ© qui sâcoupe les nibards pour frimer mais câest si bon de jouer son jeu quand elle dĂ©croche le nerf de bĆuf oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui sâamuse dans la vie & qui nâa pas honte quand elle rit câest juste une fille choubidoubidouwa ! bis câest juste une fille qui sâen balance mais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la cour frite-moi la gueule ĂŽ mon amour ! vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corps vas-y mimine fais-moi la mort fais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 113e cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©on dans leurs mains tiennent leurs roustons sâils ont compris tous les clichĂ©s ça fera de la bidoche pour lâarmĂ©e les partouzeurs de miss mĂ©tro patrouillent au fond des souterrains mais ils rĂȘvent dâĂȘtre en hĂ©lico Ă se faire du nĂšgâ & du youpin les vopos gravent leurs initiales dans le brouillard des no manâs land & les dĂ©masqueurs de scandales prennent le goulag pour disneyland les gringos sortent un vieux crooner pour le western du silence demain au bĂŒrgerbrĂ€ukeller je lĂšguerai mon Ăąme Ă la science car moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! les petites filles de mahomet mouillent aux anticoagulants depuis quâun mĂ©chant grosminet joue au flip avec leur coran les dieux changent le beurre en vaseline & les prophĂštes jouent dracula sâil vous reste un fond de margarine jâen aurai besoin pour ma coda car moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive & tâhĂ©sites Ă choisir ton camp tâas des aminches Ă tel aviv & des amours Ă tĂ©hĂ©ran si tu veux jouer les maquisards va jouer plus loin jâai ma blenno tu trouveras toujours dâautres fĂȘtards câest si facile dâĂȘtre un hĂ©ros mais moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! retour aux joints & Ă la biĂšre dĂ©sertion du rayon kĂ©pis jâai rien contre vos partenaires mais rien contre vos pâtites sĆurs ennemies manipulez-vous dans la haine & dĂ©pecez-vous dans la joie le crapaud qui gueulait je tâaime ! a fini plantĂ© sur une croix & moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers non moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! Ă mâen faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â MathĂ©matiques souterrraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & tâas mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais tâen crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă 5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă contrecĆur lâescalier de service tu voudrais quây ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠maintenant tu mâoffres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si tâas peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & jâai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en face des miroirs oĂč glissait ton corps mais tout sâefface laissant la place Ă ce larsen qui te distord tu glisses ta carte perforĂ©e dans ce flipper oĂč tu tâenfuis & tu fais semblant de rocker pour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe tu tâen retournes Ă tes banlieues dans ce couloir oĂč tu te grimes te maquillant le bout des yeux dâun nouveau regard anonyme le futur te sniffe Ă rebours te plantant sur un look rĂ©tro te reste-t-il assez dâamour pour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe les chiens tâattendent au bout du quai avec des plumes & du goudron ils vendent des orgasmes en sachets mais font la gerbe en location tu pensais franchir le miroir sans avoir Ă changer de gueule tu craches le sang dans ta baignoire & tu tâessuies dans un linceul⊠la nuit te glace au fond dâun train oĂč tu croyais trouver lâoubli voyageur des petits matins tu rentres de tes insomnies tu rayes les mentions inutiles au bas de ton carnet dâabsence & tu tâaccroches au bout du fil qui te ramĂšne Ă ton silence narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers & sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânâroll puis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveau puis sâoffrent des mygales au bout dâun bazooka en se faisant danser jusquâau dernier mambo ce sont des loups frileux au bras dâune autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru sâenivrer des chants de maldoror & maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă leur reine en riant du boycott la solitude nâest plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheure juste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball & remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui & pendant que le lit croise lâaĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourg quand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follet tu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant câest mon tour de tâoffrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on sâen va mon amour recoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Stalag-tilt milliards dâĂ©toiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin dâorifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent mâemmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les pâtites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je mâĂ©branle dans le chambranle des pages tournĂ©es ⊠tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Zone chaude, mĂŽme ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je ne sais pas si tu viens dâun continent perdu ou bien si tâes tombĂ©e dâune comĂšte inconnue mais jâcrois quâil Ă©tait temps que tu me prennes en main jâai cru mourir de froid chez mes contemporains ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme & câest comme un soupir aprĂšs 100 triples croches quand le pianiste sâendort devant son double scotch dans ces bastringues dâautomne oĂč ça brame Ă minuit les vieux cerfs encornĂ©s dans les bras des ladies oh chaudes chaudes chaudes ! jâen oublie la moiteur de ces ports tropicaux oĂč ça sentait la gnĂŽle & chauds les ventres chauds Ă chercher le pĂ©rou sur ma radio-inca jâai trouvĂ© la frĂ©quence que je nâattendais pas oh chaude ! je ne sais pas si tu viens dâune ville ultramarine ou bien si tu descends dâune planĂšte androgyne mĂ©tĂ©orite in love tu vois je vole aussi en reniflant dâun Ćil tes bas sur le tapis ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je vais pât-ĂȘtre encore attendre avant de mourir dâamour jâentends des cons qui causent dâun Ă©ternel retour & jâai pas trĂšs envie de repartir Ă zĂ©ro jâai pas tout bien compris comme câest bon quand câest chaud ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors dâusage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain mâachab aux ordres dâune beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre dâazur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies dâamour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Was ist das Rock'n'Roll 200 000 ans dĂ©jĂ que je zone sur la terre dans le grognement lourd des groins qui sâentrechoquent de nature solitaire, je me terre pour me taire mais mon double pervers joue dans un groupe de rock jâai quelque mauvais don dâacrobatie verbale surtout les soirs dâhiver quand jâsuis black & dâĂ©querre tel un douanier rousseau du graffiti vocal jâfais des bulles & des rots en astiquant mes vers was ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? ter was ist das rockânâroll ? jâsuis un vieux dĂ©sespoir de la chanson française qui fait blinder ses tiags pour marcher quand ça lose ma langue natale est morte dans ses charentaises faute dâavoir su swinguer au rythme de son blues was ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? ter was ist das rockânâroll ? mais je veux de la miouze qui braquemarde & qui beugle avec beethov en sourd, je suis borgne Ă toulouse en attendant de chanter en braille chez les aveugles je sors ma winchester pour mieux cracher mon blues fin dâautorisation de dĂ©lirer sans fin jâdois contrĂŽler le vumĂštre avant que ça passe au rouge mes idoles dĂ©functĂ©es se saoulent avec mon vin & traĂźnent leurs feux follets hilares au fond des bouges was ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? und so weiter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Un automne Ă Tanger lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e nous venions du soleil comme des goĂ©lands les yeux fardĂ©s de ciel & la queue dans le vent mais nous nous sommes perdus sous le joug des terriens dans ces rades & ces rues rĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glingué⊠les vagues mourraient blessĂ©es Ă la marĂ©e sans lune en venant fĂ©conder le ventre des lagunes & nos corps Ă©corchĂ©s sâimmolaient en riant sous les embruns glacĂ©s dâune chambre ocĂ©an lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e ⊠dâivresse en arrogance je reste & je survis sans doute par Ă©lĂ©gance peut-ĂȘtre par courtoisie mais je devrais me cacher & parler Ă personne & ne plus frĂ©quenter les miroirs autochtones lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Les mouches bleues lâours en cage est au pied du mur en train dâĂ©quarrir son dresseur vapeurs dâoxyde & de luxure câest dĂ©jĂ demain & dâailleurs câest juste une visite au musĂ©e pour mater les singes acrobates avant quâje donne ma tĂȘte Ă couper & peut-ĂȘtre ma langue Ă ta chatte câest Ă©trange comme les mots se troublent Ă lâintĂ©rieur de mon cerveau chromosomes noircis au chiroubles au gasoil & Ă la nitro il est trop tard pour sâabĂźmer dans des scories Ă©motionnelles je veux mourir estrangulĂ© sous tes nylons & tes dentelles peu Ă peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne peu Ă peu je vois sâestomper les rĂȘves de mon esprit tordu je commence mĂȘme Ă oublier les choses que je nâai jamais sues peut-ĂȘtre eussĂ©-je dĂ» frapper plus & me lever tĂŽt le matin ? peut-ĂȘtre encore eĂ»t-il fallusse baby que jâbuvasse un peu moins ? peu Ă peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La philosophie du chaos câest pas parce quâon nâaime pas les gens quâon doit aimer les chiens câest pas parce quâon a mis le pied dedans quâon doit y mettre les mains jâai mon orang-outang qui mâlĂšche & me chatouille les reins pendant que sa maman me sĂšche & mâessuie le bassin & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon nâaime pas le coran quâon doit finir chrĂ©tien câest pas parce quâon est dĂ©connant quâon doit devenir crĂ©tin jâai mon orang-outang qui grille sur mon vieux barbecue pendant que sa maman sâĂ©trille & se met au garde-Ă -vous & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon nâest pas bandant quâon doit rougir dâĂȘtre saint câest pas parce quâon flingue ses amants quâon doit se passer de cĂąlins jâai mon orang-outang qui fond doucement sous mes papilles pendant que sa maman se tond pour devenir un gorille & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon nâaime pas les gens quâon doit aimer les chiens câest pas parce quâon a mis le pied dedans quâon doit y mettre les mains jâai mon nouveau gorille qui me lĂšche & me chatouille les reins pendant que le nĂ©ant me sĂšche au fond de son bassin & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon enlĂšve son gant quâon doit serrer des mains & câest pas parce quâon montauban quâon doit descendre agen jâai mon nouveau gorille qui grille son gras sous mes aloufs pendant que le nĂ©ant mâĂ©trille Ă mort & me rend louf & yop !⊠& yop ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves & ses frelons dâĂ©cume froissĂ©e sur ses claviers dâalcĂŽve avec ses dieux chromĂ©s, ses fusibles hallucinogĂšnes & ses mitrailleurs albinos sur ses zones Ă©rogĂšnes câest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le placebo sur la derniĂšre rengaine la ballade dâabdallah geronimo cohen bis avec ses vieux dĂ©mons, ses vieux tex avery sumĂ©riens qui hantent les hootnannies de ses mĂ©tamondes souterrains avec lâinsurrection de ses airbags sur sa poitrine & ses jukebox hurlant dans le labyrinthe de son spleen câest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le distinguo sur la derniĂšre rengaine la ballade dâabdallah geronimo cohen bis abdallah geronimo cohen ter Ă©tait nĂ© dâun croisement sur une vieille banquette citroĂ«n de gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang & de zorba johnny strogonof garcia mâgolo mâgolo lang tous deux de race humaine de nationalitĂ© terrienne bis abdallah geronimo cohen bis avec ses doc martens Ă pointes & son tutu fluo pour le casting de casse-noisette dans sa version techno avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles tombĂ©es sur son balcon parmi ses disques durs en deuil câest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse la libido sur la derniĂšre rengaine la ballade dâabdallah geronimo cohen bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Stalag-tilt milliards dâĂ©toiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin dâorifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent mâemmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les pâtites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je mâĂ©branle dans le chambranle des pages tournĂ©es ⊠tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Sweet Amanite PhalloĂŻde Queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors dâusage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain mâachab aux ordres dâune beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre dâazur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies dâamour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Zone chaude, mĂŽme ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je ne sais pas si tu viens dâun continent perdu ou bien si tâes tombĂ©e dâune comĂšte inconnue mais jâcrois quâil Ă©tait temps que tu me prennes en main jâai cru mourir de froid chez mes contemporains ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme & câest comme un soupir aprĂšs 100 triples croches quand le pianiste sâendort devant son double scotch dans ces bastringues dâautomne oĂč ça brame Ă minuit les vieux cerfs encornĂ©s dans les bras des ladies oh chaudes chaudes chaudes ! jâen oublie la moiteur de ces ports tropicaux oĂč ça sentait la gnĂŽle & chauds les ventres chauds Ă chercher le pĂ©rou sur ma radio-inca jâai trouvĂ© la frĂ©quence que je nâattendais pas oh chaude ! je ne sais pas si tu viens dâune ville ultramarine ou bien si tu descends dâune planĂšte androgyne mĂ©tĂ©orite in love tu vois je vole aussi en reniflant dâun Ćil tes bas sur le tapis ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je vais pât-ĂȘtre encore attendre avant de mourir dâamour jâentends des cons qui causent dâun Ă©ternel retour & jâai pas trĂšs envie de repartir Ă zĂ©ro jâai pas tout bien compris comme câest bon quand câest chaud ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Pulque, mescal y tequila tombĂ© dâun DC 10 fantĂŽme sur un aĂ©roport dĂ©sert jâai confiĂ© mon Ăąme Ă un gnome qui jonglait sous un revolver puis jâai pris la premiĂšre tangente qui conduit vers les cantinas oĂč la musique se fait bandante pour la piĂ©ta dolorosa pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je serai borracho hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? dans le bus pour cuernavaca jârĂ©vise ma tendresse des volcans hĂŽtel-casino de la selva le soleil se perd au ponant & je picole en compagnie dâun spectre imbibĂ© de strychnine welcome señor malcolm lowry sous la lune caustique & sanguine pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir nous serons borrachos hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? jour des morts Ă oaxaca prĂšs de la tombe n°7 je promĂšne ma calavera en procession jusquâaux toilettes & dans la douceur des latrines loin des clameurs de la calle je respire lâodeur alcaline des relents dâamour pĂ©rimĂ© no se puede vivir sin amor ter chinga de su madre otro cuba libre borracho ! como no ? de retour Ă tĂ©nochtitlan au parc de chapultepec les singes me balancent des bananes sur des slogans de fiĂšvre aztĂšque & dans ma tristesse animale dâindien quâon soĂ»le & quâon oublie je mâĂ©croule devant le terminal des bus Ă mexico city pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je suis el borracho hombre, un perdido de mejico ! borracho ! como no ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Septembre rose naufragĂ© virtuose dâun amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant dâune vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© lâouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque dâhabitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose dâamour-apothĂ©ose baby boy⊠passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs dâautomne reflĂštent Ă fleur de flamme ta jeune Ă©corce dâhomme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy⊠sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Precox ejaculator ne cherche pas dâoĂč vient le vent ce soir tu tâes trompĂ©e dâamant & lâattaque du fourgon postal se termine en bataille navale devant une camomille-tilleul je te laisse te finir toute seule le garçon-vipĂšre-vidĂ©o qui contrĂŽlait tout mon rĂ©seau Ă sautĂ© sur la minuterie en cĂąblant la copie-sosie mais ce que jâen dis tu tâen bats lâĆil je te laisse te finir toute seule jâvoulais tâoffrir une nuit dâenfer 7,5 sur lâĂ©chelle de Richter mais jâai tout donnĂ© en bakchich & je mâen retourne Ă la niche la queue basse comme un Ă©pagneul je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor tu mâenverras tes pinkerton pour mâĂ©plucher tous les neurones & mâenduire de plumes & de poix direct au pressing du chinois un ange passe Ă©quipĂ© dâun treuil je te laisse te finir toute seule dĂ©jĂ ton syndicat des langues mortes a clouĂ© une chouette sur ma porte en mâinterdisant dĂ©sormais de chanter mes conneries en français intĂ©rĂȘt Ă boucler ma gueule je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â SyndrĂŽme albatros clown masquĂ© dĂ©cryptant les arcanes de la nuit dans les eaux troubles & noires des amours-commando tu croises des regards alourdis par lâoubli & des ombres affolĂ©es sous la terreur des mots toi qui voulais baiser la terre dans son ghetto tu en reviens meurtri vidĂ© par sa violence & tu fuis ce vieux monstre Ă lâĂ©caille indigo comme on fuit les cauchemars souterrains de lâenfance de crise en dĂ©lirium, de fiĂšvre en mĂ©lodrame franchissant la frontiĂšre aux fresques nĂ©crophiles tu cherches dans les cercles oĂč se perdent les Ăąmes les amants fous, maudits, couchĂ©s sur le grĂ©sil & dans le froid torride des heures Ă©cartelĂ©es tu retranscris lâenfer sur la braise de tes gammes fier de ton dĂ©shonneur de poĂšte estropiĂ© tu jouis comme un phĂ©nix ivre-mort sous les flammes puis en busard blessĂ© cernĂ© par les corbeaux tu remontes vers lâazur, flashant de mille Ă©clats & malgrĂ© les brĂ»lures qui tâĂ©corchent la peau tu fixes dans les brumes terra prohibida » doux chaman en exil interdit de sabbat tu pressens de lĂ -haut les fastes Ă venir comme cette odeur de mort qui prĂ©cĂšde les combats & marque le dĂ©but des vocations martyres mais loin de ces orages, vibrant de solitude tâinventes un labyrinthe aux couleurs dâarc-en-ciel & tu tâen vas couler tes flots dâincertitude dans la bleue transparence dâun soleil torrentiel vois la fille ocĂ©ane des vagues providentielles qui tâappelle dans le vert des cathĂ©drales marines câest une fille albatros, ta petite sĆur jumelle qui tâappelle & te veut dans son rĂȘve androgyne Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Affaire Rimbaud la jambe de rimbaud de retour Ă marseille comme un affreux cargo chargĂ© dâĂ©trons vermeils dĂ©rive en immondices Ă travers les Ă©gouts la beautĂ© fut assise un soir sur ce genou horreur harar arthur & tu lâas injuriĂ©e horreur harar arthur tu lâas trouvĂ©e amĂšre⊠la beautĂ© ? une saison en enfer foudroie lâabyssinie ĂŽ sorciĂšre, ĂŽ misĂšre ĂŽ haine, ĂŽ guerre voici le temps des assassins que tu sponsorisas en livrant tous tes flingues au royaume de choa horreur harar arthur ĂŽ bentley, ĂŽ chĂąteaux horreur harar arthur quelle Ăąme, arthur⊠est sans dĂ©faut ? les poĂštes aujourdâhui ont la farce plus tranquille quand ils chantent au profit des derniers danakil juste une affaire dâhonneur mouillĂ©e de quelques larmes câest quand mĂȘme un des leurs qui fournissait les armes horreur harar arthur tâes vraiment dâoutre-tombe horreur harar arthur & pas⊠de commission horreur harar arthur & pas de cresson bleu horreur harar arthur oĂč la lumiĂšre⊠pleut Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Whiskeuses Images Again vieille copie du terrien-terreur tirĂ©e au ronĂ©ochibreur souvent jâaimerais faire fonctionner la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e comme un pou dans une cage en feu jâtĂ©lĂ©graphie mon code foireux attention traversĂ©e dâengins sur livre des morts europĂ©ens oh bloody man ! fatiguĂ© des drapeaux en berne je mâamuse Ă quitter la caverne Ă voir si lâon danse en Ă©veil dans les particules du soleil mais jâatterris sur des cols durs au pied de la mangeuse dâordures le cul poisseux dans le caniveau Ă baiser mon porte-manteau oh bloody man ! ĂŒbermensch ou underdog, man ? hĂ© ! toi lâanimal futurien toi quâas bien connu les martiens tâas pâtĂȘt lâhoraire des boute-en-train Ă quelle heure passe le prochain bar ? que jâpaie une biĂšre Ă mon clĂ©bard oh bloody man ! certaines nuits jâimagine lâexit du labyrinthe dans le transit de 40 milliards de couleurs se reniflant avec lâĆil du cĆur mais je me rĂ©veille dĂ©glinguĂ© avec un casque sur le nez & jâai beau raccorder les fils jâtraĂźne une vieille caisse marquĂ©e fragile oh bloody man ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Chambre 2023 et des poussiĂšres jâĂ©tais caĂŻn junior le fils de belzĂ©buth chevauchant dans la nuit mes dragons Ă©carlates & mâarrĂȘtant souvent chez les succubes en rut jây buvais le venin dans le creux de leur chatte & les ptĂ©rodactyles me jouaient du trombone au 14Ăšme sous-sol 42Ăšme couloir oĂč les anges dĂ©chus sous un ciel de carbone aux heures crĂ©pusculaires sodomisent les miroirs allez roule â roule â lady, roule en moi & les filles des banshees mâentraĂźnaient dans la brume & me faisaient ramper devant la lune noire enivrĂ© de pollen & de parfums-bitume jâai vu ta dĂ©panneuse garĂ©e sur mon trottoir & depuis je suis lĂ moi le cradingue amant soufflant dans mon pipeau la chanson dâeurydice mais mĂ©fie-toi miquette je joue contre le vent pour mieux te polluer avec mes immondices allez roule â roule â lady, dĂ©vaste-moi allez roule â roule â lady, nullifie-moi allez roule â roule â lady, engloutis-moi les nĂ©ons du drugstore flirtent avec les abĂźmes de cette chambre enfumĂ©e oĂč brĂ»le ma norma jean cholest-et-rock-and-roll pour deux cinglĂ©s sublimes dans le chaud maelström de lâĂ©rotico-stream Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en face des miroirs oĂč glissait ton corps mais tout sâefface laissant la place Ă ce larsen qui te distord tu glisses ta carte perforĂ©e dans ce flipper oĂč tu tâenfuis & tu fais semblant de rocker pour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe tu tâen retournes Ă tes banlieues dans ce couloir oĂč tu te grimes te maquillant le bout des yeux dâun nouveau regard anonyme le futur te sniffe Ă rebours te plantant sur un look rĂ©tro te reste-t-il assez dâamour pour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe les chiens tâattendent au bout du quai avec des plumes & du goudron ils vendent des orgasmes en sachets mais font la gerbe en location tu pensais franchir le miroir sans avoir Ă changer de gueule tu craches le sang dans ta baignoire & tu tâessuies dans un linceul⊠la nuit te glace au fond dâun train oĂč tu croyais trouver lâoubli voyageur des petits matins tu rentres de tes insomnies tu rayes les mentions inutiles au bas de ton carnet dâabsence & tu tâaccroches au bout du fil qui te ramĂšne Ă ton silence narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Psychanalyse du singe tu vois moi, ben si jâĂ©tais dieu je croirais pas en moi, oh non ! mais si jâĂ©tais moi, ben jâme mĂ©fierais âŠ/⊠jâai appris Ă jouer la guitare avec la mĂ©thode ogino Ă©merveillĂ© par lâart pour lâart comme une poule devant un mĂ©got jâĂ©tais dĂ©jĂ un petit barbare qui chantait pour sa libido & franchement câest beaucoup plus tard que jâappris Ă ĂȘtre cabot je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rentre intĂ©ressant pour ĂȘtre chanteur populaire faut avoir lâesprit de mission la position du missionnaire ça manque pas dâimagination & je me jette sous les projos avec mon sourire engagĂ© en me disant vas-y coco tâas la meilleure place pour draguer ! je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant âŠ/⊠le jour de ma naissance un Ă©lĂ©phant est mort & depuis ce jour-lĂ je le porte Ă mon cou ! je me fais un peu prĂ©tentiard mais câest la rĂšgle du boulot si tu joues pas les vieux ringards on te prend pour un rigolo alors je me montre Ă la barre avec mes trucs & mon zozio pour pas pisser dans ma guitare en refoulant ma parano je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & tâas mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais tâen crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă 5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă contrecĆur lâescalier de service tu voudrais quây ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠maintenant tu mâoffres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si tâas peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & jâai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La vierge au Dodge 51 ce matin le marchand de coco nâest pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă lâĂ©cole tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus⊠sur ma porte jâai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens⊠les cinĂ©mas sont fermĂ©s, câest la grĂšve des clowns⊠alors je reste Ă la fenĂȘtre Ă regarder passer les camions militaires⊠puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de lâĂ©couteur tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit jâai comptĂ© les morceaux⊠câest alors que jâai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă travers les pales du ventilateur tout en te faisant lâamour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Groupie 89 turbo 6 câest juste une fille un peu perverse qui me plante des couteaux dans les fesses & qui me coince dans les urinoirs en sortant sa lame de rasoir câest juste une fille un peu fritĂ©e qui sâamuse avec ma santĂ© & qui mâdĂ©goupille les gonades juste au moment oĂč je prends mon fade oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille un peu rocky qui grimpe Ă moto sur mon lit & qui sort sa chaĂźne de vĂ©lo en me disant je tâaime saignant salaud ! câest juste une fille un peu brutale qui dĂ©chire mes chemises, mes futals en me disant fais gaffe baba cool jâmets mes crampons gare tes bidoules ! oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui sâamuse dans la vie & qui nâa pas honte quand elle rit câest juste une fille choubidoubidouwa ! bis câest juste une fille qui sâen balance mais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! câest juste une fille un peu rĂ©tro qui rĂȘve dâĂȘtre une panzerfrau & qui me dĂ©guise en nymphomane pour que jâme tape son doberman câest juste une fille un peu olĂ© qui sâcoupe les nibards pour frimer mais câest si bon de jouer son jeu quand elle dĂ©croche le nerf de bĆuf oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui sâamuse dans la vie & qui nâa pas honte quand elle rit câest juste une fille choubidoubidouwa ! bis câest juste une fille qui sâen balance mais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la cour frite-moi la gueule ĂŽ mon amour ! vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corps vas-y mimine fais-moi la mort fais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâlamenter sur notre malheur en se disant quâon se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne vâlĂ quâelle nous voit vers les murailles & quâelle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taille puis quâelle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâpayer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Rock-autopsie quelque part sur la sixty-one abraham sâest flinguĂ© en voyant dieu sur sa guitare complĂštement dĂ©foncĂ© mais le guignol au tambourin doublĂ© des mĂŽmes 12 & 35 nâarrive mĂȘme plus Ă jouer baby ça vient ne change pas de joint ! satan va plus chez mick jagger voir ses admiratrices bouffer la bidoche de leurs mĂšres dans des tubes en plastique au dernier banquet des zonards jâai failli mâĂ©trangler quand jây ai vu lady jane au bras dâun prĂȘtre ouvrier veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! les beatles ont bouffĂ© leur pomme en se grattant le nĆud pendant que lady madona suçait le marchand dâĆufs mais qui donc a dit Ă lucy quâon a besoin dâamour câest en sâtapant de vieux rassis que beethoven devint sourd qui donc peut me dire qui est qui ? » in my generation câest-y-toi monseigneur lefĂšbvre ou câest toi pete townsend ? quand on descendait liverpool debout sur nos scooters paraĂźt que la reine bandait en reprenant du camembert veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! manhattan ou berlin pas mĂȘme une chatte sur le trottoir lou reed a dĂ©rapĂ© sur la peau dâun revendeur noir mais les mecs de son fan-club se sont encore sentis frustrĂ©s quand ils ont su quâloulou mettait de lâeau dans son LSD les requins du showbiz ont enterrĂ© lâenfant vaudou jâai retrouvĂ© son mĂ©diator qui traĂźnait dans la boue paraĂźt que son remplaçant est un vieux soliste manchot qui joue de la pedal steel avec sa pompe Ă vĂ©lo veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! grand-mĂšre va plus au pĂšre lachaise pleurer sur morrison avec ses melody maker elle fait des paillassons mais elle mâa dit quâelle irait bien se taper du friskies au prochain festival de colombey-les-deux-Ă©glises mon beauf ne veut plus jouer love me tender sur sa fender & je suis trop crevĂ© pour faire la partoche Ă ma sĆur alors je reste Ă la maison sur du traditionnel avec de vieux bouseux quâessaient de jouer carol sur une vielle veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheure juste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball & remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui & pendant que le lit croise lâaĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourg quand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follet tu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant câest mon tour de tâoffrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on sâen va mon amour recoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Soleil cherche futur lâinfirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ partis vers dâautres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă filer mes temps morts Ă la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier mâattend Ă chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais jâtraĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer dâamour & jâtombe sur lâautre chinetoque dans cette soute Ă proxos qui me dit viens prendre un verre tu mâas lâair fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano câest depuis le dĂ©but du monde que lâhomme sâest dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !⊠rat !⊠rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent sâengouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons dâamour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers & sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânâroll puis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveau puis sâoffrent des mygales au bout dâun bazooka en se faisant danser jusquâau dernier mambo ce sont des loups frileux au bras dâune autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru sâenivrer des chants de maldoror & maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă leur reine en riant du boycott la solitude nâest plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Je t'en remets au vent dâavoir voulu vivre avec moi tâas gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă ta croix Ă veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans lâexistence tu mâencourageais Ă Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă tes envies Ă mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă tant dâamour jâaccuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je nâai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Alligators 427 Live alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants jâai troquĂ© mon cĆur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusquâau dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent lâagonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă la queue de zinc et de sang je mâtape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu lâhomo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler yâaura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches sâapprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & jâattends que se dressent vos prochains charniers jâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographie jâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă mon squelette je vous attends lâidiot du village fait la queue & tend sa carte dâadhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends jâentends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes dâor & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie lâatome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă lâombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants sâappelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & dâargent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique jâai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â En remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ des rapides au-delĂ des falaises accrochĂ©es sur le vide oĂč la faune & la flore jouent avec les langueurs de la nuit qui sâĂ©tale ivre de sa moiteur en remontant le fleuve oĂč dâĂ©tranges prĂ©sences invisibles nous guettent & murmurent en silence oĂč sales & fatiguĂ©s sous les ombres englouties nous fixons les lueurs dâun faux jour qui sâenfuit en remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ des rapides au-delĂ des clameurs & des foules insipides oĂč nos corps Ă©puisĂ©s sous la mousse espagnole ressemblent aux marbres usĂ©s brisĂ©s des nĂ©cropoles oĂč nautoniers des brumes dans lâodeur sulfureuse des moisissures dâĂ©paves aigres & marĂ©cageuses nous conduisons nos Ăąmes aux frontiĂšres du chaos vers la clartĂ© confuse de notre ultime Ă©cho en remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ des rapides au-delĂ des aveux de nos dĂ©sirs avides jusquâau berceau final sous les vanilles en fleurs jusquâĂ lâextrĂȘme arcane, jusquâĂ lâultime peur en remontant le fleuve vers cette Ă©ternitĂ© oĂč les dieux sâencanaillent en nous voyant pleurer oĂč les stryges en colĂšre au sourire arrogant manipulent les rostres de notre inconscient en remontant le fleuve en remontant le fleuve au-delĂ des rapides au-delĂ des remous de nos sanglots stupides oĂč cruels & lugubres au bout des rĂ©pugnances nous fuyons les brouillards gris de notre impuissance vers les feux de nos doutes, jusquâau dernier mensonge dans la complexitĂ© sinistre de nos songes oĂč de furieux miroirs nous balancent en cadence la somptueuse noirceur de nos Ăąmes en souffrance en remontant le fleuve Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â AngĂ©lus je te salue seigneur du fond de lâinutile Ă travers la tendresse de mes cauchemars dâenfant le calme dĂ©sespoir de mon bonheur tranquille & la sĂ©rĂ©nitĂ© de mon joyeux nĂ©ant & je mâen vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je mâen vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je mâen vais ce soir⊠pendant que mes ennemis amnistient leurs consciences que mes anciens amis font tomber leurs sentences les citoyens frigides tremblent dans leurs cervelles quand les clochards lucides retournent Ă leurs poubelles & je mâen vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je mâen vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je mâen vais ce soir⊠je te salue seigneur du fond de tes abĂźmes de tes clochers trompeurs, de tes Ă©glises vides je suis ton cĆur blessĂ©, le fruit de ta dĂ©prime je suis ton assassin, je suis ton dĂ©icide & je mâen vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je mâen vais ce soir, paisible & silencieux au bras de la premiĂšre beautĂ© vierge tombĂ©e des cieux oui je mâen vais ce soir⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Yan PĂ©chin â FenĂȘtre sur dĂ©sert derriĂšre les buissons dâamarante qui roulent sous le vent du dĂ©sert je vois des ombres lancinantes qui rĂŽdent affreuses & solitaires des ombres ailĂ©es sous la grande ourse du temps des Ă©tĂ©s dĂ©lĂ©tĂšres oĂč je jouais les garçons de courses au service de tes jeux pervers souvenirs de baisers volĂ©s de cercles vicieux infernaux de lĂšvres au goĂ»t dâherbe mouillĂ©e & de dĂ©mons Ă fleur de peau ⊠à fleur de peau je me revois rĂȘveur errant riant au milieu des pourceaux Ă qui tu jetais tes diamants tes perles & tes vade retro pour toi jâai dansĂ© chez les faunes les baltringues & les souffreteux & jâai brĂ»lĂ© ma couche dâozone en voulant traverser tes yeux souvenirs de baisers volĂ©s de cercles vicieux infernaux de lĂšvres au goĂ»t dâherbe mouillĂ©e & de dĂ©mons Ă fleur de peau ⊠à fleur de peau je me gare plus en double file devant lâhĂŽtel des vieux amants & lâon me ramĂšne Ă lâasile aprĂšs avis dâinternement jâĂ©coute les jours qui sâenfuient dans les eaux noires dâun lit glacĂ© jâai trop traĂźnĂ© devant tes nuits dont les portes mâĂ©taient fermĂ©es souvenirs de baisers volĂ©s de cercles vicieux infernaux de lĂšvres au goĂ»t dâherbe mouillĂ©e & de dĂ©mons Ă fleur de peau ⊠à fleur de peau Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs â StratĂ©gie de l'inespoir je croise des soleils aux ardeurs Ă©rotiques avec des cris perdus sur des sourires de femmes bercĂ© par les Ă©toiles dâune essence romantique jâai trop longtemps cherchĂ© mes visions dans les flammes je veux brĂ»ler pour toi petite je veux brĂ»ler pour toi la vitesse de la lune autour de nos orbites nâarrĂȘte pas les sanglots froids de lâhumanitĂ© & lâĆil dĂ©sespĂ©rĂ© dans son triangle en kit semble soudain jaloux de nos fiĂ©vreux baisers je veux brĂ»ler pour toi petite je veux brĂ»ler pour toi je veux brĂ»ler pour toi petite mais gĂąche pas mon enfer avec ton paradis je veux brĂ»ler pour toi petite mais lĂąche pas tes priĂšres sur mes cris hypocrites dâaucuns me disent rebelle & dâautres ignifugĂ© mais mes divagations nâemmerdent plus personne je caresse mon corbeau en chantant duruflĂ© & joue pour les voyous virĂ©s de la sorbonne je veux brĂ»ler pour toi petite je veux brĂ»ler pour toi Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier â Karaganda Camp 99 des visages incolores, des voyageurs abstraits des passagers perdus, des Ă©migrants inquiets qui marchent lentement Ă travers nos regrets nos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaits fantĂŽmes aux danses astrales, aux rhapsodiques pleurs visages camĂ©s bleuis graffitĂ©s par la peur qui marchent lentement vers lâincinĂ©rateur vers la mĂ©tallurgie des gĂ©nies prĂ©dateurs câest lâhistoire assassine qui rougit sous nos pas câest la voix de staline, câest le rire de bĂ©ria câest la rime racoleuse dâaragon & dâelsa câest le cri des enfants morts Ă karaganda brumes noires sur lâoccident, murmures de rĂȘves confus barbares ivres de sang, vampires au cĆur fondu qui marchent lentement au bord des avenues des mondes agonisants, des dĂ©serts corrompus ça sent la chair fĂ©tide, le rat dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© le module androĂŻde, le paradoxe usĂ© le spectre de mutant au cerveau trafiquĂ© qui marche en militant sur nos crĂąnes irradiĂ©s câest lâhistoire assassine qui rougit sous nos pas câest la voix de staline, câest le rire de bĂ©ria câest la rime racoleuse dâaragon & dâelsa câest le cri des enfants morts Ă karaganda des visages incolores, des voyageurs abstraits des passagers perdus, des Ă©migrants inquiets qui marchent lentement Ă travers nos regrets nos futurs enchaĂźnĂ©s, nos rĂȘves insatisfaits peuples gores & peineux aux pensĂ©es anomiques nations mornes & fangeuses, esclaves anachroniques qui marchent lentement sous lâinsulte & la trique des tribuns revenus de la nuit soviĂ©tique câest lâhistoire assassine qui rougit sous nos pas câest la voix de staline, câest le rire de bĂ©ria câest la rime racoleuse dâaragon & dâelsa câest le cri des enfants morts Ă karaganda Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â MytilĂšne Island elles se caressent en mâignorant moi qui les mate en me noyant elles sont si belles & si troublantes si profondĂ©ment Ă©mouvantes sous lâĆil de la lune en Ă©pure leur ombre au bord de la piscine ondule avec leurs chevelures brĂ»lant dâune fĂ©erie libertine leurs lĂšvres tremblent & se bousculent dans un grave & lĂ©ger baiser tandis que leurs doigts manipulent la soie de leurs seins dĂ©grafĂ©s elles se caressent en mâignorant moi qui les mate en me noyant elles sont si belles & si troublantes si profondĂ©ment Ă©mouvantes une main sur le ventre de lâautre elles goĂ»tent au satin de leur peau sans que leurs dĂ©sirs ne se sauvent ne se perdent au bout de leurs mots elles ont la grĂące & lâĂ©lĂ©gance fragile de la peinture flamande & je contemple le silence des nuits de mytilĂšne island elles se caressent en mâignorant moi qui les mate en me noyant elles sont si belles & si troublantes si profondĂ©ment Ă©mouvantes Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Jeanne Cherhal â RĂ©silience zĂ©ro ma mĂ©moire joue sur les reflets des Ă©toiles mortes au firmament des regards aveugles & muets dans lâimmobilitĂ© du temps lâaubĂ©pine se prend pour la rose & lâidiot devient prĂ©sident les naĂŻades se mĂ©tamorphosent mais le passĂ© reste au prĂ©sent on nâoublie jamais nos secrets dâenfant on nâoublie jamais nos violents tourments lâinstituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang on nâoublie jamais nos secrets dâenfant les lueurs des rĂȘves enfantins dans leur transparence Ă©dulcorent les derniers soleils du matin sur les frissons bleus de nos corps câest le lent crĂ©puscule dâautomne sous la pluie des mortes saisons câest la cloche des lundis qui sonne les heures de la dĂ©solation on nâoublie jamais nos secrets dâenfant on nâoublie jamais nos violents tourments lâinstituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang on nâoublie jamais nos secrets dâenfant au commencement Ă©tait le verbe intransitif & dĂ©routant venu des profondeurs acerbes & noires des garderies dâenfants les rugissements de lâunivers dans les cours de rĂ©crĂ©ation Ă©corchaient les pieds de mes vers boiteux sous les humiliations on nâoublie jamais les secrets on nâoublie jamais les tourments lâinstituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang⊠on nâoublie jamais les secrets on nâoublie jamais les tourments lâinstituteur qui nous coursait sa blouse tachĂ©e de sang ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs â Lubies sentimentales son sourire est si mystĂ©rieux quand elle exorcise mes regrets Ă lâheure oĂč sâĂ©teignent ses yeux chargĂ©s dâimpalpables secrets ses lĂšvres aux discours silencieux ses larmes aux langueurs enfantines son regard inquiet qui sâĂ©meut dâun poĂšme aux rimes androgynes dans le jasmin de ses cheveux oĂč se dĂ©nouent mes doigts fĂ©briles je mâenivre au voluptueux parfum de son Ăąme indocile son rire agite les girandoles dâun feu dâartifice Ă©tonnant mes lĂšvres sur les arĂ©oles de ses seins aux dessins troublants flamboyante ivresse de mes jours fulgurante astrĂ©e de mes nuits dĂ©licieuse hĂŽtesse au long cours qui mâĂ©claire & qui mâĂ©blouit dĂ©esse de mes gravures anciennes fille de mes Ă©quations paĂŻennes ange quantique & dĂ©mon fatal de mes lubies sentimentales lorsque son souffle accĂ©lĂ©rĂ© me dĂ©voile dans un murmure le charme des verbes oubliĂ©s sous les mailles de mon armure ses jeux inĂ©dits, ses baisers magnifient sa beautĂ© rebelle quand elle pleure dans lâintimitĂ© souriante de ses dentelles flamboyante ivresse de mes jours fulgurante astrĂ©e de mes nuits dĂ©licieuse hĂŽtesse au long cours qui mâĂ©claire & qui mâĂ©blouit dĂ©esse de mes gravures anciennes fille de mes Ă©quations paĂŻennes ange quantique & dĂ©mon fatal de mes lubies sentimentales Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Cali â Amour dĂ©saffectĂ© les chevaux sont partis courir lĂ -bas au pied de lâarc-en-ciel ils emportent le souvenir de nos baisers chargĂ©s de fiel les chevaux sont partis courir je crois que je vais faire pareil la rouille fait grincer les couleurs dans le matin Ă contre-jour nos regards en apesanteur fixent le point de non-retour la rouille fait grincer les couleurs & bloque les issues de secours câest juste la fin maintenant dâune histoire qui tombe en poussiĂšre câest juste la fin maintenant dâun amour sinistre & dĂ©sert inutile de nous retourner sur les raisons de nos mensonges de nos certitudes incrustĂ©es au plus profond creux de nos songes inutile de nous retourner sur le mal cachĂ© qui nous ronge câest juste la fin maintenant dâune histoire qui tombe en poussiĂšre câest juste la fin maintenant dâun amour sinistre & dĂ©sert câest juste la fin maintenant dâune histoire qui tombe en poussiĂšre câest juste la fin maintenant ⊠juste la fin maintenant les chevaux sont partis courir lĂ -bas au pied de lâarc-en-ciel les chevaux sont partis courir je crois que je vais faire pareil⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf â MĂ©diocratie... question gun & mĂąchicoulis un GI vaut 2000 hoplites mais au rayon philosophie on est restĂ© chez dĂ©mocrite on joue les chasseurs dâarc-en-ciel meublĂ©s chez stark & compagnie mais on sort dâun vieux logiciel made in nĂ©anderthal city mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains dans nos quartiers ça manque un peu dâhumanitĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! ça manque un peu de verbe aimer de respect, de fraternitĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! dans le grand jeu des anonymes la fiction sâadoube au virtuel on sâadditionne, on tchate, on frime & lâon se soustrait au rĂ©el baisĂ©s grave & manipulĂ©s devant nos Ă©crans de facebook on nâa quâun pseudo pour rĂȘver & sâinventer un autre look mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains dans nos quartiers ça manque un peu dâhumanitĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! ça manque un peu de verbe aimer de respect, de fraternitĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains, frangins damnĂ©s sous la plage y a les pavĂ©s mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! des pavĂ©s bien intentionnĂ©s pour un enfer climatisĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! devant toutes ces news qui nous soĂ»lent ces flashs qui nous anesthĂ©sient DJ god a perdu la boule & mixe Ă lâenvers nos envies devons-nous croire Ă un rĂ©veil dans lâau-delĂ des jours fĂ©riĂ©s avec la photo du soleil brillant sur nos calendriers ? mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! frĂšres humains dans nos quartiers ça manque un peu dâhumanitĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! ça manque un peu de verbe aimer de respect, de fraternitĂ© mĂ©diocratie⊠mĂ©diacritĂ© ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Mathieu Monnaert â Retour Ă CĂ©lingrad dĂ©bris dâhĂ©lices carbonisĂ©es⊠bruits des mots brĂ»lĂ©s au phosphore⊠guignols & fĂ©eries vitrifiĂ©s sur la butte Ă lâheure oĂč ça mord⊠oberflicfĂŒhrer dans la danse⊠bignolles en transe⊠valsez, gamĂštes !⊠rastaquouĂšres de la survivance qui frappent le bulleux dans sa tĂȘte !⊠pristis ! grabataires & fienteux !⊠navadavouilles & ragoteux !⊠gadouilleux caves ! morues en rade !⊠nous vâlĂ de retour Ă cĂ©lingrad !⊠gibbons motorisĂ©s tout naves dans les rues de sigmaringen⊠dâun chĂąteau lâautre un port dâĂ©paves bien germaneux hohenzollern⊠on rote son Ăąme⊠de profondis !⊠dans les vapes des gaz hilarants⊠la mort Ă crĂ©dit dâun clown triste ça fait bander sartre & vaillant⊠pristis grabataires & fienteux !⊠navadavouilles & ragoteux !⊠gadouilleux caves ! morues en rade !⊠nous vâlĂ de retour Ă cĂ©lingrad !⊠seigneur bĂ©bert du rigodon câest le temps de mettre Ă la vague⊠le temps de voguer sur meudon loin des cachots de copenhague⊠on entend les sirĂšnes au port⊠& les hiboux du cimetiĂšre⊠crĂšve raisonneux ! jâveux pas quâma mort me vienne des hommes & de leurs maniĂšres⊠pristis grabataires & fienteux !⊠navadavouilles & ragoteux !⊠gadouilleux caves ! morues en rade !⊠nous vâlĂ de retour Ă cĂ©lingrad !⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Julien Perez â Toboggan trafiquant de rĂ©miniscences volĂ©es Ă des foules amnĂ©siques jâai longtemps laissĂ© ma conscience vagabonder sur sa musique les vents violents venus des villes mâentraĂźnent au cĆur dâun ouragan & dĂ©jĂ je suis dans la file qui conduit vers le toboggan bis je me souviens dâĂ©toiles filantes distordues dans mes galaxies dâoĂč jâappelais lâhorloge parlante pour avoir de la compagnie les feux de mes nuits Ă©phĂ©mĂšres tracent un point dâorgue sur mon chant je nâsuis quâun escroc solitaire un truand qui blanchit du vent qui blanchit des mots & du vent inutile, absurde & tremblant dans lâordre dâun destin troublant jâĂ©coute le souffle de lâinstant & lâaccĂ©lĂ©ration du temps lĂ -bas devant le toboggan bis poursuivi par des vieilles rengaines des mots dâamour, des mails transis jâabandonne Ă la faune urbaine les garanties de ma survie les vents violents venus dâailleurs soufflent & sifflent en se lamentant & maintenant devrais-je avoir peur & fuir devant le toboggan ? bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Christopher Board â La ruelle des morts avec nos bidons en fer blanc on descendait chercher le lait Ă la ferme au soleil couchant dans lâodeur des soirs de juillet on avait lâĂąge des confitures des billes & des Ăźles aux trĂ©sors & lâon allait cueillir les mĂ»res en bas dans la ruelle des morts on nous disait que barberousse avait ici sa garnison & que dans ce coin de cambrousse il avait vaincu des dragons on avait lâĂąge de nos fĂȘlures & lâon Ă©tait conquistadors on dĂ©terrait casques & fĂ©murs en bas dans la ruelle des morts on arrosait toutes nos victoires Ă grands coups de verre de kĂ©fir ivres de joie & sans le savoir on reprenait mers el-kĂ©bir puis câĂ©tait nos chars en dinky contre les tigres-doryphores qui libĂ©raient la french county en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les printemps Ă lâheure des sorties de lâĂ©cole quand les filles nous jouent leurs 16 ans pour une bouiffe de royale menthol je ne sais plus si câĂ©tait françoise martine, claudine ou marie-laure qui nous faisaient goĂ»ter leurs framboises en bas dans la ruelle des morts que ne demeurent les automnes quand sonne lâheure de nos folies jâai comme un bourdon qui rĂ©sonne au clocher de ma nostalgie les enfants cueillent des immortelles des chrysanthĂšmes, des boutons dâor les deuils se ramassent Ă la pelle en bas dans la ruelle des morts Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier â FiĂšvre resurrectionnelle sous un brouillard dâacier dans les banlieues dâizmir, de suse ou santa fe 6 milliards de pantins au bout de la lumiĂšre qui se mettent Ă rĂȘver dâun nouvel univers & toi tu restes ailleurs dans un buzz immortel Ă fabriquer des leurres en fleurs artificielles pour les mendiants qui prient les dieux & les chimĂšres les trafiquants dâespoir aux sorties des vestiaires je tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘves je tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve & le soleil âŠ/⊠dans un rideau de feu dans les banlieues dâauckland, de cuzco ou montreux 6 milliards de fantĂŽmes qui cherchent la sortie avec des sonotones & des cannes assorties mais toi tu viens dâailleurs, dâune Ă©trange spirale dâun maelström unique dans la brĂšche spatiale avec autour du cou des cordes de piano & au poignet des clous pour taper le mambo je tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘves je tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve & le soleil âŠ/⊠dans son plasma féérique dans les banlieues dâhanoĂŻ, de sfax ou de munich 6 milliards de lĂ©preux qui cherchent leur pitance dans les rues de lâamour en suivant la cadence mais toi tu cherches ailleurs les spasmes Ă©lĂ©mentaires qui traduisent nos pensĂ©es comme on traduit homĂšre & tu mâapprends les vers dâanna akhmatova pendant que je te joue cage Ă lâharmonica je tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘves je tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve & le soleil âŠ/⊠ivres de ces vieux ors dans les banlieues dâangkor, dâoz, dâoulan-bator 6 milliards de paumĂ©s levant la tĂȘte au ciel pour y chercher lâerreur dans un vol dâhirondelles mais toi tu planes ailleurs sur des nuages flous dans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables mous tu chantes des arias dâespoir universel pour faire que le soleil se lĂšve sur nos e-mails je tâaime & je tâattends Ă lâombre de mes rĂȘves je tâaime & je tâattends & le soleil se lĂšve & le soleil âŠ/⊠lĂ -bas sur lâhorizon venant dâhĂ©liopolis en jouant hypĂ©rion 6 milliards de groupies qui lâattendent hystĂ©riques dans le stade au jour J en brouillant la musique mais toi tu squattes ailleurs dans un dĂ©sert de pluie en attendant les heures plus fraĂźches de la nuit & tu me fais danser lĂ -haut sur ta colline dans ton souffle Ă©thĂ©rĂ© de douceurs fĂ©minines je tâaime & je te veux Ă lâombre de mes rĂȘves je tâaime & je te veux & le soleil se lĂšve Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique LudĂ©al â Trois poĂšmes pour Annabel Lee la lune sâattarde au dessus des collines & je sens les lueurs des Ă©toiles sous ta peau fleur de jacaranda & parfum dâaubĂ©pine dans cet or de la nuit tes cheveux coulent Ă flots les groseilles borĂ©ales & les airelles fauves au velours de tes lĂšvres humides & licencieuses me laissent dans la bouche un goĂ»t de folie mauve un arĂŽme estival aux couleurs silencieuses annabel lee pas un seul cheveu blanc nâa poussĂ© sur mes rĂȘves annabel lee au roman des amants je feuillette tes lĂšvres⊠vapeurs de canneberge oubliĂ©es dans la bruine & sur les pĂ©troglyphes de tes bleus sanctuaires lâesprit de la mangrove suit lâombre de tes djinns & dĂ©zeste les grumes aux subtils estuaires ne laisse pas la peur entrouvrir le passage obscur & vĂ©nĂ©neux dans lâargent de tes yeux mais donne Ă la lumiĂšre tes pensĂ©es les plus sages pour un instant de calme, de plaisir dĂ©licieux annabel lee pas un seul cheveu blanc nâa poussĂ© sur mes rĂȘves annabel lee au roman des amants je feuillette tes lĂšvres annabel lee jâai dans mes rĂ©cepteurs le parfum de ta voix annabel lee je te connais par cĆur sur le bout de mes doigts au loin dans la vallĂ©e la brume se mĂ©lange aux pastels de safran, de violette & dâorange & jâen vois les reflets dans ton regard voilĂ© par des rĂ©miniscences dâantiques cruautĂ©s ne laisse pas les mĂšres de vinaigre envahir tes pensĂ©es, ta mĂ©moire, tes rĂȘves & ton sourire chasse au loin ta dĂ©tresse, laisse entrer le printemps le temps de la tendresse & de lâapaisement annabel lee pas un seul cheveu blanc nâa poussĂ© sur mes rĂȘves annabel lee au roman des amants je feuillette tes lĂšvres annabel lee jâai dans mes rĂ©cepteurs le parfum de ta voix annabel lee je te connais par cĆur sur le bout de mes doigts Paroles Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs â Garbo XW Machine jâai longtemps kiffĂ© dans la boue sur de longs chemins chaotiques en transmutant le je » en nous » dans une alchimie romantique mes actions dâamour dĂ©valuĂ©es mâont laissĂ© des larmes Ă crĂ©dit & maintenant je viens mâannuler devant ton lapis-lazuli prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine prends mon pion dans ton circuit jâaime tant ta froideur fĂ©minine prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine machine ! machine ! machine ! ne me dis pas que tes anglais ont attaquĂ© ta forteresse que je dois dĂ©clarer forfait avec mon doberman en laisse tel un disciple de jĂ©sus je boirai le sang de ta plaie & deviendrai le vampire nu dans le coffre de tes jouets prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine prends mon pion dans ton circuit jâaime tant ta froideur fĂ©minine prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine machine ! machine ! machine ! je te laisserai me dĂ©chirer mâarracher la chair & les os me greffer dâinfernales idĂ©es dans le gouffre de mon cerveau tandis que mes doigts sous ta soie chercheront la corde sensible celle qui remonte jusquâĂ ta voix en hurlant au cĆur de ma cible prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine prends mon pion dans ton circuit jâaime tant ta froideur fĂ©minine prends mon pion dans ton circuit garbo XW machine machine ! machine ! machine ! Paroles Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf â Petit matin heure d'Ă©tĂ© le temps passe si lentement & je me sens si fatiguĂ© le silence des morts est violent quand il mâarrache Ă mes pensĂ©es je rĂȘve de ces tĂ©nĂšbres froides Ă©lectriques & majestueuses oĂč les dandys se tiennent roides loin de leurs pulsions pĂ©rilleuses je rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber dans cette foire aux Ăąmes brisĂ©es oĂč le vieux drame humain se joue la folie mâa toujours sauvĂ© & mâa empĂȘchĂ© dâĂȘtre fou je me regarde au fond des yeux dans le miroir des souvenirs si partir câest mourir un peu jâai passĂ© ma vie à ⊠partir je rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber mes yeux gris reflĂštent un hiver qui paralyse les cĆurs meurtris mon regard vient de lâĂšre glaciaire mon esprit est une fleur flĂ©trie je nâai plus rien Ă exposer dans la galerie des sentiments je laisse ma place aux nouveau-nĂ©s sur le marchĂ© des morts-vivants je rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber je fixe un ocĂ©an pervers peuplĂ© de pieuvres & de murĂšnes tandis que mon vaisseau se perd dans les brouillards dâun happy end inutile de graver mon nom sur la liste des disparus jâai broyĂ© mon propre horizon & retourne Ă mon inconnu je rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber dĂ©jĂ je mâavance en bavant dans les vapeurs dâun vague espoir lâheure avant lâaube du jour suivant est toujours si cruellement noire dans le jardin dâĂ©den dĂ©sert les Ă©toiles nâont plus de discours & jâhĂ©site entre un revolver un speedball ou un whisky sour je rĂȘve tellement dâavoir Ă©tĂ© que je vais finir par tomber Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Compartiment C voiture 293 Edward Hopper 1938 tu sembles si loin si proche Ă la fois dans lâordre incertain dâun silence bourgeois voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre les pages que tu lis nous cachent ton regard te cachent-elles aussi quâune guerre se prĂ©pare ? voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre est-ce que tu fuis dans ce train quelque amant qui chercherait Ă briser ton silence ? est-ce que tu fuis dans ce train quelque enfant qui volerait ton indĂ©pendance ? ton compartiment reflĂšte sans passion ton comportement de femme de salon voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre le soleil couchant joue avec lâhorizon & tes sentiments se cherchent une raison voyageuse solitaire entourĂ©e de mystĂšre est-ce que tu fuis dans ce train quelque amant qui chercherait Ă briser ton silence ? est-ce que tu fuis dans ce train des serments prononcĂ©s lors dâune derniĂšre danse ? est-ce que tu fuis dans ce train quelque amant qui chercherait Ă briser ton silence ? est-ce que tu fuis dans ce train quelque enfant qui volerait ton indĂ©pendance ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Roberto Briot â Infinitives voiles infinitives voiles qui hantez mes doux rĂȘves je mâen vais ce matin recueillir votre sĂšve dans lâambulance tiĂšde qui mâarrache Ă lâhorreur des troubles de mon double ivre & blasphĂ©mateur je mâen vais ce matin vers les bleus paradis les couloirs lumineux oĂč je laisse la copie de mes fiĂšvres insomniaques, excĂšs de bile noire dans le cadre inversĂ© dâun combat sans espoir infinitives voiles qui venez me bercer quand les infos se vrillent au fond de ma pensĂ©e bis infinitives voiles qui hantez mes doux rĂȘves laissez-moi lĂącher prise dans le vent qui se lĂšve laissez-moi dĂ©charger mes cargos migrateurs & mâenvoler lĂ -bas vers les premiĂšres lueurs dans le blanc des sommets des montagnes perdues retrouver lâĂ©quation de mon ombre inconnue & le miroir intime dâune enfance bĂąclĂ©e pour y graver lâespoir dâun futur dĂ©sirĂ© infinitives voiles qui venez me bercer quand les infos se vrillent au fond de ma pensĂ©e bis infinitives voiles qui hantez mes doux rĂȘves je marcherai sur lâeau, je remplirai mes brĂšves avec dâautres comptines, avec dâautres histoires que celles qui se racontent en bordure des comptoirs jâarracherai mon masque & ma stupide armure mes scarifications de guerrier de lâabsurde & je viendrai poser ma tĂȘte dâenfant sage sur les grĂ©ements chauffĂ©s Ă blanc de vos rivages infinitives voiles qui venez me bercer quand les infos se vrillent au fond de ma pensĂ©e bis Paroles Hubert fĂ©lix ThiĂ©faine Musique Arman MĂ©liĂšs â Ta vamp orchidoclaste jâai rencontrĂ© des meufs que jâai su Ă©viter mais je crois que la chance nâest pas de ton cĂŽtĂ© si les hommes viennent de mars & les femmes de pigalle tâas trouvĂ© la plus dingue des espĂšces infernales ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste ta cendrillon tarĂ©e vient dâun autre univers vu les traces de trou noir sur sa chaussure de vair elle court dans tes couloirs, elle rue dans tes converses & tâentraĂźne en hurlant dans des voies qui sâinversent ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste câest une brise-burnes, une casse-burettes un cauchemar diurne, une trouble-fĂȘte une tornade en croco qui se chauffe aux benzos aux vibrations nĂ©fastes ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste tu nâes pas fatiguĂ© dâoffrir tes vieux dĂ©mons Ă cette fille des sixties qui traĂźne avec ton nom plus vite quâun mocassin dans la boue des bayous elle pompe ton Ă©nergie sur un rythme vaudou ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste elle te couvre les yeux dâune peau de panthĂšre noire qui tâempĂȘche de penser & qui tâempĂȘche de voir la vĂ©ritĂ© en face & la rĂ©alitĂ© de ce que tu seras quand elle tâaura vidĂ© ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste câest une brise-burnes, une casse-burettes un cauchemar diurne, une trouble-fĂȘte une tornade en croco qui se chauffe aux benzos aux vibrations nĂ©fastes ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste si elle perd sous la pluie ses clopes & sa barrette ta gorgone se transforme en furie sous amphĂštes & jâen deviens baba & les 40 voleurs sous ses yeux de sorciĂšre & de ventilateur ta vamp orchido⊠ta vamp orchidoclaste toujours Ă critiquer, toujours Ă raconter quelque sordide horreur sur tes amis passĂ©s elle tâentraĂźne dans un gouffre aux multiples rancĆurs dâoĂč je prĂ©fĂšre mâenfuir en te laissant lâhonneur lâhonneur de lui chanter tâes une brise-burnes, une casse-burettes un cauchemar diurne, une trouble-fĂȘte une tornade en croco qui se chauffe aux benzos aux vibrations nĂ©fastes ta vamp orchido ⊠ta vamp orchidoclaste Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Guillaume Soulan â Lobotomie Sporting Club frelons hurlant dans nos crĂąnes scorpions rampant dans le crash de nos Ăąmes serpents visqueux engluĂ©s dans les squames de nos bourbeuses mĂ©moires dâhumanoĂŻdes insanes nous nâsommes que des branleurs gĂ©latineux babouins des crapoteux glandeurs clowns & sacs Ă vin pignoles ! envie de tout plomber envie de tout scratcher⊠de tout dĂ©sintĂ©grer faire cramer les tĂ©lĂ©s avant que de crever de peur dans les coulisses des shows climatisĂ©s soleil-cafard futur glacĂ© matin blafard cerveaux dĂ©traquĂ©s fleurs suburbaines crasseuses beautĂ©s anges de la haine fin programmĂ©e nervis casquĂ©s dâĂ©tincelles rottweilers devant les maternelles banniĂšres dĂ©sĂ©toilĂ©es, camĂ©ras & dentelles dans lâĆil des rats squattant les paradis virtuels lobotomie-mĂ©dia âŠ/⊠propaganda flippĂ©e lobotomie-mĂ©dia âŠ/⊠propaganda fliquĂ©e soleil-cafard futur glacĂ© matin blafard cerveaux dĂ©traquĂ©s fleurs suburbaines crasseuses beautĂ©s anges de la haine fin programmĂ©e Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Pierre Le Feuvre & Jean-François PĂ©culier â Les ombres du soir elle dort au milieu des serpents sous la tonnelle, prĂšs des marais les yeux au-delĂ des diamants quâelle a incrustĂ©s dans ses plaies elle dit câest pas saint augustin qui joue du violon dans les bois & paganini encore moins ça semble Ă©trange mais je la crois jâai rien entendu par ici depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir lĂ -bas, plus loin coule une riviĂšre qui nous sert de dĂ©marcation enfin jâveux dire pendant les guerres quand on a une occupation les spectres des morts lumineux se promĂšnent la nuit sous les saules & ceux quâoublient de faire un vĆu en perdent soudain leur self-control on les retrouve collĂ©s Ă la pluie depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir jâai vu pas mal de filles tomber souvent lĂ -bas, du haut du pont & faire semblant de se noyer en chevauchant leurs illusions elle, elle me fixe tendrement elle caresse un aspic & dit rien vu de tel depuis longtemps oh non rien de tel, mon ami ! pas vu de telles orgies ici depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir au souffle brumeux des vipĂšres elle me montre du doigt la sphaigne oĂč tritons, salamandres en guerre se battent au milieu des chĂątaignes tu sais dĂ©jĂ , me murmure-t-elle quâil faut sĂ©duire pour mieux dĂ©truire & dans un geste & des bruits dâailes elle disparaĂźt dans un sourire puis elle revient & me poursuit depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir hum⊠elle joue avec ses serpents sous la tonnelle, prĂšs des marais mais ses visions ne durent quâun temps & le temps lui-mĂȘme disparaĂźt les heures se courbent dans lâespace & tournent autour dâun monde ancien oĂč les lunes sâestompent & sâeffacent en glissant sur un flux sans fin dâaucuns en cherchent la sortie depuis des siĂšcles & ma mĂ©moire au fil des brouillards & des nuits se perd dans les ombres du soir Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Quebec November Hotel le ciel bleu sur le saint-laurent semble jaillir de lâocĂ©an & je me refais la banane les yeux masquĂ©s sous mes ray-ban 2700 tours cap nord-est balises Ă lâouest dâhalifax nouveau-brunswick jâfais de mon best pour me recentrer sur mon axe fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je monte Ă 2000 pieds⊠direction saint-pierre-et-miquelon je slow bine face Ă la mousson je toffe les runs jâsus sur le go ben dâĂ©querre dans mon lumbago faut que je pense Ă mes aiguillages Ă ma benzine faut que jâabreuve mes 700 chevaux dans les nuages avant la tempĂȘte Ă terre-neuve fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je monte Ă 2000 pieds fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je monte Ă 2000 pieds allo yâa quelquâun Ă saint-pierre ? je suis passĂ© en vent arriĂšre je me pointe en approche finale dans lâangle septentrional alertez la morue joyeuse dites-leur que le fantĂŽme dâal capone cherche un taxi & des chauffeuses pour aller danser la chaconne fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok jâsus prĂȘt Ă mâatterrer fox quebec november hotel je gĂšle ben raide dans mon dornier fox quebec november hotel ok je vais finir Ă pied Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Dominique Dalcan â Les filles du sud souvent je pense Ă toutes ces nuits oĂč jâai tentĂ© de mâengloutir les yeux brĂ»lĂ©s par lâinsomnie le corps ivre de se dĂ©truire dans mes notes dâun souterrain je repense Ă svidrigaĂŻlov les amants & les assassins ont souvent manquĂ© dâun my love » mais peu importe la sourate ce qui doit ĂȘtre dit est dit si jâdois mâĂ©crouler sous une batte câest pas la faute Ă je nâsais qui les seules qui pourront dire leur nom sur lâinterphone des solitudes sont celles qui mâauront fait leur don du regard noir des filles du sud elles ont la tristesse silencieuse derriĂšre la beautĂ© dâun sourire & puis se perdent en amoureuses devant lâidiot qui les fait rire & soudain elles changent de dĂ©cor elles deviennent lâombre de leur lit & je lis les lignes de leurs corps en en Ă©pousant les replis mais peu importe la sourate ce qui doit ĂȘtre dit est dit si jâdois mâĂ©crouler sous une batte câest pas la faute Ă je nâsais qui les seules qui pourront dire leur nom sur lâinterphone des solitudes sont celles qui mâauront fait leur don du regard noir des filles du sud plus tard la mĂ©diterranĂ©e viendra troubler nos attitudes le vent laisse dâĂ©tranges traĂźnĂ©es sur les quais de nos certitudes mais la belle innamorata est une femme au corps allongĂ© entre le doute & son karma entre ses formes & sa pensĂ©e mais peu importe la sourate ce qui doit ĂȘtre dit est dit si jâdois mâĂ©crouler sous une batte câest pas la faute Ă je nâsais qui les seules qui pourront dire leur nom sur lâinterphone des solitudes sont celles qui mâauront fait leur don du regard noir des filles du sud Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Avenue de l'amour yeah, yeah ! est-ce que tu te souviens ? on nâĂ©tait pas des stars plutĂŽt un peu zonards juste au bord du rien nos peines au bord du jour nos regards de chiens & tous ces tours avenue de lâamour bis on Ă©tait un peu blonds un peu trop niais sans doute & nous nous amusions au jeu de la route hambourg ou amsterdam cĂŽtĂ© quartier dames & tous ces tours avenue de lâamour bis tu te souviens ça jouait lose tous ces chagrins & tout ce blues nous nâĂ©tions que des survivants⊠nos histoires noires nos nuits blanches plantĂ©s en plein manque de tout cherchant le jour avenue de lâamour oh ! te laisse pas aller mon ami cette fille tâa laissĂ© tomber viens faire un tour avenue de lâamour ter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Emeute Ă©motionnelle ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je mâsens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord dâun blues tordu Ă cette si belle rĂ©ception entre ton lou & ton charmel je me sens comme un mauvais garçon les doigts poisseux sous tes dentelles libĂšre-toi & casse ta porte je suis pas fan des escortes Ă cloportes ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je mâsens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord dâun blues tordu peut-ĂȘtre suis-je trop gĂ©nĂ©reux payant le lait pour tes chats les vieux rognons pour tes pitbulls crasseux & la morphine pour ta mama ? libĂšre-toi ! casse ta porte ! je suis pas fan des cloportes ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je mâsens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord dâun blues tordu jâai connu trop dâĂąmes interlopes de filles au cĆur de janjawid qui quittent les Ă©gouts pour fumer leur clope avec des rats riches en glucides ta vie me tue & tu me fais si mal ta vie me tue je mâsens comme un animal ta vie me tue un misĂ©reux chacal errant au bord dâun blues tordu Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Amant sous contrĂŽle tu mâas gonflĂ© ces derniers soirs avec ton vague regard fĂȘlĂ© de fille qui joue madame beauvoir en sĂ©golĂšne ivre & camĂ©e mais ça va bien mes dĂ©sirs sont en tungstĂšne mais ça va bien jâte sens blottie au fond de mes veines les pĂąles ombres de tes cils sur ma pauvre Ăąme damnĂ©e me rappellent que toutes les femmes sont futiles quand elles oublient de nous flinguer mais ça va bien mes dĂ©sirs sont un peu blĂȘmes mais ça va bien jâte sens blottie au fond de mes veines tu es mon Ăźle dans mes amours insensĂ©es tu es de celles qui ont le style gravĂ©es au fond de mes pensĂ©es aussi sexy, ma baby je tâai souvent priĂ©e comme une dĂ©esse te suppliant de mâaimer de me donner de la tendresse alors que jâĂ©tais blessĂ© mais ça va bien mes dĂ©sirs sont dans la peine mais ça va bien jâte sens blottie au fond de mes veines mais ça va bien, ça va bien⊠blottis-toi, blottis-toi⊠pĂ©nĂštre dans mes veines⊠Î ma baby, pĂ©nĂštre en moi⊠ça va bien, ça va bien⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Strindberg 2007 je nâai pas vu finir notre pauvre amour je nâai pas vu mourir nos derniers beaux jours jâĂ©tais si amoureux que jâai oubliĂ© de te le dire je mâsentais si heureux les yeux dans tes soupirs je regarde les putes au bras de leurs maris & je ficelle au catgut les cris de leur ennui jâĂ©tais si amoureux que jâai oubliĂ© de te le dire je mâsentais si heureux ma langue sous ton empire tâĂ©tais juste une fille comme les autres jolies rondeurs, belles fissures blonde mais pas de quoi faire honneur Ă mes trop anciennes blessures un homme un peu prudent doit savoir Ă©viter les regards sĂ©duisants des starlettes affairĂ©es jâai Ă©tĂ© si niaiseux que je ne peux quâen rire jâessaierai dâĂȘtre sĂ©rieux Ă mon dernier soupir Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â L'appel de la forĂȘt prĂšs de la riviĂšre jâentends de mĂ©chants bruits hum ! jâai mon mauser & jâai mon vieil uzi un cerf est passĂ© & ton oiseau de nuit semble nous dire de ne pas blesser son ami prĂšs de cette riviĂšre si bleue ne sois pas de celles qui jouent les Ă©trangĂšres prĂšs de cette riviĂšre tellement bleue pense Ă notre amour & prends-le jusquâau pâtit jour le vent sâessouffle pourtant je sens mon cĆur palpiter tout prĂšs du velours de tes seins tu mâĂ©poustoufles Ă©coute le chant des fleurs profitons-en jusquâau petit matin prĂšs de cette riviĂšre si bleue ne sois pas de celles qui jouent les Ă©trangĂšres prĂšs de cette riviĂšre tellement bleue pense Ă notre amour & prends-le jusquâau pâtit jour oh, tendre bĂ©bĂ© ! ici on ne vend pas de ces foutues pilules qui donnent de la tendresse faut toujours tout dealer mais je crois que chez moi tu es prise dans le piĂšge de mes caresses prĂšs de cette riviĂšre si bleue ne sois pas de celles qui jouent les Ă©trangĂšres prĂšs de cette riviĂšre tellement bleue pense Ă notre amour & prends-le jusquâau pâtit jour Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Les douceurs de la vengeance viens me planter ton petit poing sur le nez viens me claquer tes petits mots sur les nerfs quand je te vois en colĂšre ça finit par me plaire tâes bien roulĂ©e mais tu me vends que du vent tu fais chanter mes ressentiments rire mes tourments pleure pas pour moi mĂȘme si jâaime tes kleenex usĂ©s pleure pas pour moi bĂ©bĂ© tu mâas dĂ©jĂ dĂ©vastĂ© tu ne trouves de plaisir quâen me voyant souffrir pleure pas pour moi Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Distance je crois que câest la nuit mes larmes cachent le jour je nâvois que la pluie jâai dĂ» laisser passer mon tour je ne comprends plus je nâai plus de repĂšres au fond de ma propre rue je sais plus, je me perds vraiment je sais plus un fantĂŽme est en moi jâai perdu la vue jâai dĂ» cramer ma voix je ne vois plus rien jâai perdu mon passĂ© je suis comme un chien aboyant sur le pavĂ© je ne suis plus rien juste une Ă©pave Ă brader oh ! tant de distance dans tes yeux mon amour oh ! tant de distance dans ce foutu contre-jour tant de distance qui a changĂ© ton discours oh ! tant de distance qui tue ta tendre beautĂ© enroulĂ©e dans mon corps en cette nuit dâĂ©tĂ© je te vois encore ivre de nos baisers ta façon de me dire un petit white russian guy ? ta maniĂšre de rire en jouant les canailles mais je nâvois maintenant que le mot fin sur lâĂ©cran oh ! tant de distance dans ton regard mon amour tant de distance dans ce drame Ă contre-jour tant de distance qui a changĂ© ton discours oh ! tant de distance qui flingue ta fĂ©minitĂ© Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Rendez-vous au dernier carrefour est-ce que tâas trouvĂ© le permis pour tromper tous tes vieux amis tous ceux qui tâont trop aimĂ©e ? tu tâen retournes en arriĂšre auprĂšs des chiens de lâenfer est-ce que tâas trouvĂ© la sortie hallucinĂ©e que tu cherchais ici quand nous voulions juste tâaider ? mais tu retournes en arriĂšre vers tes fĂ©eries solitaires & tu marches sur ton ombre de nouveau du cĂŽtĂ© sombre tâas perdu le goĂ»t du jour rendez-vous au dernier carrefour est-ce que tâas trouvĂ© un soleil noir cachĂ© ? tu venais du paradis petite fille un peu paumĂ©e & tu retournes au dĂ©sert auprĂšs des chiens de lâenfer & tu marches sur ton ombre de nouveau du cĂŽtĂ© sombre tâas perdu le goĂ»t du jour rendez-vous au dernier carrefour Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â SpĂ©cial ado SMS blues nĂ© dâun spectre Ă©rubescent dans un dĂ©sert opiacĂ© jâbois du jus de charbon ardent je fume des fleurs de sorciers oh ! câest tellement bon ! surtout tâinquiĂšte pas maman tâinquiĂšte demain je rentre Ă la maison je partouze au golgotha & je dĂ©bloque chez les angels je lis lâĂ©vangile dâattila je prends des bains dâeau de javel oh ! ça tourne rond ! mais surtout tâinquiĂšte pas mâman tâinquiĂšte demain je rentre Ă la maison au nom de mon nom je suis seul dans ma peur en solo je vois mes dĂ©mons & je kiffe quand je sniffe mes odeurs dâinferno le temps perd ses tristes ratures la terre prend de la distance je me sens comme une bavure dâun dieu crevant de son silence oh ! ça devient long ! mais surtout tâinquiĂšte pas mâman tâinquiĂšte on a les mĂȘmes Ă la maison au nom de mon nom je suis seul dans ma peur en solo je vois mes dĂ©mons & je kiffe quand je sniffe⊠au nom de mon nom je suis seul dans ma peur en solo je vois mes dĂ©mons & je kiffe quand je sniffe mes odeurs dâinferno Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Photographie d'un rĂȘveur je ne suis quâun rĂȘveur planant sur ta vie un esprit tapageur qui vient troubler tes nuits prisonnier de ton rire esclave de ton corps je veux juste tâoffrir lâamour sans la mort quâun rĂȘveur ! Ă lâombre de ta beautĂ© quâun rĂȘveur ! sous tes parfums satinĂ©s quâun rĂȘveur ! qui ne pense quâĂ tâaimer quâun rĂȘveur ! quâen veut trop⊠si parfois je ruisselle comme un vieux troubadour sous les yeux maternels dâune barmaid trop glamour câest pour mieux revenir vagabond dans ta rue & pour mieux ressentir tes baisers perdus quâun rĂȘveur ! Ă lâombre de ta beautĂ© quâun rĂȘveur ! sous tes regards bleutĂ©s quâun rĂȘveur ! qui ne pense quâĂ tâaimer quâun rĂȘveur ! quâen veut trop⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Your Terraplane Is Ready Mister Bob! le temps passe toujours un peu vite & câest peut-ĂȘtre notre chance câest au coin de nihil street que jâai croisĂ© lâinfini beaucoup pensent quâils ont du mĂ©rite dans leurs souterrains rances Ă ces nouveaux gueux de la guĂ©rite jâprĂ©fĂšre ta porte de sortie dĂ©jĂ les filles du silence aux magnolias en fleurs jouaient de ma patience en me moissonnant le cĆur ma sorciĂšre a trempĂ© ses doigts dans le sang chaud & jâai goulĂ»ment lĂ©chĂ© les pores de sa peau jâai jamais bien supportĂ© les vieilles polkas nazies & me voilĂ plantĂ© dans un trou du missouri je retrouve le carrefour le diable & son contrat mais soudain mon rĂȘve devient lourd je mârĂ©veille trempĂ© dans tes draps Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Juste avant l'enfer quâest-ce tâallais foutre Ă 4 du mat chez ce clown allumĂ© ? bis me prends pas pour un abruti un idiot pervers fais de ta vie ce que tu veux mais me colle pas la poisse bis jâai payĂ© pour des conneries que je ne veux plus faire donne, donne, donne ce que tu me caches ter Ă quoi peut servir une aiguille quand on nâa pas le style ? bis le fil Ă retordre la vie juste avant lâenfer donne, donne, donne ce que tu me caches bis donne, donne, donne⊠sous ton vieux sweater oh, fais pas la con sister ! donne, donne, donne down, down, down Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Le vieux bluesman & la bimbo tu mâas fait danser sur du verre pilĂ© tu mâas fait croire Ă un amour cinglĂ© moi jâĂ©tais fou de ta pĂąleur nocturne & de ta soif Ă me lĂ©cher les burnes tâas mis mon cĆur Ă brĂ»ler sur ton grill tâas mis mon Ăąme Ă sĂ©cher sur ton fil & moi je nâĂ©tais quâun vieux saltimbanque un clochard en smoking &⊠toujours en manque quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand jâaurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? il est trop tard pour marquer lâhorizon dâune flĂšche illisible & sans dĂ©rision tu joues les barbies, tu joues les bimbos tu joues Ă te perdre dans ton Ă©go il est trop tĂŽt pour dĂ©calquer ma peau sur ton tambour en faisant des saltos je mâĂ©corche en dansant sous les regards de tes crapauds crapuleux & blafards quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand jâaurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? jâai tentĂ© de mâabrutir dans la musique lâalcool, le sexe & les barbituriques jâai tout fait pour nullifier mes espoirs dĂšs le petit matin jâattends le soir dĂ©jĂ petit dans les cours de rĂ©crĂ© quand on parlait de nos futures annĂ©es moi je disais que je connaissais mon sort quand jâserai grand moi, jâveux ĂȘtre mort ! quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand jâaurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? reviens encore vers moi une derniĂšre fois le temps dâun cunnilingus & dâune gueule de bois le temps dâun dust my broom ou dâun johnny guitar le temps dâun jack danielâs & dâun bon vieux pĂ©tard reviens encore vers moi ma douce beautĂ© lâavenir est en route vers mon passĂ© ton string nâest plus quâune boule de nylon & je te tends ma bouteille de bourbon quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand on sera dissident dis-moi quel Ăąge ? quel Ăąge auras-tu pâtite dis-moi quel Ăąge ? quand jâaurai 2000 ans dis-moi quel Ăąge ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Paul Personne â Libido moriendi on pleure pas parce quâun train sâen va bis on reste lĂ sur le quai on attend⊠on attend sous un ciel de suie que les dieux nous mĂ©tamorphosent & ça sent le sexe transi sous le rose de nos ecchymoses on attend sous lâĆil du cyclone lâouragan de nos souvenirs tous ces milliers de bouts dâicĂŽnes dans nos boĂźtes crĂąniennes en dĂ©lire on pleure pas parce quâun train sâen va bis on reste lĂ sur le quai on attend⊠on attend lâange inquisiteur dans le calme froid de lâaurore quand les chiens vitreux de la peur flairent lâodeur sucrĂ©e de la mort on pleure pas parce quâun train sâen va bis on reste lĂ sur le quai on attend⊠on attend lâultime prĂ©datrice dans sa robe de vamp-araignĂ©e & lâacier de son ladysmith au moment du dernier baiser Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis â Scandale mĂ©lancolique scandale mĂ©lancolique sentiments discordants le parme des colchiques rend le ciel aveuglant la beautĂ© de lâennui dans la nuit qui bourdonne a la galeuse fĂ©erie des crĂ©puscules dâautomne scandale mĂ©lancolique les morts parlent en dormant & leurs cris oniriques traversent nos Ă©crans vieil Ă©cho sibyllin qui bogue entre deux mails avec des mots fusains sous le flou des pastels de la folie des ombres Ă lâalchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs câest juste une pĂ©nombre au fond de la douleur câest juste un coin trop sombre au bout dâun autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique ivres & gorgĂ©es de sang les dĂ©mones antiques jouent avec nos enfants de vĂ©nĂ©neux parfums en chimĂ©riques errances lâĂ©ternel rĂȘve humain a le charme un peu rance de la folie des ombres Ă lâalchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs câest juste une pĂ©nombre au fond de la douleur câest juste un coin trop sombre au bout dâun autre ailleurs bis scandale mĂ©lancolique Ă lâouest du nĂ©ant dans leur marbre gothique besognĂ©es par le temps les reines immortelles ont le silence austĂšre des mĂšres qui nous rappellent sous leur lingerie de pierre de la folie des ombres Ă lâalchimie des heures on se perd dans le nombre infini des rumeurs câest juste une pĂ©nombre au fond de la douleur câest juste un coin trop sombre au bout dâun autre ailleurs bis Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique FrĂ©dĂ©ric Lo â GynĂ©cĂ©es nous sommes tous un peu trop fragiles Ă regarder tomber la nuit sur le vert-de-gris de nos villes avec nos amours sous la pluie dans cette grisaille silencieuse oĂč les regards de nos dĂ©esses deviennent des ombres orageuses & chargĂ©es dâĂ©trange tristesse elles magnifiquement belles elles magnifiquement⊠elles ont cette folie si tranquille ce calme Ă©trange au bord du stress quand nous traĂźnons sur nos bĂ©quilles Ă leur mendier de la tendresse elles sont si brillantes & si vraies dans le chaud velours de leurs nids pour nous piĂštres morveux distraits qui nous prenons pour des gĂ©nies elles magnifiquement belles elles magnifiquement⊠elles portent en nous des cris dâenfants comme au temps des cours de rĂ©crĂ© quand on attend lâheure des mamans au bout de nos cĆurs estropiĂ©s elles ont le monde entre leurs seins & nous sommes des oiseaux perdus des ptĂ©rodactyles en dĂ©clin avec des sentiments tordus elles magnifiquement belles elles magnifiquement⊠nous sommes tous un peu trop fragiles Ă regarder tomber la nuit sur le vert-de-gris de nos villes avec nos amours sous la pluie Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Cali â Confessions d'un Never Been les joyeux Ă©boueurs des Ăąmes dĂ©labrĂ©es se vautrent dans lâalgĂšbre des mĂ©lancolies traĂźnant leurs mĂ©tastases de rĂȘve karchĂ©risĂ© entre les draps poisseux des siĂšcles dâinsomnie ça sent la vieille guenille & lâĂ©picier cafard dans ce chagrin des glandes quâon appelle lâamour oĂč les noirs funambules du vieux cirque barbare se pissent dans le froc en riant de leurs tours jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! je rĂȘve dâĂȘtre flambĂ© au-dessus du vĂ©suve & me dĂ©fonce au gaz Ă©chappĂ© dâun diesel Ă la manufacture mĂ©taphysique dâeffluves oĂč mes synapses explosent en millions dâĂ©tincelles reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval que jâembrasse Ă turin pour en faire un complice ivre de prolixine & dâacide cortical je dĂ©gaine mon walther ppk de service jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! bien vibrĂ© bien relax en un tempo laid back rasta lunaire baisant la main dâomĂ©ga queen je crache dans ma tĂȘte les vapeurs dâammoniac dâun sturm und drang sans fin au bout du never been fac-similĂ© dâamour & de tranquillisants dans la clartĂ© chimique de ma nuit carcĂ©rale je suis lâĂ©vĂȘque Ă©trusque, un lycanthrope errant qui patrouille dans le gel obscur de mon mental jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un cloclo mĂ©canique du rockânâroll cartoon jâai volĂ© mon Ăąme Ă un clown un clone au cĆur de cĂŽne du rĂȘve baby baboon jâai volĂ© mon Ăąme⊠à un clown ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JP Nataf â Le jeu de la folie cimetiĂšre de charleville, cimetiĂšre dâauvers-sur-oise mon Ăąme funĂ©railleuse me fusille le cerveau il est fini le temps des laudanums-framboises & le temps des visites au corbeau dâallan poe voici la voile noire du navire de thĂ©sĂ©e qui me dĂ©chire les yeux au large de sounion oĂč un stupide anglais prĂ©tentieux a gravĂ© comme un vulgaire touriste le nom de lord byron le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices ne mâattends pas ce soir car la nuit sera noire & blanche, illuminĂ©e, rue de la vieille lanterne oĂč nerval a pendu son linge & sa mĂ©moire sous le regard des dieux au bout dâun drap en berne je rĂȘve de transparence & dâĂ©pouvantes mystiques le long de la frontiĂšre qui jouxte lâinconnu en traĂźnant mon cadavre & mon vide pathĂ©tique & ma douleur femelle sur mon dos de bossu le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices baudelaire est mort hier Ă 11 heures du matin en zoomant dâapaisantes nuĂ©es crĂ©pusculaires fatiguĂ© dâun Ă©tĂ© qui le rongeait sans fin & de lâhargneuse odeur des furies sanitaires moi je pars pour dublin sur un nuiteux cargo qui traverse le temps perdu de la sagesse & rejoins le bateau ivre dâarthur rimbaud dans le flux des bateaux tankers dâarthur guiness le jeu de la folie est un sport de lâextrĂȘme qui se pratique souvent au bord des prĂ©cipices oĂč dans les yeux des filles au bout des couloirs blĂȘmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis â Last Exit to Paradise les hĂ©misphĂšres bleus de la lune jouent avec ton regard troublant quand tu te fous de lâamertume de ceux qui te baisent en rĂȘvant je reste lĂ dans ta dĂ©rive Ă contempler le jour naissant de ta frĂȘle beautĂ© qui esquive tous les futurs compromettants last exit to paradise come into my dream come into my vice last exit to paradise or else iâll scream or else iâll cry last exit to paradise or else i get out of your stream out of your sky & les cracheurs dâĂ©toiles filantes tâoffrent leur flamme Ă©nigmatique pour Ă©clairer les dĂ©ferlantes au fond de tes yeux magnĂ©tiques les chĆurs de lâarmĂ©e du salut se mettent en transe lorsque tu danses & dieu tĂ©lĂ©phone au samu pour quâon le ramĂšne aux urgences last exit to paradise come into my dream come into my vice last exit to paradise or else iâm gonna scream or else iâm gonna cry last exit to paradise or else i get out of your stream out of your sky & quand tu verras refleurir le temps des rires & des glaĂŻeuls je viendrai dans tes souvenirs pour te sentir un peu moins seule je serai ton joyeux fantĂŽme Ă©mĂ©chĂ© du petit matin celui des triptyques & des dĂŽmes du quattrocento florentin Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis â L'Ă©tranger dans la glace descendre dans la soufflerie oĂč se terre le mystĂšre inquiet des ondes & de lâasymĂ©trie des paramĂštres au cĆur violet je vois des voiles dâaluminium au fond de mon regard distrait des odeurs de mercurochrome sur le registre des mes plaies le vent glacĂ© sur mon sourire laisse une traĂźnĂ©e de buĂ©e quand je regarde lâavenir au fond de mes yeux nĂ©crosĂ©s le vide a des lueurs dâespoir qui laissent une ombre inachevĂ©e sur les pages moisies de lâhistoire oĂč je traĂźne ma frise argentĂ©e mais mon regard sâefface je suis lâĂ©tranger dans la glace ma mĂ©moire sâefface la brume adoucit les contours des ratures sur mes triolets la valse des nuits & des jours se perd dans un murmure discret les matins bleus de ma jeunesse sâirisent en flou multicolore sur les molĂ©cules en dĂ©tresse dans le gris des laboratoires mais mon regard sâefface je suis lâĂ©tranger dans la glace ma mĂ©moire sâefface Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique JĂ©rĂ©mie Kisling â Les jardins sauvages jâaime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages aux parfums dâardoises & de rues des villes avant lâorage la rosĂ©e de leurs yeux trop mauves reflĂšte une lumiĂšre qui conduit parfois les vieux fauves & les anges en enfer jâaime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages & mâĂ©garer dans les ciguĂ«s & dans les saxifrages sentir la chair dâune figue verte qui sâoffre lentement sur le rose dâune corolle ouverte Ă mon souffle tremblant jâaime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages aux nuances des gris-bleus des grues des banlieues de passage le velours de leurs lĂšvres humides Ă lâombre de leurs voiles mâentraĂźne & mâattire vers le vide oĂč murmurent les Ă©toiles jâaime rĂŽder vers les fleurs perdues dans les jardins sauvages aux parfums dâardoises & de rues des villes avant lâorage suivre le jeu dâune Ă©tamine sur un Ćillet violet qui sâentrouvre & qui sâillumine dâune larme de lait Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Mickael Furnon â TĂ©lĂ©gramme 2003 jâai trĂšs souvent pensĂ© Ă toi depuis ce matin de juillet oĂč je tâai vu traĂźner ta croix pendant que les idiots causaient le chagrin joue avec les lois & les lois jouent avec nos plaies les salauds sont pas ceux quâon croit quand tout bascule Ă lâimparfait ronge tes barreaux avec les dents le soleil est lĂ qui tâattend ronge tes barreaux avec les dents tes amis deviennent impatients jâimagine ton cĆur & ton corps piĂ©tinĂ©s au fil des journĂ©es & je te vois dans un remords imprimĂ© pour lâĂ©ternitĂ© je rĂȘve pour toi de rĂ©confort de joie & de paix retrouvĂ©e si tu pouvais sourire encore quand tes larmes seront sĂ©chĂ©es ronge tes barreaux avec les dents le soleil est lĂ qui tâattend ronge tes barreaux avec les dents tes amis deviennent impatients tu as perdu ton bel amour tu as perdu tes rĂȘves dâenfant & tu passes Ă travers le jour pĂąle, Ă©phĂ©mĂšre & transparent on aimerait te voir de retour dans lâunivers des survivants villon prisonnier de la tour qui sera ton charles dâorlĂ©ans ronge tes barreaux avec les dents le soleil est lĂ qui tâattend ronge tes barreaux avec les dents tes amis deviennent impatients Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Elista â Loin des temples en marbre de lune on vient tous dâune capote usĂ©e on vient tous dâun immense amour dâune histoire dâacides aminĂ©s pour caniches & pour troubadours lâannuaire des cycles ovariens remplit les pages des tabloĂŻds oĂč les princesses royal canin » jouent avec leurs Ă©phĂ©mĂ©rides on met des mots sur le silence pour ĂȘtre sĂ»r dâavoir raison surtout pas troubler nos consciences dans le vertige des vibrations mais le vent tourne & le temps passe enfin tranquille & sans rancune je vois sâĂ©loigner les rapaces loin des temples en marbre de lune jâai dĂ©couvert la solitude le jour de ma fĂ©condation et bien que jâen aie pris lâhabitude jâattends lâheure de ma rĂ©demption les nĂ©ons noirs de lâespĂ©rance Ă©clairent mon ombre & mes soupirs sur la blancheur de lâinnocence de mon plus macabre sourire jâenvisage une fin qui dĂ©tonne comme un jet de gaz ionisĂ© imprimĂ©e sur ma remington calibre 12 & canon sciĂ© car le vent tourne & le temps passe enfin tranquille & sans rancune je vois sâĂ©loigner les rapaces loin de ma tombe en larme de lune Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis â La nuit de la Samain la douceur convulsive des ventres funĂ©raires accouche de revenants aux yeux pĂąles & meurtris parmi les os broyĂ©s des squelettes en poussiĂšre couronnĂ©s de lauriers dessĂ©chĂ©s & flĂ©tris de gĂ©nĂ©reuses harpies aux aboiements lubriques offrent leur cellulite & leurs nichons blafards Ă de quelconques fouines en robes synthĂ©tiques fendues jusquâaux nĂ©ons de leur croupe ovipare mouvement chorĂ©graphique dâun trip au bord du vide oĂč le danseur en croix sodomise un lĂ©preux devant les camĂ©ras saturnales & fĂ©tides de la pensĂ©e commune aux troubles nausĂ©eux la nuit de la samain, sainte citrouille halloween carnaval souterrain, lampions dans les latrines la nuit de la samain, gueule de pine halloween jocrisses & palotins, sulfateuses endocrines je vois des cavaliers qui te sucrent tes tours sur lâĂ©chiquier barbare au style mahomĂ©tan & puis ta reine en garde & tes pions qui dĂ©bourrent en cramant la mosquĂ©e oĂč je fume en afghan projection primitive dâun logiciel sans fin jâattends la fleur fĂ©line aux yeux mouillĂ©s de chrome sous le plumage poisseux des regards clandestins rivĂ©s sur le cockpit de mon vaisseau fantĂŽme la nuit de la samain, sainte citrouille halloween carnaval souterrain, lampions dans les latrines la nuit de la samain, gueule de pine halloween jocrisses & palotins, sulfateuses endocrines la vidĂ©o mentale projette sur mes capteurs lâimago populaire, hystĂ©rique & banal dâun Ă©gout surpeuplĂ© de monstres tapageurs en quĂȘte dâune orgie sur lâĂ©cran terminal la nuit de la samain, sainte citrouille halloween carnaval souterrain, lampions dans les latrines la nuit de la samain, gueule de pine halloween jocrisses & palotins, sulfateuses endocrines Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Roberto Briot â When Maurice Meets Alice beaucoup de mes formules ignares flottent au-dessus de vagues hospices derriĂšre les Ă©cluses & les gares derriĂšre les glands des frontispices oĂč les amants dâune autre guerre ont jouĂ© sur dâautres marelles un pied sur le continent terre & lâautre sur lâĂ©cran du ciel when maurice meets alice ils Ă©taient sortis de lâenfance comme les fantĂŽmes dâun vestibule avec un fichier sur leurs chances & des fleurs sur leurs matricules elle Ă©tait belle comme un enfer avec ses yeux bleus dâinsomnie il Ă©tait fort comme lâest un pĂšre quand on le regarde petit when maurice meets alice elle, elle Ă©tait surtout fortiche pour faire les mĂŽmes & les aimer lui, il rallumait sa cibiche avant de partir pour pointer & nous on Ă©tait la marmaille disciplinĂ©e mais bordĂ©lique Ă les emmerder vaille que vaille pour les rendre plus prophĂ©tiques when maurice meets alice Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Philippe Paradis â That Angry Man on the Pier hard enough to be yourself too much work to be somebody else itâs too much work and a lot of make up my dear for that angry man standing on the pier donât you think itâs hard enough to be yourself too much work to be somebody else ŃŃĐŸĐ±Ń ŃĐœŃŃŃ Ń ŃĐ”ŃĐŽŃа ĐșĐ°ĐŒĐ”ĐœŃ ĐŽĐŸĐ»Đ¶Đ”Đœ ŃĐčŃĐž Ń ĐŸŃ ŃĐ”Đ±Ń hard enough not to be anybody to slay the beast, to kill the fear for that man in his fifties staring at the sea that angry man standing on the pier donât you think itâs hard enough to be yourself too much work to be somebody else vire cette pierre de ton cĆur elle fait plus le poids faut parfois sortir de soi ⊠just an angry man standing on the pier Paroles Boris Bergman Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Une ambulance pour Elmo Lewis vapeurs paradisiaques de souvenirs toxiques dans lâombre aphrodisiaque dâun junkie mĂ©canique nâest-ce pas le cri du vent qui souffle Ă travers nos amplis ou ce reflux du temps dans les couloirs des nostalgies ? nâest-ce pas la nuit en transe qui peint en noir nos artifices ? comme une sentence envoyez lâambulance pour elmo lewis silhouette embrumĂ©e dans le matin banal dâun idiot naufragĂ© quittant ses bacchanales nâest-ce pas lady black-out lĂ -bas au coin de lâinfirmerie qui joue les talent-scouts & jongle avec nos veines meurtries ? nâest-ce pas lâĂ©trange absence de chien funĂšbre au box-office ? comme une sentence envoyez lâambulance pour elmo lewis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Quand la banlieue descendra sur la ville combattants dans les rues qui puent la trique la moiteur rance & la mauvaise conscience gargouilles ricanantes aux vitrines gothiques dans la noria des brancards en cadence on nâentend plus crapuler dans le vent les discours des leaders & des tribuns tous les mornes aboyeurs de slogans les sycophantes & les thĂ©oriciens bourgeoises hallucinĂ©es dans les poubelles quâelles nâauraient jamais dĂ» quitter naguĂšre 89 câĂ©tait leur chiffre Ă elles maintenant ça change de date partenaires jâespĂšre que lâon assassinera mozart & sa zicmu pour noces & matchs de foot & quây aura du beau tag sur ces boulevards plus spleeneux quâune seringue aprĂšs un shoot quand la banlieue descendra sur la ville bis pour la grande razzia des parias quand la banlieue descendra sur la ville bis pour le grand basta des rastas eh mec, tu tâacharnes Ă tirer les stores pour te cacher de la rue en chaleur & tu dis du bout de tes dents en or dommage que dieu soit plus Ă la hauteur ! faut ĂȘtre saturĂ© dâun rare espoir pour danser dans les ruines des limousines yâa ta BM qui crame sur le trottoir dis-toi que câest beau comme un chĆur dâorphelines quand la banlieue descendra sur la ville bis mercenaires de lilith contre miliciens dâĂšve dans la fumĂ©e des incendies sanglants la rue sâeffondre & le peuple se lĂšve & jâavoue que ça mâlaisse pas indiffĂ©rent jâdĂ©bouche un autre vieux corton-charlemagne en compagnie de ravissantes callgirls qui fument joyeuses en dĂ©grafant leurs pagnes de la sinsĂ©milia dans mon brĂ»le-gueule quand la banlieue descendra sur la ville bis pour la grande razzia des parias quand la banlieue descendra sur la ville bis pour le grand basta des rastas Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Le touquet juillet 1925 le soleil joue sur nous bis & vous vous avez lâair si sĂ»re de tout whaou ! le soleil joue sur nous bis & je vous avoue que je suis jaloux & fou de vous & maintenant je mâimagine sous vos dentelles, vos crinolines le cĆur coincĂ© dans la portiĂšre de votre chenard & walcker au fond de vos yeux bleus dâagate je vois vos scissures & vos strates & ce dĂ©sir qui vous habite lorsque ma bouche touche aux limites de votre split le soleil joue sur nous bis whaou ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Also sprach Winnie l'ourson la nuit sâachĂšve, les Ă©toiles pĂšlent, le jour se lĂšve ta mĂšre vĂȘle & ton rĂȘve amer commence en transe & sans trĂȘve en enfer car tu sais quâon achĂšve les nouveau-nĂ©s, les veaux de lâannĂ©e qui cassent la cadence dĂšs que tu nais on te met le pied Ă lâĂ©trier & faut ramer toute la journĂ©e tu es damnĂ© tu es fichĂ© sur le fichier qui fait chier les fauchĂ©s Ă©chauffĂ©s & les chattes Ă©chaudĂ©es & giflĂ© par le chef qui te dit lâapprenti si tu fais ci, tu fais pas ça, tu sais la vie câest pas du cinĂ©ma, qui rit le mercredi vendredi pleurera & sans doute cramera son karma comme un rat le mardi, oh la la ! lâabruti qui lâemployĂ© du mois jamais ne deviendra also sprach winnie lâourson bis peu Ă peu tâavances dans la danse mais faut apprendre Ă reculer, Ă tâeffacer, faut pas comprendre faut pas toucher, pas mettre les yeux dans lâmĂȘme panier ni les doigts dans le nez des mĂ©mĂ©s aux gros nĂ©nĂ©s pas fumer dans les cabinets, ni picoler sur lâoreiller boire ou bander il faut choiser ! la vie câest pas comme dans une salle de projection avec du pop-corn Ă la con & les deux mains nichĂ©es sur des nichons au bout de lâhameçon de lâĂąme-sĆur qui te fait lâascension de ton bandonĂ©on & quand les pâtites culottes mouillent & se retrouvent soĂ»les dans la foule vas-y cool, roule & roucoule ma poule la vie câest pas quâun vit yâa tous les sans QI qui drucker le dimanche & nohain le jeudi also sprach winnie lâourson bis mais yâa pas que les conneries futiles & dĂ©risoires qui flinguent le quotidien du citoyen moyen il y a les horreurs que nous livre lâhistoire Ă la une des journaux pour faire jouir TF1 entre bombardements, accidents, tremblements de terre ici ou lĂ dans lâattentat du temps pas la peine de tâinscrire pour les tribulations du roumi jean-marie parti en algĂ©rie pour que tâaies la vision des cruelles perversions ineffables infamies de ces dĂ©mocraties itâs not utile itou de relire cheyenne autumn ou autre chose de mari sandoz pour connaĂźtre la cause des nĂ©vroses, des nĂ©croses, overdoses, cirrhoses des autochtones piĂ©gĂ©s par la psychose des visages roses moroses also sprach winnie lâourson bis pas la peine de revoir le mĂ©pris de godard ni la honte de bergman ni gang-bang Ă cuba pour finir en paumĂ© Ă la sortie des gares entre une vieille hĂ©tĂ©ro, deux diesels & trois rats & quelques veuves austĂšres-militantes limitĂ©es dĂ©vorant les rognons de leurs enfants mort-nĂ©s pas la peine dâĂ©couter la fin du titanic vue par gavin bryars dĂ©jĂ tu coules Ă pic dĂ©jĂ lâultime question nâattend plus les rĂ©ponses aux mĂ©taphores obscures, obsolĂštes & absconses les mots sont des rapaces qui tournent hallucinĂ©s au-dessus du corral oĂč pleurent des fiancĂ©s lâamour est un enfant de coyote enragĂ© qui fuit le chaparral en emportant les clĂ©s also sprach winnie lâourson bis mais faudra te relever, embrayer, faire semblant de gagner, de boxer, de montrer toutes tes dents les gens dâici nâaiment pas les souffreteux-gisants qui leur donnent lâimpression que la vie câest pas kiffant tu devras leur faire croire que tu tâen es sorti que maintenant tu tâen fous, que ce qui est dit est dit mĂȘme si ça veut rien dire les gens dâici sâĂ©panchent si tu leur donnes pas lâilluse dâĂȘtre des museaux de tanches parfois faudra aussi faire croire que tu les aimes que tes synapses cramĂ©es te servent encore dâantennes & leur servir Ă boire, les noyer dans lâamour dans lâivresse des caresses, des baisers de velours lâamour est un enfant de poĂšme incongru qui bugle de son muggle aux remugles dâhallus les morues de la rue also sprach winnie lâourson bis maintenant tâes mĂ»r pour le combat dans ton hamac tu sais tout, tu sais rien, câest pareil câest en vrac câest lâĂ©ternel scĂ©nar, câest lâĂ©ternel roman câest ce quâon nous apprend dans lâancien testament dans lâodyssĂ©e dâhomĂšre, dans playboy, dans france-soir dans les piĂšces de shakespeare, les manuels dâhistoire dans le journal de mickey, dans les modes & travelos dans vĂ©lo magazine, dans mets-la-moi-rocco dans le petit albert, dans le livre des morts dans le coran, dans lâargus, dans le journal des sports dans batman, aristote, bukowski ou schiller van gogh, warhol, pollock, debussy ou mahler dans fustel de coulanges, notorious big aussi & puis dans la naissance de la tragĂ©die & dans winnie ! oui dans winnie ! also sprach winnie lâourson ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Franck Pilant â Guichet 102 la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce mes yeux dingues & opaques taillĂ©s dans du verre-cathĂ©drale & rouillĂ©s Ă la fleur de pack qui perdent leur vision normale ? ou bien sont-ce ses doux effluves de petit animal pastel qui plongent mes rĂȘves dans une Ă©tuve & brĂ»lent mes nerfs aux Ă©tincelles ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les derniĂšres lueurs du jour au rythme bleu des ambulances qui libĂšrent un appel dâamour dans ma tĂȘte rongĂ©e de silence ? ou bien sont-ce ses seins si frĂȘles sous son zomblou de basketteuse son sourire de jaguar femelle dans lâĆil de ma dĂ©broussailleuse ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce ses nĂ©nuphars si doux ses roses parfums de vieil empire ou ses lotus Ă feuilles dâhibou qui viennent tourmenter mes dĂ©sirs ? sont-ce ses oiseaux migrateurs dans le fouillis de ses cheveux soleils au chakra de son cĆur qui frappent au clavier de mes vĆux ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu sont-ce les visions de sa fĂȘlure aux lĂšvres lilas de son spleen qui me font hisser la mĂąture & gonfler ma voile zinzoline ? sont-ce ses doigts de chloroforme sur son petit castor fendu qui miaule Ă minuit pour la forme au rayon des fruits dĂ©fendus ? la nouvelle, la pâtite bleue du guichet 102 joue le flou dans le feu de ses yeux moi qui la mate un peu dans la fumĂ©e de ma beuh je me demande si je patauge pas dans son jeu Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Joli mai mois de Marie mai, joli mai mois de marie fais ce quâil te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies les ptĂ©rodactyles virent en vrilles au-dessus des banana-shows & les beurdigailles font des trilles avec les gomina-yoyos les tapons* ricanent dans les bois & klaxonnent bambi lâorphelin tandis quâun stĂ©gobulle flamboie dans lâair transparent du matin mai, joli mai mois de marie fais ce quâil te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies les grapheurs fous sixtinent la ZUP & lorgnent les jambes incendiaires qui montent longuement sous les jupes jusquâau noyau de lâunivers le soleil dĂ©shabille les filles qui traĂźnent le poids de leur soustingue dans lâexcitation des pupilles des keumĂšs au regard salingue mai, joli mai mois de marie fais ce quâil te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies mais câest toujours au mois de mai quâon a envie de se pendre mais câest toujours au mois de mai quâon a du mal Ă comprendre pourquoi faut quitter son igloo ses longues nuits de loup-garou pour venir se cramer le chou devant des conneries de barbecues avec les autres jaloux qui jouent du biniou & de la boĂźte Ă clous Ă moitiĂ© fous dans leurs cailloux Ă genoux ! poux ! ter mai, joli mai mois de marie fais ce quâil te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies les sativas au crĂ©puscule les gommiers bleus, les maris roses les jeunes taureaux quâon Ă©mascule dans la tulle des brumes en osmose les molards sous les papillons lâhĂ©moglobine sur mes stigmates ma treille bouffĂ©e par les morpions & ce putain de soleil qui mâdĂ©latte mai, joli mai mois de marie fais ce quâil te plaĂźt de tes envies mai, joli mai mois de marie sodomie-trash & fantaisies Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Note * hĂ©ron hĂ©ron petit pas tapon â Camelia Huile sur toile A Charles belle A Charles belle camĂ©lia & rature fĆtale sur lâagenda des mots perdus lĂšvres glacĂ©es, masque animal au carnaval des cĆurs dĂ©chus camĂ©lia & dĂ©lire fatal bruit du flat-six & longue-distance autoroutes septentrionales dans le cambouis de nos silences camĂ©lia & brumes hivernales vers ce vieux nord toujours frileux exil blĂȘme & sentimental dans la tristesse des soirs pluvieux errance au milieu de la nuit dans un brouillard vertigineux sur un port au bout de lâennui aux longs dĂ©dales mystĂ©rieux tu croises une ombre solitaire Ă genoux devant un tombeau qui prie pour les annĂ©es-lumiĂšre Ă la clartĂ© dâun brasĂ©ro tandis quâau loin sur lâocĂ©an gĂ©missent les cornes de brume pour un cargo-fantĂŽme gĂ©ant qui clignote au raz de lâĂ©cume camĂ©lia & dĂ©sert astral fin dâhistoire dâamants dĂ©chirĂ©s visages figĂ©s, fleur cannibale au pĂ©age des transferts minĂ©s camĂ©lia & dĂ©sir obscĂšne de luminositĂ© blessĂ©e visages fermĂ©s, couleur de haine amours dĂ©funtes & dessĂ©chĂ©es camĂ©lia & rature finale sur lâagenda des mots perdus lĂšvres glacĂ©es, masque animal au carnaval des cĆurs dĂ©chus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Parano Safari en ego-trip-transit ou comment plumer son ange gardien dans tes pompes en peau de chauve-souris & ta veste en cuir de cafard tu passes la moitiĂ© de ton ennui Ă tâestropier dans les blizzards les infirmiĂšres des premiers secours qui viennent te border aux urgences te disent tu vas finir un jour par souffrir dâun manque de souffrance alors tu passes toutes tes nuits Ă tâattendre jusquâau matin Ă plumer au poker des insomnies ton ange-gardien alors tu passes toutes tes nuits parano-safari en Ă©go-trip-transit bis si la vie est une illusion avec des fous-rires en voix-off tu tâfais du mal, tu tournes en rond Ă courir derriĂšre lara croft tâas les hĂ©misphĂšres au taquet les potards sur danger dâamor tâes chargĂ© Ă 10 000 giga-octets sur le point de bletter tous tes transistors alors tu passes toutes tes nuits Ă tâattendre jusquâau matin Ă plumer au poker des insomnies ton ange-gardien alors tu passes toutes tes nuits parano-safari en Ă©go-trip-transit bis avec leurs doux yeux colorĂ©s au bioxyde de manganĂšse les biodolls te font danser au bal des parthĂ©nogĂ©nĂšses elles sont programmĂ©es pour une heure le temps de rincer sa libido les indigĂšnes appellent ça le bonheur mais toi tu dis jâprĂ©fĂšre les marshmallows ! alors tu passes toutes tes nuits parano-safari en Ă©go-trip-transit ter Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Eloge de la tristesse tu vides des packs de mauvaise biĂšre bercĂ© par france tĂ©lĂ©vision qui tâoffre ses documentaires sur les stations dâĂ©puration mĂȘme lâĂ©tĂ© sous la canicule tâas froid dans ton thermolactyl & tu pleures au milieu des bulles de ton sushi rayĂ© des Ăźles apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours tâas pas appris dans ton enfance lâamour, la joie ni le bonheur tâas juste Ă©tudiĂ© lâarrogance dans lâangoisse, la honte & la peur ton fax fixe un dĂ©mon qui passe Ă lâheure oĂč tout devient trop clair oĂč tu contemples dans ta glace une certaine idĂ©e de lâenfer apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre quâun jour chez norauto tu verras ta reine arriver au volant de la stĂ©rĂ©o dâun tuning-car customisĂ© mais lâamour sâuse Ă la lumiĂšre & les louttes sont toutes un peu louffes elles te feront jouer du somnifĂšre dans un avec les oufs apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours peut-ĂȘtre quâen smurfant sur ta folie tu deviendras lâidole des bas-fonds Ă qui le branleux tout-paris fera sa standing ovation mais dâapplauses en salamalecs de backstages en mondanitĂ©s la rĂ©ussite est un Ă©chec pour celui qui veut plus danser apprends donc Ă tenir ta laisse tâes pas tout seul en manque de secours la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Roots & dĂ©routes + croisement chien foudroyĂ© par un Ă©clair dans la poussiĂšre ça sent le cramĂ© mauvaise mĂ©moire chauffĂ©e Ă blanc dans lâĆil sanglant dâun ciel trop noir au soleil couchant je suis lâhomme qui attend tout seul au croisement je suis lâhomme qui attend mambas⊠chaleur pensĂ©es foireuses guitare poisseuse moiteur⊠moteur ! ombre au compte-gouttes sous lâarbre mort je mords mon mors je fixe la route au soleil couchant je suis lâhomme qui attend tout seul au croisement je suis lâhomme qui attend mauvais whisky cĆur frelatĂ© cerveau plombĂ© mesures en mi prĂšs de jackson city mississipi entre biloxi & memphis tennessee au soleil couchant je suis lâhomme qui attend tout seul au croisement je suis lâhomme qui attend at the crossroad⊠iâm waiting for⊠iâm waiting for a man⊠iâm waiting for the man⊠iâm waiting for the hoochie-coochie man⊠yeh ! hoochie-coochie man⊠i got a black cat bone, i got a mojo too » hoochie-coochie man⊠at the crossroad⊠honky-tonk man jârallume un joint jâentends au loin le blues du bagne je mâinvente des filles dans des clandĂ©s Ă santa fĂ© ou Ă mobile je rĂȘve dâune cabane Ă chicago 2120 south-michigan je vide mon cĆur mĂ©got de stick valet de pique & dame de cĆur au soleil couchant je suis lâhomme qui attend tout seul au croisement je suis lâhomme qui attend harmonica entre les dents jâentends le vent sur mon contrat le blues rĂ©sonne une ford aboie & jâvois devant moi le diable en personne⊠robert johnson willie dixon john lee hooker muddy waters elmore james howlinâ wolf screaminâjay hawkins sonny boy williamson bessie smith jimmy reed memphis slim Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Les fastes de la solitude les fleurs de rĂȘve obscur secrĂštent de noirs parfums dans la fĂ©erie marbrĂ©e des crĂ©puscules forains théùtre dâharmonie, panorama lunaire aux dĂ©licieuses lenteurs de cortĂšge funĂ©raire oĂč les Ăąmes nuageuses nimbĂ©es de sortilĂšges sâĂ©vaporent dans lâivresse glacĂ©e dâun ciel de neige banquises phosphorescentes & bleue mĂ©lancolie qui projette ses violons sur dâĂ©tranges rhapsodies aux Ă©tranges accords, sous dâĂ©tranges latitudes qui te rĂ©vĂšlent les fastes de la solitude les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches ont sorti leurs prĂ©cieux colliers de souris blanches & dansent la sarabande frivole des courtisanes Ă la mĂ©moire dâamants noyĂ©s dans leurs arcanes odeurs de mandarine & rafales de cannelle mĂ©lodies cristallines & vapeurs dâarc-en-ciel lĂ -bas sous un tilleul, Ă lâombre dâune fontaine notre dame de la nuit distribue lâoxygĂšne & le septiĂšme cercle de la bĂ©atitude te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude la princesse aux camĂ©es fait blinder sa pĂąleur pour franchir les spirales du miroir intĂ©rieur pĂ©tales-rapaces dâune hydre aux yeux de tarentule dans le tumultueux chaos des particules mandalas schizoĂŻdes & soupirs fĂ©minins sur les claviers bulbeux des orages clandestins sĂ©pultures de valium pour voyageurs-vampires errant dans les sargasses dâun ocĂ©an martyr & le doute qui ravage mĂȘme tes incertitudes te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude joseph dâarimathie & uther pendragon chevauchent de vieilles juments au bord de lâextinction & cherchent lâasile de nuit au milieu des pylĂŽnes rouges-iguane & oranges brĂ»lĂ©s des soirs dâautomne leurs druides au bec bunsen en livrĂ©es de valets te prĂ©parent un cocktail dans leurs tubes Ă essai plus rapide quâune aston dans les mains de shelby tu reprends lâavantage au treiziĂšme martini & lâineffable attrait pour les bars dâaltitude te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude le chevalier, la mort & le diable sâenfuient des pinceaux de dĂŒrer pour absorber la nuit tandis que mĂ©lusine aux longs cheveux dĂ©faits tâorganise une party dans la brume des marais & dessine sur ton membre une cartographie des tĂ©nĂšbres oĂč tâattendent quelques maillons maudits puis traverse le dĂ©sert jusquâĂ la thĂ©baĂŻde oĂč la fĂ©e mĂ©ridienne de tes Ă©phĂ©mĂ©rides extirpant ton sourire poisseux de lâhabitude te rĂ©vĂšle les fastes de la solitude Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Retour Vers La Lune Noire dans tes yeux cramoisis aux chiffres mentholĂ©s jâaperçois le killer de tes amours vaudous brisant les corps moisis, fallacieux & glacĂ©s de tes poupĂ©es nitides aux baisers dâamadou oh ! reine noire bis mĂ©tĂ©o-catharsis, santerĂa-guĂ©rilla vent dâhĂŽpital-fantĂŽme dans tes nuits guets-apens ivresse des tambours fous, rĂȘves creusĂ©s dans tes draps de magnolias froissĂ©s au soleil noir flambant oh ! reine noire bis sacrifices de blaireaux sur les tombeaux flĂ©tris de tes groupies mondains aux synapses Ă©clatĂ©es souvenirs-damnation dans tes yeux de momie sous les horloges en flammes aux aiguilles torpillĂ©es oh ! reine noire bis tes amants sans mĂ©moire sans rĂȘves & sans espoirs dĂ©filent dans tes miroirs reine noire tes amants transitoires transis & dĂ©risoires se traĂźnent sur tes trottoirs reine noire figurines Ă©crasĂ©es prĂšs des tĂ©lĂ©scripteurs sous les ogives en fleurs de tes soirs-halloween scorpions gĂ©ants fouillant tes Ă©toiles en vapeur sous la pluie des fragments de tes caresses intimes oh ! reine noire bis tes amants sans mĂ©moire sans rĂȘves & sans espoirs dĂ©filent dans tes miroirs reine noire tes amants transitoires transis & dĂ©risoires se traĂźnent sur tes trottoirs reine noire âŠ/⊠oh ! reine noire⊠no te me tangues black queen ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La Ballade D'Abdallah GĂ©ronimo Cohen avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves & ses frelons dâĂ©cume froissĂ©e sur ses claviers dâalcĂŽve avec ses dieux chromĂ©s, ses fusibles hallucinogĂšnes & ses mitrailleurs albinos sur ses zones Ă©rogĂšnes câest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le placebo sur la derniĂšre rengaine la ballade dâabdallah geronimo cohen bis avec ses vieux dĂ©mons, ses vieux tex avery sumĂ©riens qui hantent les hootnannies de ses mĂ©tamondes souterrains avec lâinsurrection de ses airbags sur sa poitrine & ses jukebox hurlant dans le labyrinthe de son spleen câest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse le distinguo sur la derniĂšre rengaine la ballade dâabdallah geronimo cohen bis abdallah geronimo cohen ter Ă©tait nĂ© dâun croisement sur une vieille banquette citroĂ«n de gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang & de zorba johnny strogonof garcia mâgolo mâgolo lang tous deux de race humaine de nationalitĂ© terrienne bis abdallah geronimo cohen bis avec ses doc martens Ă pointes & son tutu fluo pour le casting de casse-noisette dans sa version techno avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles tombĂ©es sur son balcon parmi ses disques durs en deuil câest juste une go qui cache pas ses blĂȘmes & qui se caresse la libido sur la derniĂšre rengaine la ballade dâabdallah geronimo cohen bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Empreintes Sur NĂ©gatif ses rĂȘves au rĂ©veil irradient mes trĂȘves & mes veilles mes envies son corps aux dĂ©cors de mes nuits colore en or les bruits de la pluie ses lĂšvres au soleil Ă midi sâenfiĂšvrent & sâenrayent assouvies son style en subtile alchimie deale une idylle des mille & une nuits & pendant que ses blancs corbeaux fouillent mes noires Ă©tendues de neige je me consume & fume Ă fleur de faux prisonnier dâun lumineux manĂšge ses rĂȘves au rĂ©veil irradient ma sĂšve Ă son miel Ă son fruit son cĆur dĂ©codeur de mes nuits pleure & fleure les odeurs de ma pluie Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â MĂ©thode de dissection du pigeon Ă Zone-la-Ville frissons glacĂ©s dans les entrailles Ă zone-la-ville by night lorsque les laguioles signent en braille lâĂ©chĂ©ance de ton bail lorsque les Ă©toiles en fusion prennent ton dernier bastion & tâentraĂźnent dans le tourbillon de la danse des neutrons tu sais plus si câest le vent du nord qui souffle dans ton crĂąne un peu fort ou bien si câest lâombre du remords qui fait hurler les anges Ă la mort sueurs froides, visage Ă©clatĂ© odeurs de rat mouillĂ© sous les reflets dĂ©sincarnĂ©s dâun gyrophare usĂ© prisonnier de lâultime Ă©tincelle dans la derniĂšre ruelle peu Ă peu tâaperçois le tunnel oĂč brillent les immortels tu sais plus si câest le vent du nord qui souffle dans ton crĂąne un peu fort ou bien si câest lâombre du remords qui fait hurler les anges Ă la mort & bientĂŽt tâhallucines un zinc bien douillet, bien pervers oĂč les secrĂ©taires cunnibilingues se font les ongles dans la biĂšre oĂč dans lâĂ©trange pĂąleur du soir tu surfes en solitaire sur les margelles des abreuvoirs oĂč cendrillon lave les suaires⊠fourgon sanitaire au galop blouses blanches dans le rĂ©tro adrĂ©naline au point zĂ©ro & silence au stĂ©tho requiescat in pace vieux babe tombĂ© sous mes syllabes on peut pas tous finir en nabab dans lâgotha des macchabes mais maintenant câest plus le vent du nord qui souffle dans ton crĂąne un peu fort je crois que câest lâombre du remords qui fait hurler les anges Ă la mort Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Dans quel Ă©tat terre sous les rayons factices dâun soleil terminal aprĂšs un vol obscur troublĂ© de turbulences ta carlingue fatiguĂ©e est en approche finale dans une odeur de frites & de vieux sperme rance terre !⊠terre !⊠terre ! dans quel Ă©tat tâerres ! bis tes enfants ne dansent plus, maintenant ils commĂ©morent Ă travers leurs modems & leurs Ă©crans-goulag le fardeau de leur Ăąme sur le poids de leur corps quand le futur bascule au bout des terrains vagues terre !⊠terre !⊠terre ! dans quel Ă©tat tâerres ! bis 2000 aprĂšs sur les calendriers 50 & des poussiĂšres aprĂšs adolf hitler 2000 aprĂšs dans le flot des damnĂ©s tu târefais les paupiĂšres pour cacher ton cancer terre !⊠terre !⊠terre ! joyeux anniversaire ! loin des verdĂątres imams de lâĂ©colomanie jâaimerais encore te voir sensuelle & sulfureuse jâaimerais encore renaĂźtre Ă ton ventre meurtri lĂ oĂč ta peau devient humide & granuleuse terre !⊠terre !⊠terre ! dans quel Ă©tat tâerres ! bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Bouton De Rose sur mon styx une Ă©toile fixe illumine ma frĂ©quence & dans lâaxe oĂč elle me faxe excess est sa fragrance comme une guĂȘpe sur une fleur Ă peine Ă©close mes lĂšvres sur sa dĂ©chirure explosent son bouton de rose dans sa soie je mâessuie les doigts je bois dans son cristal & son vin coule au parfum de ses vasques orientales comme une guĂȘpe sur une fleur Ă peine Ă©close mes lĂšvres sur sa dĂ©chirure explosent son bouton de rose & je voyage en classe clandestine dans la sĂšve des bouquets dâĂ©glantines dans le satin dâessences assassines je mâincline elle est clean si fine fĂ©line fĂ©minine⊠mais le jour se lĂšve pas toujours au milieu des dentelles & parfois je sens le froid quand je suis trop loin dâelle comme une guĂȘpe sur une fleur Ă peine Ă©close mes lĂšvres sur sa dĂ©chirure explosent son bouton de rose Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 27Ăšme Heure Suite Faunesque cette nuit-lĂ je rentrais dâune rĂ©union tupperware en compagnie du 7Ăšme mari de ma 12Ăšme Ă©pouse complĂštement johnny walkerisĂ©s on essayait dây voir quĂ©quâchose dans le pare-brise de ma vieille renault 12 vers la 27Ăšme heure les Ă©toiles Ă©taient nulles & la lune Ă©tait vide & glauque comme le courrier du fan-club dâune idole & pour mâextrapoler loin de cette idĂ©e morbide jâme filmais un documentaire sur des culs menteurs & frivoles vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route jâeus une apparition comme un coup dâgrisou dans la soute vers la 27Ăšme heure ça ressemblait Ă recouvert dâun voile ou dâune bĂąche tissĂ©e dans la dentelle du puy sans fond oĂč je mâenfonçais ses poumons turgesceaient comme ceux de tabatha cash mais du cĂŽtĂ© recto câĂ©tait plutĂŽt brigitte lahaie vers la 27Ăšme heure de la cicciolina ça reprenait le truc du grand Ă©cart mais jâcrois bien que les orteils Ă©taient ceux dâophĂ©lie winter qui malheureusement nâa jamais Ă©tĂ© la niĂšce dâedgar & encore moins la fille du grandissime johnny winter vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route jâeus une apparition comme un rembrandt sous une vieille croĂ»te vers la 27Ăšme heure bientĂŽt ça sâest mis Ă genoux comme si jâĂ©tais jĂ©sus en tripotant le zip de mon armani 505 gĂ©nĂ©ralement jâaime pas trop quâon mâtouche les fringues dans les rues mais lĂ il faisait noir & jâĂ©tais pĂ©tĂ© comme un coing vers la 27Ăšme heure le vernis de ses ongles sâĂ©caillait sous ma ceinture & le rouge de sa bouche restylĂ©e lolo ferrari laissait des traces sur ma layette & sans jouer les durs jâcommençais Ă germer de violents projets dâinfamie vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route jâeus cette apparition de sainte bernadette soubirous vers la 27Ăšme heure jâcommençais Ă partir, Ă dĂ©coller sans ecstasy Ă me mettre Ă gĂ©mir sous les caresses de la diablesse câest alors que le druide en moi sâĂ©veilla dans la nuit & se mit Ă sermonner durement la jolie dĂ©monesse vers la 27Ăšme heure que faites-vous pauvre enfant Ă©garĂ©e loin du paradis je vous ai reconnue, jâavais votre photo dans mon missel ? que vont penser de vous les dieux, les anges, les saints-esprits sâils apprennent que la nuit vous faites la pute loin des chapelles ? vers la 27Ăšme heure oui par isis & dĂ©mĂ©ter, les matrones associĂ©es que va penser de vous votre si bonne vierge marie ? nâest-il pas vrai quâun bon croyant est un ĂȘtre asexuĂ© sans idĂ©es moches dans la calotte⊠» quand elle mâinterrompit vers la 27Ăšme heure ferme-la pauvre nĆud tâas rien compris Ă la madone tâas rien compris au sexe des anges & des spiritueux car si dieu le pĂšre & dieu le fils sont la seule & mĂȘme personne comment veux-tu que la mĂšre & le fils soient pas incestueux ? » vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route jâeus une apparition comme une sainte au milieu des loutes vers la 27Ăšme heure comme jâĂ©tais ni catho, ni musulman, ni talmudique jâai finalement lĂąchĂ© ma pudibonderie dĂ©modĂ©e & je me suis laissĂ© faire dans un Ă©lan mĂ©taphysique sur une couronne dâĂ©pines qui poussaient sur le bas-cĂŽtĂ© vers la 27Ăšme heure cette nuit-lĂ je rentrais dâune rĂ©union tupperware en compagnie du 7Ăšme mari de ma 12Ăšme Ă©pouse qui ronflait comme une basse fender sur son siĂšge ivre-mort sans voir la scĂšne dans le pare-brise de ma vieille renault 12 vers la 27Ăšme heure quand soudain devant moi au milieu de la route jâeus cette apparition comme un feu follet sur Ă©coute vers la 27Ăšme heure Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Eurydice Nonante Sept de lâautre cĂŽtĂ© du passage obscur tu vois parfois dâĂ©tranges lueurs des tags lumineux qui courent sur les murs des nĂ©ons-graffitis sans couleurs eurydice !⊠eurydice ! de lâautre cĂŽtĂ© du passage obscur tâentends parfois dâĂ©tranges rumeurs des voix fissurĂ©es qui rĂȘvent & murmurent mais qui jamais ne rient ni ne pleurent eurydice !⊠eurydice ! la vie est un songe oĂč ton pauvre orphĂ©e se traĂźne comme un mendiant sans voix comme un ange perdu, un idiot qui sait quâil a vu lâinvisible en toi⊠de lâautre cĂŽtĂ© du passage obscur tâĂ©treins parfois dâĂ©tranges moiteurs des fluorescences de tendresse-azur dâĂ©claboussures de ciguĂ« en fleur eurydice !⊠eurydice ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Le Chaos De La Philosophie je suis robot-bar le petit roi du mini-bar bis de whisky glacĂ© en whisky glacĂ© on va finir par attraper lâonglĂ©e on va finir comme des pingouins givrĂ©s complĂštement findus & dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s je suis robot-bar le petit roi du mini-bar bis cognac, vodka, whisky-coca gin-tonic, tequila, calva vichy, perrier, vittel, Ă©vian peut-ĂȘtre un petit blanc ? je suis robot-bar le petit roi du mini-bar bis de whisky glacĂ© en whisky glacĂ© on va finir par attraper lâonglĂ©e on va finir en amants dĂ©classĂ©s sur la liste des cĆurs dĂ©saffectĂ©s je suis robot-bar le petit roi du mini-bar ter Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable coupable !⊠coupable ! je me sens coupable dâavoir assassinĂ© mon double dans le ventre de ma mĂšre & de lâavoir mangĂ© je me sens coupable dâavoir attentĂ© Ă mon entitĂ© vitale en ayant tentĂ© de me pendre avec mon cordon ombilical je me sens coupable dâavoir offensĂ© & souillĂ© la lumiĂšre du jour en essayant de me dĂ©barrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la premiĂšre fois oĂč jâai voulu voir oĂč jâen Ă©tais je me sens coupable dâavoir mĂ©prisĂ© tous ces petits barbares dĂ©biles, insensibles, insipides & minables qui couraient en culotte courte derriĂšre un ballon dans les cours de rĂ©crĂ©ation & je me sens coupable dâavoir continuĂ© Ă les mĂ©priser beaucoup plus tard encore alors quâils Ă©taient dĂ©jĂ devenus des banquiers, des juges, des dealers, des Ă©piciers, des fonctionnaires, des proxĂ©nĂštes, des Ă©vĂȘques ou des chimpanzĂ©s nĂ©vropathes je me sens coupable des lambeaux de leur Ăąme dĂ©chirĂ©e par la honte & par les ricanements cyniques & confus de mes cellules nerveuses je me sens coupable !⊠coupable ! je me sens coupable dâavoir Ă©tĂ© dans une vie antĂ©rieure lâune de ces charmantes petites crĂ©atures que lâon rencontre au fond des bouteilles de mescal & dâen ressentir Ă tout jamais un sentiment mĂ©lancolique de paradis perdu je me sens coupable dâĂȘtre tombĂ© dâun tabouret de bar dans un palace pour vieilles dames dĂ©guisĂ©es en rockstar, aprĂšs avoir Ă©clusĂ© sept bouteilles de dom pĂ© 67 dans le seul but dâobtenir des notes de frais Ă dĂ©duire de mes impĂŽts je me sens coupable dâavoir arrĂȘtĂ© de picoler alors quâil y a des milliers dâenvapĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă souffrir dâune cirrhose ou dâun cancer du foie ou des consĂ©quences dâaccidents provoquĂ©s par lâalcool de mĂȘme que je me sens coupable dâavoir arrĂȘtĂ© de fumer alors quâil y a des milliers dâembrumĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă souffrir pour les mĂȘmes raisons, Ă dĂ©calquer sur les poumons en suivant les pointillĂ©s & je me sens aussi coupable dâĂȘtre tombĂ© de cĂ©nobite en anachorĂšte & dâavoir arrĂȘtĂ© de partouzer alors quâil y a des milliers dâobsĂ©dĂ©s qui continuent chaque annĂ©e Ă souffrir dâun claquage de la bite, dâun durillon du clitoris, dâun anthrax max aux roubignolles, dâune overdose de chagatte folle, dâun lent pourrissement scrofuleux du scrotum & du gland, de gono, de blenno, de trĂ©ponem, de chancres mous, dâHIV ou de salpingite je me sens coupable !⊠coupable ! je me sens coupable dâĂȘtre nĂ© français, de parents français, dâarriĂšre arriĂšre etc⊠grands-parents français, dans un pays oĂč les indigĂšnes pendant lâoccupation allemande Ă©crivirent un si grand nombre de lettres de dĂ©nonciation que les nazis les plus compĂ©tents & les mieux expĂ©rimentĂ©s en matiĂšre de cruautĂ© & de crimes contre lâhumanitĂ© en furent stupĂ©faits & mĂȘme un peu jaloux je me sens coupable de pouvoir affirmer quâaujourdâhui ce genre de pratique de dĂ©lation typiquement française est toujours en usage & je prends Ă tĂ©moin certains policiers compatissants, certains douaniers Ă©cĆurĂ©s, certains fonctionnaires de certaines administrations particuliĂšrement troublĂ©s & choquĂ©s par ce genre de pratique je me sens coupable dâimaginer la tĂȘte laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux & dĂ©risoires, appliquĂ©s Ă Ă©crire consciencieusement ce genre de chef dâĆuvre de lâanonymat je me sens coupable dâavoir une gueule Ă ĂȘtre dĂ©noncĂ© ! je me sens coupable !⊠coupable ! je me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majoritĂ© de mes trĂšs chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses Ă travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter câest la turlute finale ! je me sens coupable de remettre de jour en jour lâidĂ©e de me retirer chez mes Nibelungen intimes & privĂ©s dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de mây repaĂźtre de ma haine contre la race humaine & mĂȘme contre certaines espĂšces animales particuliĂšrement sordides, serviles & domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chĂšvres, les tamagoshis & les poissons rouges je me sens coupable de ne pas ĂȘtre mort le 30 septembre 1955 un peu aprĂšs 17h40 au volant du spider porsche 550 qui percuta le coupĂ© ford de monsieur donald turnupseed je me sens coupable dâavoir commencĂ© dâarrĂȘter de respirer alors quâil y a quelques 6 milliards de joyeux fĂȘtards crapoteux qui continuent de se battre entre eux & de sâaccrocher Ă leur triste petite part de nĂ©ant cafardeux je me sens coupable !⊠coupable ! bis coupable !⊠coupable ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine, Patrice Marzin & Valentin Cobranera â 24 heures dans la nuit d'un faune oh ! tĂŽt ce matin les yeux dans mes ray-ban aprĂšs que jâeus dĂ©crochĂ© les groupies & les fans collĂ©s aux Ă©lectrons de ma clĂŽture haute-tension joyeux comme des flippĂ©s quâon vient dâĂ©lectroniquer jâai sorti mes poubelles hĂ©las au milieu desquelles Ă©taient en train dâfouiller quelques personnalitĂ©s que nous connaĂźtrions si nous avions la tĂ©lĂ©vision puis jâai ouvert ma premiĂšre biĂšre en me demandant si les morts sâamusaient autant que les vivants Ă 13 heures câest une heure aprĂšs minuit de lâaprĂšs-midi jâai sorti mon browning & mon lĂŒger de leurs Ă©tuis jâai commencĂ© Ă tirer sur quelques rats bien cradingues & mâsuis fait une souris en trois bastos dans le soustingue jâcommençais Ă viser les gones quand tâas saisi ma crosse en me disant chĂ©ri, tu ne vois pas que ce sont des gosses ! je tâai rĂ©pondu mon amour, tu vois pas que jâsuis un serbo- croate en train de rĂȘver dâun week-end Ă sarajevo ? puis jâai fini mon pack de biĂšre en me demandant si les morts sâamusaient autant que les vivants Ă 16h52 câest lâheure des mamans, des bretzels & câest lâheure du champagne dans les hĂŽtels porte-jarretelles mais moi jâai mis la gomme au volant de mon ambulance avec un critique-rock en camisole pour une urgence Ă lâhosto les bonnes sĆurs avaient des gueules de somnambules & parlaient de fibromes, dâhĂ©morroĂŻdes & de fistules alors jâai racontĂ© comment jâai survĂ©cu sur mars avec des roubles en skaĂŻ & la mĂ©daille du curĂ© dâars puis jâai vidĂ© leur pharmacie en me demandant si les morts sâamusaient autant que les vivants Ă force de patienter vint enfin lâheure de lâapĂ©ro tâas pris un golden cadillac, moi un double zĂ©ro puis on a jouĂ© au strip-poker avec une mamie bookmaker qui avait rĂ©servĂ© une table chez loiseau du malheur le chef qui avait tenu le catering autrefois chez disney nous fit cuire un crapaud avec des raclures de mickey & on sâest rĂ©galĂ© comme dans un film avec blanche-neige quand les deux mĂ©chantes sĆurs se font sauter sur le manĂšge puis jâai fumĂ© un des sept nains en me demandant si les morts sâamusaient autant que les vivants en guise de digestif jâai lu le numĂ©ro de lâĂ©quipe qui cause du fameux championnat de turlute en 15 pipes puis jâai minitĂ©lĂ© en rose & jâai demandĂ© marlĂšne mais elle Ă©tait partie faire sa nouille sur la premiĂšre chaĂźne lĂ -dessus on sâest retrouvĂ© en boĂźte Ă mater les pigeons en train dâse compisser dans le froc sur leur dance Ă la con Ă lâaube on Ă©tait vermoulu, pressĂ© comme le raisin avec lequel les dieux fabriquent lâambroisie-chambertin puis jâai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts sâamusaient autant que les vivants⊠puis jâai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts sâamusaient autant que les vivants puis jâai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts sâennuyaient autant que les vivants puis jâai mis ma derniĂšre tournĂ©e en me demandant si les morts se sentaient aussi seuls que les vivant Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Critique du chapitre 3 Du Livre De LâĂ©cclĂ©siaste & les roses de lâĂ©tĂ© sont souvent aussi noires que les charmes exhalĂ©s dans nos trous de mĂ©moire les vaccins de la vie sur les bleus de nos cĆurs ont la mĂ©lancolie des sols bĂ©mols mineurs pour un temps dâamour tant de haine en retour quelques froides statues aux pieds des sycomores rappellent un jamais plus avec le nom des morts un oiseau de chagrin dans le ciel assombri chante un nouveau matin sur des ruines en bosnie pour un temps dâamour tant de haine en retour je visionne les miroirs de ces vies dĂ©chirĂ©es maintenant que le soir ne cesse de tomber & ma colĂšre qui monte & ma haine accrochĂ©e au-dessus de ces tombes oĂč je nâose pas cracher pour un temps dâamour tant de haine en retour dâautres salauds cosmiques sâenivrent Ă bĂ©telgeuse dans les chants magnĂ©tiques des putains nĂ©buleuses lâhumain peut disparaĂźtre & son monde avec lui quâest-ce que la planĂšte terre dans lâĆil dâun rat maudit ? pour un temps dâamour tant de haine en retour Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La nostalgie de Dieu en ce quinziĂšme dimanche aprĂšs carnaval je me souviens dâavoir lu quelque part dans le journal Ă moins que ce ne soit dans la bible des gidĂ©ons volĂ©e dans un de ces motels Ă la mords-moi-le-mormon je me souviens dâavoir lu que le dĂ©miurge au chĂŽmage un jour dâennui avait fabriquĂ© lâhomme Ă son image lucy nâĂ©tait pas encore nĂ©e quant Ă lâabel du tchad il nâavait pas encore testĂ© lâusage de ses gonades le dĂ©miurge au chĂŽmage fit lâhomme Ă son image câest une histoire dâamour dâamour, dâamour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! cette histoire sâest passĂ©e trĂšs loin des oxydes de carbone environ 3 millions dâannĂ©es avant michael jackson on peut donc affirmer sans offenser son archevĂȘque que dieu a la gueule & lâaspect dâun australopithĂšque dieu est un drĂŽle de mec un australopithĂšque oui mais on lâaime quand mĂȘme dieu est amour toujours dieu est amour bis & jĂ©sus change le beurre en vaseline dieu est in ! dieu est amour â deus ex machina dieu est amour â deus ex testa rossa dieu est amour â deus ex lamborghini dieu est amour â deus ex maserati dieu est amour â deus ex aston martin dieu est amour â deus ex machine dieu est amour â deus sex machine dieu est amour â god is sex machine god gode !⊠god gode ! dieu est in ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â OrphĂ©e nonante huit des glas qui sonnent, des heures qui fuient des jours qui sâen vont vers la nuit & des nuits qui sâenfuient toujours vers des carrefours, des points de non-retour & des mĂ©gots de cigarettes qui sâentassent sans que le temps sâarrĂȘte des joints qui passent, des verres, des filles & ce vieil ocĂ©an qui te torpille orphĂ©e !⊠orphĂ©e ! les fĂ©es tâinvitent Ă oublier les nuits passĂ©es tu voudrais toujours ĂȘtre ailleurs dans un antique flux migrateur espion des cercles infernaux des cirques oĂč tu sacrifies ton Ă©go tu voudrais franchir la lumiĂšre & tâexiler loin de la terre mais tu sais que les Ă©toiles qui brillent se trouvent toujours dans les chambres des filles orphĂ©e !⊠orphĂ©e ! les fĂ©es tâinvitent Ă oublier les nuits passĂ©es & dans les brumes du petit matin devant un tapis clandestin tu joues ton Ăąme Ă contrecĆur avec un flush royal au fond du cĆur & dans les brumes du petit matin devant un tapis clandestin tu joues ton Ăąme en solitaire avec un Ă©trange regard vers lâenfer⊠maintenant tu remontes vers le nord dans le gris des grues du vieux port & des sombres pensĂ©es qui zĂšbrent en noir sur noir ton vieil oiseau funĂšbre mais sur les quais mouille un cargo ivre de givre & de mambo qui tâattend pour dâautres amours Ă port-saĂŻd, colombo, singapour orphĂ©e !⊠orphĂ©e ! les fĂ©es tâinvitent Ă oublier les nuits passĂ©es orphĂ©e !⊠orphĂ©e ! laisse-les tâfaire oublier les annĂ©es sans Ă©tĂ© & dans les brumes du petit matin devant un tapis clandestin tu joues ton Ăąme en solitaire avec un Ă©trange regard vers lâenfer Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Tita Dong-Dong Song le paradis est trouble & lâenfer est malade mais le bonheur est double au bout de ma ballade tâes tombĂ© dans mes bras par un aprĂšs-midi de printemps forsythia aux paillettes en folie achtung vouvou tata tita dong-dong song for me achtung vouvou tata lucas look at me tâas mis les cĆurs Ă nu dans mon septembre rose heureusement que dadu craint pas les ecchymoses il tâa mis dans son cĆur de grand frĂšre sioux guerrier & tâauras jamais peur si tu suis son sentier achtung vouvou tata tita dong-dong song for me achtung vouvou tata lucas look at me les photos se dispersent au rythme des marĂ©es & sous les feux adverses on sâarrache la pitiĂ© moi jâĂ©coute ton sommeil & jâĂ©tudie tes rĂȘves & je ne suis plus pareil quand le soleil se lĂšve achtung vouvou tata tita dong-dong song for me achtung vouvou tata lucas look at me Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Sentiments numĂ©riques revisitĂ©s quand les ombres du soir chevauchent sur la lande avec dans leurs passeports sherwood ou brocĂ©liande quand les elfes titubent sous lâalcool de sorgho dans les cercles succubes de la lune en faisceaux quand les vents de minuit dĂ©coiffent les serments des amants sous les aulnes dâun hĂŽtel flamand quand tes visions nocturnes tâempĂȘchent de rĂȘver & couvrent ton sommeil dâun voile inachevĂ© je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols dans les ruines dâun royaume oĂč mon crĂąne est mongol quand les syndicats brĂ»lent nos rushes et nos dĂ©mos pour en finir avec le jugement des salauds quand humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms dans le bourdonnement des cĂąbles Ă haute tension quand tu mâoffres Ă©puisĂ©e sous lâĆil dâune opaline les charmes vĂ©nĂ©neux de tes fragrances intimes je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime quand les théùtres antiques recĂšlent nos orgies çatal höyĂŒk airport, manco capac city quand nos murs se recouvrent de hiĂ©roglyphes indiens avec nos voix blafardes en feedback au matin quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres dans ces nuits tropicales oĂč rugit le grand Ćuvre quand lâange anthropophage nous guide sur la colline pour un nouveau festin de nos chairs androgynes je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime quand les clochards opposent la classe et lâinfini Ă la vulgaritĂ© glauque de la bourgeoisie quand les valets de cour, plaideurs pusillanimes encombrent de leurs voix nos silences & nos rimes quand aux dĂ©tours dâun bar tu flingues aux lavabos quelque juge emportant ma tĂȘte sur un plateau quand tu branches les hĂ©lices de ma mĂ©moire astrale sur les capteurs-influx de ta flamme initiale je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime quand les traces de rorschach sur la tĂŽle ondulĂ©e servent aux maĂźtres Ă tester lâautochtone humiliĂ© quand sur la moleskine des limousines en liesse ils en rient en fumant la mucho cojones quand les cris de lâamour croisent les crocs de la haine dans lâencyclopĂ©die des clameurs souterraines quand je rentre amochĂ©, fatiguĂ©, dĂ©zinguĂ© en rĂȘvant de mourir sur ton ventre mouillĂ© je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime quand dans la lumiĂšre sale dâun miroir tamisĂ© tu croises lâĆil Ă©phĂ©mĂšre dâune salamandre ailĂ©e quand dans les brumes Ă©tales de nos corps transparents tu rĂ©veilles mes volcans lumineux du nĂ©ant quand mes pensĂ©es confuses sâĂ©clairent au magnĂ©sium sur les Ă©crans-secrets de ton pandĂ©monium quand mes bougainvillĂ©es se mĂȘlent aux herbes folles dans ta chaleur biguine au crĂ©puscule crĂ©ole je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime quand les ombres du soir poursuivent sur la lande le flash des feux arriĂšres dâune soucoupe volante quand le soleil se brĂ»le aux contours de tes reins parmi les masques obscurs dâun carnaval romain quand lâordre des humains nous sert dans son cocktail cinq milliards de versions diffĂ©rentes du rĂ©el quand tu pleures essoufflĂ©e au creux de ma poitrine avec les doux murmures des frĂ©quences fĂ©minines je nâai plus de mots assez durs pour te dire que je tâaime Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Mojo - dĂ©panneur tv 1948-2023 jâĂ©tais en train de regarder les feux de lâamour Ă la tĂ©lĂ© quand mon poste a mangĂ© son image me laissant lancinant sans message adieu starlettes & lacrymos blaireaux bellĂątres & blĂȘmes en tuxedo avant que ma vodka seven-up sâĂ©vapore va falloir je mâen occupâ allĂŽ ? allĂŽ ? monsieur mojo bis me laissez pas dans le noir avant la fin de lâhistoire en attendant lâhomo-vidĂ©o jâme suis rallumĂ© un vieux mĂ©got & jâai dĂ©collĂ© comme un cheval fou-ailĂ© dans le transcendantal jây ai dĂ©couvert que notre pĂšre moloch avait changĂ© de partenaires ce ne sont plus les gorgones habituelles qui nous surgĂšlent au fond dânos gamelles ce sont de nouvelles reines de saba impudiques & salaces les mĂ©dias elles cachent leurs crĂąnes sous leurs sourires tous les soirs Ă 20 heures pour nous sĂ©duire elles sont partout, elles sont nulle part elles sont aux arrivĂ©es, aux dĂ©parts elles nous caressent, elles nous exultent comme des bĂ©bĂ©s-thalidomide adultes allĂŽ ? allĂŽ ? monsieur mojo bis me laissez pas dans le noir avant la fin de lâhistoire la morale de cette toune en frenchouille câest que câest pas les bons clients qui dĂ©rouillent mĂ©dias vous avez pris le pouvoir Ă vous maintenant de dompter lâhistoire Ă vous dâassumer ma dĂ©linquance mes virus insoumis, ma dĂ©cadence Ă vous de me jouer vos nouvelles valeurs chomdu â piquouse â bibine â tĂ©lĂ©viseur allĂŽ ? allĂŽ ? monsieur mojo bis me laissez pas dans le noir avant la fin de lâhistoire jâĂ©tais en train de regarder les feux de lâamour Ă la tĂ©lé⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Copyright apĂ©ro mundi lumiĂšre dâautomne fin dâaprĂšs-midi joie monotone & mĂ©lancolie soleil indigo dans le fond dâce bar oĂč tu te scotches Ă lâeau sur aynsley dunbar⊠étĂ© indien le foie dans les burnes Ă peine tâen reviens que dĂ©jĂ tây returnes mĂ©moire en fusion sur ce tabouret oĂč tâoublies ton nom sur du blues anglais 2721Ăšme cuite bis ça sâarrose ! lueurs dâoctobre barmaid affranchie tu es presque sobre devant ton whisky tu restes en standby loin des faux-amis sur le copyright apero mundi 2721Ăšme cuite bis ça sâarrose ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Psychopompes, mĂ©tempsychose & sportswear enfant de la balle & de la bĂȘte je peignais mes dazibaos sur lâincertitude du poĂšte quâon croise au grĂ© des noirs Ă©chos & jâai bu la lie de ses vers jusquâĂ la fiĂšvre de lâĂ©cume mais son vin Ă©tait si amer que je suis devenu lâamertume nike your mother, reebok your sister & adidas rockânâroll ! prototype dans un groupe en loques au fond dâimpossibles garages je poussais mes troupeaux de phoques loin Ă lâintĂ©rieur des nuages & jâai combattu leur messie Ă mâen pĂ©ter lâexcalibur pendant que les coqs de lâinsomnie chantaient trois fois leur imposture nike your mother, reebok your sister & adidas rockânâroll ! de port en port, de quai en quai jâai rencontrĂ© de drĂŽles de gnomes des intellos qui confondaient jung avec c. jĂ©rĂŽme & glauque Ă santa-barbara avec un sacrĂ© mal de vivre je me disais je ne sais pas pourquoi jâvais comme un bateau-ivre santa-barbara je ne sais pas⊠de sanibroyeur en sixtine je vois sâĂ©vanouir le futur & je tire Ă la chevrotine sur les chiennes en manteau de fourrure je vois lâivrogne & son tambour assis devant mon chevalet & mona lisa mon amour dans un blindĂ© cabriolet nike your mother, reebok your sister & adidas rockânâroll ! la vie dĂ©file au nom du christ des pissotiĂšres du pain rassis staline Ă©tait sĂ©minariste & jerry lee lewis aussi mais le dieu manque Ă cet hĂŽtel oĂč je dois jouer les victimes en contractant des salmonelles avec des hosties aux enzymes nike your mother, reebok your sister & adidas rockânâroll ! Ă regarder passer les linceuls dans la rue aux spectres visqueux jâsais plus si câest moi qui suis seul ou les autres qui sont trop nombreux OK ! lâart est une escroquerie & jâai limĂ© trop dâas de cĆur en jouant blue moon kentucky sous lâĆil du colonel parker nike your mother, reebok your sister & adidas rockânâroll ! & quand le pinocchio baveux poussera ma brouette Ă lâankou jâveux faire des bulles avec mon nĆud pour Ă©loigner les loups-garous jâveux quâon me dĂ©glace au gin-synthol dans une boĂźte de joseph cornell ou Ă la vodka chez warhol avec du tomato campbellâs nike your mother, reebok your sister & adidas rockânâroll ! ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Des adieux ... / ... dans les carnets intimes du messager des runes lâĂ©criture est en transe & clignote Ă la une des mystĂšres, des amants & de leurs infortunes des adieux âŠ/⊠bis & des mains maladroites & moites au soir trop chaud raturent les fantaisies de schuman au piano les cris des martinets sur les toits de soho des adieux âŠ/⊠bis & les noires sentinelles drapĂ©es dans leurs guĂ©rites nâont plus besoin dâantennes-paraboles-satellites pour capter le chagrin Ă son extrĂȘme limite des adieux âŠ/⊠bis aprĂšs de vagues lueurs, dâultimes prolongations on repart Ă genoux le cĆur sous perfusion au bord de la faillite mentale mais sans passion des adieux âŠ/⊠bis dĂ©jĂ le vieux veilleur mĂ©lancolique nous guette annonçant des avis dâorage & de tempĂȘte mais bientĂŽt le silence nous fait mal Ă la tĂȘte des adieux âŠ/⊠bis mais on finit toujours par noyer son cafard dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar on finit toujours sur lâĂ©ternel quai de gare des adieux âŠ/⊠bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La philosophie du chaos câest pas parce quâon nâaime pas les gens quâon doit aimer les chiens câest pas parce quâon a mis le pied dedans quâon doit y mettre les mains jâai mon orang-outang qui mâlĂšche & me chatouille les reins pendant que sa maman me sĂšche & mâessuie le bassin & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon nâaime pas le coran quâon doit finir chrĂ©tien câest pas parce quâon est dĂ©connant quâon doit devenir crĂ©tin jâai mon orang-outang qui grille sur mon vieux barbecue pendant que sa maman sâĂ©trille & se met au garde-Ă -vous & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon nâest pas bandant quâon doit rougir dâĂȘtre saint câest pas parce quâon flingue ses amants quâon doit se passer de cĂąlins jâai mon orang-outang qui fond doucement sous mes papilles pendant que sa maman se tond pour devenir un gorille & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon nâaime pas les gens quâon doit aimer les chiens câest pas parce quâon a mis le pied dedans quâon doit y mettre les mains jâai mon nouveau gorille qui me lĂšche & me chatouille les reins pendant que le nĂ©ant me sĂšche au fond de son bassin & yop !⊠& yop ! câest pas parce quâon enlĂšve son gant quâon doit serrer des mains & câest pas parce quâon montauban quâon doit descendre agen jâai mon nouveau gorille qui grille son gras sous mes aloufs pendant que le nĂ©ant mâĂ©trille Ă mort & me rend louf & yop !⊠& yop ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La nostalgie de Dieu Version Unplugged hallelujah jĂ©sus blues hosanna deus in vino missae veritas hallelujah barabbas hosâananas ecce the veritable imago dei hallelujah lâhallali hosanna boogie deus ex machina 911 carrera ! hallelujah shanana hosanna dirladada hallelujah jĂ©sus blues hosanna deus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â CrĂ©puscule - transfert dans la clartĂ© morne & glaciale dâun tĂ©nĂ©breux soleil dâhiver tu te blottis comme un animal sous les tĂŽles rouillĂ©es dâune chrysler entre une laverie automatique en train de cramer & un bunker yâa plus grand-chose de magnĂ©tique sur la bande son de ton flipper⊠les gens tristement quotidiens dans leur normalitĂ© baveuse traĂźnent leur futur dâeuro-pingouins au bout de leurs graisses albumineuses & toi tu nâsais plus oĂč aller de cul-de-sac en voie sans issue tâas juste appris Ă Ă©viter les snipers & les tirs dâobus lâhorreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur lâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! sous les regards torves & nighteux des cyborgs aux circuits moisis les cerveaux devenus poreux sâen retournent Ă la barbarie & tu traĂźnes tes tendres annĂ©es dâincertitude & dâimpuissance parfois tu rĂȘves de tâenvoler de mourir par inadvertance lâhorreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur lâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! dans les dĂ©dales vertigineux & sĂ©culaires de ta mĂ©moire tu froisses un vieux cahier poisseux plein de formules dâalgĂšbre noire Ă quoi peut ressembler ton spleen ton dĂ©sespoir & ton chagrin vus dâune des Ă©toiles anonymes de la constellation du chien ? lâhorreur est humaine, clinique & banale enfant de la haine, enfant de la peur lâhorreur est humaine, mĂ©dico-lĂ©gale enfant de la haine, que ta joie demeure ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Les mouches bleues lâours en cage est au pied du mur en train dâĂ©quarrir son dresseur vapeurs dâoxyde & de luxure câest dĂ©jĂ demain & dâailleurs câest juste une visite au musĂ©e pour mater les singes acrobates avant quâje donne ma tĂȘte Ă couper & peut-ĂȘtre ma langue Ă ta chatte câest Ă©trange comme les mots se troublent Ă lâintĂ©rieur de mon cerveau chromosomes noircis au chiroubles au gasoil & Ă la nitro il est trop tard pour sâabĂźmer dans des scories Ă©motionnelles je veux mourir estrangulĂ© sous tes nylons & tes dentelles peu Ă peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne peu Ă peu je vois sâestomper les rĂȘves de mon esprit tordu je commence mĂȘme Ă oublier les choses que je nâai jamais sues peut-ĂȘtre eussĂ©-je dĂ» frapper plus & me lever tĂŽt le matin ? peut-ĂȘtre encore eĂ»t-il fallusse baby que jâbuvasse un peu moins ? peu Ă peu bis les mouches bleues les mouches bleues reviennent & les hyĂšnes toujours les hyĂšnes sur la mĂȘme chaĂźne Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire? il nâest de jour si long qui ne trouble tes nuits malĂ©ficieux bipĂšde aux yeux brĂ»lant de haine ton soleil a sombrĂ© dans un ghetto de pluie dans ces rues oĂč sâallument les guĂ©rillas urbaines est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis dĂ©jĂ les chauve-souris sâĂ©chappent en ricanant des parkings souterrains & des bouches de mĂ©tro des luna park en ruines, chaotiques, flamboyants aux disneyeuses gargouilles dâun mickey toxico est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis le bleu du ciel plombĂ© complĂštement destroyĂ© par les gaz hilarants de tes vapeurs intimes ne filtre plus lâĂ©cho de mĂ©moire fossoyĂ©e sous le feu des rayons meurtriers des abĂźmes est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis la peste a rendez-vous avec le carnaval les cytomĂ©galos dansent avec arlequin commedia dellâarte, cagoules antivirales masques Ă gaz, oxygĂšne & costumes florentins⊠tâas momifiĂ© ton cĆur, tatouĂ© ton numĂ©ro bancaire sur les parois internes de ton crĂąne tu nâas plus quâĂ dĂ©duire la gnĂŽle de tes impĂŽts si tu veux pas crever sans arroser ton Ăąme est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? bis les hordes affamĂ©es envahissent tes palaces piĂ©tinent ton Ă©pitaphe & tringlent sur tes pelouses trop tard pour leur jeter ta tronche en dĂ©dicace mieux vaut lĂącher ton flingue, tes diams & tes perlouzes est-ce ta premiĂšre fin de millĂ©naire ? ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Bruits de bulles soleil Ă©corchĂ© vestiges Ă©ventrĂ©s corps dĂ©capitĂ©s squelettes Ă©clatĂ©s fragments de silence dans la transparence ouatĂ©e des Ă©crans de contrĂŽle-assistance bruits de bulles ter le rouge de ses lĂšvres & le bleu de ses yeux sur le blanc crayeux de son visage laiteux charme tĂ©nĂ©breux des ruines sur les lieux du crash oĂč se cache la bĂȘte Ă sept tĂȘtes bruits de bulles ter le temps se coagule lueurs des rayons rouges filtrĂ©s des nĂ©ons lasers & lĂ©zards dĂ©mons de mon hasard bruits de bulles ter lâinstant se coagule aurore & rosĂ©e lĂ©gĂšre & vaporeuse parfums orangĂ©s de ces nuits orageuses je mâengouffre en fumĂ©e dans la fissure clichĂ© dĂ©sintĂ©grĂ© faille obscure bruits de bulles ter le temps se coagule Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Fin de partie dĂ©bris distordus de skylab fossilisĂ©s sur ta moquette fines fleurs calcĂ©es de baobab violacĂ©es au bout de tes gamĂštes comme dans un rĂ©bus tu dĂ©chibres tes nuits ce nâest quâun dĂ©but juste une fin de partie ter vieille odeur de foutre moisi dans les brumes du vestiaire oĂč tâĂ©changes ta mĂ©lancolie contre un canon sciĂ© winchester baiser gluant de james joyce sous le rasoir effilĂ© de tes chromes whisky-rock-and-rolls-royce vodka mercurochrome juste une fin de partie ter oĂč est la sortie ? chien errant Ă minuit devant lâasile fermĂ© des petites sĆurs Ă©phĂ©mĂšres tu nâentends plus le cri le cri bis le cri de tes dĂ©sirs bis le cri de tes dĂ©sirs dĂ©serts bis oĂč est la sortie ? juste une fin de partie ter oĂč est la sortie ? Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Animal en quarantaine oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă lâinfini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© je mâimagine en ombre vaporeuse Ăąme anonyme errante & silencieuse oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! dĂ©pouillĂ© exigeant lâimmortalitĂ© & refusant de retourner peu Ă peu vers la face cachĂ©e de la nuit⊠vers lâautre monde dans le dernier taxi les infos grondent & le temps sâobscurcit oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons lâimmortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă peu vers la face cachĂ©e de la nuit⊠oh ! le vent se lĂšve au large des galaxies & je dĂ©rĂȘve dĂ©rive Ă lâinfini oh ! oh ! tourmentĂ© oh ! oh ! torturĂ© exigeons lâimmortalitĂ© & refusons de retourner peu Ă peu vers la face cachĂ©e de la nuit⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â SĂ©rie de 7 rĂȘves en Crash Position corbeaux neuro-taxi fixĂ©s au stabilo sur lâĂ©cran confetti des cauchemars-vidĂ©o parfums dâombres-peyotl au fond des catacombes avec ces bruits de bottes qui marchent sur ma tombe mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? lâange exterminateur dans une vieille mercury joue du ventilateur devant la nurserie emballages de macdo boĂźtes de biĂšre Ă©crasĂ©es aux limites du ghetto sur le parking brĂ»lĂ© mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? clavier bien tempĂ©rĂ© mais vopo taciturne couleur dâhomme Ă©corchĂ© sur les murs de sa turne yellow cake nausĂ©eux reniflant le nabab aux carrefours charogneux oĂč pourrissent les macchabes mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? les jambes des meufs qui montent jusquâĂ lâextrĂȘme douleur des vestiges de la honte aux moisissures du cĆur nostalgie suicidaire de ceux qui nâont plus lâĂąge de mourir Ă lâenvers sur un porte-bagages mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? la fille du cosmonaute explore le terrain vague autour du noahâs boat avec un doggy bag son perfecto trop lourd sur sa robe de mariĂ©e dans le ronflement sourd de lâair conditionnĂ© mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? lâopĂ©ra cristallin du chĆur des crĂąnes rasĂ©s pilotĂ© par un chien aveugle & dĂ©jantĂ© dĂ©latte au nunchaku mes gravures de dĂŒrer pendant que jâmets les bouts dans un cercueil Ă fleurs mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? amants numĂ©rotĂ©s de 0 Ă 104 cĆurs polymĂ©risĂ©s en relief Ă©carlate mycoses & staphylomes dans le barrelhouse oĂč la danse du fantĂŽme dĂ©gĂ©nĂšre en partouze mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? les dandies androgynes les putains somptueuses les vĂ©nus callipyges les chiennes voluptueuses les fleurs de Tijuana sur fonds dâĆil-ecchymose & les secrĂ©tariats dâĂ©tat aux maisons closes mais que devient le rĂȘveur quand le rĂȘve est fini ? Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Juste une valse noire souvenir Ă©phĂ©mĂšre beautĂ© blĂȘme & transfert dans tes jardins dâĂ©den solitude transparente de ces longs jours dâattente Ă te fixer les veines tu reviens sur les lieux oĂč tu pleures quand il pleut des serpents de neige comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres nostalgie de ces jours sans haine & sans amour au fond des villes mortes la folie dans les yeux des monstres dĂ©licieux qui traversaient ta porte ils patrouillent dans ton crĂąne ils contrĂŽlent ton Ăąme & te servent dâescorte comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres vibrations pathĂ©tiques sur le tapis critique oĂč tu joues pair & noir voyage au bout du rĂȘve & tu scelles tes lĂšvres aux secrets dâun miroir ta voix dĂ©sincarnĂ©e dans lâombre surannĂ©e & grise de ta mĂ©moire comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres visions subliminales sur le cĆur-terminal de ta zone carnivore chuchotement animal dans la tour de cristal oĂč gĂźt ton gĂ©ant mort comme un arbre mort au milieu du dĂ©sert juste une valse noire dans le silence des pierres Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â ParanoĂŻd Game Ă©trange rassemblement de crapauds sur la route ça tourne au ralenti, en silence & sans doute quâil va encore pleuvoir des crĂąnes & des abbesses des sorciĂšres, des dragons, des stratoforteresses oh yes ! paranoĂŻd game mĂ©moire en logiciel, souvenirs innocents quand la mĂšre supĂ©rieure nous arrosait le gland avec du kĂ©rosĂšne & de la soude caustique en nous faisant chanter le cantique des quantiques oh yeah ! paranoĂŻd game homo lunaticus tâes en pole position avec une madonna dans ta douziĂšme maison son regard charbonneux, sa gueule en coquelicot son cul de walkyrie, son cuir sado-maso oh no ! paranoĂŻd game mais tu prĂ©fĂšres les belettes qui sârincent au pastagouince & qui sâencanaillent pas sur jĂ©sus 3615 tu prĂ©fĂšres les juteuses nĂ©anderthaloĂŻdes qui gloussent en astiquant les chromes de ton droĂŻde oh yeah ! paranoĂŻd game le cri des bĆufs qui passent, le silence des cloportes tâes en approche finale sur j&b airport dĂ©gagez les trottoirs, libĂ©rez les poubelles tâas un moteur en flamme & du plomb dans les ailes oh yeah ! paranoĂŻd game transe mortelle in vitro, extase en solitaire entre deux guronsan et trois alka-seltzer les labos sont en grĂšve & les chimps ont les foies tous les chiens de pavlov titubent quand ils te voient oh ouah ! paranoĂŻd game Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Maalox Texas Blues de chili en bloody mary le ciel est aussi rouge que tâes raide comme un vieux stick au bout dâla nuit quâon Ă©teint sur le waterbed & ton roadrunner dĂ©plumĂ© vient mendier la fin de mon chewing-gum avant dâaller sâĂ©carteler sur le push-bar dâun mobil-home maalox texas blues ter de cuervos en margaritas de jack danielâs en texaco le vent joue de lâharmonica sur la route de san antonio & coincĂ© dans ton pick-up truck en patrouille sur la 7Ăšme rue tâhallucines, tu vois donald duck en train dâbesogner un pendu maalox texas blues ter honky tonk nights & country booze maalox texas blues de michelob en budweiser pas facile dâapprendre Ă mourir de lâautre cĂŽtĂ© du dĂ©sert tu vois venir ton avenir tu titubes au milieu des flammes de lâenfer dâoĂč renaĂźt le phĂ©nix soldant les dĂ©bris de ton Ăąme sous une mustang ford 66 maalox texas blues ter honky tonk nights & country booze maalox texas blues Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La terre tremble la terre tremble ter & tu tâessuies la bouche dans ce qui pourrait ĂȘtre lâĂ©charpe assassine dâisadora duncan qui se prit dans les rayons de la roue de sa bugatti quater & qui lâĂ©trangligli & qui lâĂ©trangluglu & qui lâĂ©tranglagla & qui lâĂ©tranglouglou & glou & glou & glou & glou & glou bis qui lâĂ©trangla ah ! ah ! qui lâĂ©trangla ah ! ah ! enfin bref ! la terre tremble ter & tu tâessuies la bouche Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Une provinciale de petite bourgeoisie elle regarde passer le temps assise dans son rocking-chair les yeux fermĂ©s parfois elle sourit au vent câest tout ce quâelle sait vraiment faire en sociĂ©tĂ© son mari nâest pas un loser quâon berce avec des sentiments tout le monde le sait mais câest un homme de grand cĆur qui se prĂ©sente au parlement & câest assez elle regarde passer le temps assise dans son rocking-chair les yeux fermĂ©s parfois elle sourit au vent câest tout ce quâelle sait vraiment faire en sociĂ©tĂ© ses enfants ont un bon quotient & seront plus brillants que leur pĂšre sur le marchĂ© ils jouent leur tennis en riant & claquent bruyamment les portiĂšres de leur VTT elle regarde passer le temps assise dans son rocking-chair les yeux fermĂ©s parfois elle sourit au vent câest tout ce quâelle sait vraiment faire en sociĂ©tĂ© Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Encore un petit cafĂ© encore un petit cafĂ© pour te tenir debout quand la fille dâĂ cĂŽtĂ© te suspend Ă un clou pour aller sâenivrer avec un autre hibou pour aller sâaccoupler avec une autre bĂȘte encore un petit cafĂ© pour te tenir le coup essayer de penser que tu ne penses plus du tout depuis quâla mĂŽme dâen face tâas laissĂ© comme un trou avec Ă la surface le vide de la vie & lâennui de la nuit tu veux pas une goldo ou bien nâimporte quoi un de ces machins qui sâfument ou un de ces trucs comme ça qui te feront oublier quâyâa cette croqueuse de rats qui tâa laissĂ© tomber ⊠tomber ! encore un petit cafĂ© pour te tenir debout avant de retourner tâensevelir dans ton trou avant dâaller rĂȘver que tu es lumineux heureux !⊠heureux ! encore un petit café⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Terrien, t'es rien visions moites & brĂ»lantes de visiteurs ailĂ©s cherchant leur masse manquante dans le cimetiĂšre des fĂ©es gisement nĂ©olithique dâĂ©motions nuclĂ©aires dans lâart cytoplasmique de ta queue linĂ©aire terrien⊠terrien⊠terrien, tâes rien ! terrien⊠terrien⊠tâes vraiment rien ! voyage initiatique Ă travers les Ă©gouts des Ă©crans cathodiques Ă©clatĂ©s dans la boue sĂ©diments dâĂ©missions speakerines hallucinĂ©es reniflant leur leçon sur lâinutilitĂ© terrien⊠terrien⊠terrien, tâes rien ! terrien⊠terrien⊠tâes vraiment rien ! odieux tes dieux idiots se meurent dâinsolation derriĂšre les sacs de sable oĂč tu tires tes neutrons bouffĂ©es indĂ©lĂ©biles vapeurs de belladone qui soufflent dans les fils vrillĂ©s de tes neurones terrien, tâes rien ! tes dresseurs dâhippocampes & de protozoaires se dĂ©chirent & se vampent dans le froid du dĂ©sert pendant quâune reine livide au crĂ©puscule barbare dans un sabbat torride dans le dernier topless-bar terrien⊠terrien⊠terrien, tâes rien ! terrien⊠terrien⊠tâes vraiment rien ! frissons dans les vertĂšbres montĂ©e dâadrĂ©naline les forces des tĂ©nĂšbres envahissent tes enzymes & tâattends ta mi-temps mitĂ© par tes tranxĂšnes en matant tes mutants sur la base aĂ©rienne terrien, tâes rien ! visions moites & brĂ»lantes de visiteurs ailĂ©s cherchant leur masse manquante dans le cimetiĂšre des fĂ©es gisement nĂ©olithique dâĂ©motions nuclĂ©aires dans lâart cytoplasmique de ta queue linĂ©aire terrien⊠terrien⊠terrien, tâes rien ! terrien⊠terrien⊠tâes vraiment rien ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Demain Les Kids les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant que nos sorciĂšres sanitaires & barbues centrifugent nos clones au fond de leurs cornues kill the kid dans les ruines de lâĂ©cole oĂč brĂ»le un tableau noir une craie sâest brisĂ©e en Ă©crivant espoir kill the kid dĂ©jĂ les mitrailleuses ont regagnĂ© leurs nids seule une mouche bourdonne sur la classe endormie kill the kid les guerriers de lâabsurde & de lâenfer affrontent les dĂ©lices de la mort sous le fer de la honte kill the kid beyrouth aĂ©roport ou mozambic city le sang des tout-petits coule aux surprises-parties kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes sâil vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid sâil vous faut tout ce sang pour jouir Ă vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid quelque Ă©pave au regard usĂ© par le dĂ©lire poursuit dans sa folie le chant dâun enfant-lyre kill the kid & dans ses yeux squameux grouillant de noires visions le dĂ©sir se transforme en essaim de scorpions kill the kid petite poupĂ©e brisĂ©e entre les mains salaces de lâordure ordinaire putride & dĂ©gueulasse kill the kid tu nâes plus que lâotage, la prochaine victime sur lâautel Ă©cĆurant de lâhorreur anonyme kill the kid sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes sâil vous faut tout ce sang pour animer vos tĂȘtes kill the kid sâil vous faut tout ce sang pour jouir Ă vos fĂȘtes sacrifiez les enfants, fusillez les poĂštes kill the kid les charognards titubent au-dessus des couveuses & croassent de lugubres & funĂšbres berceuses kill the kid pendant quâun abraham ivre de sacrifices offre Ă son dieu vengeur les sanglots de son fils kill the kid mais lâovule qui sâaccroche au ventre de la femme a dĂ©jĂ mis son casque & sorti son lance-flamme kill the kid attention monde adulte inutile & chagrin demain les kids en armes, demain les kids enfin demain les kids Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Pogo Sur La Deadline je tâai connu par erreur aux heures des fins de parties devant le souterrain oĂč jâgarais mon ovni couchĂ© dans des renvois de biĂšre & de bretzel tâessayais de demander du feu Ă un teckel mais quand je tâai vu marcher Ă cĂŽtĂ© de tes rangers en pleine Ă©clipse mentale & mouillant tes pampers jâai sorti mes kleenex & mon mercurochrome pour mettre un peu dâcouleur sur ta gueule de fantĂŽme je mâsouviens de ton rire hideux dans les couloirs tes mains de chimpanzĂ© accrochĂ©es au comptoir & tes yeux rĂ©vulsĂ©s contemplant le chaos de ton crĂąne Ă©moussĂ© bouffĂ© par ton ego jâai ressoudĂ© ton jack, changĂ© ton Ă©metteur raccordĂ© ton cerveau Ă lâĂ©gout collecteur rĂ©injectĂ© du fuel Ă travers tes circuits avant que tu remettes les bouts vers le bout de la nuit pogo sur la deadline rhapsodie cannibale requiem Ă gogo pour le repos du mal dans lâĂąme dâun animal qui retourne au niveau zĂ©ro je tâai revu plus tard en pĂ©nible bavard quand tu polĂ©miquais, mickey des lupanars jâĂ©tais mort en voyant la cour dâadmirateurs qui venaient respirer tes ignobles vapeurs traĂźnant ta charisma de canaille en bataille comme un wimpy moisi sur un Ă©pouvantail tu pouvais embuer la vision la plus saine de ton haleine de hyĂšne obscĂšne & noire de haine pogo sur la deadline rhapsodie cannibale requiem Ă gogo pour le repos du mal dans lâĂąme dâun animal qui retourne au niveau zĂ©ro & puis tu as rompu avec tous les miroirs quâauraient pu tâĂ©mouvoir dâun Ă©clair transitoire & tâes mort vieux cafard sans chercher dâalibi juste en puant du groin, du cĆur & des branchies mais jâcrois que tu tâes plantĂ© toi le brillant reptile sous ton masque visqueux de cloporte inutile tâoubliais que les touristes ont besoin de craigneux pour se sentir moins seuls quand ils sont trop baveux pogo sur la deadline rhapsodie cannibale requiem Ă gogo pour le repos du mal dans lâĂąme dâun animal qui retourne au niveau zĂ©ro Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Un Automne A Tanger AntinoĂŒs Nostalgia lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e nous venions du soleil comme des goĂ©lands les yeux fardĂ©s de ciel & la queue dans le vent mais nous nous sommes perdus sous le joug des terriens dans ces rades & ces rues rĂ©servĂ©s au pingouins lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glingué⊠les vagues mourraient blessĂ©es Ă la marĂ©e sans lune en venant fĂ©conder le ventre des lagunes & nos corps Ă©corchĂ©s sâimmolaient en riant sous les embruns glacĂ©s dâune chambre ocĂ©an lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e ⊠dâivresse en arrogance je reste & je survis sans doute par Ă©lĂ©gance peut-ĂȘtre par courtoisie mais je devrais me cacher & parler Ă personne & ne plus frĂ©quenter les miroirs autochtones lui, sous la pluie dâun automne Ă tanger lui qui poursuit son puzzle dĂ©glinguĂ© lui, dans sa nuit dâun automne Ă tanger lui qui dĂ©truit son ombre inachevĂ©e Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â CamĂ©ra Terminus sous les porches moisis des citĂ©s englouties la derniĂšre ambulance sâenglue dans le silence enfin seuls odeurs gĂ©latineuses de chairs moites & lĂ©preuses parfums de fiĂšvre jaune de cyanure & dâozone enfin seuls nous sommes seuls dans le vent survivants mort-virus / terminus au pied des temples usĂ©s des statues dĂ©labrĂ©es le fleuve roule sa semence limoneuse & gluante enfin seuls silhouette vaporeuse dans la lumiĂšre cendreuse du matin-crĂ©puscule tâarraches mon ventricule enfin seuls nous sommes seuls dans le vent survivants mort-virus / terminus omnibus morbidus gaudeamus ! enfin seuls sur cette planĂšte qui grince dans le froid qui nous pince enfin seuls tu te rinces les mĂ©ninges en caressant mon singe enfin seuls jardins mĂ©talloĂŻdes noyĂ©s de larmes acides oĂč la lune en scorpion fait danser ses dĂ©mons enfin seuls amants-conquistadors sur le terminator plus de voix qui dĂ©connent au bout des taxiphones enfin seuls Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 542 Lunes Et 7 Jours Environ la terre est un macdo recouvert de ketchup oĂč lâhomo cannibale fait des gloups & des beurps oĂč les clowns en treillis font gĂ©mir la musique entre les staccatos des armes automatiques jây suis nĂ© dâune vidange de carter sĂ©minal dans le garage intime dâune fleur sentimentale quand jâai ouvert les yeux la lumiĂšre vagabonde filait Ă 300 000 kilomĂštres Ă la seconde jâai failli me tirer mais jâai fait bof areuh jâsuis quâun intĂ©rimaire dans la continuitĂ© de lâespĂšce & coucou beuh ⊠coucou beuh ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, jâsuis toujours aussi con une fille dans chaque port & un porc qui sommeille dans chaque salaud qui rĂȘve dâune crampette au soleil & les meufs ça couinait juteuses & parfumĂ©es dans le bleu carnaval des printemps cutanĂ©s jâen ai connu des chaudes Ă la bouche animale Ă genoux dans les toilettes ou dans la sciure des stalles hĂ©las pour mon malheur jâen ai connu des pires qui voulaient que jâleur cause en mourant dâun soupir & puis je tâai connue mais jâvais pas trop charrier attendu que je suis lĂąche & que ton flingue est chargĂ© oh ma sweet yĂ©yĂ©yĂ© ! sweet lady ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, jâsuis toujours aussi con la geisha funĂ©raire sâtape des rassis crĂ©meux chaque fois que jâraye un jour dâune croix sur mon pieu pourtant jâcontrĂŽle mes viandes, je surveille mes systoles & me tiens Ă lâĂ©cart des odeurs de formol mais un jour faut partir & finir aux enchĂšres entre les gants stĂ©riles dâune sĆur hospitaliĂšre & je me vois dĂ©jĂ guignol au petit matin traĂźnant mon vieux flight-case dans le cimetiĂšre des chiens oh meine kleine mutter mehr licht ! 542 lunes & 7 jours environ que je traĂźne ma carlingue dans ce siĂšcle marron 542 lunes & 7 jours environ & tu vois mon amour, jâsuis toujours aussi con Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Zoo Zumains ZĂ©bus je regarde passer les zumains de ma rue un peu comme on reluque au zoo les zĂ©bus triĂ©s, normalisĂ©s, fonctionnels, uniformes avec leurs initiales gravĂ©es sur leurs condoms & je cherche un abri sur une Ă©toile occulte afin dâme tricoter des ĆillĂšres en catgut je mâarracherais bien les yeux mais ce serait malveillance vu que jâai dĂ©jĂ vendu mon cadavre Ă la science je nâai pas la frite bis repasse me voir demain lady ! plus de mur Ă berlin pour justifier ma honte quand je reviens bourrĂ© dans mes baskets en fonte & çui de jĂ©rusalem est trop loin du bistrot pour que je mây liquĂ©fie en chagrin lacrymo mais loin de moi lâidĂ©e dâĂȘtre irrĂ©vĂ©rencieux & dâflinguer les chimĂšres qui rendent le monde heureux chacun sa religion, chacun son parachute & je mets mon foulard quand jâvais Ă la turlute je nâai pas la frite bis repasse me voir demain lady ! jâĂ©coute la mode en boĂźte sur mon ghetto-blaster dans le joyeux ronron quotidien des horreurs pas la peine de sâen faire il suffit dâoublier demain jâserai funky, rastaquouĂšre & blindĂ© Ă part ça tout va bien comme dit schopenhauer pendant la durĂ©e des travaux je reste ouvert jâimaginerai sisyphe gonflĂ© aux anabos en train de faire sa muscu dans la cage aux hĂ©ros je nâai pas la frite bis repasse me voir demain lady ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Portrait De Femme En 1922 je tâai rencontrĂ©e une nuit au dĂ©tour dâun chemin perdu qui ne conduisait nulle part oĂč tu te tenais immobile en Ă©quilibre sur un fil tendu au-dessus du hasard & lorsque je tâai demandĂ© qui tu Ă©tais, dâoĂč tu venais tu mâas rĂ©pondu dâun regard tu sais, je nâsuis quâeffluve & je reviens dâailleurs⊠plus tard dans un coin de bistrot devant un billard Ă©lectrique tu mâas montrĂ© ta dĂ©chirure tu mâas dit dâĂ©tranges paroles qui volaient comme des chauves-souris au milieu de ta chevelure elles me parlaient dâinconnu de mystĂ©rieux chemins cachĂ©s qui montaient au-delĂ des murs dâun tĂ©nĂ©breux voyage bis tu cherches au-delĂ des frontiĂšres un miroir ou un cĆur ouvert pour y projeter tes phantasmes sautant dâune plateforme dâautobus tu prends le premier train rapide pour marseille ou pour amsterdam juste une piĂšce dans un taxiphone mon tendre amour ne mâattends pas ce soir je ne rentrerai pas & tu reprends ta route ton tĂ©nĂ©breux voyage⊠⊠un jour ou lâautre tu reviens un peu comme au sortir dâun rĂȘve dans lâinconscience du matin les traits tirĂ©s par la fatigue la tĂȘte creuse, le regard vide tu ne sais plus ce qui se passe & tu ne comprends plus tu ne comprends plus rien⊠le temps de te refaire les yeux de prendre un bain & de mâaimer tu repenses Ă dâautres visages noyĂ©e au fond dâun verre dâalcool tu me demandes une cigarette & me dis dâun air un peu vague mon tendre amour ne mâen veux pas tu sais je ne suis Ă personne demain il faut que je reparte & tu reprends ta route ton tĂ©nĂ©breux voyage⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Misty Dog In Love je te veux dans ma nuit je te veux dans mon brouillard je te veux dans ma pluie je te veux dans mon blizzard je te veux fauve & captive Ă©cartelĂ©e dans ma geĂŽle je te veux chaude & lascive glamoureuse & sans contrĂŽle je te veux sur ma route je te veux dans mes errances je te veux dans mes doutes je te veux dans mes silences je te veux en amazone Ă cheval sur ma monture je te veux quand jâabandonne ma racine Ă ta blessure je te veux dans la spirale de tes abĂźmes Ă©clatants je te veux dans les annales de ton fĂ©minin troublant je te veux dans le feu taciturne des Ă©toiles je te veux dans le jeu des vagues oĂč sâenfuient nos voiles je te veux vamp & rebelle bouillonnante & sans pudeur je te veux tendre & cruelle sur mon sexe & dans mon cĆur je te veux dans lâopĂ©ra silencieux de mes planĂštes je te veux dans le magma oĂč se dĂ©chire ma comĂšte je te veux dans ma nuit je te veux dans mon brouillard je te veux dans ma pluie je te veux dans mon blizzard je te veux dans le sulfure de mes galeries inconscientes je te veux dans lâor-azur de mes envolĂ©es dâatlante je te veux dans la lumiĂšre de mes soleils suburbains je te veux dans la priĂšre des dieux suppliant lâhumain je te veux dans ma nuit je te veux dans mon brouillard je te veux dans ma pluie je te veux dans mon blizzard je te veux fauve & captive Ă©cartelĂ©e dans ma geĂŽle je te veux chaude & lascive entrouverte & sans contrĂŽle Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Villes Natales Et Frenchitude clichĂ©s de poubelles renversĂ©es dans la neige au gris jaunissant oĂč un vieux clĂ©bard estropiĂ© renifle un tampon sanguinolent givrĂ© dans la nuit de noĂ«l un clocher balbutie son glas pour ce pĂ©kin dans les ruelles qui semble Ă©merger du trĂ©pas il vient sâarrĂȘter sur la place pour zoomer quelques souvenirs fantĂŽmes Ă©toilĂ©s de verglas qui se fissurent & se dĂ©chirent ici yâavait un paradis oĂč lâon volait nos carambars maintenant yâa plus rien mon zombi pas mĂȘme un bordel ou un bar voici la crĂšche municipale sous son badigeon de cambouis oĂč les gĂ©nĂ©rations fĆtales venaient sâinitier Ă lâennui cowboys au colt 45 dans la tendresse bleue des latrines on Ă©tait tous en manque dâindiens devant nos bols dâhĂ©moglobine voici le canal couvert de glace oĂč lâon conserve les noyĂ©s & lĂ câest juste la grimace dâun matou sĂ©nile & pelĂ© mais ses yeux sont tellement zarbis & son agonie si tranquille que mĂȘme les greffiers par ici donnent lâimpression dâĂȘtre en exil voici la statue du grand homme sous le spectre des marronniers oĂč lâon croqua la premiĂšre pomme dâune quelconque vipĂšre en acnĂ© & voici les murs du lycĂ©e oĂč tâas vomi tous tes quatre heures en essayant dâimaginer un truc pour tâarracher le cĆur mais tâas jamais vu les visages de tes compagnons dâĂ©curie tâĂ©tais dĂ©jĂ dans les nuages Ă lâautre bout des galaxies trop longtemps zonĂ© dans ce bled Ă compter les minutes qui tombent Ă crucifier de fausses barmaids sur les murs glacĂ©s de leurs tombes un camion passe sur la rocade & le vent du nord se rĂ©veille mais faut pas rĂȘver dâune tornade ici les jours sont tous pareils Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Was ist das Rock'n'Roll? 200 000 ans dĂ©jĂ que je zone sur la terre dans le grognement lourd des groins qui sâentrechoquent de nature solitaire, je me terre pour me taire mais mon double pervers joue dans un groupe de rock jâai quelque mauvais don dâacrobatie verbale surtout les soirs dâhiver quand jâsuis black & dâĂ©querre tel un douanier rousseau du graffiti vocal jâfais des bulles & des rots en astiquant mes vers was ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? ter was ist das rockânâroll ? jâsuis un vieux dĂ©sespoir de la chanson française qui fait blinder ses tiags pour marcher quand ça lose ma langue natale est morte dans ses charentaises faute dâavoir su swinguer au rythme de son blues was ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? ter was ist das rockânâroll ? mais je veux de la miouze qui braquemarde & qui beugle avec beethov en sourd, je suis borgne Ă toulouse en attendant de chanter en braille chez les aveugles je sors ma winchester pour mieux cracher mon blues fin dâautorisation de dĂ©lirer sans fin jâdois contrĂŽler le vumĂštre avant que ça passe au rouge mes idoles dĂ©functĂ©es se saoulent avec mon vin & traĂźnent leurs feux follets hilares au fond des bouges was ist das⊠was ist das⊠rockânâroll ? und so weiter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir assis comme un lĂ©preux devant mon brasero frileux sous le blizzard soufflant son lamento ĂŽ my sweet honey love ! jâĂ©crivais le chorus dâun concerto lubrique sur le chargeur glacĂ© de mon automatique ĂŽ my sweet honey love ! quand je tâai vue marcher le long du taxiway oĂč mon vaisseau-cargo dĂ©chargeait en secret ĂŽ my sweet honey love ! mes carrousels de monstres aux yeux de chrysolithe & les dĂ©mons transfuges de ma zone interdite ĂŽ my sweet honey love ! pas besoin de tĂ©lescope pour suivre ta beautĂ© quand tu viens tâacharner Ă me faire espĂ©rer mais jâsuis fait dâune matiĂšre dĂ©bile indĂ©lĂ©bile & je ne sais plus quoi faire pour me rendre inutile & je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir tu traverses les ruines de mes citĂ©s-fossiles dans la phosphorescence de mes visions fĂ©briles ĂŽ my sweet honey love ! parmi les papiers gras & les caisses Ă©ventrĂ©es qui jonchent le parking de mon cerveau brĂ»lĂ© ĂŽ my sweet honey love ! & tu poses des oranges dans la cendre mouillĂ©e de mon cachot dĂ©sert aux barreaux calcinĂ©s ĂŽ my sweet honey love ! & dâun Ă©clat de rire tu gommes les pierres tombales des quartiers dĂ©labrĂ©s de ma radio-mentale ĂŽ my sweet honey love ! pas besoin de tĂ©lescope pour suivre ta beautĂ© quand tu viens tâacharner Ă me faire espĂ©rer mais jâsuis fait dâune matiĂšre dĂ©bile indĂ©lĂ©bile & je ne sais plus quoi faire pour me rendre inutile & je ne sais plus quoi faire pour te dĂ©cevoir Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Amants Destroy libre improvisation sur un thĂšme de Marguerite Duras fille-fleur sauvage acidulĂ©e bouche cramoisie, jupe retroussĂ©e scratchĂ©e sur la banquette arriĂšre dâun cabriolet roadmaster transfert dâorage, Ă©meute sexuelle sous la rumeur des immortels quand ses lĂšvres arrachent un par un les boutons de mon 501 dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle saboter lâĆil universel dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle faire payer ses grotesques erreurs au boss cannibale supĂ©rieur travail de nuit, petit matin jouissance-violence entre ses seins visage Ă©claboussĂ© de nacre amour, bagatelle & massacre sur les fusibles du hasard entre les quarks & les quasars elle dĂ©truira son teddy boy cunnibilingue & lousy toy dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle saboter lâĆil universel dĂ©truire, dĂ©truire, toujours dit-elle faire payer ses grotesques erreurs au boss cannibale supĂ©rieur Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Pulque, mescal y tequila tombĂ© dâun DC 10 fantĂŽme sur un aĂ©roport dĂ©sert jâai confiĂ© mon Ăąme Ă un gnome qui jonglait sous un revolver puis jâai pris la premiĂšre tangente qui conduit vers les cantinas oĂč la musique se fait bandante pour la piĂ©ta dolorosa pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je serai borracho hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? dans le bus pour cuernavaca jârĂ©vise ma tendresse des volcans hĂŽtel-casino de la selva le soleil se perd au ponant & je picole en compagnie dâun spectre imbibĂ© de strychnine welcome señor malcolm lowry sous la lune caustique & sanguine pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir nous serons borrachos hombre, que viva mejico ! borracho ! como no ? jour des morts Ă oaxaca prĂšs de la tombe n°7 je promĂšne ma calavera en procession jusquâaux toilettes & dans la douceur des latrines loin des clameurs de la calle je respire lâodeur alcaline des relents dâamour pĂ©rimĂ© no se puede vivir sin amor ter chinga de su madre otro cuba libre borracho ! como no ? de retour Ă tĂ©nochtitlan au parc de chapultepec les singes me balancent des bananes sur des slogans de fiĂšvre aztĂšque & dans ma tristesse animale dâindien quâon soĂ»le & quâon oublie je mâĂ©croule devant le terminal des bus Ă mexico city pulque, mescal y tequila cuba libre y cerveza ce soir je suis el borracho hombre, un perdido de mejico ! borracho ! como no ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Septembre rose naufragĂ© virtuose dâun amour clandestin dans la mĂ©tamorphose des embruns souterrains tu jaillis ruisselant dâune vague utĂ©rine sur ce ventre brĂ»lant de tendresse fĂ©minine baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis ton premier cri rĂ©veille de son Ă©cho brisĂ© lâouragan qui sommeille dans mes veines oxydĂ©es & nos regards prĂ©ludent le jeu de la pudeur quand par manque dâhabitude on se mĂ©fie du bonheur baby boy⊠sweet baby boy my baby boy bis oh ! my son of the wind my little wunderkind oh ! mon septembre rose dâamour-apothĂ©ose baby boy⊠passĂ©es les cruautĂ©s du théùtre organique tu retournes apaisĂ© vers ta faune onirique oĂč les miroirs dâautomne reflĂštent Ă fleur de flamme ta jeune Ă©corce dâhomme Ă©claboussĂ©e de femme baby boy⊠sweet baby boy my baby boy ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Syndrome albatros clown masquĂ© dĂ©cryptant les arcanes de la nuit dans les eaux troubles & noires des amours-commando tu croises des regards alourdis par lâoubli & des ombres affolĂ©es sous la terreur des mots toi qui voulais baiser la terre dans son ghetto tu en reviens meurtri vidĂ© par sa violence & tu fuis ce vieux monstre Ă lâĂ©caille indigo comme on fuit les cauchemars souterrains de lâenfance de crise en dĂ©lirium, de fiĂšvre en mĂ©lodrame franchissant la frontiĂšre aux fresques nĂ©crophiles tu cherches dans les cercles oĂč se perdent les Ăąmes les amants fous, maudits, couchĂ©s sur le grĂ©sil & dans le froid torride des heures Ă©cartelĂ©es tu retranscris lâenfer sur la braise de tes gammes fier de ton dĂ©shonneur de poĂšte estropiĂ© tu jouis comme un phĂ©nix ivre-mort sous les flammes puis en busard blessĂ© cernĂ© par les corbeaux tu remontes vers lâazur, flashant de mille Ă©clats & malgrĂ© les brĂ»lures qui tâĂ©corchent la peau tu fixes dans les brumes terra prohibida » doux chaman en exil interdit de sabbat tu pressens de lĂ -haut les fastes Ă venir comme cette odeur de mort qui prĂ©cĂšde les combats & marque le dĂ©but des vocations martyres mais loin de ces orages, vibrant de solitude tâinventes un labyrinthe aux couleurs dâarc-en-ciel & tu tâen vas couler tes flots dâincertitude dans la bleue transparence dâun soleil torrentiel vois la fille ocĂ©ane des vagues providentielles qui tâappelle dans le vert des cathĂ©drales marines câest une fille albatros, ta petite sĆur jumelle qui tâappelle & te veut dans son rĂȘve androgyne Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â DroĂŻde Song droĂŻde Ă©qualisĂ© sans dĂ©sir ni chaleur avec mes sentiments sur microprocesseurs parfois dans le silence obscur de mon hangar je dĂ©chausse mes circuits & dĂ©branche mon sonar bouillie dâĂ©toiles fondues sur mes lĂšvres-plasma de gargouille irradiĂ©e revenant du magma quand jâai besoin dâamour ou de fraternitĂ© jâvais voir caĂŻn cherchant abel pour le plomber ter dans lâodeur des citĂ©s aux voiles dâhydrocarbure les rires sont des ratures qui sâattirent & saturent & jây traĂźne en rĂ©glant ma radio-chimpanzĂ© sur frĂ©quence & mĂ©pris point zĂ©ro nullitĂ© cosmonaute du trottoir, Ă©boueur en transfert je peins mes hiĂ©roglyphes sur les murs des waters avant de mâenfoncer plus loin dans les Ă©gouts pour voir si lâocĂ©an se trouve toujours au bout ter droĂŻde, droĂŻde ! machine humanoĂŻde aux chromosomes hybrides droĂŻde, droĂŻde ! carlingue anthropoĂŻde cĆur en celluloĂŻd droĂŻde, droĂŻde ! regard polaroĂŻd schizoĂŻde & bifide droĂŻde, droĂŻde ! rĂȘvant dâastĂ©roĂŻdes acides & translucides libres âŠ/⊠attirĂ©es par le vide le jour oĂč les terriens prendront figure humaine jâenlĂšverai ma cagoule pour entrer dans lâarĂšne & je viendrai troubler de mon cri distordu les chants dâespoir qui bavent aux lĂšvres des statues ter Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Je suis partout je suis partout⊠partout⊠dans le hĂ©ros, dans le vainqueur le mĂ©daillĂ© qui fait son beurre dans la fille tondue quâon trimbale Ă poil devant les cannibales dans le train paris â gare dâauschwitz entre les corps des amants juifs dans ces millions dâenfants gazĂ©s quâon voudrait me faire oublier je suis partout⊠partout partouze bis tendresse en SOS eros⊠eros⊠eros ĂŒber alles ! je suis partout⊠partout⊠dans le gentil petit caniche qui ratonne la nuit dans sa niche dans lâĆil du bougnoul Ă©cĆurĂ© par cet occident pĂ©rimĂ© dans le box des innocences avec ma putain de bonne conscience dans la peau du rocker-poubelle qui joue son je universel je suis partout⊠partout partouze bis je suis partout⊠partout⊠dans la rue des amours toxiques au bras dâun monstre pathĂ©tique dans les annales des cĆurs travelos avec ma capote en croco entre tes seins, entre tes cuisses entre tes cimes & tes abysses humaniste sous ton collant la bite coincĂ©e entre tes dents je suis partout⊠partout partouze bis tendresse en SOS eros⊠eros⊠eros ĂŒber alles ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Dies olĂ© sparadrap Joey coincĂ© entre deux bidons dâhuile dans ce motel dĂ©saffectĂ© jâprends des notes sur la chute des tuiles & sur les corps coagulĂ©s cause les ramoneurs du racket mâont passĂ© Ă lâattendrisseur jâai trois tonnes de trous dans la tĂȘte & un tomahawk sur le cĆur dies olĂ© sparadrap joey doucement les filles faut pas flipper la bidoche est faite pour saigner ! jâfilais cette mĂŽme un peu mariole qui frimait dans sa studebaker mais jâai dĂ» forcer sur la gnĂŽle au lieu de bosser mon bullworker jâme suis retrouvĂ© au chaparral ce rade oĂč rĂŽdent les rattlesnakes entre de fausses lauren bacall & des bogart Ă moitiĂ© cake dies olĂ© sparadrap joey doucement les filles faut pas flipper la bidoche est faite pour saigner ! la suite mâa laissĂ© amnĂ©sique jâai coulĂ© dans mon bathyscaphe sous des uppercuts olympiques qui mâdĂ©fonçaient le sismographe⊠jâai rĂ©cupĂ©rĂ© ma carcasse dans une piaule de cette taule en ruine oĂč ça renifle la vieille radasse qui met du gasoil dans son gin si un jour je retrouve la mĂ©moire & deux-trois biĂšres pour ma moquette je balancerai Ă la sĂ©rie noire un truc Ă faire chialer hammett dies olĂ© sparadrap joey doucement les filles faut pas flipper la bidoche est faite pour saigner ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Zone chaude, mĂŽme ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je ne sais pas si tu viens dâun continent perdu ou bien si tâes tombĂ©e dâune comĂšte inconnue mais jâcrois quâil Ă©tait temps que tu me prennes en main jâai cru mourir de froid chez mes contemporains ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme & câest comme un soupir aprĂšs 100 triples croches quand le pianiste sâendort devant son double scotch dans ces bastringues dâautomne oĂč ça brame Ă minuit les vieux cerfs encornĂ©s dans les bras des ladies oh chaudes chaudes chaudes ! jâen oublie la moiteur de ces ports tropicaux oĂč ça sentait la gnĂŽle & chauds les ventres chauds Ă chercher le pĂ©rou sur ma radio-inca jâai trouvĂ© la frĂ©quence que je nâattendais pas oh chaude ! je ne sais pas si tu viens dâune ville ultramarine ou bien si tu descends dâune planĂšte androgyne mĂ©tĂ©orite in love tu vois je vole aussi en reniflant dâun Ćil tes bas sur le tapis ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme je vais pât-ĂȘtre encore attendre avant de mourir dâamour jâentends des cons qui causent dâun Ă©ternel retour & jâai pas trĂšs envie de repartir Ă zĂ©ro jâai pas tout bien compris comme câest bon quand câest chaud ta zone est chaude, mĂŽme bis ta zone est chaude chaude chaude ta zone est chaude, mĂŽme Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â PrĂ©cox Ăjaculator ne cherche pas dâoĂč vient le vent ce soir tu tâes trompĂ©e dâamant & lâattaque du fourgon postal se termine en bataille navale devant une camomille-tilleul je te laisse te finir toute seule le garçon-vipĂšre-vidĂ©o qui contrĂŽlait tout mon rĂ©seau Ă sautĂ© sur la minuterie en cĂąblant la copie-sosie mais ce que jâen dis tu tâen bats lâĆil je te laisse te finir toute seule jâvoulais tâoffrir une nuit dâenfer 7,5 sur lâĂ©chelle de Richter mais jâai tout donnĂ© en bakchich & je mâen retourne Ă la niche la queue basse comme un Ă©pagneul je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor tu mâenverras tes pinkerton pour mâĂ©plucher tous les neurones & mâenduire de plumes & de poix direct au pressing du chinois un ange passe Ă©quipĂ© dâun treuil je te laisse te finir toute seule dĂ©jĂ ton syndicat des langues mortes a clouĂ© une chouette sur ma porte en mâinterdisant dĂ©sormais de chanter mes conneries en français intĂ©rĂȘt Ă boucler ma gueule je te laisse te finir toute seule prĂ©cox Ă©jaculator scusi scusi mi amor prĂ©cox Ă©jaculator i am very confiteor Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Narine narchande cette histoire est encore une lĂ©gende quand jâĂ©tais dans la narine narchande je vendais de beaux bigoudis-mousse des mickeys, des babouches des flingues & des cartouches dans la savane & dans la brousse Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Affaire Rimbaud la jambe de rimbaud de retour Ă marseille comme un affreux cargo chargĂ© dâĂ©trons vermeils dĂ©rive en immondices Ă travers les Ă©gouts la beautĂ© fut assise un soir sur ce genou horreur harar arthur & tu lâas injuriĂ©e horreur harar arthur tu lâas trouvĂ©e amĂšre⊠la beautĂ© ? une saison en enfer foudroie lâabyssinie ĂŽ sorciĂšre, ĂŽ misĂšre ĂŽ haine, ĂŽ guerre voici le temps des assassins que tu sponsorisas en livrant tous tes flingues au royaume de choa horreur harar arthur ĂŽ bentley, ĂŽ chĂąteaux horreur harar arthur quelle Ăąme, arthur⊠est sans dĂ©faut ? les poĂštes aujourdâhui ont la farce plus tranquille quand ils chantent au profit des derniers danakil juste une affaire dâhonneur mouillĂ©e de quelques larmes câest quand mĂȘme un des leurs qui fournissait les armes horreur harar arthur tâes vraiment dâoutre-tombe horreur harar arthur & pas⊠de commission horreur harar arthur & pas de cresson bleu horreur harar arthur oĂč la lumiĂšre⊠pleut Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â BipĂšde Ă station verticale 15 milliards dâannĂ©es sont passĂ©es depuis cette affaire de big bang vieux singe au cĆur fossilisĂ© jâai des rhumatismes Ă ma gangue avec mon parachute en torche & ma gueule de caterpillar paraĂźt que je viens dâune catastrophe mais les dieux sont pas trĂšs bavards bipĂšde Ă station verticale toujours faut se tenir debout bipĂšde Ă station verticale parfois⊠parfois⊠jâai la nostalgie de la gadoue ! malgrĂ© le computeur central qui veille sur la zoo-clinique je suis lâanimal bluesymental aux vieux relents dâamour gothique jâtombe amoureux des Ă©prouvettes avec lesquelles je dois flirter pour lâusine de stupre en paillettes qui garantit mon pĂ©digrĂ©e bipĂšde Ă station verticale toujours faut se tenir debout bipĂšde Ă station verticale la nuit je fouille les no manâs lands comme un hibou dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© cherchant le message dâun atlante ou la formule dâun initiĂ© cĂąblĂ© sur x moins zĂ©ro Ă lâheure des infos galactiques je mets mon badge ecce homo » & jâsuis fier dâĂȘtre un con cosmique bipĂšde Ă station verticale toujours faut se tenir debout bipĂšde Ă station verticale parfois⊠parfois⊠jâai la nostalgie de la gadoue ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Sweet amanite phalloĂŻde queen pilote aux yeux de gĂ©latine dans ce vieux satellite-usine manufacture de recyclage des mĂ©lancolies hors dâusage ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le captain mâachab aux ordres dâune beautĂ©-nabab prima belladona made in moloch city destroy-machine ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter amour-amok & paradise quand elle fumivore ses king-size dans son antichambre dâazur avant la sĂ©ance de torture ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ter je suis le rebelle Ă©clatĂ© au service de sa majestĂ© la reine aux dĂ©sirs Ă©carlates des galaxies dâamour-pirate ĂŽ sweet amanite phalloĂŻde queen ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â DiogĂšne sĂ©rie 87 clochard Ă buzenval-station ou Ă rockabilly-picpus tu cuis ton cĆur au bourre-couillon & lâoffre aux filles des abribus pochtron 24 heures sur 24 joyeux bignole de lâinferno tu fais tes rallyes de 4Ă4 dans les Ă©gouts de nos cerveaux diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro & tu rigoles des histrions qui cherchent dans lâopera mundi le succĂšs-sucette Ă crampons qui nous fera goder pour la nuit pinocchios des arts mĂ©daillĂ©s stropias du mĂ©rite rockânâroll docteurs honoris variĂ©tĂ© branlĂ©s Ă blanc par la gloriole diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro trop lessivĂ© pour faire le beau avec ces pitres besogneux & lâcĆur trop niquĂ©, trop pseudo pour te prendre encore au sĂ©rieux tu viens rĂȘver sous les glaviots ricanant putois solitaire & me faire vibrer de tes rots & de tes rires crĂ©pusculaires diogĂšne, je te salue ! glaireux blaireau diogĂšne, je te salue ! hĂ©ros de la classe moins zĂ©ro Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Errer humanum est hĂ© mec ! voici les photos de nos routes prises dâavion par nuit de brouillard dans ce vieux catalogue des doutes aux pages moisies par le hasard Ă toujours vouloir ĂȘtre ailleurs pyromanes de nos tĂȘtes brĂ»lĂ©es on confond les battements du cĆur avec nos diesels encrassĂ©s Ă toujours voir la paille plantĂ©e dans la narine de son voisin on oublie la poutre embusquĂ©e qui va nous tomber sur les reins & on pousse Ă fond les moteurs Ă sâen faire pĂ©ter les turbines câest tellement classe dâĂȘtre loser surtout les matins oĂč ça winne bourlinguer⊠errer⊠errer humanum est bis toujours plus loin Ă fond la caisse & toujours toujours plus dâivresse oh yes, always ! on the road again man bis on the road again man ! gauguin sans toile & sans pinceau revisitĂ© en bardamu ou bien en cortĂšs ou corto aventuriers des graals perdus on fait nankin-ouagadougou pour apprendre le volapĂŒk & on se retrouve comme kangourou dans un zoo qui prend les TUC bourlinguer⊠errer⊠errer humanum est bis aplatis comme de vieilles pizzas lĂąchĂ©es dâun soyouz en dĂ©tresse on cherche une nova cognita avec un bar & de la tendresse mais trop speedĂ©s pour les douceurs on balance vite les pâtites frangines pas prendre pour un courrier du cĆur les pulsions des glandes endocrines bourlinguer⊠errer⊠errer humanum est bis toujours plus loin Ă fond la caisse & toujours toujours plus dâivresse oh yes, always ! on the road again man bis on the road again man ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Stalag Tilt milliards dâĂ©toiles mettant leurs voiles carbonisĂ©es soleils factices fin dâorifices climatisĂ©s reviens reviens petite les stalactites veulent mâemmurer reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© bis les pâtites frangines des magazines me laissent leurs clĂ©s & je mâĂ©branle dans le chambranle des pages tournĂ©es ⊠tournez ! reviens reviens petite dans ma guĂ©rite Ă©rotiser reviens dĂ©conne pas sans toi mon cas est pĂ©rimĂ© ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Whiskeuses images again vieille copie du terrien-terreur tirĂ©e au ronĂ©ochibreur souvent jâaimerais faire fonctionner la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e comme un pou dans une cage en feu jâtĂ©lĂ©graphie mon code foireux attention traversĂ©e dâengins sur livre des morts europĂ©ens oh bloody man ! fatiguĂ© des drapeaux en berne je mâamuse Ă quitter la caverne Ă voir si lâon danse en Ă©veil dans les particules du soleil mais jâatterris sur des cols durs au pied de la mangeuse dâordures le cul poisseux dans le caniveau Ă baiser mon porte-manteau oh bloody man ! ĂŒbermensch ou underdog, man ? hĂ© ! toi lâanimal futurien toi quâas bien connu les martiens tâas pâtĂȘt lâhoraire des boute-en-train Ă quelle heure passe le prochain bar ? que jâpaie une biĂšre Ă mon clĂ©bard oh bloody man ! certaines nuits jâimagine lâexit du labyrinthe dans le transit de 40 milliards de couleurs se reniflant avec lâĆil du cĆur mais je me rĂ©veille dĂ©glinguĂ© avec un casque sur le nez & jâai beau raccorder les fils jâtraĂźne une vieille caisse marquĂ©e fragile oh bloody man ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Nyctalopus Airline au nom du pĂšre, au nom du vice au nom des rades & des mĂ©gots je lĂšve mon hanap & je glisse dans mon scaphandre Ă nĂ©bulos je fly vers la douce atlantide allumĂ©e dans mes courants dâair je fly vers les chiens translucides & les licornes aux cheveux verts & je patrouille dans mon cargo chez les ovnis du crĂ©puscule Ă collimater mes glaviots dans mon viseur de somnambule je fly vers les radars au bar qui me montrent la voie lactĂ©e quand la fĂ©e aux yeux de lĂ©zard me plonge dans ses brouillards nacrĂ©s je fly vers la citĂ©-frontiĂšre dans la nuit des villes sans lumiĂšre au nom du pĂšre, au nom du vice au nom des rades & des mĂ©gots je lĂšve ma guinness & je glisse dans la moiteur des mĂ©lancos je fly vers les parfums tactiles & vers lâandrogyne ovipare je fly vers lâassassin tranquille sous mon sourire dâaĂ©rogare & je carbure aux annĂ©es-lumiĂšre mon astronef dans les rigoles mes rĂ©trofusĂ©es dans la biĂšre pour la liturgie de la picole je pars vers le chaos cachĂ© dans les vestiges de ma mĂ©moire quand je ne sais plus de quel cĂŽtĂ© se trouvent mes yeux dans les miroirs je fly vers la citĂ©-frontiĂšre dans la nuit des villes sans lumiĂšre Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Femme de Loth jâĂ©coute siffler le vent Ă 11 500 mĂštres pendant que ma voisine clignote sur mon vumĂštre & jâimagine son cri, ses crimes & ses dentelles⊠moi qui me croyais gazĂ© vâlĂ que je dĂ©conne pour elle ! mĂ©tĂ©o-sex-appeal en matant la dĂ©rive du sĂšvres-babylone correspondance ninive & je change Ă sodome, Ă gomorrhe jâouvre un pack avant de me tirer de ce putain dâeden-park ne te retourne pas ! bis jâai ma bombe Ă Ă©trons & jâai mes droits de lâhomme & jâai ma panoplie de pantin dĂ©glinguĂ© & jâai ces voix dĂ©biles qui mâgueulent dans lâhygiaphone ne vous retournez pas la facture est salĂ©e ! ne te retourne pas ! lady⊠prends tes distances la terre joue au bingo sa crise dâadolescence bis nous sommes les naufragĂ©s dans cet avion-taxi avec nos yeux perdus vers dâautres galaxies nous rĂȘvons dâascenseurs au bout dâun arc-en-ciel oĂč nos cerveaux malades sortiraient du sommeil ne te retourne pas ! ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Buenas noches Jo morbac ascendant canular affiliĂ© au human fan club je pousse mon feu sous mon cigare & me jette au fond du premier pub la barmaid qui joue marilyn dans sa layette simili cuir me fait le plein de gazoline en me caressant dâun soupir buenas noches, jo ! buenas noches babe bis puis je descends la rue principale en suivant les murs de lâasile ma carte dâhandicapĂ© spatial tendue vers les neuro-missiles & pendant que les chiens savants se jouent leur best of the QI je me tire chez les Ă©migrants quâont des news au tarif de nuit buenas noches, jo ! buenas noches man bis soudain je tâaperçois petite entre un flipper & un jukebox frottant ton cul contre la bite dâun hologramme de rank xĂ©rox & au moment oĂč la machine te plaque sur son parking perdant jâarrache ta fermeture de jean & mâengouffre dans ton nĂ©ant⊠la tĂȘte mouillĂ©e entre tes cuisses & lâĆil plombĂ© de nostalgeo je voudrais rentrer dans ta matrice comme au vieux temps de ma lĂ©targeo quand je jouais avec la matiĂšre dans la chambre des Ă©prouvettes au milieu des annĂ©es-lumiĂšre & du rougeoiement des planĂštes buenas noches, jo ! buenas noches babe ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Un vendredi 13 Ă 5h ce sera sans doute le jour de lâimmatriculĂ©e contraception ou une connerie comme ça⊠cette annĂ©e-lĂ exceptionnellement, le 15 aoĂ»t tombera un vendredi 13 & jâapprendrai par radio mongole internationale la nouvelle de cette catastrophe aĂ©rienne dans le secteur septentrional de mes hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©belleux⊠lĂ oĂč je mouille mes tankers de luciditĂ© comique les nuits oĂč je descends la derniĂšre avenue du globe en traĂźnant ma tĂȘte dans un sac en plastique un vendredi 13 Ă 5 heures âŠ/⊠ce jour-lĂ je pĂšterai mon cockpit dans la barranca del muerto avec ma terre promise en kit & ma dysenterie en solo & les anges de la derniĂšre scĂšne viendront sâaffronter Ă ma trouille passeport, visa, contrĂŽle des gĂšnes & radiographie de ma chtouille je tomberai comme un numĂ©ro sur le compteur nuage glacĂ© Ă fleur de peau dans lâĂ©trange ivresse des lenteurs & pour arroser mon dĂ©part je voudrais que mon corps soit distillĂ© & quâon paie Ă tous les traĂźne-bars la der des ders de mes tournĂ©es be still my soul allez ! couchĂ©e mon Ăąme⊠au pied, tranquille ! be still my soul tout ira bien⊠au pied ! couchĂ©e⊠hĂ©, couchĂ©e ! je mâĂ©craserai sur omĂ©ga chez les clowns du monde inversĂ© en suppliant wakan tanka dâoublier de me rĂ©incarner âŠ/⊠un vendredi 13 Ă 5 heures Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Chambre 2023 & des poussiĂšres jâĂ©tais caĂŻn junior le fils de belzĂ©buth chevauchant dans la nuit mes dragons Ă©carlates & mâarrĂȘtant souvent chez les succubes en rut jây buvais le venin dans le creux de leur chatte & les ptĂ©rodactyles me jouaient du trombone au 14Ăšme sous-sol 42Ăšme couloir oĂč les anges dĂ©chus sous un ciel de carbone aux heures crĂ©pusculaires sodomisent les miroirs allez roule â roule â lady, roule en moi & les filles des banshees mâentraĂźnaient dans la brume & me faisaient ramper devant la lune noire enivrĂ© de pollen & de parfums-bitume jâai vu ta dĂ©panneuse garĂ©e sur mon trottoir & depuis je suis lĂ moi le cradingue amant soufflant dans mon pipeau la chanson dâeurydice mais mĂ©fie-toi miquette je joue contre le vent pour mieux te polluer avec mes immondices allez roule â roule â lady, dĂ©vaste-moi allez roule â roule â lady, nullifie-moi allez roule â roule â lady, engloutis-moi les nĂ©ons du drugstore flirtent avec les abĂźmes de cette chambre enfumĂ©e oĂč brĂ»le ma norma jean cholest-et-rock-and-roll pour deux cinglĂ©s sublimes dans le chaud maelström de lâĂ©rotico-stream Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Soleil cherche futur lâinfirmier de minuit distribue le cyanure & demande Ă noĂ© si le charter est prĂȘt hĂ© mec ! il manque encore les ours & les clĂŽnures mais les poux sont en rut, faut dĂ©coller pas vrai ? & les voilĂ partis vers dâautres aventures vers les flĂšches oĂč les fleurs flashent avec la folie & moi je reste assis, les poumons dans la sciure Ă filer mes temps morts Ă la mĂ©lancolie soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? paraĂźt que mon sorcier mâattend Ă chihuahua ou bien dans un clandĂ© brumeux de singapour mais jâtraĂźne les PMU avec ma gueule de bois en rĂȘvant que la barmaid viendra me causer dâamour & jâtombe sur lâautre chinetoque dans cette soute Ă proxos qui me dit viens prendre un verre tu mâas lâair fatiguĂ© laisse tomber ta cuti, deviens ton mĂ©cano câest depuis le dĂ©but du monde que lâhomme sâest dĂ©chirĂ© soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? rĂą !⊠rat !⊠rĂą ! adieu gary cooper ! adieu che guevara ! on se fait des idoles pour planquer nos moignons maintenant le vent sâengouffre dans les nirvĂąnas & nous sommes prisonniers de nos regards bidon les monstres galactiques projettent nos bĂ©gaiements sur les murs de la sphĂšre oĂč nous rĂȘvons dâamour mais dans les souterrains les rĂȘveurs sont perdants serions-nous condamnĂ©s Ă nous sentir trop lourds ? soleil ! soleil ! nâest-ce pas merveilleux de se sentir piĂ©gĂ© ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Lorelei sĂ©basto cha mon blues a dĂ©jantĂ© sur ton corps animal dans cette chambre oĂč les nuits durent pas plus dâun quart dâheure juste aprĂšs le pĂ©age assurer lâextra-ball & remettre Ă zĂ©ro lâaiguille sur le compteur ton blues a dĂ©rapĂ© sur mon corps de chacal dans cet hĂŽtel paumĂ© aux murs glacĂ©s dâennui & pendant que le lit croise lâaĂ©ropostale tu me dis reprends ton fric aujourdâhui câest gratuit lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille tu mâarraches mon armure dans un geste un peu lourd en me disant reviens maintenant je te connais tu mârappelles mes amants rue barrĂ©e Ă hambourg quand jâĂ©tais lâorpheline aux yeux de feu-follet tu mârappelles mes amants perdus dans la tempĂȘte avec le cĆur-naufrage au bout des bars de nuit & tu me dis reviens je suis ton jour de fĂȘte reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille le blues a dĂ©grafĂ© nos cĆurs de cannibales dans ce drame un peu triste oĂč meurent tous les shakespeare le rouge de nos viandes sur le noir sidĂ©ral le rouge de nos dĂ©sirs sur lâenvers de nos cuirs & je te dis reviens maintenant câest mon tour de tâoffrir le voyage pour les galapagos & je te dis reviens on sâen va mon amour recoller du soleil sur nos ailes dâalbatros lorelei ! lorelei ! ne me lĂąche pas jâai mon train qui dĂ©raille lorelei ! lorelei ! & jâsuis comme un cobaye quâa sniffĂ© toute sa paille Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Autoroutes jeudi d'automne elle mâenvoie des cartes postales de son asile mâannonçant la nouvelle de son dernier combat elle me dit que la nuit lâa rendue trop fragile & quâelle veut plus ramer pour dâautres guernica & moi je lis ses lettres le soir dans la tempĂȘte en buvant des cafĂ©s dans les stations-service & je calcule en moi le poids de sa dĂ©faite & je mesure le temps qui nous apoplexise & je me dis stop !⊠mais je remonte mon col, jâappuie sur le starter & je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs & je croise des vieillards qui font la sentinelle & me demandent si jâai pas des cachous pour la nuit je balance mes buvards & tire sur la ficelle pour appeler le dĂ©ment qui inventa lâennui & je promĂšne son masque au fond de mes sacoches avec le nĂ©gatif de nos photos futures je mendie lâoxygĂšne aux sorties des cinoches & vends des compresseurs Ă mes ladies-bromure & je me dis stop !⊠mais je remonte mon col, jâappuie sur le starter & je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs il est bientĂŽt minuit mais jâfais beaucoup plus jeune je piaffe & mâimpatiente au fond des starting-blocks je mâarrĂȘte pour mater mes corbeaux qui dĂ©jeunent & mes fleurs qui se tordent sous les Ă©lectrochocs & jâimagine le rire de toutes nos cellules mortes quand on sâtape la bascule en gommant nos annĂ©es jâai gardĂ© mon turbo pour dĂ©foncer les portes mais parfois il me reste que les violons pour pleurer & je me dis stop !⊠mais je remonte mon col, jâappuie sur le starter & je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs elle mâenvoie des cartes postales de son asile mâannonçant la nouvelle de son dernier combat elle me dit que la nuit lâa rendue trop fragile & quâelle veut plus ramer pour dâautres guernica Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Ad orgasmum aeternum dans citĂ© X yâa une barmaid qui lave mon linge entre deux raids si un jour elle apprend mon tilt au bout dâun flip tournĂ© trop vite jâveux pas quâon lui renvoie mes scores ni ma loterie ni mon passeport mais je veux quâon lui rende son laser avec mes cendres & mes poussiĂšres & jâaimerais quâelle tire la chasse dâeau pour que mes tripes & mon cerveau enfin redevenus lumiĂšre retournent baiser vers la mer⊠je râviendrai comme un vieux junkie mâĂ©crouler dans ton alchimie delirium visions chromatiques amour no limit Ă©thylique je râviendrai comme un vieux paria me dĂ©chirer dans ton karma retrouver nos mains androgynes dans ta zone couleur benzĂ©drine je râviendrai fixer ta chaleur dans la chambre au ventilateur oĂč tes ombres sucent les paumĂ©s entre deux caisses de STP je râviendrai te lĂ©cher les glandes dans la tendresse dâun no manâs land & te jouer de lâharmonica sur un dĂ©capsuleur-coma je râviendrai jouir sous ton volcan battre nos cartes avec le vent je râviendrai taxer ta mĂ©moire dans la nuit du dernier espoir je râviendrai chercher notre enfance assassinĂ©e par la dĂ©mence & lui coller des lunettes noires le blues est au fond du couloir⊠je reviendrai narguer tes dieux dĂ©guisĂ© en voleur de feu & crever dâun dernier amour le foie bouffĂ© par tes vautours Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Les dingues et les paumĂ©s les dingues & les paumĂ©s jouent avec leurs manies dans leurs chambres blindĂ©es leurs fleurs sont carnivores & quand leurs monstres crient trop prĂšs de la sortie ils accouchent des scorpions & pleurent des mandragores & leurs aĂ©roports se transforment en bunkers Ă quatre heures du matin derriĂšre un tĂ©lĂ©phone quand leurs voix qui sâappellent se changent en revolvers & sâinvitent Ă calter en se gueulant come on ! les dingues & les paumĂ©s se cherchent sous la pluie & se font boire le sang de leurs visions perdues & dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie ils voient se dĂ©rouler la fin dâune inconnue ils voient des rois-fantĂŽmes sur des flippers en ruine crachant lâamour-folie de leurs nuits-mĂ©tropoles ils croient voir venir dieu ils relisent hölderlin & retombent dans leurs bras glacĂ©s de baby-doll les dingues & les paumĂ©s se traĂźnent chez les borgia suivis dâun vieil Ă©cho jouant du rockânâroll puis sâenfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night essayant dâaccrocher un regard Ă leur khĂŽl & lorsque leurs tumbas jouent Ă guichet fermĂ© ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins & sont comme les joueurs courant dĂ©capitĂ©s ramasser leurs jetons chez les dealers du coin les dingues & les paumĂ©s sâarrachent leur placenta & se greffent un pavĂ© Ă la place du cerveau puis sâoffrent des mygales au bout dâun bazooka en se faisant danser jusquâau dernier mambo ce sont des loups frileux au bras dâune autre mort piĂ©tinant dans la boue les derniĂšres fleurs du mal ils ont cru sâenivrer des chants de maldoror & maintenant ils sâĂ©croulent dans leur ombre animale les dingues & les paumĂ©s sacrifient don quichotte sur lâautel enfumĂ© de leurs fibres nerveuses puis ils disent Ă leur reine en riant du boycott la solitude nâest plus une maladie honteuse reprends tes walkyries pour tes valseurs masos mon cheval Ă©corchĂ© mâappelle au fond dâun bar & cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud ! mâinvite Ă faire danser lâaiguille de mon radar Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Exit to chatagoune-goune amours-crayons-bites enfoncĂ©s dans les tubulures glauques du vent lâange a lĂ©chĂ© le chimpanzĂ© sur lâautel des agonisants clinic-woman-cĆur-manivelle tournant dans le soleil couchant ce soir je sors de ma poubelle pour provoquer tes ocĂ©ans cafards-gardiens dâenfer casquĂ©s dĂ©filant dans mes nuits dâautomne mâaccusant de ne plus tricher devant ta pompe Ă mĂ©thadone rue-morgue avenue desperados dans les barbelĂ©s du goulag ce soir je sors de mon blockhaus pour me parfumer Ă ta vague hĂ© ! je danse pour toi petite oh ! je bande pour toi petite ⊠je danse pour toi bis dĂ©lires-dĂ©sirs-corps entraĂźnĂ©s dans les brouillards du crĂ©puscule parfums sexy, cĆurs gominĂ©s tension-danger-sortie-capsule jadis cavalier du nĂ©ant je reviens en vampire tranquille dans ta nuit maquiller les blancs de ton calendrier de petite fille hĂ© ! je danse pour toi petite oh ! je bande pour toi petite ⊠je danse pour toi bis curieux soleil de plexiglas dans la vitrine des marchands dâours gyrophares sur mes pataugas nitroglycĂ©rine Ă la bourse filmĂ© par les mau-mau par les stups & les contes de fĂ©es jâplanque mon secret sous ta schizo & mâaccroche Ă ton corps blessĂ© amant-mutant matant nos stances Ă lâombre des amours gadgets jâendors mes cadences en instance & me balance Ă ta planĂšte inutile dâafficher nos scores aux sorties des supermarchĂ©s les dieux sont jaloux de nos corps nous balayons lâĂ©ternitĂ© hĂ© ! je danse pour toi petite oh ! je bande pour toi petite ⊠je danse pour toi ad lib. Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Rock joyeux elle veut plus que son chanteur de rock vienne la piĂ©ger dans son paddock elle veut plus sâtaper le traversin Ă jouer les femmes de marin ⊠elle sâen va ! elle veut plus que son dandy de la zone vienne la swinguer dans son ozone elle veut plus dâamour au compte-gouttes entre deux scĂšnes, entre deux routes ⊠elle sâen va ! rock, rock ! joyeux, joyeux ! bis elle lui a dit je change de port mais pauvre dĂ©bile je tâaime encore seulement tu vois câest plus possible moi aussi jâveux ĂȘtre disponible ⊠elle sâen va ! il a juste haussĂ© les Ă©paules comme si câĂ©tait son meilleur rĂŽle & lui a dit casse-toi de mon ombre tu fous du soleil sur mes pompes ⊠elle sâen va ! rock, rock ! joyeux, joyeux ! bis il en fera peut-ĂȘtre une vieille rengaine une histoire dâamour Ă la chaĂźne pour les pâtites sirĂšnes Ă la page qui se branlent devant son image ⊠elle sâen va ! il en fera peut-ĂȘtre une vieille chanson une histoire dâamour Ă la con pour les dĂ©cavĂ©s du boulevard qui sâtapent une queue sur trafalgar ⊠elle sâen va ! rock, rock ! joyeux, joyeux ! ad. lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Solexine et ganja je cherche un hĂ©lico pour me dĂ©connecter pour faire sauter les plombs de la boĂźte Ă fausse-donne je cherche un hĂ©lico quelque part pour me tirer mais jâcrois bien que les martiens mâappellent sur lâinterphone ganja ! le blues mâa dĂ©lattĂ© mais câest sans importance quand la biĂšre est tirĂ©e il faut finir son pack le blues mâa dĂ©lattĂ© & je trinque en silence jâfais de lâauto-combustion tout seul dans mon half-track ganja ! & jâtraĂźne dans la galerie en grillant mes traumas jâen veux Ă la premiĂšre qui mâa laissĂ© tomber & jâtraĂźne dans cette galerie oĂč ma mĂšre me chanta no love today bĂ©bĂ© my milk is gone away ganja ! jâai mon capteur qui sonne & mes pieds qui sâenfoncent jâoublie toujours le nom de ces villes oĂč jâsuis nĂ© jâai mon capteur qui sonne & jâai le cĆur qui bronze jâai fini par fumer ma carte dâidentitĂ© ganja ! ma tĂȘte a Ă©clatĂ© dâun retour de manigoince moi jâvoulais bourlinguer sur cumulo-nimbus ma tĂȘte a Ă©clatĂ© bonjour lâhomo sapiens si tâas peur de tâmouiller retourne Ă ton fĆtus ganja ! je suis dans lâatelier de hieronymus bosch avec les yeux drapĂ©s de lapis-lazuli je suis dans cet atelier mais il faut que jâdĂ©croche les anges font des cauchemars au fond du paradis ganja ! les sergents-recruteurs me demandent au parloir avec des mĂ©gaphones pour compter les Ă©lus les sergents-recruteurs me jouent le jour de gloire mais moi jâsuis mongolien chromosomes inconnus ganja ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 113Ăšme cigarette sans dormir les enfants de napolĂ©on dans leurs mains tiennent leurs roustons sâils ont compris tous les clichĂ©s ça fera de la bidoche pour lâarmĂ©e les partouzeurs de miss mĂ©tro patrouillent au fond des souterrains mais ils rĂȘvent dâĂȘtre en hĂ©lico Ă se faire du nĂšgâ & du youpin les vopos gravent leurs initiales dans le brouillard des no manâs land & les dĂ©masqueurs de scandales prennent le goulag pour disneyland les gringos sortent un vieux crooner pour le western du silence demain au bĂŒrgerbrĂ€ukeller je lĂšguerai mon Ăąme Ă la science car moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! les petites filles de mahomet mouillent aux anticoagulants depuis quâun mĂ©chant grosminet joue au flip avec leur coran les dieux changent le beurre en vaseline & les prophĂštes jouent dracula sâil vous reste un fond de margarine jâen aurai besoin pour ma coda car moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! tu traĂźnes ta queue dans la chaux vive & tâhĂ©sites Ă choisir ton camp tâas des aminches Ă tel aviv & des amours Ă tĂ©hĂ©ran si tu veux jouer les maquisards va jouer plus loin jâai ma blenno tu trouveras toujours dâautres fĂȘtards câest si facile dâĂȘtre un hĂ©ros mais moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! retour aux joints & Ă la biĂšre dĂ©sertion du rayon kĂ©pis jâai rien contre vos partenaires mais rien contre vos pâtites sĆurs ennemies manipulez-vous dans la haine & dĂ©pecez-vous dans la joie le crapaud qui gueulait je tâaime ! a fini plantĂ© sur une croix & moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers non moi je nâirai pas plus loin je tiens ma tĂȘte entre mes mains guignol connaĂźt pas de sots mĂ©tiers je ris Ă mâen faire crever ! Ă mâen faire crever ! arsenic is good for you ad lib Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Narcisse 81 il pleut des nĂ©nuphars en face des miroirs oĂč glissait ton corps mais tout sâefface laissant la place Ă ce larsen qui te distord tu glisses ta carte perforĂ©e dans ce flipper oĂč tu tâenfuis & tu fais semblant de rocker pour faire croire que tu es en vie narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe tu tâen retournes Ă tes banlieues dans ce couloir oĂč tu te grimes te maquillant le bout des yeux dâun nouveau regard anonyme le futur te sniffe Ă rebours te plantant sur un look rĂ©tro te reste-t-il assez dâamour pour prendre ton dernier mĂ©lo ? narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe les chiens tâattendent au bout du quai avec des plumes & du goudron ils vendent des orgasmes en sachets mais font la gerbe en location tu pensais franchir le miroir sans avoir Ă changer de gueule tu craches le sang dans ta baignoire & tu tâessuies dans un linceul⊠la nuit te glace au fond dâun train oĂč tu croyais trouver lâoubli voyageur des petits matins tu rentres de tes insomnies tu rayes les mentions inutiles au bas de ton carnet dâabsence & tu tâaccroches au bout du fil qui te ramĂšne Ă ton silence narcisse ! balise ta piste yâa des traces de pneu sur ton flip & ta pâtite sĆur qui se tape ton fixe Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â MathĂ©matiques souterraines pauvre petite fille sans nourrice arrachĂ©e du soleil il pleut toujours sur ta valise & tâas mal aux oneilles tu zones toujours entre deux durs entre deux SOS tu veux jouer ton aventure mais tâen crĂšves au rĂ©veil tu fais toujours semblant de rien tu craques ta mĂ©lanco de 4 Ă 5 heures du matin au fond des caboulots & tu remontes Ă contrecĆur lâescalier de service tu voudrais quây ait des ascenseurs au fond des prĂ©cipices oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠maintenant tu mâoffres tes carences tu cherches un prĂ©ambule quelque chose qui nous foute en transe qui fasse mousser nos bulles mais si tâas peur de nos silences reprends ta latitude il est minuit sur ma frĂ©quence & jâai mal aux globules oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se broutent oh ! mais laisse allumĂ© bĂ©bĂ© yâa personne au contrĂŽle & les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute Ă cartouches⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Taxiphonant d'un pack de kro allĂŽ SOS amitiĂ© ? bis excusez-moi de vous dĂ©ranger mais si jâpeux encore vous causer câest que mon pĂ©tard est enrayĂ© allĂŽ SOS amitiĂ© ? bis je crois bien que ça vient du chargeur est-ce que vous pouvez mâenvoyer assez rapidement le dĂ©panneur ? allĂŽ SOS amitiĂ© ? la vie câest pas du bubble-gum & rien que le fait de respirer ça mâfout des crampes dans le sternum allĂŽ SOS amitiĂ© ? bis allĂŽ ? allĂŽ ? les mannequins des cortĂšges officiels ont goudronnĂ© ma tendresse & la famille duraton veut mâobliger Ă finir mon tapioca alors que ça fait bientĂŽt 2000 ans que jâai plus faim allĂŽ SOS amitiĂ© ? allĂŽ ? jâsuis dans un train fantĂŽme bloquĂ© sur une voie de garage est-ce que ma carte-vermeille me donne droit au sleeping ? allĂŽ ici SOS amitiĂ© vous ĂȘtes sur rĂ©pondeur automatique & vous avez 30 secondes pour vous pendre ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â ScĂšnes de panique tranquille valium / tranxĂšne / nembutal / yogourts / acides ? fais-moi une place dans ton linceul quand yâen a pour un, yâen a pour deux fais-moi une place dans ton linceul pour un coup de dents, je tâarrache les yeux Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Cabaret Sainte-Lilith yâa toujours un cinglĂ© au bout de son trimard qui se crame les yeux sur un ours en chaleur du cĂŽtĂ© de ces nuits oĂč sâenfuit le hasard avec les doigts collĂ©s de foutre & de sueur yâa toujours un taxi qui se perd dans la brume avec une reine morte en pĂąture aux fantĂŽmes & de vieux corbeaux rances en marge du bitume qui sâen viennent crever au dĂ©tour de ta zone lilith ! oh lilith ! yâa toujours un pingouin qui souffle ses poumons Ă travers un saxo branchĂ© sur du mĂ©lo & des gosses exilĂ©s qui maquillent ton nom sur les fiches-transit dâhĂŽtels hallucinos yâa toujours un pigeon qui sâenvole en fumĂ©e dans les couloirs visqueux dâun vieux rĂȘve-agonie & des cigares bandants sur les lĂšvres flippĂ©es de dieux dĂ©figurĂ©s maquillĂ©s par tes nuits lilith ! tu sais comment ça jouit lilith ! les mecs roussis les dingues de la dĂ©glingue qui se flinguent derriĂšre ton zinc lilith ! lilith ! tu sais comment, comment ça jouit les mecs complĂštement stress qui te rĂ©clament aux toilettes une pâtite canette, une pâtite fumette, une reniflette, une seringuette, une bonne branlette & puis ciao⊠dodo ! yâa toujours une frangine qui se noie dans ses nerfs au fond dâune arriĂšre-salle dâun vieux boxon crado & dâautres qui sâen vont respirer le grand air sur une plage Ă hambourg, Ă belfast ou glasgow yâa toujours un clĂ©bard de bar unijambiste qui largue ses sachetons dans les WC pour dames & des gonzes un peu raides au bras de vieilles groupies qui dĂ©gueulent en riant leur canigou on ice lilith ! tu sais comment ça jouit lilith ! les mecs roussis tu marches nulle part Ă genoux sur mes rames avec des souvenirs Ă tringler du bourrin tu descends le quartier oĂč les mĂŽmes jouent aux dames & me font voir la came dans le creux de leurs mains mais jâai perdu lâadresse des autres solitudes Ă contempler la noille dans les yeux des passants souvent tâen as croisĂ© au bord de lâhĂ©bĂ©tude qui ne pouvaient dormir sans leur dose de sang lilith ! tu sais comment ça jouit lilith ! les mecs finis les dingues de la dĂ©glingue qui se flinguent derriĂšre ton zinc lilith ! lilith ! tu sais comment, comment ça jouit les mecs complĂštement stress qui te rĂ©clament aux toilettes une pâtite canette, une pâtite fumette, une reniflette, une seringuette, une bonne branlette & puis ça joue ! ça jouit ! Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Photographie-Tendresse cheveux â tilleuls â Ă©cartelĂ©s â sur â visage â taxiphone â de â lâattente â souvenir â coma â trauma â de â vieillard â gĂ©ranium â camĂ© â baisers â tranxĂšne â coagulĂ©s â sur â miroir â hygiaphone â TV â lunettes â noires â pyjama â rayĂ© wo ist das blut ? ich habe durst⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Une fille au rhĂ©sus nĂ©gatif je me souviens de toi dans ces annĂ©es obscures oĂč tu te promenais avec un rat en laisse les cafards te disaient lâamour vient du futur & te laissaient leurs croix comme on laisse une adresse maintenant tu me regardes avec les yeux flĂ©tris bouffĂ©s par la machine Ă plastiquer les rĂȘves tu me tends ton ticket pour la foire aux zombies & mâinvites Ă trinquer au doomsday qui se lĂšve oh love ! lovĂ© sur ton ventre le bĂ©bĂ© sâouvre les veines bis & tu me demandes sâil a bien pris sa dose⊠nous sommes de vieux enfants traĂźnant nos Ă©corchures Ă travers les dĂ©cors jaunis dâun vieux cartoon nous marchons sur berlin en gobant nos Ćufs durs & nous sommes Ă paris victimes dâun baby-boom nous nâsommes que les fantasmes fous dâun computer avec son Ćil grinçant fouillant dans nos cerveaux dans la fluorescence bleutĂ©e de son scanner je regarde lâaiguille sâenfoncer dans ta peau oh love ! lovĂ© sur ton ventre le bĂ©bĂ© sâouvre les veines bis les mĂŽmes de ton quartier se dĂ©guisent en momies un aigle lentement tourne autour de ta chambre les assassins dĂ©filent en levant leurs kĂ©pis les bĂ©bĂ©s tombent du lit en lisant mein kampf love⊠oh love ! hier je tâaimerai de mon amour taxi hier je tâaimerai de mon amour tocsin hier je tâaimerai dans un bar Ă minuit des soirs oĂč la tendresse fait plus bander les chiens love⊠oh love ! les ambulances attendent le long des terrains vagues les rĂ©verbĂšres sâallument au fond des catacombes les bulldozers prĂ©parent lâautoroute pour le stade dois-je me faire installer le tĂ©lĂ©phone sur ta tombe ? oh love ! lovĂ© sur ton ventre le bĂ©bĂ© sâouvre les veines ad lib. & tu me demandes sâil a bien pris sa dose⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Claude Mairet â Exil sur planĂšte-fantĂŽme en ce temps-lĂ nos fleurs vendaient leur viande aux chiens & nous habitions tous de sordides tripots avec des aiguillages pour nos petits matins quand le beau macadam nous traitait de salauds ⊠nous traitait de salauds nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles & gerbions nos enzymes en nous gueulant moteur ! mais entre deux voyages, entre deux verres dâalcool nous nâavions pas le temps de dĂ©compter nos heures ⊠de dĂ©compter nos heures nous Ă©tions les danseurs dâun monde Ă lâagonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients dâĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs dâun monde Ă lâagonie en ce temps-lĂ le rien sâappelait quotidien & nous allions pointer dans les jobs interdits dans les musiques blĂȘmes, dans les sombres parfums dans les dĂ©dales obscurs oĂč plane la folie ⊠oĂč plane la folie & nous avions des gueules Ă briser les miroirs Ă ne montrer nos yeux que dans le contre-jour mais entre deux dĂ©lires, entre deux idĂ©es noires nous Ă©tions les plus beaux, nous vivions Ă rebours ⊠nous vivions Ă rebours nous Ă©tions les danseurs dâun monde Ă lâagonie en mĂȘme temps que fantĂŽmes conscients dâĂȘtre mort-nĂ©s nous Ă©tions fossoyeurs dâun monde Ă lâagonie en ce temps-lĂ les gens sâappelaient citoyens nous, nous Ă©tions mutants, nous Ă©tions androgynes aujourdâhui la tempĂȘte a lynchĂ© mes copains & je suis le dernier Ă rater mon suicide ⊠à rater mon suicide mais je veux vivre encore plus ivre de cramĂ© je veux ronger le mal jusque dans ses recoins jâai traĂźnĂ© mes vingt siĂšcles dâinutilitĂ© je nâai plus rien Ă perdre, mais jâen veux pour ma fin ⊠jâen veux pour ma faim Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Redescente climatisĂ©e un autre paumĂ© descend les rues de ton ghetto & tu pleures en essuyant ses yeux figĂ©s combien de mutants ayant rĂȘvĂ© ton numĂ©ro se sont perdus croyant lâavoir trouvĂ© ? petite sĆur-soleil au bout du quai dĂ©sert petite gosse fugitive accrochĂ©e dans mes nerfs je tâai rĂȘvĂ©e ce soir au fond dâune ambulance qui me raccompagnait vers mes verts paradis dans le dernier Ă©cho de ton dernier silence jâai gardĂ© pour la route ma rage, ma haine & ma connerie un vieux soleil glacĂ© retraverse la nuit & câest le long retour au point zĂ©ro la derniĂšre Ă©tincelle a grillĂ© mes circuits & soudain jâai si froid dans ma peau petite sĆur-soleil au bout du quai dĂ©sert petite gosse fugitive accrochĂ©e dans mes nerfs maintenant je tâimagine dans un hĂŽtel-garage essayant de marquer des points sur ta machine tes amants dĂ©glinguĂ©s sâaccrochent Ă tes mirages moi je suis en exil, ton consul ivre-mort, bavant sur ta benzine Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Psychanalyse du singe tu vois moi, ben si jâĂ©tais dieu je croirais pas en moi, oh non ! mais si jâĂ©tais moi, ben jâme mĂ©fierais âŠ/⊠jâai appris Ă jouer la guitare avec la mĂ©thode ogino Ă©merveillĂ© par lâart pour lâart comme une poule devant un mĂ©got jâĂ©tais dĂ©jĂ un petit barbare qui chantait pour sa libido & franchement câest beaucoup plus tard que jâappris Ă ĂȘtre cabot je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rentre intĂ©ressant pour ĂȘtre chanteur populaire faut avoir lâesprit de mission la position du missionnaire ça manque pas dâimagination & je me jette sous les projos avec mon sourire engagĂ© en me disant vas-y coco tâas la meilleure place pour draguer ! je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant âŠ/⊠le jour de ma naissance un Ă©lĂ©phant est mort & depuis ce jour-lĂ je le porte Ă mon cou ! je me fais un peu prĂ©tentiard mais câest la rĂšgle du boulot si tu joues pas les vieux ringards on te prend pour un rigolo alors je me montre Ă la barre avec mes trucs & mon zozio pour pas pisser dans ma guitare en refoulant ma parano je ne chante pas pour passer le temps mais pour me rendre intĂ©ressant Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Groupie 89 turbo 6 câest juste une fille un peu perverse qui me plante des couteaux dans les fesses & qui me coince dans les urinoirs en sortant sa lame de rasoir câest juste une fille un peu fritĂ©e qui sâamuse avec ma santĂ© & qui mâdĂ©goupille les gonades juste au moment oĂč je prends mon fade oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille un peu rocky qui grimpe Ă moto sur mon lit & qui sort sa chaĂźne de vĂ©lo en me disant je tâaime saignant salaud ! câest juste une fille un peu brutale qui dĂ©chire mes chemises, mes futals en me disant fais gaffe baba cool jâmets mes crampons gare tes bidoules ! oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui sâamuse dans la vie & qui nâa pas honte quand elle rit câest juste une fille choubidoubidouwa ! bis câest juste une fille qui sâen balance mais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! câest juste une fille un peu rĂ©tro qui rĂȘve dâĂȘtre une panzerfrau & qui me dĂ©guise en nymphomane pour que jâme tape son doberman câest juste une fille un peu olĂ© qui sâcoupe les nibards pour frimer mais câest si bon de jouer son jeu quand elle dĂ©croche le nerf de bĆuf oh ! tu nâes pas la premiĂšre fille qui me tape tape-moi encore⊠plus fort ! ah ! câest juste une fille comme toi & moi enfin je crois plutĂŽt comme toi une fille qui sâamuse dans la vie & qui nâa pas honte quand elle rit câest juste une fille choubidoubidouwa ! bis câest juste une fille qui sâen balance mais qui grimpe aux murs quand elle⊠oh ouais ! ah ! vas-y mimine fais-moi la cour frite-moi la gueule ĂŽ mon amour ! vas-y dĂ©chaĂźne-toi sur mon corps vas-y mimine fais-moi la mort fais-moi la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â L'amour mou câĂ©tait un mĂ©cano-mĂ©tallo-mĂ©galo qui sâappelait chimie-travelo il sâĂ©puisait du ciboulot dans un de ces si sots boulots qui font de nous des bĂȘtes Ă dodo bien mĂ»res & complĂ©tement frigos elle câest chipolata-delco la pâtite amie du mĂ©cano elle est belle, elle remue du pot elle aime bien son petit mĂ©galo bien quâelle soye un peu hystĂ©ro & quâelle sâenvoye dâautres gigots y sâsont connus Ă saint-lago dans un de ces trains qui partent trĂšs tĂŽt qui reviennent trĂšs tard suivant les trots de ceux quâon doit mettre au mĂ©tro dâun coup dâĆil au fond du rĂ©tro ils ont vu comme ils Ă©taient beaux & se sont roulĂ© le chicot sans mĂȘme retirer leurs mĂ©gots mais gare mais gare Ă mon mĂ©got ! sâĂ©crie soudain le mĂ©cano lâamour me mord, me mord la peau lâamour nous rendra tous dingos lâamour le mord, lâamour le moud lâamour ça mord, lâamour câest mou lâamour ça meurt Ă la mi-aoĂ»t sans mots sans remords ni⊠remous ! bientĂŽt tantĂŽt sans se dire un mot les vâlĂ coco chez un bistrot Ă se faire des bĂ©cots dans les crocs des vibratos dans le bas du dos des trĂ©molos sur le pipeau tout en siphonnant leur pernod mais lâplus beau câest dans un pageot dâun garno de la rue rambuteau oĂč ils continuĂšrent leur duo dans la position de lâescargot en sâfaisant cadeau du pavot qui leur poussait Ă fleur de peau y sâsont perdus Ă saint-lago dans un de ces trains qui partent trĂšs tĂŽt qui reviennent trĂšs tard suivant les trots de ceux quâon doit mettre au mĂ©tro dâun coup dâĆil au fond du rĂ©tro ils ont vu comme ils Ă©taient beaux & se sont roulĂ© le chicot sans mĂȘme retirer leurs mĂ©gots mais gare mais gare Ă mon mĂ©got ! sâĂ©crie soudain le mĂ©cano lâamour me mord, lâamour me moud lâamour ça mord, lâamour câest mou lâamour ça meurt Ă la mi-aoĂ»t sans mots sans remords ni⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine & Claude Mairet â Scorbut Du Film Rock Ă la prĂ©fecture » câest lâhistoire dâun pauvre gars courant la gueuse dans les balluches quand tâas toute la semaine dans le baba tu peux ben rĂȘver dâune greluche chevauchant sa motocyclette sur les chemins du samedi soir il dĂ©rapa sur ses roupettes en entendant ce cri bizoire les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus⊠oh yeah ! le pauvâ gars bloqua son engin en se croyant hallucinĂ© puis il tendit ses esgourdins espĂ©rant ben sâĂȘtre trompĂ© oui mais tout soudain derriĂšre lui il entendit le cri fatal qui semblait dĂ©chirer la nuit de toute son horreur sidĂ©rale les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus⊠oh yeah ! assis sur le rebord du trottoir avec sa tĂȘte entre ses mains le pauvre gars broyait du noir en triquant dur comme un vieux chien & dâailleurs Ă propos de chien celui qui passait Ă câte heure-lĂ lui qui nâavait envie de rien eut droit Ă ce quâil nâattendait pas⊠oh ? les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus⊠oh yeah ! le chien repartit la queue basse sans avoir ben tout-tout compris tandis que notre pauvre gars lui se sentait tout rajeuni il remonta sur sa moto & sâen retourna dans la nuit mais depuis dans tous les hameaux paraĂźt que les chiens courent derriĂšre lui les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus⊠oh yeah ! la morale de ce cantique pour ceux qui ne le sauraient pas câest que dans la vie faut ĂȘtre pratique quand on veut ce que lâon nâa pas quant Ă vous les pauvres fillettes de la rochelle ou bien dâailleurs soyez donc un peu moins couillettes voyez que les chiens nous font pas peur cheval â deux â trois les filles de la rochelle ont attrapĂ© le scorbut mignons, finie la bagatelle la charentaise ne rĂ©pond plus⊠oh yeah ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Comme un chien dans un cimetiĂšre Le 14 Juillet tâas Ă©tĂ© Ă lâherbe aux lapins mais tâas fait un faux numĂ©ro si tu crois que jâen ai du chagrin tĂ©lĂ©phone Ă la mĂ©tĂ©o le ciel est bleu, le jour est J la bombe est H mais mon grand-pĂšre sâennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet le canari sâest suicidĂ© avec une lettre de crĂ©ance mais nâen fais pas une cĂ©phalĂ©e ton bateau repart pour lâenfance & si le mien va sâĂ©chouer jâen parlerai Ă ma psychĂ© qui sâennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet ne cherche plus dans lâannuaire jâai mis les scellĂ©s sur mon cĆur mais passe plutĂŽt chez le notaire je te lĂšgue ma part de bonheur jâpourrai toujours me recycler avec la veuve du fossoyeur qui sâennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet le marchand dâordures est passĂ© je vais pouvoir mâĂ©vanouir remonte-moi mes oreillers je pars pour un Ă©clat de rire tandis quâau loin jâentends sonner les oreilles dâun sourd & muet qui sâennuie comme un chien dans un cimetiĂšre le 14 juillet je jette mon dernier sac de billes la tempĂȘte vient de sâapaiser dĂ©jĂ les moutards de ma ville viennent vers moi pour me regarder il nây a plus rien Ă espĂ©rer puisque maintenant les enfants sâennuient comme des chiens dans des cimetiĂšres le 14 juillet Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â De l'amour, de l'art ou du cochon? Ă©coute-moi⊠écoute-moi mon amour⊠je claquerai connement la tĂȘte coincĂ©e dans un strapontin⊠ce sera pendant lâĂ©tĂ© de 1515 sur lâaĂ©roport de marignane⊠je claquerai vraiment connement⊠mais je ressusciterai le troisiĂšme jour & ce troisiĂšme jour sera lâavant-veille de lâattentat de sarajevo⊠je passerai te chercher & tu me reconnaĂźtras facilement puisque je porterai mon Ă©ternel chapeau Ă cran dâarrĂȘt & que jâaurai Ă la boutonniĂšre une fleur de tournesol comme celle que tu aimes tant ! toi, tu te jetteras dans mes bras & alors je te dirai souviens-toi ! souviens-toi mon amour⊠jâĂ©tais beau comme un passage Ă niveau et toi tu Ă©tais douce⊠douce comme les roubignolles dâun nouveau-né⊠souviens-toi⊠on avait des scolopendres qui dansaient dans nos veines et un alligator au fond de la cuisine sur la droite en entrant⊠mais si ! quand on entrait par la bouche dâincendie⊠dans ta bouche il y avait des sirĂšnes qui chuchotaient des mots⊠des mots quâon avait oubliĂ© dâinventer⊠des mots quâon avait oubliĂ© dâinventer Ă cause de notre enfance malheureuse⊠à cause de notre enfance malheureuse⊠parce quâon avait mal aux dents⊠on avait mal aux dents parce que toujours on nous obligeait Ă manger des sucres dâorges & quâon nâaimait pas ça ! & puis aprĂšs⊠aprĂšs quand on se sera bien souvenu⊠quand fatiguĂ©s de sâĂȘtre souvenu⊠nos souvenirs ne seront plus que des loques⊠alors je te prendrai par la taille & nous irons nous promener Ă lâombre des tilleuls menthe⊠tu me souriras⊠je te rendrai ton sourire & dĂšs lors⊠dĂšs lors nous ne saurons plus vraiment si ce que nous ressentons lâun pour lâautre câest de lâamour, de lâart ou du cochon ? Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Tony Carbonare â L'agence des amants de Madame MĂŒller un jour⊠un jour ou lâautre, je sais que la police viendra chez moi pour une sombre histoire de mĆurs ou pour me fournir des yogourts Ă la myrtille⊠à moins que ce ne soit plutĂŽt pour lâaffaire de cette madame mĂŒller⊠de rage, je jetterai mes chats par la fenĂȘtre du douziĂšme Ă©tage, je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme & je leur dirai je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! messieurs de la police, je nâsuis quâun pauvre musicien, je joue de la chasse dâeau dans un orchestre de free-jazz⊠vous ĂȘtes un peu barjos mais, je suis un peu naze⊠mais, quâest-ce que vous faites ? bis vous ĂȘtes fous ? bis non ! arrĂȘtez ! arrĂȘtez ! ah !⊠oui câest moi⊠monsieur le commissaire, vous savez câest pas tous les jours facile de vivre en sociĂ©tĂ© quand on a un peu dâimagination⊠monsieur le commissaire, jâai ma nĂ©vrose⊠mais monsieur le commissaire, qui nâa pas sa nĂ©vrose ? je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! je nâai absolument aucun alibi, ce soir-lĂ justement jâĂ©tais sur un coup⊠sur un coup foireux⊠jâĂ©tais entrĂ© dans un bar-tabac & jâavais demandĂ© un paquet de cigarettes-filtre & trois timbres Ă 100 balles pour poster des lettres Ă quelques amis⊠elle est entrĂ©e Ă ce moment prĂ©cis, nos regards se sont touchĂ©s⊠intĂ©rieurement, jâai craqué⊠jâai craqué⊠bis jâai collĂ© mes trois timbres Ă 100 balles sur mon paquet de cigarettes-filtre & jâai fumĂ© mes lettres ! je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! monsieur le prĂ©sident, cette insoupçonnable & somptueuse inconnue Ă©tait vĂȘtue dâun sweater de couleur pastel & dâun jean taillĂ© dans de la toile dâemballage de la manufacture des armes & cycles de saint-Ă©tienne⊠quand nos regards se sont identifiĂ©s⊠jâai simplement prononcĂ© ces quelques mots dis-moi qui tu suis⊠je te dirai qui je hais ! elle mâa rĂ©pondu prends-moi⊠prends-moi ! bis alors je lâai prise & nos corps se sont mĂ©langĂ©s sur le bitume du trottoir devant les yeux dĂ©chirĂ©s & hagards des badauds⊠je ne suis pas le mari de madame mĂŒller ! depuis longtemps je ne suis plus son amant ! renseignez-vous⊠à lâagence des amants de madame mĂŒller ! entre ces quatre murs, je ne sais vraiment pas quoi faire pour calmer mon ennui⊠bien sĂ»r, deux fois par jour un infirmier entre dans ma cellule pour contrĂŽler & poinçonner mon ticket ! mais, pour me passer le temps⊠je nâai guĂšre que ce souvenir⊠que ce souvenir ! ce souvenir ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â VendĂŽme Gardenal Snack tu traĂźnes dans mes nuits comme on traĂźne Ă la messe quand on nâa plus la foi & quâon ne le sait pas quand on traĂźne Ă genoux aux pieds dâune prĂȘtresse Ă rĂ©soudre une Ă©nigme qui nâexiste pas & tu lĂšves les yeux quand passent les cigognes qui vendent la tendresse le soir au marchĂ© noir dans la rue des travelos tâas rencontrĂ© guignol qui sâĂ©tait dĂ©guisĂ© en poĂšte illusoire je tâautorise Ă me jeter bis tu traĂźnes ton ennui dans les rues de lâerrance & tu serres les poings au fond de mes envies quand la ville dĂ©gueule son trop-plein dâimpuissance & nous jette trois sous dâespoir & dâinfini je laisse derriĂšre toi des mĂ©gots de boyards le cri dâune chanson & des bouteilles vides au hasard de ma route entre deux quais de gare je ne fais que passer, je nâaurai pas de rides je tâautorise Ă me jeter bis du fond de ton exil tu vois des processions de chiens Ă demi fous quâon relĂšgue Ă la mort tu vois des cathĂ©drales qui affichent mon nom pour un dernier concert Ă lâenvers du dĂ©cor tu vois des Ă©chafauds qui tranchent lâinnocence & rĂ©pandent la vie Ă trois mĂštres sous terre oĂč lâon voudrait aller quand on a jouĂ© sa chance & quâon reste KO la gueule au fond dâun verre je tâautorise Ă me jeter bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La vierge au dodge 51 ce matin le marchand de coco nâest pas passĂ© & au lieu de se rendre Ă lâĂ©cole tous les vieillards se sont amusĂ©s Ă casser des huĂźtres sur le rebord du trottoir avec des dĂ©monte-pneus⊠sur ma porte jâai marquĂ© absent pour la journĂ©e ! dehors il fait mauvais, il pleut des chats & des chiens⊠les cinĂ©mas sont fermĂ©s, câest la grĂšve des clowns⊠alors je reste Ă la fenĂȘtre Ă regarder passer les camions militaires⊠puis je dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone & je regarde les postiĂšres par le trou de lâĂ©couteur tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! ce matin les enfants ont cassĂ© leurs vĂ©los avant de se jeter sous les tramways n°1, n°4, n°10, n°12, n°30, 51, 62, 80, 82, 90, 95, 101, 106 et 1095 qui gagne un lavabo en porcelaine ! en sautant de mon lit jâai comptĂ© les morceaux⊠câest alors que jâai vu le regard inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une bĂȘte Ă travers les pales du ventilateur tout en te faisant lâamour dans une baignoire remplie de choucroute garnie tu as la splendeur dâun enterrement de premiĂšre classe bis & moi jâsuis timide comme un enfant mort-nĂ© bis oh, timide ! oh, mort-nĂ© ! dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles se dĂ©connectent & que tu les prennes sur la gueule⊠je tâaime, je tâaime, je tâaime ! & je tâoffre ma vie & je tâoffre mon corps, mon casier judiciaire & mon bĂ©ribĂ©ri, je tâaime ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Court-mĂ©trage comme dans un film amĂ©ricain elle est descendue Ă 9 heures de sa voiture dĂ©capotable elle a dĂźnĂ© dâun hamburger & dâun ice-cream jambon-banane comme dans un film amĂ©ricain je mâsuis allumĂ© du cigare jâai travaillĂ© sous mon chapeau en me disant mon vieil edgar câte nana tu lâas dans la peau comme dans un film amĂ©ricain comme dans un film amĂ©ricain dans son rocking-chair sĂ©galot elle a pris un cocktail indien en croisant les jambes si haut quâon lui voyait le bout des seins comme dans un film amĂ©ricain je mâapprochai dâelle Ă pas de loup je lui ai dit baby i love you ! elle mâa rĂ©pondou mais moi je tâemmerde ! tout comme dans un film français Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La mĂŽme kalĂ©idoscope jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscope celle qui faisait son numĂ©ro tous les soirs devant le jukebox pour les beaux dollars des gogos jâavais tous les macs Ă mes pieds & tous les clients qui lorgnaient jâĂ©tais la reine du pavĂ© & lâoseille ça dĂ©gringolait mais lâombre des plaisirs sâenfuit toujours plus loin vers lâinconnu on mâa relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscope câest moi quâje faisais le trottoir dâen face du temps oĂč jâavais dans le carrosse une chatte quâĂ©tait pas radada & je carburais du siphon Ă dĂ©traquer tous les gravos qui venaient sâfaire graisser leur oignon avant de replonger au boulot mais la brume est tombĂ©e trop vite en oubliant les chats perdus on mâa relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscope jâavais des robes Ă 200 sacs & câĂ©tait pas dans le viandox quâon pouvait me voir planquer mon trac jâen ai connu des gigolos quâen pinçaient maxi pour mes miches qui mâoffraient la vie de chĂąteau & le foie gras dans mes sandwiches mais les pavots se sont flĂ©tris dans les champs du dernier salut on mâa relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscope jâavais des actions dans le bitume mais jâtaillais mĂȘme celle du clodo quâavait jamais lâombre dâune thune jâĂ©tais la Sainte Vierge des paumĂ©s la pâtite infirmiĂšre des fantĂŽmes je raccommodais les yeux crevĂ©s je rafistolais les chromosomes mais le passĂ© nâa pas dâamis quand il vient lĂ©cher les statues on mâa relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas dâinvendus jâsuis la mĂŽme kalĂ©idoscope mais jâai plus de couleur Ă la peau les mecs mâont sucĂ©e jusquâĂ lâos sans mĂȘme me lĂącher du magot jâhabite rue des amours lynchĂ©es & je peux voir de mon grabat dâautres mĂŽmes se faire dĂ©foncer pour des clopes & de la coca tu peux venir lĂ oĂč je suis lâennui câest que je ne suis plus on mâa relĂ©guĂ©e dans la nuit au milieu des vieux tas dâinvendus Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â L'homme politique, le roll-mops et la cuve Ă mazout tu redescends chez ton opium y retrouver tes sĆurs perdues tes chimpanzĂ©s qui nous dĂ©loquent dans tes pissotiĂšres du salut chez les vieilles qui trafiquent le spleen tâas bouffĂ© tes nerfs & tes nuits & maintenant tu cherches une combine pour domestiquer nos envies oh papa ! tâas encore frisĂ© lâoverdose tellement le pouvoir, ça te shoote tâes aussi coincĂ© quâun rollmops tombĂ© dans une cuve Ă mazout tes militants parcourent les foires tournant leur orgue Ă rĂ©demption mais coincĂ©s dans cette vieille histoire Ă quoi nous servent tant dâillusions ? moĂŻse qui a perdu la foi joue le veau dâor au strip-poker & jĂ©sus descend de sa croix en faisant claquer sa portiĂšre oh papa ! tes militants rĂ©clament leur dose tâas quâĂ leur montrer tes biroutes tâes aussi coincĂ© quâun rollmops tombĂ© dans une cuve Ă mazout tu redescends la mĂȘme rue la mĂȘme histoire, le mĂȘme jeu les maĂźtres des voies sans issues tâont offert un combat foireux Ă quoi bon contrĂŽler le vent quand il souffle sur les musĂ©es ? tâes comme une godasse dâĂ©migrant au milieu dâun bouquet fanĂ© oh papa ! tu tournes en rond dans ta psychose tâes quâun dealer de black-out tâes aussi coincĂ© quâun rollmops tombĂ© dans une cuve Ă mazout te voilĂ chez les suburbains bouffon dâune reine sanguinaire avec le masque de caĂŻn & les doigts sur un revolver & tu remets ta panoplie dâĂ©quarisseur intĂ©rimaire tâimmoles pour nous iphigĂ©nie aux rayons des soupes populaires oh papa ! yâa du sang chez les meinhof mais ton pouvoir laisse aucun doute tâes aussi coincĂ© quâun rollmops tombĂ© dans une cuve Ă mazout oh papa ! yâa du sang chez les meinhof mais fais gaffe Ă la derniĂšre goutte tâes aussi coincĂ© quâun rollmops tombĂ© dans une cuve Ă mazout oh papa ! yâa du sang chez les meinhof mais fais gaffe Ă la derniĂšre goutte on est des milliers dans nos boxes Ă te prĂ©parer la dĂ©route oh papa⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Variations autour du complexe d'Icare jâai oubliĂ© mon cerveau dans mon cartable au fond de lâauto âŠ/⊠maman, maman âŠ/⊠cours vite me le chercher âŠ/⊠je suis perdu sans âŠ/⊠je suis perdu sans âŠ/⊠je perds du sang âŠ/⊠quâest-ce qui mâarrive ? âŠ/⊠je perds mon sang âŠ/⊠je perds mon sang-froid âŠ/⊠jâai froid âŠ/⊠froid âŠ/⊠je nâaurais pas dĂ» aller Ă lâĂ©cole aujourdâhui âŠ/⊠ils mâont encore battu âŠ/⊠ils mâont encore battu âŠ/⊠ils mâont encore battu âŠ/⊠battu âŠ/⊠battu âŠ/⊠bat-tu bats le tapis, hein ? âŠ/⊠tu bats le tapis ? âŠ/⊠oh ! âŠ/⊠le tapis sâenvole âŠ/⊠le tapis sâenvole âŠ/⊠je suis sur le tapis âŠ/⊠je vole âŠ/⊠je vole âŠ/⊠maman, maman, regarde ! âŠ/⊠je vole âŠ/⊠maman, maman, regarde ! âŠ/⊠adieu maman⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â EnfermĂ© dans les cabinets avec la fille mineure des 80 chasseurs yâa ta mĂšre qui mâattend avec une mitrailleuse je ne peux plus mâenfuir les WC sont bouchĂ©s jâaurais encore aimĂ© franchir ta nĂ©buleuse mais ton corps est cousu de fils blancs barbelĂ©s oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis yâa ton beauf quâest revenu dans sa tenue lĂ©opard avec tous ses copains armĂ©s jusquâau nombril on voit quâils sont heureux de ressortir leurs pĂ©tards ça doit leur rappeler le bon temps de lâalgĂ©rie oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis maintenant voilĂ ton pĂšre dĂ©guisĂ© en indien avec une plume dans le fion & ses cartes dâindochine sâil veut refaire sur moi ce quâil a fait au tonkin bientĂŽt je ne serai plus quâune vieille tache dâhĂ©moglobine oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis dĂ©jĂ tous tes voisins entonnent le te deum ne tire pas la chasse dâeau on va se faire repĂ©rer passe moi plutĂŽt le bickford quâest planquĂ© dans ton chewing-gum & maintenant tiens-toi bien on va tout faire sauter oh bĂ©bĂ© ! dĂ©pĂȘche-toi dâte rhabiller bĂ©bĂ© ! toute ta famille est speedĂ©e bĂ©bĂ© ! fais gaffe aux retombĂ©es ça va cartonner ! bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La queue jâai fait la queue Ă la soupe populaire jâai fait la queue devant les pissotiĂšres jâai fait la queue dans les petits coins pervers avec ma rĂ©duction Ă©tudiant-militaire jâen ai ma claque de faire la queue bis jâai fait la queue avec mon sac Ă dos chez les tâas-pas-100-balles, chez les babas-schizos jâai fait la queue pour jouer les hĂ©ros avec mon casque Ă pointe & mes pinces Ă vĂ©lo jâen ai ma claque de faire la queue bis alors je me mets Ă rĂȘver que jâsuis un slip de carmĂ©lite que personne ne peut me toucher sans se noyer dans lâeau bĂ©nite jâai fait la queue pour ĂȘtre solidaire de bastille Ă nation, par devant par derriĂšre jâai fait la queue avec la france entiĂšre avec le samedi soir le touche-touche hebdomadaire jâen ai ma claque de faire la queue bis jâai fait la queue avec mon numĂ©ro ma bagnole & mon chien, ma femme & mon frigo jâai fait la queue chez mon papa-psycho qui mâaide Ă faire la queue chez mon alter-ego jâen ai ma claque de faire la queue bis alors je rĂȘve dâĂȘtre un fusil un bazooka, un bombardier ou bien encore un champ de mine oĂč tu viendrais te faire sauter jâai fait la queue pour chercher la lumiĂšre chez darty, chez moon, chez glĂŒcksmann & chez jobert jâai fait la queue pour chauffer ma cuillĂšre avec le dĂ©sir fou dâĂȘtre enfin solitaire jâen ai ma claque de faire la queue bis alors je rĂȘve dâĂȘtre un tombeau avec des lumiĂšres tamisĂ©es oĂč je pourrais compter mes os en attendant lâĂ©ternitĂ© oh oui ! je rĂȘve dâĂȘtre un tombeau avec des lumiĂšres tamisĂ©es oĂč je pourrais compter mes os en attendant lâĂ©ternitĂ© Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â DerniĂšre station avant l'autoroute on sâest aimĂ© dans les maĂŻs tâen souviens-tu, mon anaĂŻs ? le ciel Ă©tait couleur de pomme & lâon mĂąchait le mĂȘme chewing-gum Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Rock-autopsie quelque part sur la sixty-one abraham sâest flinguĂ© en voyant dieu sur sa guitare complĂštement dĂ©foncĂ© mais le guignol au tambourin doublĂ© des mĂŽmes 12 & 35 nâarrive mĂȘme plus Ă jouer baby ça vient ne change pas de joint ! satan va plus chez mick jagger voir ses admiratrices bouffer la bidoche de leurs mĂšres dans des tubes en plastique au dernier banquet des zonards jâai failli mâĂ©trangler quand jây ai vu lady jane au bras dâun prĂȘtre ouvrier veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! les beatles ont bouffĂ© leur pomme en se grattant le nĆud pendant que lady madonna suçait le marchand dâĆufs mais qui donc a dit Ă lucy quâon a besoin dâamour câest en sâtapant de vieux rassis que beethoven devint sourd qui donc peut me dire qui est qui ? » in my generation câest-y-toi monseigneur lefĂšbvre ou câest toi pete townsend ? quand on descendait liverpool debout sur nos scooters paraĂźt que la reine bandait en reprenant du camembert veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! manhattan ou berlin pas mĂȘme une chatte sur le trottoir lou reed a dĂ©rapĂ© sur la peau dâun revendeur noir mais les mecs de son fan-club se sont encore sentis frustrĂ©s quand ils ont su quâloulou mettait de lâeau dans son LSD les requins du showbiz ont enterrĂ© lâenfant vaudou jâai retrouvĂ© son mĂ©diator qui traĂźnait dans la boue paraĂźt que son remplaçant est un vieux soliste manchot qui joue de la pedal steel avec sa pompe Ă vĂ©lo veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! grand-mĂšre va plus au pĂšre lachaise pleurer sur morrison avec ses melody maker elle fait des paillassons mais elle mâa dit quâelle irait bien se taper du friskies au prochain festival de colombey-les-deux-Ă©glises mon beauf ne veut plus jouer love me tender sur sa fender & je suis trop crevĂ© pour faire la partoche Ă ma sĆur alors je reste Ă la maison sur du traditionnel avec de vieux bouseux quâessaient de jouer carol sur une vielle veuillez parler Ă mon flipper, mon jukebox est malade⊠oh, yeah ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Autorisation de dĂ©lirer nous voilĂ de nouveau branchĂ©s sur le hasard avec des gĂ©nĂ©rateurs diesel Ă la place du cĆur & des pompes refoulantes au niveau des idĂ©es âŠ/⊠le vent souffle Ă travers nos crĂąnes ITT ocĂ©anic couleurs ! âŠ/⊠à la page 144 de leur programme, la petite covergirl emballĂ©e sous cellophane sâenvoie en lâair Ă lâajax WC ! âŠ/⊠orgie de silence & de propretĂ© oĂč celui qui aurait encore quelque chose Ă dire prĂ©fĂšre se taire plutĂŽt que dâavoir Ă utiliser leurs formulaires dâautorisation de dĂ©lirer âŠ/⊠demain, nous reviendrons avec des rĂ©volvers au bout de nos yeux morts⊠Paroles Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine Musique Alain Carbonare â Alligators 427 alligators 427 aux ailes de cachemire-safran je grille ma derniĂšre cigarette je vous attends sur cette autoroute hystĂ©rique qui nous conduit chez les mutants jâai troquĂ© mon cĆur contre une trique je vous attends je sais que vous avez la beautĂ© destructive & le sourire vainqueur jusquâau dernier soupir je sais que vos mĂąchoires distillent lâagonie moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 Ă la queue de zinc et de sang je mâtape une petite reniflette je vous attends dans cet Ă©trange carnaval on a vendu lâhomo sapiens pour racheter du nĂ©andertal je vous attends & les manufactures ont beau se recycler yâaura jamais assez de morphine pour tout le monde surtout quâĂ ce quâon dit vous aimez faire durer moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux longs regards phosphorescents je mouche mon nez, remonte mes chaussettes je vous attends & je bloque mes lendemains je sais que les mouches sâapprĂȘtent autour des tables du festin je vous attends & jâattends que se dressent vos prochains charniers jâai ratĂ© lâautre guerre pour la photographie jâespĂšre que vos macchabes seront bien faisandĂ©s moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux crocs venimeux & gluants je donne un coup de brosse Ă mon squelette je vous attends lâidiot du village fait la queue & tend sa carte dâadhĂ©rent pour prendre place dans le grand feu je vous attends jâentends siffler le vent au-dessus des calvaires & je vois les vampires sortir de leurs cercueils pour venir saluer les anges nuclĂ©aires moi je vous dis bravo & vive la mort ! alligators 427 aux griffes dâor & de diamant je sais que la cigĂŒe est prĂȘte je vous attends je sais que dans votre alchimie lâatome ça vaut des travellers-chĂšques & ça suffit comme alibi je vous attends Ă lâombre de vos centrales je crache mon cancer je cherche un nouveau nom pour ma mĂ©tamorphose je sais que mes enfants sâappelleront vers de terre moi je vous dis bravo et vive la mort ! alligators 427 au cerveau de jaspe & dâargent il est temps de sonner la fĂȘte je vous attends vous avez le goĂ»t du grand art & sur mon compteur Ă©lectrique jâai le portrait du prince-ringard je vous attends je sais que dĂ©sormais vivre est un calembour la mort est devenue un Ă©tat permanent le monde est aux fantĂŽmes, aux hyĂšnes et aux vautours moi je vous dis bravo et vive la mort ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â L'ascenseur de 22h43 1Ăšre partie attention, attention ! la concierge se trouve actuellement dans lâescalier mais comme elle ne le sait pas vous ĂȘtes priĂ©s de ne pas la dĂ©ranger jâarriverai par lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone les quais seront encombrĂ©s de pendus laissant claquer leurs mĂąchoires dans le vent en guise de discours de bienvenue bis jâarriverai par lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone je ne connaĂźtrai rien de tes habitudes il se peut mĂȘme que tu sois dĂ©cĂ©dĂ©e mais jâdemanderai ta main pour la couper bis attention, attention ! sur le palier numĂ©ro 2 lâascenseur de 22h43 en provenance de babylone est annoncé⊠veuillez dĂ©gager le vide-ordure sâil vous plaĂźt & ne pas laisser les enfants sâamuser avec les fils Ă haute tension tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă sâĂ©mouvoir⊠jâarriverai par lâascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cĆur rien ne sera plus jamais comme avant bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fin du Saint-Empire Romain Germanique je suis le fils dâune sociĂ©tĂ© fondamentalement Ă©puisĂ©e passe-moi ma pipe de marijane sinon jâme shoote Ă la banane tout comme ses autres copains mon pĂšre sâen revenait de germany quand on leur a dit les petits pĂšres faut nous faire dâla dĂ©mographie moi câest comme ça que jâai dĂ©barquĂ© par un beau matin aux aurores la guerre venait de se terminer on revendait les miradors les miradors⊠avec les germes de la guerre on ne fabrique que des tarĂ©s moi jâai le cĆur qui tape Ă lâenvers & le cerveau qui a des ratĂ©s pourtant on mâa donnĂ© lâenfance dâun pâtit français bien rassasiĂ© jusquâĂ lâĂ©cole oĂč mendĂšs france venait nous donner la tĂ©tĂ©e mais si jâfus un beau nourrisson rĂ©pondant aux normes nestlĂ© aujourdâhui jâai lâair tellement con quâon veut pas de moi mĂȘme dans lâarmĂ©e mĂȘme dans lâarmĂ©e⊠dâailleurs jâsuis toujours mal foutu jâai mal aux seins, jâai mal au⊠yâa guĂšre que dans la naphtaline que jâtrouve un peu de vitamines & pour ce qui est des nanas jâai mĂȘme plus le courage de draguer quand je les emmĂšne au cinĂ©ma je mâendors aux actualitĂ©s faut dire que maintenant les starlettes ça devient micheton Ă dĂ©gommer quand elles cartonnent pas MLF elles vous allongent au karatĂ© au karaté⊠arnĂ© snĂ© connunu palome massasnĂ© masna en sodome loukoum loukoum dĂ© trougaga aro snavi rutabaga je suis le fils dâune sociĂ©tĂ© fondamentalement Ă©puisĂ©e refile moi mon dirladada sinon jâme shoote au banania câest la fin de mes Ă©ructations jâai pas le courage dâaller plus loin mieux vaut sâarrĂȘter lĂ sinon ça va se terminer en boudin ouais en boudin⊠Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Je t'en remets au vent dâavoir voulu vivre avec moi tâas gĂąchĂ© deux ans de ta vie deux ans suspendue Ă ta croix Ă veiller sur mes insomnies pourtant toi tu as tout donnĂ© & tout le meilleur de toi-mĂȘme Ă moi qui ai tout su garder toujours repliĂ© sur moi-mĂȘme mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent toi tu essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire agenouillĂ©e dans lâexistence tu mâencourageais Ă Ă©crire mais moi je restais hermĂ©tique indiffĂ©rent Ă tes envies Ă mettre sa vie en musique on en oublie parfois de vivre mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent tout est de ma faute en ce jour & je reconnais mes erreurs indiffĂ©rent Ă tant dâamour jâaccuse mes imbuvables humeurs mais toi ne te retourne pas va droit sur ton nouveau chemin je nâai jamais aimĂ© que moi & je reste sans lendemain mon pauvre amour sois plus heureuse maintenant mon pauvre amour je tâen remets au vent Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La maison Borniol hĂ©, yâa quelquâun ? oh, yâa quelquâun ? câest moi borniol & je viens livrer le cercueil si vous mâpayez un coup dâalcool ben moi jâvous fais les clous Ă lâĆil ouais, câest moi borniol service rapide & je contente mĂȘme la veuve du guignol vu quâje fais le service aprĂšs-vente les temps sont durs, câest pas mariole vivement que revienne le cholĂ©ra je pourrai changer de chignole & me payer le cinĂ©ma & si le cholĂ©ra marche bien je pourrai faire des folies jâagrandirai mon magasin & je prendrai des apprentis je serai la maison borniol le supermarchĂ© de la mort cercueils Ă fleurs pour les pauvres mĂŽmes & Ă roulettes pour les vieillards je serai la maison borniol⊠borniol⊠borniol maison borniol bis biĂšres, cercueils, catafalques maison borniol bis demandez notre catalogue automne/hiver maison borniol bis 15 % de rĂ©duction sur suicide collectif maison borniol bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La Cancoillotte les bretons ont des chapeaux ronds les parisiens ont le panthĂ©on les occitans ont fos-sur-mer & les lorrains servan-schreiber les alsaciennes font des biscuits que lâon trouve aussi Ă paris Ă ces gens lĂ on dit caca car ils nâont pas ce que lâon a la cancan-cancoillotte câest un mets ben franc-comtois tout en dansant la gavotte on sâbeurre la gueule Ă lâarbois la cancan-cancoillotte ce nâest pas pour ces françois quand ils viennent avec leurs bottes on leur dit nenni ma foi ! mon gars tu prends le mĂ©ton que tu verses dans le caquelon avec de lâail, avec du beurre avec ton manche, avec ton cĆur & faut touiller ça câest sĂ»r sinon ça devient de la confiture la cancoillotte câest tout un art & faut rien laisser au hasard la cancan-cancoillotte câest un mets bien franc-comtois tout en dansant la gavotte on sâbeurre la gueule Ă lâarbois la cancan-cancoillotte ce nâest pas pour ces françois tout en pelotant la charlotte on la mange avec les doigts si avec charlotte tu vas plus loin mets de la cancoillotte sur le traversin jâte jure mon pote ce truc câest dingue ça te fout le vertige pour le bastringue mais va pas le dire aux estrangers sinon ils viendraient nous la piquer alors fini la cancoillotte on ne la trouverait que dans les sex-shops la cancan-cancoillotte câest un mets ben franc-comtois tout en dansant la gavotte on sâbeurre la gueule Ă lâarbois la cancan-cancoillotte ce nâest pas pour ces françois tout en pelotant la charlotte on la mange avec les doigts la cancan-cancoillotte ce nâest pas pour ces françois quand ils viennent avec leurs bottes on leur dit nenni ma foi ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â L'ascenseur de 22h43 2Ăšme partie tout corps vivant branchĂ© sur le secteur Ă©tant appelĂ© Ă sâĂ©mouvoir⊠jâarriverai par lâascenseur de 22h43 & je viendrai relever le compteur de ton ennui il te faudra sans doute changer de tĂȘte & puis brancher ton cerveau sur ton cĆur rien ne sera plus jamais comme avant bis attention, attention ! le surveillant gĂ©nĂ©ral vient de sortir de son laboratoire & en refermant sa braguette il a dit aux oiseaux qui piaillaient dans la cour de rĂ©crĂ©ation hep vous lĂ -bas ! si ça continue faudra que ça cesse⊠agagagaga ! attention, attention ! dĂ©sormais vous ĂȘtes invitĂ©s Ă laisser lâĂ©tat dans les WC oĂč vous lâavez trouvĂ© en entrant⊠& puis surtout, nâoubliez pas de me faire envoyer la liste des erreurs constatĂ©es au F 756 du 72 03 10 Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â PremiĂšre descente aux enfers par la face nord je mâaffale sur la scĂšne le pĂšre fouettard est mort mais on apprend la haine dans nos livres dâhistoire on devrait sâamuser Ă dĂ©traquer lâennui Ă tout mettre en danger devant notre folie libertĂ©, libertĂ©, libertĂ© ! ben ouais quoi⊠la victoire en chantant nous ouvre la barriĂšre mon pied entre les dents je cherche ma civiĂšre je rĂ©serve les cieux pour dâautres aventures ce soir je sais que dieu est un fox Ă poil dur libertĂ©, libertĂ©, libertĂ© ! je descends aux enfers par lâentrĂ©e des novices offrir Ă lucifer mon Ăąme en sacrifice je boirai dans un crĂąne le sang du dĂ©shonneur en piĂ©tinant les mĂąnes des marchands de bonheur libertĂ©, libertĂ©, libertĂ© ! libertĂ©, libertĂ©, liber⊠une souris verte qui courait dans lâherbe on la prend par la queue on la montre Ă ces messieurs ces messieurs nous disent garde Ă vous ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â 22 Mai 22 mai 1968 3 heures de lâaprĂšs-midi le printemps qui refleurit fait transpirer le macadam sur lâautoroute de lâouest un sĂ©minariste Ă moto jâai bien dit Ă moto roule Ă toute allure vers un point non dĂ©fini sur le porte-bagages le saint-esprit qui jusque-lĂ Ă©tait restĂ© bien sagement assis se coince soudain lâaile gauche dans les rayons de la roue arriĂšre ah ! ah ! ah ! 3 fois le sĂ©minariste perd le contrĂŽle de sa motocyclette & vient percuter de plein fouet un pylĂŽne garĂ© en stationnement illicite sur le bas-cĂŽtĂ© de lâautoroute Ă ce mĂȘme moment un chinois de hambourg dĂ©guisĂ© en touriste amĂ©ricain au volant dâun cabriolet de 22 chevaux immatriculĂ© en espagne se dit quâil lui faut porter secours Ă ce sĂ©minariste mais bientĂŽt cette idĂ©e lui paraĂźt ridicule Ă©tant donnĂ© petit a quâil ne roule pas sur la mĂȘme autoroute petit b quâil nâest pas au courant de cet accident & ce fut sans doute lâĂ©vĂ©nement le plus important de ce mois de mai ! Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La dĂšche, le twist & le reste tous les deux on pousse nos haillons dans un igloo Ă bon marchĂ© sous les toits dâune masure bidon en compagnie des araignĂ©es toi tu vis ta vie dâalcoolique entre ces quatre murs lamentables moi je bricole & je fabrique des chansons qui sont invendables twiste & chante, moi je flippe bis on bouffe une fois tous les trois jours avec des boĂźtes de cassoulet quâon arrive Ă paner en douce dans leurs superbes supermarchĂ©s & quand on est Ă bout de fric tu fous le camp chez les Ă©migrĂ©s leur faire dĂ©couvrir lâamĂ©rique dans des passes non dĂ©clarĂ©es twiste & chante, moi je flippe bis & quand je mâen vais prendre lâair du cĂŽtĂ© des femmes faciles tu te jettes sur la bouteille dâĂ©ther pour ton vol planĂ© Ă 2000 on ne sâaime plus dâamour & dâeau fraĂźche la vue de lâeau te fait hurler & notre amour Ă coups de dĂšche sâest peu Ă peu dĂ©sintĂ©grĂ© twiste & chante, moi je flippe bis on vit comme ça par habitude & surtout parce que câest pratique de pallier la solitude en buvant Ă la mĂȘme barrique ça peut durer jusquâĂ toujours Ă moins que lâon ait le courage de se dire merde un beau jour & de mettre fin au naufrage twiste & chante, moi je flippe bis Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â La fille du coupeur de joints elle descendait de la montagne sur un chariot chargĂ© de paille sur un chariot chargĂ© de foin la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâlamenter sur notre malheur en se disant quâon se taperait bien la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne vâlĂ quâelle nous voit vers les murailles & quâelle nous fait coucou les gens ! la fille du coupeur de joints bis ben vâlĂ quâelle nous prend par la taille puis quâelle nous emmĂšne sur sa paille elle nous fait le coup du zeppelin la fille du coupeur de joints bis ben nous on Ă©tait cinq chĂŽmeurs Ă sâpayer une tranche de bonheur une tranche de tagada tsoin-tsoin la fille du coupeur de joints bis quand on eut passĂ© la ferraille elle nous fit fumer de sa paille sacrĂ© bon dieu que câĂ©tait bien la fille du coupeur de joints bis plus question de chercher du travail on pĂ©dalait dans les nuages au milieu des petits lapins la fille du coupeur de joints bis elle descendait de la montagne en chantant une chanson paillarde une chanson de collĂ©gien la fille du coupeur de joints ad lib. Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine â Le chant du fou le fou a chantĂ© 17 fois les yeux croisĂ©s sur son perchoir une vĂ©ritĂ© au bout des doigts une lampe entre les mĂąchoires le fou a chantĂ© 17 fois puis il est mort de dĂ©sespoir dans un champ de labiales carnivores tous les tombeaux se sont ouverts pour voir passer le mort vainqueur lâalcool sâest figĂ© sur ton verre ta cigarette tombe sur ton cĆur & tu cherches une vĂ©ritĂ© par-delĂ lâespace ouais tu cherches une vĂ©ritĂ© par-delĂ lâespace un autre fou sort de son trou les yeux recouverts de poussiĂšre de trois siĂšcles passĂ©s chez lucifer un autre fou sort de son trou & vient respirer la lumiĂšre qui gerce les murs dâhang-tchĂ©ou comme un grand coup de cimeterre les feuilles tombent des cocas & se rĂ©pandent sur lâoccident demain tu verras tous ces petits alchimistes pulvĂ©riser un continent & ta tĂȘte tombe de son socle de rĂȘves ouais ta tĂȘte tombe de son socle de rĂȘves Paroles & Musique Hubert FĂ©lix ThiĂ©faine
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20min aprÚs, je me gare devant un appart et j'éteins le moteur pour checker un peu l'intérieur. Je décide de redémarrer et là , pas moyen. Je décide de redémarrer et là , pas moyen
Cras diam sapien, cursus id suscipit quis, viverra sit amet justo. Phasellus metus arcu, ultrices eu rhoncus id, dictum quis ante. In turpis velit, consectetur sed interdum in, ornare et eros. Donec vitae urna purus. Aenean vel purus ante, in ultrices lacus. Donec scelerisque nisl in sem consequat lobortis. Suspendisse peu cher quand mĂȘme⊠à 10 ⏠les 10 je prenaisc'est 10⏠les 20âŠje suis peut ĂȘtre pas bien rĂ©veillĂ©, mais il me semble que c'est 10 euros les 20 1 pack de 20 stikers!!!!! a moins que tu parle de 10 e les 10 pack !!! brefouais pas mal !!! le format est mon gout trop petit !!!! faudrait le double et ça serai parfait !!!Et 15⏠pour 50. ⊠C est tres tentant !!!!c st tres bien!!ça a l'air sympa !!!!Trop reuch sinon bonne idĂ©e!Question juridique est-ce libre de droits, peut-on faire ses impressions soi-mĂȘme ? J'ai comme une envie de m'en imprimer une petite pile en A4, y'a de quoi coller tous les jours en villeâŠc'est dĂ©posĂ© je pensej'en veux plein⊠au moins 2 par jour deposĂ©es sur les voitures de mes chers voisins plus 1 sur la mienne vu qu'a cause d'eux je me gare comme une merde sur le trottoir !!oh oui ! ! je t'en commande une palette, ⊠j'ai le mĂȘme problĂšme dans ma rue!!!!A commencer par ma bagnole dans le passage du Puits ! ;omais moi elle ne me gĂšne pas ta bagnole dans le passage du puits ! ! !Bonjour, les modĂšles proposĂ©s ne sont pas libre de droitsFinalementâŠquand j'ai des idĂ©es je devrais les appliquerâŠcomprendra qui me connait, non en fait je ne suis pas assez mercantile pour çà lol. Ca va nous coĂ»ter cher s'il faut acheter tout ces stickers. Vous voulez que je vous dise ? Gentil mais pas pigeon je vais les commander sur internet en stickers personnalisĂ©s et là ça sera carrĂ©ment moins cher ! Les images sont dĂ©posĂ©sâŠpar contre garĂ© comme une merde est une expression commune du langageComme je dis souvent c'est la "loi du littoral", plus tu t'approches de la mer ou de l'ocĂ©an et plus ça fait malâŠsauf que parfois la loi du littoral tu peux la retrouver Ă Clermont-Ferrand ou sur le netâŠJe trouve que c'est une trĂšs bonne idĂ©e, y'en a marre de tous ces gens qui se garent comme des merdes en ville et qui empĂȘchent les autres de pouvoir se garer. Moi je serais mĂȘme preneuse du pack de 100 stickers Ă 25 euros! De quoi calmer pour un moment les gens qui se garent mal dans mon quartier. A mon avis si on sĂ©vit rĂ©guliĂšrement ca risque sĂ©rieusement de diminuer! MĂȘme si le sticker est petit, s'il est placĂ© juste devant le conducteur, ca fait bien chier!!!!dommageâŠest-ce que ces autocollant sont difficiles Ă enlever genre demande dâenlĂšvement de la police ou super facile? Perso je veux bien investir mais si ça ne tient pas ça ne sert Ă rienâŠFaites gaffe oĂč vous vous garez, je vais investirâŠ!Faites gaffe oĂč vous vous garez, je vais investirâŠ!Faites gaffe oĂč vous vous garez, je vais investirâŠ!Super bonne idĂ©e ! âŠ.sauf que j etais bien garĂ© et un abruti qui sait pas conduire a raclĂ© mon pare-choc et collĂ© cet autocollant ! Le comble ! On apelle ca un delit de fuite c*******. Sinon continuez, l initiative est adhĂšre a fond !!!! BRAVOVu Ă l'instant le reportage sur la 3, l'exemple concerne une voiture garĂ©e sur une place trĂšs Ă©troite entre un poteau et la limite au sol vraiment Ă ce compte lĂ c'est sĂ»re vous allez vendre vos autocollants mais c'est pas glorieux !!!Vu Ă l'instant le reportage sur la 3, l'exemple concerne une voiture garĂ©e sur une place trĂšs Ă©troite entre un poteau et la limite au sol vraiment Ă ce compte lĂ c'est sĂ»re vous allez vendre vos autocollants mais c'est pas glorieux !!!Sur le principe qu'il serait interdire d'interdire Quel faux dĂ©bat, quel faux combat que le votre ! Vous souhaites donc plein de dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s qui viendront acheter vos Stickers d'une intolĂ©rance Ă©gale au message original et vous en mettre plein les le principe qu'il serait interdire d'interdire Quel faux dĂ©bat, quel faux combat que le votre ! Vous souhaites donc plein de dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s qui viendront acheter vos Stickers d'une intolĂ©rance Ă©gale au message original et vous en mettre plein les faire pour les stick personnalisessuperbe trouvaille j'adhĂ©re Ă 100% moi mon fils Ă sa carte de stationnement et parfois un connard y est garĂ© je vais voir mon entreprise pour prendre commande merciTrĂšs bonne initiative, bien vu les vĂ©hicules garĂ© en plein milieu du trottoir ou sur les passages piĂ©tonsâŠ.En tant que Nounou je n'ai pas un super bolide, la grosse galĂšre avec la poussette et moi je me met aux StikersBravo Martine- Bisous Ă tousOn peut aussi en coller sue certains individus ? Je c pas Pkoi mais j'ai un voire 2 noms qui me viennent Ă l'esprit !! J'adhĂšre et je valideOups ! Faute ⊠SUR âŠ. fatiguĂ©e .. Oups !alors on va faire supprimer " garer comme" rien que pour toi bizzzzEt un pack de 100! Ăa va sĂ©vir en Provence!Et tout ceux qui prennent 2 places de parking!Alors on est de nombreux dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©sâŠ. Mais vous devez sans doute faire parti de ceux qui se posent comme une mâŠ.gĂ©nial leurs stickersje vais enfin m'amuser..TrĂšs bonne idĂ©e⊠mais beaucoup trop chĂšre !J'adore!J'adore!J'adore!J'adore!Sans doute trouvez-vous normal de vous garer sur les trottoirs, sur les passages piĂ©tons, sur les places handicapĂ©s? Je ne peux que vous rĂ©pondre qui se sent m^^deux qu'il se t^^che!!!!!!!!!!!!!!bonne idĂ©e, malheureusement trop cherEst ce facile a dĂ©coller pour le propriĂ©taire du vĂ©hicule ???histoire que le mec qui a une voiture neuve et qui prend deux places, passe 5 minutes a les dĂ©coller comme ceux qui ont passĂ© du temps a chercher une place !Est ce facile a dĂ©coller pour le propriĂ©taire du vĂ©hicule ???histoire que le mec qui a une voiture neuve et qui prend deux places, passe 5 minutes a les dĂ©coller comme ceux qui ont passĂ© du temps a chercher une place !Dommage que ça soit si cher!! Autrement mon anniversaire c'est dĂ©but aoĂ»t! il existe une alternative au manque de sticker le rouge a levres! En effet il est tres difficile de s'en dĂ©barrasser et malheur a celui qui met un coup d'essuie glaces! A essayer c'est tres agreable⊠existe aussi mais plus cher et moins rigolo, le sticker "stationnement interdit"il existe une alternative au manque de sticker le rouge a levres! En effet il est tres difficile de s'en dĂ©barrasser et malheur a celui qui met un coup d'essuie glaces! A essayer c'est tres agreable⊠existe aussi mais plus cher et moins rigolo, le sticker "stationnement interdit"je vais investir ds un bien rouge pr les cons qui squattent la place handicapĂ© en bas de chez moi âŠ.avez vous Ă©tĂ© une seule fois en fauteuil roulant ou au "volant" d'une poussette, ou simplement avec un enfant a la main?avez vous Ă©tĂ© une seule fois en fauteuil roulant ou au "volant" d'une poussette, ou simplement avec un enfant a la main?J'ai rarement vu une remarque aussi conne bravo!Et faire un bilingue français â nĂ©erlandais pour les belges, ça vous tente pas ? Non seulement il ne sait pas lire il n'y pas de dĂ©bat sur la question mais de plus il ne sait pas Ă©crire que de fautes dans sa phrase. Alors conduireâŠJ'aime!"d'une intolĂ©rance Ă©gale au message original". Hoooo les mĂ©chants intolĂ©rants qui ne supportent pas que des GROS CONS se garent comme les grosses merdes qu'ils sont, honte Ă vous ces petits autocollants. A votre dispo si vous avez besoin d'un test sur le site ! Amicalemeent,Si toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons levâŠĂ© la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons levâŠĂ© la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons levâŠĂ© la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de Flaquette Blum Blum Si toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons levâŠĂ© la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. 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Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons levâŠĂ© la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de toi aussi tu veux soutenir la cause du cycliste banlieusard, ce sera un honneur pour moi et sans doute un motif de fiertĂ© pour toi Nous ne sommes ni bijoutier, ni niçois, n'avons levâŠĂ© la main sur personne et souhaitons simplement un meilleur partage de la ville entre vĂ©los et vĂ©hicules motorisĂ©s, atteindrons nous les millions de like ? Avec votre aide pourquoi pas. Merci de un peu cher mais ça fait tellement du bien, peut-ĂȘtre il faudrait des stickers avec un repaire, tactile pour les poser Ă l'endroit en fait, voilĂ pour les aveugles quoi⊠on utilise beaucoup vu qu'on est piĂ©tons on se demande mĂȘme des fois si on ne devrait pas prendre le volant on serait peut-ĂȘtre moins dangereux que certains qui y voient clair⊠? bref, il faudrait un tarif pour les handicapĂ©s et un repĂšre en braille pour les aveugles non ? l'idĂ©e est bonne et ça Ă©nerve vraiment les chauffards Ă l'arrĂȘt qui dĂ©barquent au milieu de la pose peuvent ĂȘtre trĂšs agressifs parfois⊠du coup moi j'arrĂȘte. pour le momentâŠBastien Massot achete du rouge a lĂšvre pour la grosse !Bastien Massot achete du rouge a lĂšvre pour la grosse !un peu cher comparĂ© a ce site je suppose que ce n'est pas juste la couleur qui fait que l'autocollant est 2 fois plus cher sur ce site! Il est trop violent. Avant d'y regarder de trĂšs trĂšs prĂšs, on lit "je suis vraiment une merde", et non "je suis vraiment garĂ© commeâŠ" ce qui n'est pas du tout la mĂȘme chose. On n'a envie de dire Ă personne qu'il est une En Roue Libre Ă vĂ©lo Oui, enfin, ça ne justifie pas une telle diffĂ©rence de prix!!!! pour des autocollant qu'on donne Ă des personnes qui ne respectent pas les cyclistesâŠOh Nez Ime Prudom Oui mais sans humour. IL FAUT de l'humour sinon c'est de la haine que vous faites passer. L'humour du sticker original se trouve dans le ton suggĂ©rĂ© par l'adverbe "vraiment" oh la laaaa ! je me suis vraiment garĂ© comme une merde ! ⊠Et la couleur rose. Si votre sticker n'Ă©tait pas noir/blanc Ă l'instar d'un faire part ou de certaines pages web des amis du Front et s'il contenait une pointe d'humour dans le message, j'en aurais achetĂ©. Je vais me reporter sur le rouge Ă lĂšvres et peut-ĂȘtre me faire des stickers moi-mĂȘme il y a des sites web pour ça aussi. Oh Nez Ime Prudom Oui mais sans humour. IL FAUT de l'humour sinon c'est de la haine que vous faites passer. L'humour du sticker original se trouve dans le ton suggĂ©rĂ© par l'adverbe "vraiment" oh la laaaa ! je me suis vraiment garĂ© comme une merde ! ⊠Et la couleur rose. Si votre sticker n'Ă©tait pas noir/blanc Ă l'instar d'un faire part ou de certaines pages web des amis du Front et s'il contenait une pointe d'humour dans le message, j'en aurais achetĂ©. Je vais me reporter sur le rouge Ă lĂšvres et peut-ĂȘtre me faire des stickers moi-mĂȘme il y a des sites web pour ça aussi. j'aime âŠ.quel plaisir de constater que des gens comme vous tous soient concernĂ©s par un brin de civisme j'habite une petite ville prĂ©s de Paris et c'est l'anarchie totale Ă ce niveau ,que se soit des jeunes des vieux des femmes des hommes c'est l'egoisme qui prime et l'irrespect des regles elĂ©mentaires du bien vivre ensembles .Arf dommage pour le prix⊠ici m'en faudrais 50⊠parking privĂ©, et des gens qui roule comme des merde et se gare en travers comme des merdes pour dĂ©posĂ© leur goss, une gamine c'est fait renversĂ© la semaine de la rentrĂ© ! A quand l'autocollant je roule comme une merde ?Yes, je viens de recevoir les miens, je vais me lĂącherâŠĂ§a fait du bien de savoir qu'on n'est pas seul! j'adhĂšre!ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas seul! j'adhĂšre!Est-ce que la version Ă appliquer Ă coup d'agraffeuse sur la personne qui, debout sur une place vide, " garde la place pour sa copine mari-ami-etc qui arrive." existera un jour ?le top du top serait de les coller Ă la super glueâŠvas y mon gars pour les enlever!Il en faudrait beaucoup vu tous ces irrespectueux qui ne se posent aucune questionJ'espĂšre qu'ils sont ultra-collants !!Un peu cher pour un acte militant Ă l'origine. Faites un prix adaptĂ© au nombre auquel nous devons faire face !Devant la tronche ET INDECOLLABLE sauf Ă y passetr le Week-endDommage que ce soit si cher, payer pour ceux qui sont en faute c'est bien dommage, mĂȘme si j'adhĂšre Ă 100% au messageil en manque un JE ME SUIS GARĂ© COMME UNE MERDE? ALORS QUE JE ME DOIS DE MONTRER L"EXEMPLE pour les voitures de flics et les auto-Ă©colesLes commentaires sont fermĂ©s.
heureusementque tout le monde ne fait pas la meme chose
Un mauvais stationnement ?Quoi de plus classique que de constater un mauvais stationnement ?Vous pensez ne pouvoir rien faire, et bien si !Utilisez ces autocollants pour bien faire comprendre aux contrevenants qu'ils sont mal collez un autocollant sur une des vitres latérales du véhicule. Le message est clair Y'EN A MARRE !L'automobiliste ne pourra pas ignorer le message et réagira certainement et par 10 15 x 15 cm, carréAchat possible à l'unité chez notre partenaire c'est iciVous pouvez également acheter ce modÚle d'autocollant en trÚs grande quantité cliquez-ici
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LadĂ©cision de se sĂ©parer de son animal de compagnie, quel quâil soit, doit ĂȘtre bien rĂ©flĂ©chie. Il doit sâagir dâune dĂ©cision de dernier recours aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© toutes les solutions vous permettant de garder votre animal auprĂšs de vous. Nous vous donnons quelques conseils si vous rencontrez les cas suivants.
Pour les voyageurs occasionnels ou rĂ©guliers sur de courtes pĂ©riodes et pour les touristes. Un passe sans contact assorti dâune carte cartonnĂ©e Ă personnaliser par le titulaire. Le titulaire du passe doit inscrire ses nom et prĂ©nom, coller sa photo et apposer le rabat autocollant sur la carte deux cartes sont rigoureusement personnelles, incessibles et indissociables. Elles doivent toujours ĂȘtre utilisĂ©es et prĂ©sentĂ©es passe Navigo DĂ©couverte peut contenir jusquâĂ deux forfaits Navigo Jour, Semaine ou Mois. 5 euros TTCComment l'obtenir ? Disponible directement en agences commerciales, dans certains comptoirs RATP et auprĂšs des commerces de proximitĂ© agréés. SAV Pour toute demande rendez-vous Ă un guichet, les comptoir ou agence commerciale des transporteurs RATP, SNCF Transilien et Optile. En cas de mauvais fonctionnement avĂ©rĂ© du passe Navigo DĂ©couverte, celui-ci est remplacĂ© immĂ©diatement sans frais. En cas de perte ou de vol, votre passe et le titre chargĂ© ne peuvent pas ĂȘtre remplacĂ©s. DonnĂ©es personnelles Passe nominatif mais sans dossier client en base de donnĂ©es
Cest une victoire dans la guerre des nerfs! Dialarme, sociĂ©tĂ© de tĂ©lĂ©surveillance qui a essuyĂ© une pluie de plaintes de la part des membres FRC depuis plusieurs annĂ©es, a modifiĂ©, en mars 2016, son flyer promotionnel non adressĂ© pour quâil nâinduise plus le consommateur en erreur.
ZazzleRechercher des produits ou des designsVendre sur ZazzleïPanierMaison & IntĂ©rieurAccessoires pour voituresExtĂ©rieurAutocollants & Magnets pour voiture150 rĂ©sultatsProduits< Articles de Maison & IntĂ©rieur< Accessoires pour voitures< Accessoires pour extĂ©rieur de voituresEn dessous de 5 âŹ5 ⏠à 15 âŹ25 ⏠à 50 âŹTypeMatiĂšreFormeTaillePrixPics SpĂ©ciauxĂvĂ©nements & OccasionsBĂ©nĂ©ficiairesMarqueBoutique du CrĂ©ateurFabricantsCustomisationNombre de photosCouleur du designTrier par Autocollant De Voiture Wheelchair parking4,35 âŹMagnet Pour Voiture AccessibilitĂ©7,14 âŹMagnet Pour Voiture AccessibilitĂ©7,44 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE SIGNE DE MAISON4,90 âŹMagnet Pour Voiture Avec l'aimable autorisation de Requested Car Magne5,74 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE HANDICAPĂ4,35 âŹAutocollant De Voiture Golf - handicapĂ©4,80 âŹAutocollant De Voiture Baie handicapĂ©e4,60 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE GUERRE DE VIETNAM - VĂTĂRINAIRE HANDICAPĂ -4,60 âŹAutocollant De Voiture Veuillez respecter le stationnement d'handicap4,65 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE GUERRE DE VIETNAM - VĂTĂRINAIRE HANDICAPĂ -4,60 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE GUERRE DE VIETNAM - VĂTĂRINAIRE HANDICAPĂ4,60 âŹAutocollant De Voiture HandicapĂ© et Fier4,90 âŹAutocollant De Voiture Handicap invisible - Fibromyalgie4,60 âŹAutocollant De Voiture Je ne dois pas SEMBLER handicapĂ©âŠ4,60 âŹAutocollant De Voiture Stationnement d'handicap de respect4,65 âŹAutocollant De Voiture Vous pouvez avoir ma tache handicapĂ©eâŠ4,60 âŹAutocollant De Voiture Je suis STUPIDI GARĂ DANS UNE TACHE HANDICAPĂE4,60 âŹAutocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ©, mais vous ne semblez4,90 âŹAutocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ© ? Vous ne semblez pas4,90 âŹAutocollant De Voiture HĂ© oĂč peux j'obtenir Ă un de ces l'handicap de 4,60 âŹAutocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs non handicapĂ©4,90 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE PARESSEUX N'EST PAS UN HANDICAP ! LAISSEZ CET4,60 âŹAutocollant De Voiture La stupiditĂ© n'est pas un handicap5,20 âŹAutocollant De Voiture Signe de stationnement d'handicap4,60 âŹAutocollant De Voiture Vous pouvez avoir mon espace handicapĂ©4,60 âŹAutocollant De Voiture Vous pouvez avoir mon parking handicapĂ©5,20 âŹAutocollant De Voiture Vous pouvez avoir ma place de parking handicapĂ©e5,20 âŹAutocollant De Voiture Vous pouvez avoir ma place de parking handicapĂ©e5,20 âŹAutocollant De Voiture Symbole Ă©lĂ©gant handicapĂ© multicolore4,85 âŹAutocollant De Voiture Handicap5,50 âŹAutocollant De Voiture Stationnement handicapĂ© par syndrome d'Ehlers5,50 âŹAutocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ©. mais vous ne semblez5,50 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE LE STATIONNEMENT D'HANDICAP EXPRIME 25,50 âŹAUTOCOLLANT DE VOITURE GUERRE DE VIETNAM - VĂTĂRINAIRE HANDICAPĂ - COM4,60 âŹAutocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ©5,50 âŹAutocollant De Voiture Chiens pour l'adhĂ©sif pour pare-chocs handicapĂ©4,95 âŹAutocollant De Voiture Je ne semble pas handicapĂ© mais vous ne semblez5,50 âŹAutocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs d'ange d'handicap5,50 âŹAutocollant pour voiture4,45 âŹAutocollant De Voiture Parker handicapĂ©5,45 âŹAutocollant De Voiture Un ancien combattant vietnamien handicapĂ©6,90 âŹAutocollant de butoir d'handicap4,40 âŹAutocollant De Voiture Utilisation illĂ©gale de parking Handicapped4,60 âŹAutocollant De Voiture IncapacitĂ© invisible4,35 âŹMagnet Pour Voiture Aiguille pour fauteuil roulant pour handicapĂ©s6,66 âŹAutocollant De Voiture Je "n'ai pas regardĂ©" ai dĂ©sactivĂ© ?4,80 âŹMagnet Pour Voiture Handicap moderne orange et noir7,32 âŹAutocollant De Voiture Les Ă©conomies de pompier mon Special ont besoin d4,80 âŹAutocollant De Voiture Princesse Rose, femme en fauteuil roulant4,50 âŹMagnet Pour Voiture Panneau Ascenseur Personnes HandicapĂ©es7,14 âŹMagnet Pour Voiture Sensibilisation Ă la sclĂ©rose en plaques Photo R9,01 âŹAutocollant De Voiture Fauteuil roulant Ă bord d'adhĂ©sif pour pare-choc4,60 âŹAutocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs de fauteuil roulant de Re4,60 âŹAutocollant De Voiture Je "ne regarde pas" ai dĂ©sactivĂ© ?4,60 âŹAutocollant De Voiture roues d'un rouge ardent4,60 âŹAutocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs de maths d'incapacitĂ©4,60 âŹAutocollant De Voiture Si vous pouvez lire ceci4,60 âŹAutocollant De Voiture AdhĂ©sif pour pare-chocs des Etats-Unis4,60 âŹAutocollant De Voiture IncapacitĂ© invisible - Syndrome d'Ehlers Danlos4,60 âŹArticles vus rĂ©cemment
MessagemodifiĂ© le 2021-05-18 09:24:07 par Phil-dordogne.: Doev 18-05-2021 Ă 11h34: Bonjour Ă tous ! Un avis sur cet autocollant : pas utile, puisque si l'on ne consomme que si l'on peut stationner, cela signifie que l'on ne va pas s'arrĂȘter ou on ne peut pas, donc cet autocollant ne sera pas visible par ceux que cela concerne !
Les places rĂ©servĂ©es aux personnes en situation de handicap sont destinĂ©es aux personnes titulaires de la carte mobilitĂ© inclusion, mention stationnement. 15 fĂ©vrier 2016 âą Par ThĂšmes est gratuit, aidez-nous Ă le rester. Soutenez-nous ! La carte de stationnement a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la carte mobilitĂ© inclusion. La carte mobilitĂ© inclusion, mention stationnement vous permettra de vous garer sur les places de stationnement personne transportant la personne titulaire de la carte mobilitĂ© inclusion stationnement peut se garer sur un emplacement rĂ©servĂ©, si le titulaire de la carte est dans le carte doit ĂȘtre apposĂ©e sur le pare-brise avant de votre vĂ©hicule, de maniĂšre Ă ĂȘtre vue aisĂ©ment par les agents habilitĂ©s Ă constater les infractions Ă la rĂ©glementation de la circulation et du obtenir la carte mobilitĂ© inclusion stationnement, il faut faire un dossier auprĂšs de la Maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es. Vous ferez remplir par votre mĂ©decin la partie mĂ©dicale du formulaire avec le plus de prĂ©cision les conditions d'attribution de la carte de stationnement " Toute personne, y compris les personnes relevant du code des pensions militaires d'invaliditĂ© et des victimes de la guerre et du code de la sĂ©curitĂ© sociale, atteinte d'un handicap qui rĂ©duit de maniĂšre importante et durable sa capacitĂ© et son autonomie de dĂ©placement Ă pied ou qui impose qu'elle soit accompagnĂ©e par une tierce personne dans ses dĂ©placements, peut recevoir une carte de stationnement pour personnes handicapĂ©es. " du code de l'action sociale et des famillesPour connaĂźtre les critĂšres d'apprĂ©ciation d'une mobilitĂ© pĂ©destre rĂ©duite et de la perte d'autonomie dans le dĂ©placement, consultez l'annexe de l'arrĂȘtĂ© du 13 mars 2006 et l'arrĂȘtĂ© du 5 fĂ©vrier 2007 en lien ci-dessous. Partager sur ThĂšmes est gratuit, aidez-nous Ă le rester. Soutenez-nous ! vous suggĂšre aussi...
Sije trouvais un Ă©diteur de roman qui me proposait dâillustrer les couvertures et les dessins intĂ©rieurs de ses livres, je serais preneur ! Surtout si jâobtiens la garantie dâun travail constant. Mais on ne me le propose pas. Ou
Harpiste chanteuse auteur compositrice, Cristine Merienne a plus d'une corde Ă sa harpe. Elle Ă©crit principalement des chansons prix sacem pour "les chaussures", mais aussi de la poĂ©sie, du ... [+] © Short Ădition - Toute reproduction interdite sans autorisation Novembre 1993, RER B, suis assise comme souvent prĂšs de la porte, au plus prĂšs de la sortie. Sur le quai une grande affiche Eddy Mitchell en concert. Je souris. Monsieur Eddy et sa DerniĂšre sĂ©ance » , c'est mon enfance. Gary Cooper, Le train sifflera trois fois, la peur et la poussiĂšre en noir et blanc. Poiiiin schlack, le RER repart. Je pose mon front sur la barre mĂ©tallique, et mes yeux sur l'autocollant du lapin qui se prend les doigts dans la porte. The end. Quelqu'un s'assoit sur le strapontin Ă cĂŽtĂ©. Un jean, des baskets. Je tourne la tĂȘte vers le schĂ©ma de la ligne, au-dessus de la porte opposĂ©e, pour voir discrĂštement son visage. Un beau jeune homme aux cheveux bouclĂ©s, le genre grand costaud Ă gueule d'ange. Il me regarde et il sourit. Il a les dents du bonheur, moi aussi mais je fixe les noms des stations, que je compte une par une depuis Fontaine Michalon jusqu'Ă ...â Tu descends Ă la prochaine ?La lumiĂšre s'Ă©teint, le train s'arrĂȘte dans le tunnel, je vois un reflet dans son Ćil.â Moi aussi je descends Ă ne rencontre jamais personne dans ce RER, depuis deux ans que je le prends quotidiennement. Je croise des vestes, des cheveux, des chaussures Ă talon, des cravates, des valises, jamais des gens. C'est le code. Dans le mĂ©tro, tu gardes les yeux dans le vague. Personne jamais ne cherche Ă savoir ni qui tu es, ni ce que tu fais, ni oĂč tu vas. Tant mieux, tant pis. Moi ça me rend lĂ , je crois bien qu'Apollon en personne, ou bien Lancelot, ou Gary Cooper je ne sais pas, est sorti de nulle part, un peu timide quand mĂȘme, et me parle. Et moi, je ne sais pas quoi dire. Alors je dis â Oui.â En fait, tu sais, moi aussi je suis Ă Jussieu, ça fait un mois qu'on fait le mĂȘme trajet quasiment tous les jours. C'est drĂŽle non ? Tu es en quoi ?â Lettres.â Ah ? Y a Lettres Ă Jussieu ? Je savais pas. Moi je fais une thĂšse d' ! C'est pas John Wayne, c'est Harrison Ford. Non il est plus doux, plus tranquille. C'est le Petit Prince. Tout va bien. ForcĂ©ment, moi avec ma licence de Lettres, ma flemme d'aller en cours, mes heures passĂ©es au Finnegan's Wake Ă Ă©crire des poĂšmes sur mes amours déçues, mes copines et leurs clopes, mes vingt ans et mes cheveux trop longs, mes envies de bord de mer, je me sens un peu nulle. Et je trouve Ă©trange qu'il s'intĂ©resse Ă moi, lui. Il me parle... Et c'est agrĂ©able, c'est facile et sans arriĂšre-pensĂ©e. Et le trajet dure moins nous nous retrouvons presque tous les jours devant la gare. Nous passons ensemble notre carte orange, nous descendons l'escalier en glissant et nous montons dans le mĂȘme wagon. Il me raconte. Il se raconte. Ses Ă©tudes, ses envies pour plus tard, ses questions, ses rĂ©ponses. Moi j'Ă©coute, je pense Ă mes rĂȘves, et j'ai peur de ne pas les atteindre. Souvent je regarde au dehors, le paysage qui dĂ©file, lui ses yeux pĂ©tillent et son sourire indĂ©crochable me fait du bien. J'oublie les chaussures, les cravates, la transpiration et le manque d'air. Je sens Ă l'Ă©couter le souffle de l'ocĂ©an, le goĂ©land qui passe, et le soleil couchant.â C'est la oui.â Ă quoi tu penses ?Je ne sais pas. Pas Ă mes cours, ça c'est sĂ»r. Je pense que je voudrais ĂȘtre adulte, je veux dire plus adulte. Enfin vraiment, vivre ma vie quoi. Changer de quai ! Est-ce que le RER m'emmĂšne vers mon destin ? Est-ce qu'il est le symbole de quelque chose dans ma vie ? Je ne sais pas moi, un Ă©ternel recommencement ? Pourtant, c'est toujours diffĂ©rent. Un jour on Ă©touffe, un autre on est seul. Un jour la banlieue est moche Ă crever, un autre je l'aime, avec ses petits jardins, sa meuliĂšre, et l'aqueduc de Cachan. Le RER, est-ce que c'est ça ? Le fil des jours, qui se suivent et ne se ressemblent pas ? Et pourquoi dans ce train-train, y a-t-il une grande jeune femme pleine de cheveux qui n'aime plus son rĂąleur de copain mais n'ose pas le quitter, et rĂȘve d'ailleurs, de western, de mythologie et de lĂ©gende arthurienne ? Qu'est-ce que je fais lĂ ? VoilĂ , c'est à ça que je pense le plus souvent, peut-ĂȘtre constamment. Qu'est-ce que je fais lĂ ? Mais je le garde pour moi. Je rĂ©ponds â Ben, je pense que j'aimerais bien faire... du lĂ , il sourit de plus belle, et je me sens vraiment le trajet, toutes les sorties se font par la porte de gauche. Pas Ă Saint-Michel â Notre-Dame. C'est la porte de droite. Encore un symbole ? Je sĂšche. Non, c'est simplement comme ça. C'est une station vide, personne ne descend lĂ . Luxembourg oui, ChĂątelet â Les Halles bien sĂ»r, mais ici, on est entre deux rives. Tiens, la voilĂ ma mĂ©taphore. L'Ăźle de la CitĂ©, fluctuat nec mergitur, cathĂ©drale vaisseau de pierre, la Seine de tous cĂŽtĂ©s, mon Atlantique. Sauf que lĂ , on est sous terre, ça sent pas les embruns. On passe sous une arcade et puis on prend un escalator, ça monte pas mal, c'est dire si on Ă©tait profond. Et puis il y a ce couloir trĂšs long et le tapis roulant qui va tantĂŽt dans un sens, tantĂŽt dans l'autre. Souvent je suis Ă contre-sens, question d'horaires, et je dois me taper tout Ă pieds. Ensuite c'est Cluny â La Sorbonne, la ligne 10 Jussieu et la tour Zamansky, c'est ici que nous nous sĂ©parons. Ă plus !Il s'appelait Romain. Moi, en secret, je l'avais surnommĂ© la promesse de l'aube ». Quand je le voyais arriver, avec son sac US et son air content, je me disais Tiens, voilĂ la promesse de l'aube ». Et puis un jour mon copain m'a fait une surprise, il est venu me chercher Ă la fac. J'Ă©tais sur le parvis Ă discuter avec Romain, Fred a posĂ© ses mains sur mes hanches, m'a embrassĂ©e dans le cou. Romain, Fred, Fred, Romain. Ils se sont serrĂ© la main. Dans ma tĂȘte, ça a fait poiiiin schlack » ! Et je me suis pris les doigts dans la ne l'ai plus jamais revu. J'ai pris le pli de sortir Ă la station d'avant, et de faire le reste Ă pied, par la rue Soufflot et celle du Cardinal Lemoine. J'ai quittĂ© mon copain. J'ai changĂ© de voie.
Je sais que je n'avais pas Ă me mettre lĂ . Mais comme tout le monde, je veux ĂȘtre au plus prĂšs, surtout quand j'en ai pour cinq minutes» , s'excuse-t-elle auprĂšs de Bruno Barbazan, le
Si tu prends ma place, prends mon handicapCes autocollants permettent de signaler qu'un véhicule ne doit pas stationner à cet endroit, car c'est une place réservée aux ne devez utiliser ces autocollants qu'en cas de constatation de ce type d' autocollants sont difficiles à décoller et sont donc trÚs 14,8 x 14,8 cm Forme en vrac sous enveloppe simple ou renforcée selon dégressifs en fonction des quantités 10 ⏠les 10 exemplaires15 ⏠les 20 exemplaires25 ⏠les 50 exemplaires45 ⏠les 100 exemplaires* hors frais de possible à l'unité chez notre partenaire c'est iciVous pouvez également acheter ce modÚle d'autocollant en trÚs grande quantité cliquez-ici
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